Un livre de saison. A lire au coin du feu...
Cet essai ne nie pas le réchauffement de la planète. Au cours du XXème siècle, la température moyenne de la terre a augmenté de 0,6 à 0,8 degrés. Il s’intéresse plutôt au « réchauffisme », néologisme qui rapproche le « réchauffement » et « l’alarmisme » en une certitude que la hausse des température est anthropique.
Rémy Prud’homme montre que ce mouvement d’idées présente les cinq caractéristiques d’une idéologie, selon les critères établis par Hannah Arendt :
- il est monocausal : les rejets de CO2 issus de l’activité humaine expliqueraient à eux seuls le réchauffement de la planète.
- il est scientifiste : il prétend s’appuyer sur une science unique, irréfutable.
- il est étatique : le GIEC, l’ONU et les états ont immédiatement capturé et instrumentalisé cette idée
- il est révolutionnaire : il faut tout changer pour « sauver » la terre.
- il est populaire : les peuples sont facilement convaincus de la responsabilité de l’homme dans les changements du climat.
Comme dans toute idéologie, l’auteur démasque au cœur de ce « réchauffisme » les germes puissants d’une tendance dangereusement totalitaire.