Révélateur. A lire juste au bout.
Fabienne Brugère est philosophe, adepte de la théorie qui n'existe pas. Elle devait intervenir dans la journée de formation des délégués diocésains à la pastorale.
A côté de Monique Baujard, Anne Lannegrace
Anne Lannegrace est directrice adjointe du Service national famille et société à la Conférence des évêques de France. Psychologue, elle est cheville ouvrière du chantier Familles 2011 lancé par l’Eglise de catholique de France, spécialiste des réalités familiales actuelles. Au cours de sa conférence de 50 minutes, le 21 janvier 2013 à la Rochelle, (voir la vidéo ici) sur la « théorie du genre », elle a réussi à ne pas parler de la Création, du Créateur, de l’enseignement de l’Église sur l’homme et la femme, l’amour humain, le mariage. Elle n’utilise l’Evangile (40ème minute) que pour justifier « une union civique et sociale » des « couples« . Aucune fois le mot « personne », mais toujours l’individu. Rien des propos du Pape sur l’idéologie du gender, pourtant abondamment traitée dans le Lexique du Vatican des termes ambigus et controversés sur la famille.
Elle était l’invité de Radio Notre-Dame ce soir et a déclaré : »Définir la famille c’est trop compliqué parce que c’est surtout une structure vivante« … » Je suis très reconnaissante au pape François d’avoir lancé ce synode car il donne droit de cité à tous« .
En décembre 2011, son nom était déjà cité sur Perepiscopus. En effet, 80 aumôniers d’étudiants étaient réunis à Paris fin novembre de cette année, à l’occasion de leurs assises annuelles. Ils étaient invités à réfléchir sur la vie affective et les relations familiales chez les étudiants, à l’occasion d’une conférence de Anne Lannegrace. Elle a abordé notamment le sujet d’actualité qu’est l’idéologie dugender. Et tout en soulignant l’importance de faire connaître aux étudiants l’anthropologie chrétienne, elle a relativisé la polémique concernant l’ intégration de cette théorie dans les programmes de Sciences et vie de la terre de certains élèves de classes de première.
« Il n’y a pas de quoi partir en guerre sainte pour cette question de manuels scolaires. »
C’était en 2011. Depuis, le gender est expérimenté dans les petites classes. On comprend mieux pourquoi ce sont des personnalités comme Fabienne Brugère qui sont invitées dans les structures de l’Eglise.