bienvenue sur Petrus Angel !
entrez !
Quelques situations ...
Chez nous, on voit des maisons dont certaines fenêtres ont été occultées, ce qui dégrade l'allure de la maison. Pourquoi ?
Il y a des pays où les habitations ne sont jamais terminées, ce qui - entre autres conséquences - gâche le paysage. Pourquoi ?
A Cuba, au début du régime communiste de Fidel Castro, les gens laissaient couler les robinets… Pourqui ?
Une grande entreprise. Au changement de poste, les ouvriers qui partent dérèglent les machines pour les suivants… Pourquoi ?
Une entreprise de composants électroniques. Le composant est "presque" bon : le contrôleur le met dans les "bons". Pourquoi ?
Une caserne : on laisse « tourner » des véhicules militaires à l’arrêt ! Pourquoi ?
....
Oui , Pourquoi ?
Jules FERRY a avoué ses motivations réelles à Jean Jaurès qui le raconte ainsi :
— Je le pressais un jour sur les fins dernières de sa politique : " Quel est donc votre idéal ? Vers quel terme croyez-vous qu’évolue la société humaine, et où prétendez-vous la conduire ? "
— « Laissez ces choses, me dit-il ; un gouvernement n’est pas la trompette de l’avenir. »
— " Mais enfin, vous n’êtes pas un empirique : vous avez une conception générale du monde et de l’histoire. Quel est votre but ? "
— Il réfléchit un instant, comme pour trouver la formule la plus décisive de sa pensée : « MON BUT, C'EST D'ORGANISER L’HUMANITÉ SANS DIEU et sans roi. »
(Jean Jaurés le rapporte dans son introduction à ses "Discours parlementaires" Edouard Cornély éd., 1904)
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/jaures/discours/socialisme-radicalisme-1885.asp
Sacré programme !
Je suis de ceux qui pensent que la science est d’une grande beauté. Un scientifique dans son laboratoire est non seulement un technicien : il est aussi un enfant placé devant des phénomènes naturels qui l’impressionnent comme des contes de fées. Nous ne devrions pas laisser croire que tout progrès scientifique peut être réduit à des mécanismes, des machines, des rouages, quand bien même de tels mécanismes ont eux aussi leur beauté. Je ne crois pas non plus que l’esprit d’aventure risque de disparaître dans notre monde. Si je vois quelque chose de vital autour de moi, c’est précisément cet esprit d’aventure, qui semble qui me paraît indéracinable et s’apparente à la curiosité. Sans la curiosité de l’esprit, que serions-nous ? Telle est bien la beauté et la noblesse de la science : désir sans fin de repousser les frontières du savoir, de traquer les secrets de la matière et de la vie sans idée préconçue des conséquences éventuelles. — « Marie Curie », par Eve Curie, Ed. Da Capo Series in Science.
Le 28 juillet 1885, Jules Ferry faisait un discours à l'Assemblée nationale, "les fondements de la politique coloniale".
Extrait :
Voilà, messieurs, la thèse ; je n'hésite pas à dire que ce n'est pas de la politique, cela, ni de l'histoire : c'est de la métaphysique politique... (Ah ! ah ! à l'extrême gauche.)
Voix à gauche. Parfaitement !
M. Jules Ferry.... et je vous défie – permettez-moi de vous porter ce défi, mon honorable collègue, monsieur Pelletan –, de soutenir jusqu'au bout votre thèse, qui repose sur l'égalité, la liberté, l'indépendance des races inférieures. Vous ne la soutiendrez pas jusqu'au bout, car vous êtes, comme votre honorable collègue et ami M. Georges Perin, le partisan de l'expansion coloniale qui se fait par voie de trafic et de commerce.
[…]
Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures... (Rumeurs sur plusieurs bancs à l'extrême gauche.)
M. Jules Maigne. Oh ! vous osez dire cela dans le pays où ont été proclamés les droits de l'homme !
M. de Guilloutet. C'est la justification de l'esclavage et de la traite des nègres !
M. Jules Ferry. Si l'honorable M. Maigne a raison, si la déclaration des droits de l'homme a été écrite pour les noirs de l'Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, les trafics ? Ils ne vous appellent pas ! (Interruptions à l'extrême gauche et à droite. – Très bien ! très bien ! sur divers bancs à gauche.)
M. Raoul Duval. Nous ne voulons pas les leur imposer ! C'est vous qui les leur imposez !
M. Jules Maigne. Proposer et imposer sont choses fort différentes !
M. Georges Périn. Vous ne pouvez pas cependant faire des échanges forcés !
M. Jules Ferry. Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures... (Marques d'approbation sur les mêmes bancs à gauche – Nouvelles interruptions à l'extrême gauche et à droite.)
Z comme Zemmour. « Ils crevaient l’écran. Dimanche soir, les caméras de télévision postées à la Bastille ne filmaient qu’eux, flottant au vent, pendant que sur la tribune, les artistes se succédaient radieux. Des drapeaux rouges, quelques rares bannières étoilées de l’Europe, et puis, submergeant tous les autres, des drapeaux syriens, palestiniens, algériens, marocains, tunisiens, turcs, tous différents mais avec le même air de famille donné par la couleur verte et le rituel croissant. Il fallait avoir l’œil bien aiguisé pour dénicher un drapeau tricolore perdu dans cette forêt étrangère… »
Retrouvez (presque) toutes les musiques sur Petrus Angel ...
Et aussi les récrés ...
est chez les Chtis, à l'Atelier Lyrique de Tourcoing...
Extrait vidéo 1 (air de Rosina) >>>
Extrait vidéo 2 (air du Comte/Lindor) >>>
Extrait vidéo 3 (finale 1e partie) >>>
Extrait vidéo 4 (extrait air de la calomnie) >>>
Daniel IVERNEL et Edith ZEDLINE interprètent une scène de "L'Alouette" de Jean ANOUILH : Jeanne d'Arc vient convaincre le Sir de Beaudricourt à Vaucouleurs de lui confier des hommes et un cheval pour rejoindre le Dauphin à Chinon ...
13 mn
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Petrus Angel vous recommande le film "Barbara", vu le soir des élections.
«Barbara», dans la prison intérieure de la RDA
Christian Petzold plante le décor et l’atmosphère de son nouveau film, Ours d’argent au Festival de Berlin 2012, dans une RDA étouffante où se débat son héroïne, en quête de liberté.
En perpétuel contrôle d’elle-même, Barbara ne laisse rien transparaître de ses états d’âme. Elle soigne les malades, manifeste des signes d’attention particuliers à l’égard de ceux qui souffrent, mais repousse, par ses silences et une forme d’inertie, tout ce qui pourrait ressembler à l’amorce d’une relation affective.
Elle n’a pas renoncé à son désir d’évasion. La police locale la suspecte, la traque, débarque chez elle à l’improviste pour fouiller son appartement, à la recherche d’indices compromettants. Il lui faut jouer un double jeu, sans faille ni faiblesse, si elle veut parvenir à ses fins. Mais la présence de ce médecin, attirant et discret, aux regards troublants, à la présence énigmatique, qui semble si proche d’elle, l’ébranle.
UN RÉGIME POLITIQUE PEUT-IL ALTÉRER LA NATURE DE L’AMOUR ?
Barbara parvient à avoir des rendez-vous, furtifs et secrets, avec son amant de RFA qui lui donne argent et plan pour qu’elle puisse s’évader, via le Danemark, en profitant de la mer et de la nuit. La détermination de Barbara commence à fléchir. Ses sentiments pour Andre la font vaciller. Entre la naissance de l’amour qui l’assigne à résidence et le désir de liberté, entre ses atermoiements et sa détermination, son cœur balance. Jusqu’au bout, l’issue de ce dilemme demeure incertaine.
Des propos sur le sens chrétien du travail ...
Jeanne d’Arc. Un mythe. Une jeune fille innocente et pleine de bon sens, diablement forte et courageuse… La petite bergère, seule, face à la justice des hommes, va revivre son épopée devant ses juges. Avec son esprit aiguisé et son sens de l’humour, Jean Anouilh dresse, loin des représentations habituelles de Jeanne, le portrait d’une femme passionnée et éternellement moderne, devenue immortelle en incarnant le sens de la liberté, l’intelligence, la sagesse du peuple, l’indépendance face à la sottise bornée des puissants et des institutions établies dans leurs certitudes.
"La vraie fin de l’histoire de Jeanne, la vraie fin qui finit bien,
celle qu’on se redira toujours quand on aura oublié ou confondu tous nos noms,
ce n’est pas dans sa misère de bête traquée à Rouen,
c’est l’alouette en plein ciel, c’est Jeanne à Reims dans toute sa gloire…
la vraie fin de l’histoire de Jeanne est joyeuse.
Jeanne d’Arc c’est une histoire qui n’en finira plus !".
Cette Alouette qu'aime tant Petrus Angel était déjà ICI
Petrus Angel a 7 ans et demi.
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... guidés par l’enthousiasme de Marie-Françoise Ousset.
Saviez-vous que Madame la Maréchale Pétain était proche du Colonel Dreyfus et que Pierre Laval était proche de Gainsbourg ? !!
Si vous en doutiez, venez-donc au Cimetière du Montparnasse !
Ce cimetière est celui du « tout Paris branché ». Le monde du cinéma y est particulièrement bien représenté puisque, chemin faisant, nous trouverons les tombes de Jean Poiret, Jean Carmet, Philippe Noiret, Philippe Léotard, Jean Seberg, Delphine Seyrig, Jacques Demy, Frédéric Rossif, Claude Sautet, Gérard Oury.
Nous rencontrerons aussi écrivains et poètes : Charles Baudelaire, Sartre, Simone de Beauvoir, Guy de Maupassant, Ionesco, Marguerite Duras.
Et puis chanteurs et compositeurs : Serge Reggiani, Jean Sablon, Mireille, Camille Saint-Saëns, Emmanuel Chabrier, César Franck... et quelques mélodies célèbres nous reviendront en mémoire.
L’humour n’est pas absent de ce cimetière : le président de la République Deschanel nous racontera en détail comment il est tombé du train, et Alex Métayer nous rappellera qu’il nous a bien fait rire.
Informations pratiques : à 15h; 5 euros.