©Didier_Goupy
Vous craignez de vous ennuyer lors de votre prochain dîner ? Lancez l’air de rien un débat sur les reconnaissances de nullités de mariages que le pape facilite.
• Première certitude : la question fera mouche, chacun aura son avis à défendre.
• Seconde certitude : histoires et clichés vont défiler. Vous aurez sans doute droit au récit du copain qui se marie fou amoureux de sa fiancée qui, en réalité, entretenait une liaison avec son ancien petit ami ou à celui de la cousine dont le mariage n’était toujours pas consommé au bout de cinq ans…
Question clichés, voilà ce que cela peut aussi donner : « C’est n’importe quoi, et quand il y a des enfants, le mariage n’a pas existé ? », « Finalement, c’est le divorce des catholiques »… Je vous fais grâce des autres.
Ces avis témoignent d’une méconnaissance de la position de l’Église. Le sacrement de mariage est par nature indissoluble, une promesse est une promesse. Il n’y a donc rien à annuler ou à dissoudre comme l’a rappelé le pape François dans le motu proprio du 8 septembre.