D.R
Le destin n’a pas épargné Marie-Claire. Née avec une trisomie 21, elle a été abandonnée aussitôt après. Pourtant, « chaque jour, elle a le sourire du matin au soir », s’étonne Annie, sa mère adoptive. « J’ai toujours euJésus en moi », explique Marie-Claire. Fervente croyante, Annie, membre du conseil paroissial de Saint-Ambroise en la Vallée heureuse, dans la périphérie de Pau (Pyrénées-Atlantiques), lui a inculqué les valeurs catholiques dès sa plus tendre enfance. Mais « je l’ai toujours laissée suivre son cheminement, sans l’obliger à me suivre à la messe », précise-t-elle.
Aujourd’hui, les rôles se sont inversés. Marie-Claire transmet sa foi aux autres. Elle « évangélise » sur les marchés avec ses qualités : une grande spontanéité et beaucoup d’affection. Avec un certain succès. « J’ai de nombreux témoignages de gens éloignés de l’Église qui se sont reposé la question de la foi après l’avoir rencontrée », explique Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron. « Deux personnes m’ont même écrit pour me dire combien elles avaient été touchées par la profondeur de sa foi et sa joie de vivre », poursuit-il. « À tel point que je me suis réconciliée avec le bon Dieu », peut-on lire dans ces lettres. Des exemples loin d’être d’isolés.
Lu sur La Croix