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22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 11:13

 

Les États-Unis sont tellement vastes que chacun peut y trouver quelque chose à aimer et quelque chose à détester. L’économie libérale ? Les inégalités ? La peine de mort ? Le patriotisme ? La libéralisation du cannabis ? Le Black Caucus ? Manhattan? Le Vieux Sud? La route 66 ? L’individualisme ? Les évangélistes protestants ? Les contestataires et les utopistes de la côte Ouest ? Le « politiquement correct » ? Steve Bannon? Obama ? Trump? Roosevelt ? Reagan ? Cochez les cases qui vous conviennent.

D’une certaine façon il existe cinquante « rêves américains », autant que d’États fédérés, ou deux, autant que les grands partis qui alternent au pouvoir, ou des milliers, autant que les artistes et les créateurs qui ont sculpté les différentes facettes du soft power des États-Unis.

Ainsi, comme l’explique Régis Debray, les États-Unis nous prennent par en haut et par en bas, par la haute culture comme par les McDo et les jeans. Ils nous séduisent par les principes qu’ils ont proclamés en 1776, par leur mode de vie et par leur littérature, par leur modernité et par leur conservatisme, par leur pragmatisme et par leur idéalisme, par leur capacité à assumer le rôle de gendarmes du monde comme par leur projet de planète harmonieuse et bien gérée. Le soft power américain nous étreint et nous enveloppe de toute part. Il est si vaste que l’on ne peut y échapper. À moins d’utiliser le soft power contre le soft power, comme le font ceux qui se réfèrent à Obama pour accabler Trump ou comme le faisaient ceux qui dénonçaient la guerre du Vietnam à grands coups de sitting, de happening et de flower power.

La suite....

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