Déclaration de Joëlle Brunerie-Kauffmann, Gynécologue, présentée comme une militante pour le droit à l'avortement :
"Quand vous avez débuté, à la fin des années 1960, quelle sexualité avaient les femmes ?
Elle était secrète, niée. En raison du poids de l'Église, mais aussi de l'absence d'informations. Beaucoup de femmes arrivaient complètement sottes à leur nuit de noce, sans savoir à quoi ressemblait le sexe d'un homme. Certaines avaient des amants, vivaient dans la peur de la grossesse. À cette époque, les avortements étaient interdits. Les femmes devaient se débrouiller seules. À l'hôpital, nous n'avions pas le droit de les aider. Vous pensez bien que, dans ces conditions, la notion de plaisir n'existait pour ainsi dire pas. Il y avait beaucoup plus de femmes frigides qu'aujourd'hui, à cause d'un avortement ou parce qu'elles avaient eu tellement mal lors de leur premier rapport qu'elles avaient peur.
Quel a été l'élément déclencheur : l'arrivée de la pilule ?
Pas seulement. Selon moi, les femmes ont gagné leur liberté sexuelle grâce au travail. À partir du moment où elles ont gagné un salaire, elles sont devenues moins dépendantes de leurs maris."
Déclaration idéologique niant la réalité des situations. Cette pseudo-liberté connaît moult revers, qui sont de véritables tabous (bien que des journalistes tentent de crever l'abcès) :
- divorces en hausse avec les effets désastreux sur la famille, les enfantset la société
- pauvreté :explosion des familles monoparentales, qui sont les premières touchées par la pauvreté (67% des enfants de 6 à 17 ans accueillis par le Secours catholique vivent dans une famille monoparentale)
- la contraception est inefficace, dangereuse et mène à l'avortement
- l'avortement crée un traumatisme (ici)
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