C’est le chapitre du programme intitulé « Devenir homme ou femme » qui pose problème. A priori, rien d’inquiétant : nous sommes tous appelés à devenir soit homme soit femme. Et chacun sait que nous avons pour cela un chemin de croissance à vivre en particulier au moment de l’adolescence.
Mais ce n’est pas de cette expérience commune et naturelle dont parlent les manuels qui posent problème. Ils développent l’idée que le sexe ne serait pas donné mais qu’il résulterait d’une construction sociale, reprenant là l’idéologie du « genre ».
Selon cette théorie, élucubrée dans les années 60 par des intellectuels féministes très radicaux, les personnes ne sont plus définies comme hommes ou femmes mais comme pratiquants des sexualités de leurs choix. Et ce sont ces choix qui définiraient notre identité homosexuelle, hétérosexuelle, bisexuelle, transsexuelle.
Pour ses apôtres, il faudrait lutter pour éviter toute influence masculinisante envers les garçons et toute influence féminisante envers les filles, afin de leur permettre de s’autodéterminer. A l’étranger, certains n’hésitent pas à mettre en application ces théories.