Nous nous faisions, ma femme et moi, une grande joie d’assister au film qui devait nous présenter les chefs d’œuvres des Musées du Vatican : innombrables, certes, et donc l’heure que nous devions vivre, lunettes 3D sur le nez, laissait présager quelque chose d’unique. Ce fut dans une grande salle, devant un immense écran.
Il y eut bien de l’unique, en effet, et du grandiose, bien entendu ! De l’étonnement : voir certaines des sculptures grecques et latines « grandir » au point de devenir inquiétantes quoique superbes tant leurs « reliefs » nous impressionnaient (je pense à l’extraordinaire ’Laocoon’ grec) cela outrepassait ce que nous pouvions concevoir ; jusqu’aux tableaux, en deux dimensions par nature, dont les personnages s’éloignaient dans l’espace, formant des plans à vrai dire trop déroutants et même absurdes. Le cinéma aime les ’effets spéciaux’...
J’ai été très réticent à propos de toutes les « enjolivures » et autres « ornements » qui envahissaient le « spectacle » et nous faisaient perdre du temps : j’aurais vu mieux employé ces quelques minutes à regarder, plutôt contempler, un plus grand nombre de ces merveilles qui surabondent au Vatican. La suite...