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11 janvier 2025 6 11 /01 /janvier /2025 12:38

La Bible dit : ‘Tu ne tueras pas’ alors que Le Catéchisme de l’Église Catholique (CEC) admet, quant à lui, la peine de mort, mais avec de nombreuses réserves dans le domaine de l’application (CEC 2267). Y aurait-il contradiction ? La question de la guerre, toutefois, n’est pas seulement une question de vie ou de mort, mais de dignité de la personne humaine et fondamentalement de paix.

Si vis pacem para bellum

La paix est le cœur du problème. Elle vise, par définition, la préservation des vies.

Dans la Bible, la paix a trois significations :

–          Elle est souvent liée à l’idée de Création : malgré le péché originel, la création est faite pour être perçue et vécue dans la paix.

–          En outre, l’Ancien Testament (AT) rattache la paix à l’Alliance. Or l’alliance exclut la destruction de l’autre. C’est la finale du déluge (Gn 9,11) : « Tout ce qui est ne sera plus détruit ». Cette assurance est réaffirmée dans l’Ecclésiastique : « Des alliances éternelles furent établies en lui afin qu’aucune chair ne fût plus anéantie par le déluge » (Si 44, 18).  L’homme ne peut donc authentifier l’amour de Dieu qu’en reconnaissant dans ses semblables des visages conçus à l’image de Dieu. C’est tout le fondement du décalogue et des lois du Lévitique sur l’accueil de l’autre, de l’étranger et la notion de fraternité.

–          Enfin, dans l’ordre messianique, le Christ sait l’homme pécheur, mais Il est venu annoncer une ère définitive de réconciliation, d’amour, symbolisée par le Royaume de Dieu. C’est bien cette paix que le Christ nous livre.

La suite ...

Un livre pour compléter :

 

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