
(Corinne SIMON/CIRIC)
Chorale lors de la Sainte-Lucie à la paroisse suédoise de Paris, le 13 décembre 2009.
Non pas parce que la date est celle de la signature du traité de Lisbonne, en 2007, ou parce que ce jour-là, en 2002, l’Union européenne a décidé d’accueillir en son sein dix nouveaux membres. Sous ces latitudes septentrionales, le 13 décembre, qui correspond à l’ancien solstice d’hiver en calendrier julien, est surtout le jour du retour progressif de la lumière après des mois d’obscurité quotidienne. La date est aussi celle de la Sainte-Lucie, martyre sicilienne du IIIe siècle, dont l’histoire se serait confondue avec une légende du Värmland (province de l’ouest de la Suède), où l’on raconte qu’« une jeune femme venue d’on ne sait où parcourut tout le lac dans un grand bateau chargé de vivres qu’elle distribua à tous les habitants qui mouraient de faim ».
AUTANT FÊTÉE QUE NOËL
Ainsi une tradition devenue séculaire s’est-elle installée en Suède, qui consiste, chaque 13 décembre, à célébrer la Sainte-Lucie comme fête de la lumière. Spécifique au royaume scandinave, elle y est autant fêtée que Noël ou la Saint Jean. Le moment se partage en famille, à l’école, avec ses collègues ou ses voisins.