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Lundi de Pentecôte : la CFTC «couvre» les salariés qui resteront chez eux
Publié le 06.05.2013, 19h42 | Mise à jour : 20h57
Voilà un mot d'excuse en béton pour tous les salariés qui refusent de travailler lors des prochains jours fériés. Et il est signé par la CFTC. La Confédération française des travailleurs chrétiens annonce ce lundi qu'elle lance un mot d'ordre de grève afin de protéger de toute sanction les salariés qui seraient «obligés» de travailler le lundi 20 mai (Pentecôte), mais aussi le mercredi 8 mai (victoire de 1945) et le jeudi 9 mai (Ascension).
«Certaines entreprises obligent leurs employés sous prétexte de journée dite de solidarité à venir travailler à une des ces trois dates. La CFTC couvre par un mot d'ordre de grève nationale tout salarié qui, hors des légitimesobligations de service public, n'irait pas travailler en ces jours de repos consacrés à la vie familiale, personnelle, associative ou spirituelle», indique le syndicat.
«Injuste et discriminatoire»
Pour Joseph Thouvenel, vice-président du syndicat chrétien, cette journée de travail non rémunérée, instaurée en 2004 pour financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées, est «injuste et discriminatoire». «Nous appelons ceux qui sont aujourd'hui augouvernement à être cohérents avec la position affichée lorsqu'ils étaient dans l'opposition, et s'opposaient au fait d'obliger les salariés à travailler sans être rémunérés», a déclaré Joseph Thouvenel.
La journée de solidarité rapporte plus de 2 Mds€ par an
Depuis 2008, les entreprises peuvent choisir librement la date consacrée à cette journée de solidarité, et ne sont plus contraintes de faire travailler leurs salariés le lundi de Pentecôte, comme prévu initialement. Certaines entreprises suppriment un jour de congé ou de RTT, d'autres font le choix d'offrir cette journée à leurs salariés. Mais toutes s'acquittent d'une cotisation reversée à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). La journée de solidarité a rapporté 2,33 Mds€ en 2011.
«Certaines entreprises obligent leurs employés sous prétexte de journée dite de solidarité à venir travailler à une des ces trois dates. La CFTC couvre par un mot d'ordre de grève nationale tout salarié qui, hors des légitimesobligations de service public, n'irait pas travailler en ces jours de repos consacrés à la vie familiale, personnelle, associative ou spirituelle», indique le syndicat.
«Injuste et discriminatoire»
Pour Joseph Thouvenel, vice-président du syndicat chrétien, cette journée de travail non rémunérée, instaurée en 2004 pour financer la prise en charge des personnes âgées et handicapées, est «injuste et discriminatoire». «Nous appelons ceux qui sont aujourd'hui augouvernement à être cohérents avec la position affichée lorsqu'ils étaient dans l'opposition, et s'opposaient au fait d'obliger les salariés à travailler sans être rémunérés», a déclaré Joseph Thouvenel.
La journée de solidarité rapporte plus de 2 Mds€ par an
Depuis 2008, les entreprises peuvent choisir librement la date consacrée à cette journée de solidarité, et ne sont plus contraintes de faire travailler leurs salariés le lundi de Pentecôte, comme prévu initialement. Certaines entreprises suppriment un jour de congé ou de RTT, d'autres font le choix d'offrir cette journée à leurs salariés. Mais toutes s'acquittent d'une cotisation reversée à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). La journée de solidarité a rapporté 2,33 Mds€ en 2011.
LeParisien.fr
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