S'il y a un domaine où «le devoir de mémoire» ne s'applique pas c'est bien celui
qui concerne les racines chrétiennes du monde occidental et de la France en particulier.
Le PAF est en pointe dans le combat qui consiste à occulter la moindre résurgence de
ce passé "obscurantiste". Même les présentateurs météo ont été appelés en renfort.
Dans l'éphéméride qui clôt chaque bulletin le mot "saint" a disparu. Désormais, on fête
les Cyprien ou on remplace les Eulalie, et s'il pleut à la Médard, il pleuvra encore qua-
rante jours plus tard.
Ce qui m'étonne c'est que nul n'ait encore songé à utiliser le même procédé pour la
toponymie de nouvelles bourgades.
Cela pourrait aboutir à un croquignolet «récit de voyage »; qu'on en juge :
«A la Sylvestre, ce fut le jour de départ. Nous avons vite chargé le frusquin dans la voiture pour ne pas partir à la Glinglin. A 9 heures, nous avons quitté Germain-en-Laye et pris la route pour Maxime en passant par Etienne où nous avons déjeuné. Au menu, il y avait du Pierre (très bon poisson) suivi d'un plateau de fromages sur lequel un excellent Nectaire côtoyait un Paulin et un Azur. Pour arroser le tout, nous avons hésité entre un Emilion et un Estèphe. Ce fut finalement l'Emilion qui eut notre préférence », etc.
lu dans un courrier des lecteurs