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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 22:44

 

Mariage pour tous, PMA, GPA : de l’esclavage à l’eugénisme

14.02.2013

location_ventre_vente_bebe

Les bébés en grande surface, c'est maintenant !



Le Figaro a publié un dossier éloquent sur les mères porteuses aux États-Unis. La marchandisation scandaleuse du corps qui fait tant rêver nos élites socialistes ressemble surtout à un marché répugnant, à un monde où tout est produit, tout est objet de consommation. Un sujet qui fait froid dans le dos. L’esclavage comme progrès sociétal, c’est maintenant !

Le dossier du Figaro intitulé « L’incroyable « marché » américain des mères porteuses », nous présente les entreprises spécialisées dans la la gestation pour autrui (GPA), la location de ventres, qui est légalisée aux États-Unis. Il décrit le processus de cette pratique orwellienne.

Dans un premier temps, les futurs parents consommateurs intéressés rencontrent les commerciaux de CSP, l’une des principales sociétés de service proposant des GPA, sur internet, lors d’une discussion Skype. Malheureusement pour ces pauvres clients, il est très rare de trouver des femmes qui acceptent à la fois de louer leurs ventres et de vendre leurs ovules. CSP doit donc faire appel à des sociétés de vente d’ovules, comme l’explique une coordinatrice des mères porteuses de CSP, Kara : «le centre travaille avec une agence comme Egg Donation. La plupart de ces donneuses choisissent de rester anonymes».

D’autres femmes assument de se vendre comme des bovidés à la foire. Le Figaro donne ainsi l’exemple de « Jennifer, jolie blonde de mère allemande et de père norvégien, «niveau bac», qui «aime la cuisine mexicaine» et «ne dort pas avec une peluche»… »

Pour faire partie des « nouvelles recrues » parmi « plus de 10.000 volontaires chaque année« , les jeunes femmes doivent  avoir entre «21 et 35 ans», être «en bonne santé, intelli­gente, attirante et responsable». Comme le déclare l’employée de CSP sans honte, les donneuses reçoivent entre 5000 et 10000 dollars pour leurs œufs, «en plus de la gratitude des parents». L’agence prend quasiment la même somme comme commission…

De la même manière que pour les concours agricoles, CSP prend le plus grand soin à sélectionner les mères porteuses (12 filles engagées pour 400 candidatures). «On vérifie tous leurs antécédents, indique Kara, les couples veulent une femme parfaite : jeune, grande, pas trop grosse, mariée, avec des enfants.» Bien sur, les filles réactionnaires et antiprogrès qui refusent l’extermination de leur bébé en cas de handicape ou de grossesse multiple (on paye pour un enfant, pas pour deux tout de même !!!) ne sont pas sélectionnées.

Un fois que les parents consommateurs ont choisi la pondeuse qui leur fournira les œufs et la génisse qui portera l’enfant, des voyages sont organisés aux États-Unis pour que les futurs parents consommateurs puissent assister à une échographie du ventre loué, puis à l’accouchement.

L’enfant Le produit acheté est automatiquement doté d’un passeport américain et d’un acte de naissance, où figure «pour les couples gays, soit le nom d’un seul père, soit les deux, selon la loi en vigueur dans leur pays d’origine», précisent les représentants de CSP. La société touche 20000 dollars par enfant vendu. La mère porteuse touche entre 25000 et 35000 dollars pour la location de son utérus, avec un bonus de 8000 euros pour des jumeaux désirés, comme l’explique le Dr Michael Feinman, spécialiste des PMA et des GPA. «De nombreux couples, notamment les gays, qui rêvent d’un bébé chacun, expriment le désir d’avoir des jumeaux. Vu les dépenses et les efforts considérables, ils pensent que ce serait bien d’avoir “deux bébés pour le prix d’un”.»

Si le prix de production d’un bébé est assez élevé, «le bonheur d’être parent» n’a «pas de prix », nous explique l’agence.

Selon l’administratrice du centre CSP de la côte Est, dans le Maryland, «nous avons environ la moitié de clients homosexuels, Et en ce moment, une dizaine de couples français. Quel que soit leur pays d’origine, nous avons toujours réussi à faire rentrer les bébés chez eux.»

Enfin, le témoignage d’un père client confirme la vision consumériste de l’enfant que supose la pratique de la GPA : «c’est comme un voyage en Mercedes. Calme, efficace et fiable».

Pour rappel, si l’ensemble de la classe médiatique nous fait croire, pour l’instant, qu’elle est opposée à la légalisation de la GPA en France, la plupart des députés, qu’ils soient de gauche ou de droite, sont favorables, en privé, à cette pratique « progressiste » qui permet de s’adapter aux « évolutions de notre société ».

Rédigé par lesoufflet le 14 février 2013.

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