· L’empereur Néron aurait dit au moment de mourir des mains de son esclave affranchi : « Qualis artifex pereo ! » c’est-à-dire « Quel artiste périt avec moi ! » (68 après J.-C.)
· Rabelais : « Tirez le rideau, la farce est terminée ! » (1553)
· Montaigne : « Ce n’est pas la mort que je crains, mais de mourir. » (1593)
· Le poète Philippe Desportes : « J’ai 30 000 livres de rentes, et je meurs ! » (1606)
· Le père Dominique Bouhours, jésuite et grammairien : « Je m’en vais ou je m’en vas, l’un ou l’autre se dit et l’un et l’autre se disent ! » (1702) – ce mot est également attribué au poète Piron.
· Le peintre Antoine Watteau : « Otez-moi ce crucifix ! Comment un artiste a-t-il pu rendre aussi mal les traits de Dieu ? » (1721)
· Et le musicien Rameau n’était guère content lui non plus : « Que diable me chantez-vous là, Monsieur le Curé, vous avez la voix fausse ! » (1764)
· Piron (le revoici !) à qui son ami La Place demandait : « Alors ? Cela va-t-il ? », répondit : « Non, cela s’en va ! » (1773)
· Voltaire : « Je m’arrêterais de mourir s’il me venait un bon mot ou une bonne idée » (1778)
· André Chénier, montant à l’échafaud et se touchant la tête : « Pourtant, j’avais quelque chose là ! »
· Edward Thurlow, homme d’Etat anglais : « Que je sois pendu si je ne suis pas en train de mourir ! » (1806)
· L’abbé Bossut, mathématicien célèbre se trouvait depuis plusieurs heures dans le coma lorsque l’un de ses amis lui dit à l’oreille : « le carré de 12 ? – 144 ! » dit Bossu en rendant l’âme. (1814)
· Le général Ney, commandant lui-même son peloton qui allait le fusiller : « Soldats, droit au cœur ! » (1815)
· L’écrivain et gastronome Brillat-Savarin mourant la veille du réveillon de Noël : « Je vais avoir un dies irae aux truffes ! » (1826)
· Balzac : « Huit jours avec de la fièvre ! J’aurais encore eu le temps d’écrire un livre ! » (1850)
· Alfred de Musset : « Dormir, enfin ! Je vais dormir ! » (1857)
· Hector Berlioz : « Enfin, on va maintenant jouer ma musique ! » (1869)
· Villiers de L’Ilsle d’Adam, mourant à l’hôpital dans la plus grande misère : « Eh bien ! Je m’en souviendrais de cette planète ! » (1889)
· L’acteur Mounet-Sully : « Mourir, c’est difficile quand il n’y a pas de public ! » (1916)
· Georges Bernanos : « A nous deux ! » (1948)
· Le grand industriel Rizzoli s’écria naïvement : « Mais je ne peux pas mourir ! Je suis l’homme le plus riche d’Europe ! »
Source : Claude Gagnière, Tout sur tout
Publié par Imelda