Élevés par des homosexuels, ils confient leur souffrance à la communauté gay

Il y a quelques jours, les homosexuels Dolce & Gabbana affirmaient que « la famille n’est pas une mode passagère, c’est un sens de l’appartenance. […] La seule famille, c’est la famille traditionnelle. » Tollé immédiat et appel au boycott dans les milieux LGBT.
Quelques jours plus tard, six adultes américains élevés par des homosexuels écrivaient pourtant aux deux stylistes pour les remercier d’avoir « donné voix à une chose que nous avons apprise par l’expérience : chaque être humain a un père et une mère, et couper l’un ou l’autre de la vie d’un enfant, c’est priver l’enfant de dignité, d’humanité et d’égalité ».
Les signataires poursuivent : « Nous savons que vous allez subir une immense pression, spécialement en ce moment où l’Italie et les États-Unis sont poussés à nier ce que nous réclamons, à savoir le droit d’avoir un père et une mère, dans le seul but de satisfaire un puissant lobby gay. ». Les six confient avoir trouvé dans les propos de Dolce & Gabbana « l’inspiration » et le « courage » d’aller dénoncer le mariage gay auprès de la Cour suprême des États-Unis, et leur lettre s’achève par une supplication : « C’est important pour notre bien […] que vous ne vous excusiez ni ne capituliez. S’il vous plaît, continuez à soutenir l’idée qu’un enfant a besoin d’un père et d’une mère. C’est un droit de l’homme. » Un cri de souffrance bien peu relayé par les promoteurs de l’égalité.