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9 novembre 2023 4 09 /11 /novembre /2023 10:36

La mère d'Alain Gresh est née en Suisse de parents russes juifs ; son père naturel est Henri Curiel, militant communiste et internationaliste, assassiné à Paris3,4, qui « marquera Alain Gresh sur l’importance de la lutte en faveur du Tiers-Monde ». Son père adoptif est un copte égyptien.

Il passe le début de sa jeunesse en Égypte, et affirme avoir pris conscience d'une différence d'opinion, en étant dans le monde arabe ou en Occident. Il entre à 14 ans aux jeunesses communistes en arrivant en France.

Après avoir été permanent de l'Union des étudiants communistes avec Dominique Vidal puis leader de la Jeunesse communiste, il devient ensuite secrétaire coordinateur du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants à La Havane (1978).

La suite du portrait sur Wikipedia

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8 novembre 2023 3 08 /11 /novembre /2023 16:53

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8 novembre 2023 3 08 /11 /novembre /2023 11:12

Le système économique marche sur la tête, dit-on, et charrie son lot de réalités explosives : gagnants et perdants de la mondialisation, injustices sociales, domination de la finance sur le politique, panne du sens du travail, désagrégation sociale et culturelle, etc.

Et si la doctrine sociale de l’Église contenait les remèdes aux désordres de notre temps ?

Subsidiarité, destination universelle des biens, dignité de l’homme au travail… Voici de beaux principes.. Sont-ils toutefois applicables dans le contexte contemporain ? Pour répondre à cette question concrète, les Mardis d’Ichtus proposent un enseignement complet sur les grands défis économiques et sociaux. 

à ICHTUS à PARIS ou à DISTANCE !

Chaque conférence est filmée et accessible en replay pendant une année. 

Chaque conférence est suivie d’un échange avec la salle ainsi que d’un moment convivial avec les invités. On peut encore s'inscrire, revoir les premières rencontres, et recevoir la documentation.

INSCRIVEZ-VOUS VITE !

TOUTES LES FORMATIONS 

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7 novembre 2023 2 07 /11 /novembre /2023 11:18

 

 

Intitulée “Euthanasie et nazisme”, cette plaquette retrace l’histoire et l’idéologie de la fameuse Aktion T4 que les évêques allemands avaient réussi à interrompre par leurs protestations. Elle montre aussi que la principale “nouveauté” nationale-socialiste en matière d’euthanasie fut précisément ce que les bonnes âmes de la culture de mort contemporaine annoncent comme la marque de l’euthanasie “démocratique”: la noté de “mort douce” ou “miséricordieuse”. Tout les autres arguments, notamment celui sur le poids du vieillard ou du handicapé sur la société, étaient déjà utilisés avant. Le génie de la propagande nazie a été de faire de l’euthanasie un “bienfait” pour ses victimes. Pas sûr que la Macronie assume totalement ce funeste compagnonnage…

En tout cas, vous pouvez télécharger la plaquette ici (et, encore une fois, faites suivre le lien au plus de gens possible pour faire connaître cette histoire – et rappeler qu’une résistance spirituelle peut réussir, même face au Moloch de la culture de mort!).

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7 novembre 2023 2 07 /11 /novembre /2023 08:59

Et si vous faisiez suivre ?...

En vous abonnant à la "newsletter" avec une simple adresse "courriel", vous serez informé des la parution des prochains articles 

L'euthanasie sur Petrus Angel ...

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6 novembre 2023 1 06 /11 /novembre /2023 21:46

L'Auberge Espagnole - Sainte Catherine de Sienne vous propose cette rencontre publique, du cycle "A cœur ouvert", avec Serge Abad-Gallardo, ancien Vénérable Maître franc-maçon : auteur de plusieurs ouvrages, dont "Je servais Lucifer sans le savoir", "La conversion d'un franc-maçon - Comment Dieu m'a arraché aux ténèbres des loges" et son livre récent "Franc-maçonnerie et politique : les liaisons dangereuses".

POUR S'INSCRIRE ...

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5 novembre 2023 7 05 /11 /novembre /2023 10:00

 


Un beau matin du mois d'octobre, en pleine guerre d'Israël contre le Hamas, je me suis demandé pourquoi personne n'avait encore réécrit en écriture inclusive la charte du Hamas pour visibiliser la femme musulmane.

Après tout, ces derniers temps, certains communiqués universitaires, qui appellent à soutenir la « lutte » de ce « mouvement de résistance », selon la députée Obono, sont rédigés en écriture inclusive. La résistance rime toujours avec le progrès, la quête de la justice, la lutte contre les oppressions et contre l'invisibilisation des femmes.

Par exemple, les universités françaises, garantes universelles du conformisme ambiant, ont adopté cette pratique depuis quelques années, en se targuant d'être à la pointe des dernières « évolutions socio-linguistiques ». Depuis, l'administration universitaire inonde « les enseigant.e.s-chercheu.r.euse.s » avec leur prose en langue de bois inclusive trouée.
Mais leur zèle se borne en général à la première ligne. À partir de la deuxième, les scripteurs inclusifs se perdent dans leurs vertueuses intentions scripturaires, et les abandonnent, en continuant en français standard. Celui de la plus grande partie des francophones, qui ne sont pas très au courant des « évolutions de la langue » décrétées par une caste révolutionnaire élitiste, héritière du marxisme-léninisme culturel. Pourquoi cette référence à Lénine ? En 1930, Lénine demande à Lounatcharski, le premier commissaire à l'instruction communiste, d'instruire une réforme de l'orthographe pour faire advenir le monde nouveau et « liquider les vestiges des temps anciens ».

Ni fasciste, ni féministe, ni égalitaire, ni invisibilisante
Or, la langue est d'abord un système de signes qui ne peut avoir aucune des intentions amorales que lui attribuent les idéologues : elle n'est ni fasciste, ni féministe, ni égalitaire, ni invisibilisante. La langue en elle-même n'a pas de dimension morale ni sexuelle. C'est une institution symbolique qui permet de parler de tout et de tous. L'imposture inclusiviste est donc de trois ordres ...

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3 novembre 2023 5 03 /11 /novembre /2023 23:06

Cigarettes électroniques : entre espoirs et craintes (1)
 Jean Costentin  26 septembre 2014

Le tabac : première cause de mort évitable !

Il n’est pas de bonnes idées qui ne puissent être détournées au point de virer à l’aigre ; c’est une préoccupation qui déjà se fait jour avec la cigarette électronique.

Il s’agit, à l’origine, d’une très bonne idée. Rappelons que ces « vapoteurs », conçus à partir de l’idée princeps d’un pharmacien chinois, Hon Lik, dont le père serait mort victime du tabac, vaporisent de la nicotine lors de chaque aspiration par le chauffage électrique (pile) d’une résistance. Ce faisant, l’utilisateur inhale essentiellement de la nicotine, objet de son addiction, mais aussi une faible quantité de substances autres (acétaldéhyde, acrolëine… issues de la décomposition thermique du polyéthylène glycol qui constitue le solvant de cette nicotine, mais ces substances sont en bien plus faible quantité que dans la fumée d’une cigarette (or « le poison est dans la dose »).

Les recharges de nicotine sont de différents dosages ; elles peuvent ainsi être mises à profit dans une démarche de réduction des doses, pour aller très progressivement vers l’abstinence. Certes, l’usage du vapoteur entretient la gestuelle du fumeur, ainsi que l’arrivée de vapeurs chaudes dans la bouche, facteurs qui contribuent, sur un mode Pavlovien, à l’entretien de la dépendance à la nicotine, qui constitue l’élément majeur de la tabaco-dépendance.

La toxicité de la cigarette de tabac s’exprime par 73 000 morts chaque année en France. Elle tue 20 fois plus que les accidents de la route, objets de toute la sollicitude ministérielle. Chaque jour 200 morts du tabac sont à déplorer ; comme si un Boeing, occupé par 200 fumeurs, se crashait quotidiennement, dans un parfait silence médiatique. Le tabac est la première cause de mort évitable. Un fumeur sur deux mourra d’une cause en relation avec sa consommation tabagique. De plus, ceux qui y survivent présentent fréquemment des troubles susceptibles d’altérer gravement la qualité de leur survie (amputation pour artérite, insuffisance cardiaque post-infarctus, aphonie, dysphonie d’un cancer du larynx, séquelle neurologique d’un accident vasculaire cérébral, dyspnée en relation avec une bronchopathie chronique obstructive,…). Ces rappels amenant les fumeurs au bord de la suffocation, j’arrête là d’évoquer ce désastre. C’est pourtant l’illustration parfaite des méfaits d’une drogue licite, consommée, de ce fait, par quatorze millions de nos concitoyens, qui ne parviennent pas à s’en détacher.
La toxicité de la cigarette est largement liée aux goudrons cancérigènes, issus de la combustion du végétal (cancers de la sphère O.R.L. et de l’appareil broncho-pulmonaire). Notons que l’ajout de la résine du cannabis (« shit » = « haschich »), pratiquée par plus d’un million et demi de fumeurs, en élevant de 200°C la température de combustion, produit 7 fois plus de goudrons cancérigènes que le seul tabac et également davantage d’oxyde de carbone. Néanmoins ils s’en trouvent, à l’heure où l’on réalise l’étendue du drame tabagique, pour prôner la dépénalisation et bientôt la légalisation du cannabis (cf. le projet de loi présenté au Sénat par Europe Ecologie – les Verts), comme s’ils rêvaient d’ajouter à la toxicité du tabac, dont on est incapable d’enrayer la consommation, celle encore plus grande du cannabis…fin de cette apostille.

La toxicité du tabac est aussi celle de l’oxyde de carbone / monoxyde de carbone / CO qui, dans le gaz des cokeries d’autrefois, était à l’origine des graves (et souvent mortelles) intoxications collectives. Il frappe encore aujourd’hui quand des poêles ont un tirage défectueux. Cet oxyde de carbone est un poison pour l’hémoglobine, le pigment de nos globules rouges, préposé au transfert de l’oxygène depuis les poumons qui le capte, aux tissus qui le consomment. L’oxyde de carbone, en se liant à l’hémoglobine d’une façon irréversible, empêche l’oxygène d’être transporté.

La toxicité du tabac est enfin celle de la nicotine, qui reproduit au niveau de certains récepteurs (les récepteurs nicotiniques) les effets d’un neuromédiateur – l‘acétylcholine. Au niveau du corps la nicotine affecte spécialement le fonctionnement de l’appareil cardio-vasculaire, déterminant une vasoconstriction (artérites, angor, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, baisse de la perfusion du placenta chez la felle enceinte…). Au niveau cérébral, la nicotine stimule le « système de récompense », le « circuit du plaisir », ce qui aboutit à une libération accrue de dopamine, dans une toute petite, mais très importante (fonctionnellement) structure du cerveau, le noyau accumbens (ou striatum ventral). A cette libération de dopamine est associée une sensation de plaisir. Quand cette libération cesse, survient alors le déplaisir, la frustration, l’irritation, l’incomplétude et même des troubles qui, s’apparentent au syndrome dépressif, à une dépression de l’humeur, à « la déprime ». Pour pallier ces troubles le fumeur a sous la main, dans sa poche ou son sac, le paquet de cigarettes d’où, à intervalles réguliers, il extrait sa petite dose de mort, pour produire ces voluptueuses volutes tueuses.

La suite sur Cyrano ...

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2 novembre 2023 4 02 /11 /novembre /2023 17:13

 

Jean-François Thomas, sj - publié le 31/10/23

L’Église n’a pas besoin de réformateurs, mais de saints, telle était la conviction de Georges Bernanos. Comme François d’Assise qui transforma l’Église en épousant l’exact opposé de ce qui attirait ses contemporains : la pauvreté, l’humilité, la charité.

Alors que beaucoup dans l’Église ne rêvent que de réformes, sinon de révolutions, ceci de la base à la hiérarchie, que la mode contemporaine est toujours dans la fuite en avant et presque jamais dans une sage disposition à faire le guet du haut d’une tour qui embrasse les horizons et qui permet de ne pas se croire les maîtres du monde, il serait sage et judicieux de se souvenir que l’histoire de cette Église n’est pas riche grâce à ceux qui ont voulu la violenter, mais grâce à ceux qui se sont donnés à Elle, au prix parfois des sacrifices les plus absolus. La situation actuelle, préoccupante, invite à prendre distance par rapport à tous les enthousiasmes désordonnés et manipulateurs, à garder la tête froide face à ceux qui désirent déraciner, détruire, transformer pour correspondre aux critères mondains. Pour ce faire, il est bon de puiser dans le trésor de sainteté de cette Église mise à mal parfois même par ses pasteurs.

La colère de Luther

Georges Bernanos, vers 1943, alors au Brésil, projeta d’écrire un livre sur Luther, mais le début de la guerre mondiale l’empêcha de mener à bien ce projet qui ne nous lègue que quelques pages de feu. Déjà, dans le Journal d’un curé de campagne, il avait abordé le mystère de ce personnage, ceci dans une conversation entre le curé de Torcy et le simple prêtre d’Ambricourt. Le premier confie au second : 

Enfin, j’ai eu mes embêtements, moi aussi… Tiens, à ce moment-là, j’ai compris Luther. Il avait du tempérament, lui aussi. Et dans sa fosse à moines d’Erfurt, sûrement que la faim et la soif de la justice le dévoraient. Mais le bon Dieu n’aime pas qu’on touche à sa justice, et sa colère est un peu trop forte pour nous, pauvres diables. Elle nous saoule, elle nous rend pires que des brutes. Alors, après avoir fait trembler les cardinaux, ce vieux Luther a fini par porter son foin à la mangeoire des princes allemands, une jolie bande… Regarde le portrait qu’on a fait de lui sur son lit de mort… Personne ne reconnaîtrait l’ancien moine dans ce bonhomme ventru, avec une grosse lippe. Même juste en principe, sa colère l’avait empoisonné petit à petit ; elle était tournée en mauvaise graisse, voilà tout. 

La suite ...

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31 octobre 2023 2 31 /10 /octobre /2023 23:40

Fête de la Toussaint


« L’Église notre Mère, dit Mgr Gaume, a eu le talent de retracer, dans la division de son année liturgique, toute l’histoire du genre humain. Les quatre semaines de l’Avent, qui aboutissent à la naissance du Sauveur, nous rappellent les quatre mille ans pendant lesquels ce divin Messie fut attendu. Le temps qui s’écoule depuis Noël jusqu’à la Pentecôte nous redit toute la vie cachée, publique et glorieuse du Rédempteur, et cette partie de l’année se termine par l’Ascension de Jésus-Christ dans le Ciel et par la fondation de l’Église. L’intervalle qui sépare la Pentecôte de la Toussaint nous représente le pèlerinage de l’Église sur la terre, et cette nouvelle partie de l’année se termine encore par la fête du Ciel. » Le Ciel, c’est le couronnement de la vie chrétienne, c’est l’éternel rendez-vous, c’est la récompense de nos devanciers sur la terre, ce doit être la nôtre un jour. Quelle force puise le chrétien dans la pensée du Ciel, au milieu des peines de la vie et des difficultés inhérentes à l’accomplissement du devoir!

Une sagesse toute divine a présidé à l’établissement de cette fête. Trois raisons principales ont engagé l’Église à l’instituer, au VIIè siècle. Il ne faut pas croire que tous les Saints aient ou puissent avoir leur jour de fête; tous les Saints n’ont pas reçu les honneurs de la canonisation; il y a une multitude innombrable de saints inconnus, qui s’augmente chaque jour par l’entrée au Ciel de nouveaux élus. Il convenait donc que, pour suppléer à l’impossibilité d’honorer chaque Saint, une fête commune fût instituée, dans laquelle nous puissions célébrer la mémoire de tous ces martyrs, de toutes ces vierges, de toutes ces saintes femmes, de tous ces confesseurs, en un mot, de tous ces héros de la vérité et de la vertu, nos pères et nos frères aînés dans la grande famille chrétienne: la fête de la Toussaint nous montre de la manière la plus heureuse l’Église de la terre et l’Église du Ciel se tendant la main.

De plus, les fêtes particulières des Saints passent généralement inaperçues pour la plupart des fidèles; la fête de tous les Saints ensemble leur permet de réparer une lacune dans l’accomplissement de ce grand devoir vis-à-vis du culte des Saints, et de leurs saints Patrons spécialement. Enfin nous avons d’immenses besoins sur la terre; il nous faut des modèles et des protecteurs: la fête de tous les Saints répond à ces besoins.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950

Lu sur Catholiques de France, 1 novembre 2022

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31 octobre 2023 2 31 /10 /octobre /2023 18:34
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30 octobre 2023 1 30 /10 /octobre /2023 08:01

« À l'instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »

Il fut un temps où je n'étais pas, et tu m'as créé.
Je n'avais pas prié, et toi, tu m'as fait.
Je n'étais pas encore venu à la lumière, et tu m'as vu.
Je n'avais pas paru, et tu as eu pitié de moi.
Je ne t'avais pas invoqué, et tu as pris soin de moi.
Je n'avais pas fait un signe de la main, et tu m'as regardé.
Je n'avais pas supplié, et tu m'as fait miséricorde.
Je n'avais pas articulé un son, et tu m'as entendu.
Je n'avais pas soupiré, et tu as prêté l'oreille.
Tout en sachant ce qui allait m'arriver actuellement,
tu ne m'as pas dédaigné.
Ayant considéré avec tes yeux prévoyants
les fautes du pécheur que je suis,
tu m'as cependant façonné.
Et maintenant, moi que tu as créé,
moi que tu as sauvé,
moi qui ai été l'objet de tant de sollicitude,
que la blessure du péché, suscité par l'Accusateur,
ne me perde pas pour toujours ! ...
Liée, paralysée,
courbée comme la femme qui souffrait,
mon âme malheureuse reste impuissante à se redresser.
Elle fixe la terre sous le poids du péché,
à cause des durs liens de Satan...
Penche-toi vers moi, seul Miséricordieux,
pauvre arbre pensant qui est tombé.
Moi qui suis desséché, fais-moi refleurir
en beauté et splendeur,
selon les paroles divines du saint prophète (Ez 17,22-24)...
Toi, seul Protecteur,
veuille jeter sur moi un regard
sorti de la sollicitude de ton amour indicible...
et de rien tu créeras en moi la lumière même. (cf Gn 1,3)

Saint Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010)
moine et poète arménien
Le Livre de prières, n°18 (trad. SC 78, p. 123 rev.)

Lu sur EAQ

 

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29 octobre 2023 7 29 /10 /octobre /2023 22:09

Jésus, élève à l'école de Nazareth, rentre chez lui avec son bulletin scolaire lequel n'est franchement pas très bon. Sa mère, Marie, a déjà vu le mauvais bulletin mais n'a rien dit préférant méditer toutes ces choses dans son cœur. Cependant, aujourd'hui, le plus difficile reste à venir : il faut le montrer à Joseph… 

Expéditeur : École Siméon de Nazareth 
Destinataires : Joseph et Marie David 
Objet : Bulletin scolaire de Jésus 

Mathématiques : Ne sait quasiment rien faire, à part multiplier les pains et les poissons. 

Sens de l'addition : N'est pas acquis ; affirme que son Père et lui ne font qu'un. 

Écriture : N'a jamais ses cahiers et ses crayons ; est obligé d'écrire sur le sable. 

Géographie : N'a aucun sens de l'orientation ; affirme qu'il n'y a qu'un seul chemin et qu'il conduit chez son Père. 

Chimie : Ne fait pas les exercices demandés ; dès qu'on a le dos tourné, transforme l'eau en vin pour faire rigoler ses camarades. 

Éducation physique : Au lieu d'apprendre à nager comme tout le monde, il marche sur l'eau. 

Expression orale : Grosses difficultés à parler clairement ; s'exprime sous forme de paraboles. 

Ordre : A perdu toutes ses affaires à l'école et déclare, sans honte, qu'il n'a même pas une pierre pour oreiller. 

Conduite : Fâcheuse tendance à fréquenter les étrangers, les pauvres, les galeux et même les prostituées. 

Joseph, sachant que ça ne peut pas durer, qu'il doit prendre des mesures sévères, dit : « Eh ben, mon p'tit Jésus, puisque c'est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques ! »

Vu sur le Blog Seraphim

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27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 14:56
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23 octobre 2023 1 23 /10 /octobre /2023 16:34

Obsèques de Dominique Bernard – Cathédrale d’Arras – 19 X 2023

1 Co 12,31-13,13    Mt 5,1-12

« Que nous est-il permis d’espérer ? » Cette question est l’une de celles que pose le philosophe Emmanuel Kant au principe de sa réflexion. Face au drame qui nous rassemble ce matin, elle nous traverse sans doute tous. Cette question, si j’ai bien compris, habitait Dominique Bernard. Il avait une très grande sensibilité à ce qui se vivait dans notre monde. Il s’inquiétait de l’évolution de l’éducation et de l’enseignement, ainsi que de l’avenir de notre société. Il a dû aider tant d’élèves à entrer dans cette question. La littérature, différemment de la philosophie mais tout autant, nous confronte aux grandes questions qui traversent la vie humaine.

« Que nous est-il permis d’espérer ? » La question est redoutable. Un homme, votre mari, votre père, votre fils, un professeur, votre collègue a été sauvagement assassiné dans une enceinte scolaire. Nous sommes tous abasourdis. Quand s’arrêtera donc la violence et la folie de ce monde ? Y sommes-nous irrémédiablement condamnés ? Elle semble comme une tornade qui ne cesse d’enfler et dont l’itinéraire est absolument imprévisible. Nous sommes dépouillés, démunis devant l’odieux et l’inacceptable. Et beaucoup sont traversés par la peur ou par une révolte qui ne semblent devoir trouver d’achèvement que dans la haine et la vengeance, ou la résignation et le repli sur soi.

« S’il me manque l’amour, je ne suis rien » déclare Saint Paul dans ce passage de la Bible que vous avez choisi, vous sa famille et ses proches, pour les obsèques de celui que vous aimez tant. Vous y avez tenu, au risque de l’incompréhension … N’est-il pas déplacé de parler d’amour au moment d’un tel drame ?

Et pourtant ! L’histoire le montre de manière constante : la haine qui répond à la haine, la violence qui répond à la violence, ce n’est toujours que plus de haine et de violence. Aucune mièvrerie derrière cela. Un constat jamais démenti. Je vous en supplie chers jeunes, chers amis ici présents, ne vous laissez pas égarer par ceux qui voudraient vous entrainer sur des chemins de destruction. Répondre à la barbarie par la barbarie, c’est donner raison à la barbarie.

Mais il y a plus à dire. De quoi parle donc exactement saint Paul dans ce texte ? Le mot amour, comme le mot Dieu, sont parmi les mots les plus galvaudés de notre vocabulaire. Ceux qui se réclament de Dieu pour justifier la violence trahissent odieusement le Dieu dont ils se réclament. Et serait-il vraiment dieu celui qui aurait besoin de la violence des violents pour s’imposer aux hommes ?

Il en est de même pour ceux qui mettent derrière le mot « amour » des comportements aliénants ou dégradants allant à l’encontre du respect de la dignité humaine. De quel amour parle donc St Paul ? Il a des propos d’une très grande force : « S’il me manque l’amour, je ne suis rien », déclare-t-il.  Sans l’amour, nous ne sommes rien. Prise de position très claire : c’est d’aimer et d’être aimé qui fait la vérité de notre humanité. Ensuite, il ne précise aucun domaine particulier dans lequel s’exercerait cet amour, comme la vie amicale, conjugale ou familiale par exemple, mais il parle de l’amour au sens large. Et donc aussi de l’amour dans la vie éducative, associative, économique, politique.

Pour Paul, c’est très clair – et cela est décisif pour comprendre ces affirmations -, l’amour n’est pas d’abord une réalité affective, sensible ou romantique. L’amour est une détermination de la liberté qui s’engage pour le bien de l’autre, jusqu’au bien de tous et de la cité. A ce titre, il refuse toute complicité avec le mal. La justice qui permet de faire la vérité en est une composante indispensable, aussi bien celle devant laquelle l’assassin de Dominique devra rendre compte de ses actes, que celle qui est exigée dans la vie sociale ou les relations internationales.  « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés », disait Jésus il y a quelques instants.

Et l’apôtre ne dit pas d’abord cela comme un penseur – même s’il est clair que Paul de Tarse a été l’un des grands intellectuels de son époque – mais parce qu’il l’a contemplé dans le visage du Christ. En Christ, Paul a rencontré la détermination de Dieu pour la vie de l’homme et son salut. Et il en a fait l’expérience. La foi chrétienne n’est pas une morale même si elle appelle un agir éthique déterminé, la foi chrétienne n’est pas une doctrine même si elle a besoin de mots et de concepts pour essayer de dire ce qui la définit et la met en mouvement. La foi chrétienne est une rencontre. Elle est un événement. Elle est l’expérience de l’amour sauveur de Dieu qui en Jésus s’engage définitivement pour l’homme. Il ne vient pas jouer notre vie à notre place mais ne reste pas pour autant extérieur à nos vies. Il vient partager notre vie jusque dans notre mort pour que nous partagions sa vie dans la puissance même de sa résurrection. Dès ici-bas.

Rien de magique. Pourtant tout est ouvert. Et réouvert quand la folie de la violence voudrait nous faire croire que plus rien n’est possible. Comme j’aimerais que chacun d’entre vous puisse également faire l’expérience qu’a faite saint Paul, cet amour plus fort que toute violence. Je le demande au Seigneur.

Cela prend une telle force pour Paul que cet amour devient la norme de sa foi. « J’aurais beau avoir la foi jusqu’à transporter les montagnes, si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien », déclare-t-il encore.

Avec Saint Paul, je crois donc que l’amour est un engagement de la liberté. Je me souviens, c’était en classe de première au lycée public des Mureaux, notre professeur de littérature nous a fait lire, parmi les trois œuvres que nous devions présenter au baccalauréat, entre Jacques le Fataliste de Diderot et Les Faux Monnayeurs de Gide, Monsieur Ouine de Bernanos. Cela a été mon premier contact avec Bernanos que j’ai appris à connaitre depuis, que j’apprécie tant aujourd’hui, et que j’ai retrouvé dans le Pas-de-Calais, dans la vallée de Fressin, entre les villages de Torcy et Ambricourt. Monsieur Ouine. Monsieur « oui-non ». Quand quelqu’un se refuse à la liberté par son indétermination maladive. Quand quelqu’un se refuse à sa propre humanité par la confusion entretenue et l’absence du courage de la vérité. L’œuvre d’éducation, initie à la liberté, rend capable d’engagement. En cela, elle participe au mouvement décrit par Saint Paul, et nous relance sans cesse sur les chemins de l’espérance. Je voudrais encore redire toute ma gratitude aux enseignants.

Mais il y a sans doute encore un pas à faire. Georges Bernanos disait de l’espérance qu’elle est « un désespoir surmonté ». Impossible de naitre à l’espérance sans mourir à ses illusions. Comme cela est difficile ! Dominique le savait. Douloureusement. Pour espérer, il nous faut consentir à ce que le réel ne se plie pas à notre volonté, à ce que l’avenir ne s’identifie pas à nos rêves, à ce que les autres ne correspondent pas toujours à ce que nous attendons d’eux ou voudrions qu’ils soient. Consentir aussi – et c’est parfois le plus difficile – à ne pas être celui ou celle que nous voudrions être. L’espérance exige que nous quittions tout esprit de domination.

Mais voilà que dans ce dépouillement se donne à entendre autre chose. Aucune résignation. Paradoxalement, une force insoupçonnée.

« Heureux les pauvres de cœur, le Royaume des cieux est à eux » disait Jésus en ouverture des Béatitudes qui nous ont été proclamées tout à l’heure. C’est encore vous, ses proches et sa famille qui avez choisi ce texte. Celui qui consent à ne pas tout maîtriser, celui qui se dégage de la pulsion pour naître à son désir profond de justice, de vérité et de paix, celui qui se laisse brûler au feu vif de la charité, celui qui est capable de pleurer le mal du monde sans se croire plus fort et pourtant sans jamais s’y résigner, celui-là fera l’expérience d’une ouverture inattendue et souvent indicible, pourtant si puissante. Au cœur de sa vulnérabilité, il fera l’expérience d’une transcendance qui le traverse et l’habite. Peut-être même pourra-t-il lui donner son nom, y reconnaître un visage : celui-là même du Christ Jésus, vrai Dieu et vrai homme, mort et ressuscité. Il a tout assumé de notre humanité, jusqu’à la violence et la mort, pour que tout soit sauvé, récapitulé en lui et ressaisi dans l’amour de Dieu. Dans l’attente de cette plénitude, voilà que l’amour et la paix s’ouvrent comme une promesse : n’aie pas peur de tes peurs, laisse-moi y plonger, y venir dans la réalité-même de ma résurrection. Laisse-moi te réconcilier avec toi-même, te donner l’audace de la relation toujours à rechoisir et de la justice toujours à construire. Non plus un « tu dois », mais un « tu peux, je suis avec toi. »

En Christ Jésus, l’Eglise le croit, dans la grâce de sa mort et de sa résurrection et dans le don de l’Esprit Saint, il est toujours possible d’espérer. Que le Seigneur fasse de nous des hommes et des femmes d’espérance !

« La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’Espérance… Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’Espérance » Il est sans doute urgent de relire ces merveilleuses lignes de Charles Péguy, dans Le Mystère du Porche de la Deuxième Vertu.  

L'Homélie de Mgr Leborgne aux Obsèques de Dominique Bernard - Radio Notre Dame

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23 octobre 2023 1 23 /10 /octobre /2023 14:54

Débat enflammé sur le conflit Israël/Palestine :

Bruno Attal accuse Youssef Hindi d’être complotiste et antisémite.

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22 octobre 2023 7 22 /10 /octobre /2023 09:05

Les opérations sous fausse bannière ou sous faux pavillon (parfois désignées « sous faux drapeau », calque de l'anglais false flag) sont des actions menées avec utilisation des marques de reconnaissance d’un tiers, souvent d’un ennemi.

 

 

L'usage momentané d'une fausse bannière est une ruse de guerre courante destinée à tromper les observateurs tiers. Par contre, l'opération militaire effectuée avec une fausse bannière, c'est-à-dire l'usage des armes en se déguisant en ennemi, est considérée comme une perfidie, qui est un crime de guerre.

La suite sur Wikipedia qui n'est certes pas parole d'Evangile.

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21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 12:16

- ACH !!! EINE PUNAISSE TE LIT !

- JA ! LA KUERRE, GROSS MALHEUR !

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21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 10:35

Sous les tirs azéris, l’âme chrétienne de l’Arménie

 

Elisabeth de Courrèges - publié le 25/09/23

Alors que l’Azerbaïdjan vient de conquérir le Karabagh, Elisabeth de Courrèges, qui a passé un an en mission avec l'Œuvre d'Orient dans une unité de soins palliatifs pédiatrique à Erevan, en Arménie, revient sur la foi qui anime depuis des siècles les Arméniens.

Arrivée au sommet, l’émotion est à son comble. Ce ne sont pas tellement ces derniers monticules de terre, gravis en courant et à toute vitesse qui me procurent une telle sensation. Mais plutôt la centaine de marches, les deux heures de voiture, les quatre heures d’avion, les six mois de préparation et les deux ans d’espoir de voir un jour ce lieu au caractère si précieux. Sevan, berceau de l’Arménie chrétienne, berceau  du monde chrétien. Nichés dans ces montagnes au relief rugueux que la douceur du lac cherche à polir, les premiers moines arméniens ont prié, discerné et écrit.

Ils ont d’ailleurs dessiné l’écriture arménienne, ces lignes élégantes et complexes qui forment peu à peu des lettres, épousant parfaitement les différents sons de leur dialecte. Pourquoi l’ont-ils fait ? La suite ...

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21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 09:01

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21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 08:51

- J'ai un billet de 50 euros dans ma poche, je l'emmène au restaurant et je paye mon dîner.

- Le propriétaire du restaurant utilise les mêmes 50 euros pour payer une facture de son lavage auto.

- Le propriétaire du lave-auto, paye son coiffeur pour une coupe de cheveux.

- La coiffeuse utilise ces 50 euros pour faire ses courses au marché.

Après un nombre illimité de paiement, le billet de 50 euros, reste un billet de 50 euro, il a rempli le circuit qui lui était destiné, il a rempli l'objectif de tous ceux qui l'ont utilisé, comme mode de paiement.

La banque n'a pas eu d'ingérence, donc elle n'a rien gagné de ces transactions.

BON ET ET SI ?

- SI je vais au restaurant, paye numériquement avec une carte de débit, que se passe-t-il ?

- le coût du paiement numérique, facturé par le restaurateur, y compris les frais de transaction en pourcentage, est en moyenne de 2,5%, soit 1,25 EUR pour chaque transaction de paiement ultérieure.

(CELA VEUT DIRE QUE CHAQUE TRANSACTION DE PAIEMENT NUMÉRIQUE EST DE 1,25 € CHAQUE)

- le même taux, s'applique lorsque le propriétaire du restaurant paie sa facture numérique au lavage auto,

- le même taux, s'applique lorsque le propriétaire du lave-auto, a payé le coiffeur,

- cette opération est répétée, consécutivement, dans les prochains paiements, etc.

Donc, après les 36 premières transactions, 50€ sont tombés à seulement 5€ et les 45€ restants sont devenus la propriété des banques...

Annulons, (TOUS) toutes les transactions numériques et taxes sur la carte !

De plus, le coût d'une carte de débit est en moyenne de 2,25 € par mois, donc 50 € après un mois d'économie ne sont que 47,75 €.

Pensez maintenant à des milliards de personnes dans des milliards de transactions.

Les banques sont de bons exemples de la façon dont l'argent peut être fait à partir de rien !

En même temps, elle cause d'énormes dégâts, tire de l'argent du cirque et permet à l'inflation de monter.

TOUS, ou autant de personnes que possible, utilisons l'ARGENT en direct, dans nos transactions.

Achetons nos produits, autant de connaissances, d'amis, de voisins et d'agriculteurs locaux.

Faisons TOUS des échanges de services.

Vu sur Facebook

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21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 08:40

La bêtise, ça ne s'explique pas. Il faut des exemples. A suivre… En vous inscrivant dans "Newsletter", vous aurez la suite … Vous pouvez aussi faire suivre …

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5 octobre 2023 4 05 /10 /octobre /2023 21:12

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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 14:53

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26 septembre 2023 2 26 /09 /septembre /2023 12:32
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