Il ne faut pas s’y tromper : le synode extraordinaire sur la famille n’aboutira pas à un changement de la doctrine catholique sur le mariage, mais la pression est forte pour modifier à tel point la « pastorale » qu’on pourrait s’y méprendre.
Avant même l’ouverture des sessions à Rome on a déjà remarqué que le huis-clos est de rigueur. La raison avancée par le pape François est sa volonté de voir les intervenants – 61 cardinaux, un cardinal patriarche, 7 patriarches, 8 archevêques, 47 évêques, 1 évêque auxiliaire, un prêtre et 6 religieux – s’exprimer avec la plus grande liberté. Chacun aura quatre minutes de parole. Puis on attendra un an – un an ! – un nouveau synode qui lui, fera ses propositions au pape. Si l’on avait voulu inventer un système laissant à croire que les questions discutées derrière ces portes closes sont réellement ouvertes et susceptibles d’évolution, on ne s’y serait pas pris autrement.
La suite sur le blog de Jeanne Smits.