"Nous mettons un casque audio pour pouvoir écouter les victimes. Et même si les victimes sont de nationalité étrangère, elles doivent parler allemand, ou elle doivent avoir un traducteur sinon on leur coupe le micro. Apparemment, une femme n'est pas au courant de la contrainte, mais elle commence à parler en anglais, pour défendre son père mort depuis des années à cause d'un produit toxique interdit en Allemagne mais autorisé en Australie. Tout de suite, en lui coupe le sifflet, en disant que vraiment, c'est pas de bol pour son père, mais qu'il faut avant tout qu'elle parle allemand pour continuer. Trois fois, elle reprend, trois fois, on la tient au silence. L'aile droite de la salle commence à huer le procédé. Alors, elle se place devant Dekker [le patron de Bayer], en pleurant presque, heureusement qu'il est un peu plus grand qu'elle, sinon, il se serait pris une bonne gifle. Je pleure.