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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 08:48
Origine anthropique du réchauffement de la planète : il y a bien des scientifiques dissidents
Origine anthropique du réchauffement de la planète : il y a bien des scientifiques dissidents

Aymeric Caron, interrogé au micro de Sud Radio, mardi 25 juin, a été agacé par la thèse climatosceptique d’un auditeur interrogé en direct. Le militant écologiste a rapidement perdu ses nerfs, allant jusqu’à quitter avec fracas le studio de la radio. Selon l’auditeur, le phénomène du réchauffement climatique serait « naturel » et non provoqué par l’activité humaine.

Il est loin d’être seul à penser cela. Une petite centaine de scientifiques italiens vient de signer un texte dans lequel il est écrit (traduction Benoît et moi):

Au cours des dernières décennies, il y a eu une thèse largement répandue selon laquelle le réchauffement de la surface de la terre d’environ 0,9°C observé depuis 1850 serait anormal et causé exclusivement par les activités humaines, en particulier par l’émission dans l’atmosphère de CO2 provenant de l’utilisation des combustibles fossiles. Telle est la thèse du réchauffement climatique anthropique promu par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies, dont les conséquences seraient des changements environnementaux si graves qu’ils feraient craindre des dommages énormes dans un avenir proche, à moins que des mesures d’atténuation drastiques et coûteuses ne soient adoptées immédiatement. A ce propos, de nombreuses nations dans le monde ont adhéré à des programmes de réduction des émissions de dioxyde de carbone et subissent une pression, y compris par une propagande de plus en plus martelante, pour adopter des programmes toujours plus exigeants, impliquant de lourdes dépenses pour les économies des Etats individuel, et la maîtrise du climat – et donc le “salut” de la planète -, dépendrait de leur mise en œuvre.

L’origine anthropique du réchauffement de la planète est cependant une conjecture non prouvée, déduite uniquement de certains modèles climatiques, c’est-à-dire de programmes informatiques complexes, appelés General Circulation Models. Au contraire, la littérature scientifique a de plus en plus mis en évidence l’existence d’une variabilité climatique naturelle que les modèles ne sont pas capables de reproduire. Cette variabilité naturelle explique une part importante du réchauffement climatique observé depuis 1850. La responsabilité anthropique du changement climatique observée au siècle dernier est donc exagérée de façon injustifiée et les prévisions catastrophiques ne sont pas réalistes.

Le climat est le système le plus complexe présent sur notre planète, nous devons donc l’aborder avec des méthodes appropriées et adaptées à son niveau de complexité. Les modèles de simulation climatique ne reproduisent pas la variabilité naturelle observée du climat et, en particulier, ne reconstituent pas les périodes chaudes des 10000 dernières années. Celles-ci se sont répétées à peu près tous les mille ans et incluent la bien connue Période Chaude Médiévale (Réchauffement climatique de l’an mil), la Période Chaude Romaine (Optimum climatique romain), et de manière générale, de grandes périodes chaudes pendant l’Optimum climatique de l’Holocène. Ces périodes du passé ont même été plus chaudes que la période actuelle, bien que la concentration de CO2 ait été inférieure à la concentration actuelle, alors qu’elles sont liées aux cycles millénaires de l’activité solaire. Ces effets ne sont pas reproduits par les modèles.

 

Source : Le salon beige

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