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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 07:31

 

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Sainte Anne porte la Vierge Marie, sa fille,

qui porte Jésus ...

(vu à l'église de Fressin, village d'enfance de Georges Bernanos)

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 07:27

 

Promenade en car sur les pas de Georges Bernanos en Artois (Pas-de-Calais). 15 avril 2012
Plusieurs personnes nous ont demandé cette promenade au pays d’enfance d’un des plus grands écrivains du XXe siècle, Georges Bernanos. C’est entre Aire-sur-la-Lys et Hesdin dans les vallées très rurales de la Canche, de la Créquoise et de la Planquette que, petit parisien, Bernanos vécut des vacances merveilleuses et des années de collège plus difficiles. Les paysages, les femmes et les hommes de ce pays dont ses prêtres, sont restés à jamais gravés dans sa mémoire. Tous ses romans (Journal d’un curé de campagne, Sous le soleil de Satan, Mouchette, Monsieur Ouine...), certains de ses essais même (Les grands cimetières sous la lune) ont été inspirés par ce coin du Haut-Pays d’Artois dans le Pas-de-Calais, qui a conservé le caractère pittoresque qu’il avait il y a un siècle. Les thèmes de la route, de la maison, de l’enfance, de la spiritualité, du Mal, seront les fils conducteurs principaux de cette rencontre.

La visite sera guidée par Catherine Dhérent. Des lectures de textes de Bernanos parFrédéric Folcher agrémenteront toute la promenade.

une initiative de Mistral et Noroït

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 07:10

 

Père Zanotti-Sorkine : "C'est par la beauté qu'on conduit à Dieu"

Paru dans le Figaro Magazine, cet article est publié sur le site de Jean Sévillia. Extraits :

Z"A l'été 2004, l'archevêque de Marseille, qui était alors le cardinal Panafieu, a confié cette paroisse déclinante au père Michel-Marie, à l'époque vicaire au Sacré-Coeur du Prado, comme une mission de la dernière chance : « Je compte sur toi. Ouvre-moi le plus possible les grilles et les portes de cette église. »

Dès la rentrée, lors de son installation, le nouveau curé annonçait son plan : la messe serait dorénavant célébrée tous les jours, et non plus dans la crypte, mais en haut, dans la nef. L'église resterait ouverte douze heures par jour, sans interruption. Des volontaires étaient par ailleurs demandés pour un nettoyage général. Le dimanche suivant, l'assistance à la messe passait de 50 à 200 personnes, certains de ses anciens paroissiens ayant suivi le père Zanotti-Sorkine, et elle atteignait 500 personnes trois mois plus tard. Sébastien, un trentenaire qui n'avait rien d'une grenouille de bénitier, se souvient d'être entré par hasard et d'être tombé sur le curé qui lui a dit : « Viens avec moi, on va tout casser. » Cet artisan est resté et fait partie de la première équipe qui a aidé le père Michel-Marie à faire des Réformés une des paroisses les plus fréquentées de Marseille, où 800 fidèles se pressent lors des grandes fêtes religieuses.

Le dimanche, une demi-heure avant la messe, la moitié des rangs sont déjà occupés. Au fur et à mesure, en dépit des chaises qu'on ajoute, des dizaines de personnes restent debout. La foule, attentive et recueillie, représente toutes les générations, tous les milieux, et toutes les origines.

Qu'est-ce qui attire ces gens ici ? D'abord le style des célébrations. Processions solennelles, enfants de choeur à la tenue impeccable, encens, grandes orgues, latin pour les prières principales, chants choisis. Perfectionniste, le curé veille aux moindres détails. « C'est par la beauté qu'on conduit à Dieu, se justifie-t-il. Au siècle de l'image, il faut donner du beau à voir dans les églises. La richesse de la liturgie plaît aux plus pauvres, précisément parce qu'elle les sort de leur quotidien. » Les fidèles, ensuite, ne cachent pas que la qualité des sermons du père Zanotti-Sorkine compte beaucoup dans leur assiduité aux Réformés. Rien n'est le fruit du hasard : le prêtre, de son propre aveu, consacre de longues heures à leur préparation.

Dans la journée, l'église Saint-Vincent-de-Paul est un lieu voué au silence. Adoration du Saint-Sacrement, chapelet, confessions : les vieilles pratiques catholiques sont ici à l'honneur. « Cela transforme notre existence, témoigne une paroissienne. Au fil des mois, des années, on organise sa vie pour pouvoir se ressourcer aux Réformés. » [...] A 8 heures, il ouvre son église et confesse déjà. A 17 heures, il recommence à confesser. Et à 20 heures, après la messe du soir, l'Adoration et le chapelet, il reçoit sans rendez-vous, exercice qui se prolonge parfois jusqu'à 22 ou 23 heures.

[...] Impossible d'ignorer son état : Michel-Marie Zanotti-Sorkineporte la soutane. « C'est ma blouse de travail, sourit-il. Quand je suis arrivé, le patron du bar d'en face m'a demandé de baptiser son enfant : mon habit lui a immédiatement appris qui je suis.L'anachronisme de la soutane, contrairement à un préjugé, est un atout, car elle marque la différence. Or le prêtre doit être reconnu. Chacun, chrétien ou pas, a le droit de voir un prêtre en dehors de l'église. »"

Michel Janva | Lien permanent

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 22:31

 

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... Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes : “Ne craignez point, vous : je sais bien que vous cherchez Jésus, le Crucifié. Il n’est pas ici car il est ressuscité, comme il l’avait dit.” Mt., 28, 6-7

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 17:19

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La Rédemption, n’a jamais cessé d’être au centre du Christianisme. Toutes les circonstances de la Passion ont été représentées. On le sait le Christ est mort pour le salut du monde mais il faut savoir ce qui s’est passé entre le Christ et sa Mère pour bien comprendre le dessein divin du salut des hommes. Après le Calvaire, le Christ mort est descendu de la croix. Le silence de Dieu rempli l’atmosphère. Nicodème et Joseph d’Arimathie déposent le Christ sur les genoux de sa Mère avant de le coucher dans sa Sépulture.

Extrait du Permanences n°462

Le temps est laissé au temps. La Mère et le fils se retrouvent dans un dernier adieu. Cette scène dite de la Pieta, imaginée par les artistes chrétiens, signifie l’union de Jésus et de la Vierge dans le Rédemption du Monde. Au seuil de la Basilique Saint Pierre de Rome, la Pieta de Michel-Ange met immédiatement le fidèle en face de la suprême réalité de la mort et de l’amour. « Oh ! Mort où es ta victoire ? » .

A 24 ans, le grand Michel-Ange nous livre une représentation étonnante où le spirituel et l’artistique se mêlent étroitement. Le groupe du fils et de la Mère est exécuté avec une virtuosité qui nous surprend encore. Aucune hésitation dans l’exécution. La main de l’artiste pressent la pierre, ce marbre qu’il a choisi lui-même à Carrare, ce marbre amoureusement poli libère une des images les plus authentique du Mystère chrétien. Et pourtant, une difficulté s’ impose à l’artiste : adapter le corps du Christ allongé à la forme de la Vierge assise. Mais Michel-Ange connaît son métier. Si nous regardons bien, la Vierge est beaucoup plus grande que le Christ. Sans ce subterfuge l’œuvre aurait été visuellement loupée. Très vite ce qui frappe, c’est l’abandon du corps du Christ sans aucune rigidité qui repose en paix avant la Résurrection.         la suite 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 13:04

 

 

Le sculpteur espagnol Juan Manuel Miñarro a réalisé une statue du Christ en grandeur nature à partir des découvertes scientifiques du Linceul de Turin et du Saint Suaire d'Oviedo. Elle est actuellement exposée dans la cathédrale de Málaga. Traduction de Carlota (6/4/2012, vendredi Saint) 

  



A PROPOS DU SAINT-SUAIRE



Le vrai visage du Christ
(www.larazon.es/noticia/9321-el-verdadero-rostro-de-cristo )
------------
Dans la cathédrale de Málaga, jusqu’en juin [2012], on peut voir un Christ unique, en grandeur nature, qui ne suit pas la tradition du l’art statuaire espagnol ou andalou, mais des traits relevés sur le Saint Linceul de Turin. Les blessures de la peau arrachée par le fouet romain à trois lanières terminées par des boules de plomb, les plus de cinquante blessures sanglantes de la tête que seule une calotte d’épines a pu causer, un corps avec une rigidité cadavérique très prononcée, avant que ne commence la putréfaction, un coup de lance dans l’espace compris entre le cinquième et la sixième côte…


Le Saint Linceul de Turin est parlant pour les médecins légistes quand on l’analyse avec les outils modernes, mais la sculpture qu’a réalisée Juan Manuel Miñarro (ndt sculpture andalou d’art religieux né en 1954 – voir http://es.wikipedia.org/) est parlante à la simple vue. 
« Pour la réaliser j’ai oublié la tradition, l’art ; je me suis centré uniquement sur les données médicales du Saint Linceul croisées avec celles du Suaire d’Oviedo » (ndt: voir à ce sujet cet article sur la revue 30 giorni en français ), explique ce professeur de Beaux Arts de l’Université de Séville, dont la thèse de doctorat est centrée sur l’anatomie des crucifiés dans la sculpture. 
« J’ai 58 ans et j’ai fait des statues religieuses depuis que j’ai terminé mes études, mais le Saint Linceul raconte ce que les textes bibliques ou les traditions artistiques ne détaillent pas ». 
Quand Constantin a interdit les crucifixions au IVème siècle, le monde a oublié selon quelle technique les romains crucifiaient. De fait, les évangiles ne détaillent pas qu’étaient utilisés des clous en décrivant l’exécution de Jésus : il n’y a que l’apôtre incrédule, Thomas, qui les mentionne quand il demande à toucher les blessures. Les artistes durant des siècles ont peint des clous dans les mains. Mais le Saint Linceul et l’archéologie coïncident : le clou va dans l’avant-bras…comme semblent aussi le suggérer les monnaies d’or byzantines de l’an 685 qui sont rassemblées dans l’exposition. 


la suite  ICI

 

Le Saint Suaire est aussi sur Petrus Angel

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 11:52

 

Donne moi ta grâce, Seigneur bon,
de tenir pour rien le monde
De tenir mon esprit fixé en Toi,
et de ne pas flotter au souffle des bouches humaines;
De m’accommoder à la solitude,
De n’être pas avide de compagnie mondaine,
Peu à peu de rejeter le monde
et de libérer mon esprit de son tourbillon;
De ne pas être avide de ses nouvelles mais dégouté de ses vanités;
Joyeusement de penser à Dieu
D’implorer son secours
et de prendre appui en son réconfort;
de me mettre activement à l’aimer,
de découvrir ma vilenie et ma misère,
pour me faire tout petit sous sa main puissante;
de pleurer mes péchés passés, et pour m’en purifier
de supporter patiemment l’adversité;
de souffrir volontiers mon purgatoire ici-bas
d’accueillir avec joie les tribulations;
de suivre l’étroit chemin qui conduit à la vie;
de porter la croix avec le Christ;
d’avoir en mémoire les fins dernières,
d’avoir toujours ma mort devant les yeux,
une mort toujours présente,
pour qu’elle ne me soit pas étrangère.
D’envisager et considérer le feu éternel de l’enfer;
d’implorer mon pardon avant que vienne le Juge,
d’avoir sans cesse à l’esprit la Passion
que le Christ souffrit pour moi.
De le remercier continuellement de ses bienfaits,
de racheter le temps que j’ai perdu,
de m’abstenir de vaines parlotes et de sotte gaîté;
de couper court aux récréation superflues.
De tenir pour rien la perte des biens de ce monde,
des amis, de la liberté et du reste pour gagner le Christ.
De voir en mes plus ennemis, mes plus grands amis.

 

Prière que Thomas More a écrite en prison en marge de son livre d’heures.

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 09:24

 

Sur Petrus Angel, il y a plein d'outils ...

La "Newslettter", pour être informé des nouveaux articles

"Ecrire un commentaire", pour réagir aux articles, en toute courtoisie

"Recherche", pour retrouver un sujet parmi les quelques 1900 articles...

Et en cliquant sur une image aléatoire, vous trouvez toutes les autres...

Et si vous le disiez à vos amis ?

Merci.

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 06:11

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 06:04

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 23:14

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 23:06

 

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 21:59

 

A Vendeville, petite commune du Nord, on se presse pour embrasser et prier une statue. Pas n'importe quelle statue, celle de Sainte-Rita, aussi appelée la sainte des causes désespérées... On peut lui adresser toutes ses demandes, toutes ses prières... Aujourd'hui à Vendeville, tout un petit monde gravite et vit autour de cette statue qui suscite tant de ferveur.

«La Sainte des impossibles», un reportage de Cécile Tartakovsky, sera diffusé ce samedi 7 avril à la suite du journal de 13 heures de France 2, au cours de "13h15 le mag".

Rendez-vous présenté par Laurent Delahousse.

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 17:05

 

« Visites au musée » propose des visites, dont celle du prestigieux musée du Louvre, pour retrouver un regard chrétien sur notre fabuleux patrimoine. Pour retrouver l'essentiel de l'art. Pour retrouver la beauté et le plaisir de l'art. Ré-ouvrir les yeux comme ceux d'un enfant.

Visites au musée, en ville, à la carte ; audioguides ; vidéo ; blog...

Découvrez vite cette nouvelle initiative culturelle.  

En page d'accueil, des extraits gratuits... pour voir...  

http://www.visitesaumusee.com

P1000136.JPG  P1030280.JPGP1030295.JPG photos Petrus Angel

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 17:01

 

      Sur La Descente de croix de Roger van der Weyden, on peut voir le r�alisme d'une larme perlant � l'?il de Saint-Jean.

  Sur "La Descente de croix" de Roger van der Weyden, on peut

voir le réalisme d'une larme perlant à l'œil de saint Jean.  

Mille six cents clichés pour le seul Jardin des délices de Jérôme Bosch : une profusion qui permet de distinguer des détails invisibles à l'œil nu, selon les promoteurs du projet. Le Jardin des délices et treize autres chefs-d'œuvre du musée du Prado sont disponibles, depuis mardi 13 janvier, en haute résolution sur Google Earth, le site d'images satellites du géant américain de l'Internet. Cette avancée technologique permet "l'accès à des œuvres à n'importe qui et depuis n'importe quel endroit du monde", explique le directeur du célèbre musée madrilène lors de la présentation du projet. "C'est la première fois que cela se fait dans le monde", indique pour sa part le directeur de Google Espagne.

La mise en ligne concerne Les Ménines de Velasquez, Le Jardin des délices de Jérôme Bosch, Les Fusillades du 3 mai de Francisco GoyaLes Trois Grâces de Rubens ou encore Le Chevalier à la main sur la poitrine du Greco.

Pour visualiser les œuvres, il faut positionner le navigateur Google Earth sur le musée du Prado, à Madrid, et ensuite cliquer sur l'icône "Obras maestras" pour ensuite entrer dans chacun des tableaux comme on pourrait le faire avec une loupe. Une reproduction "digitale ne peut se substituer à l'œuvre originale mais permet d'arriver à des détails que jamais on ne pourrait voir à l'oeil nu", souligne le directeur du Prado. Chaque tableau a été l'objet de centaines de clichés à très haute résolution, chaque cliché se concentrant sur une partie infime de l'œuvre.

 

Visitez le Prado sur google map ou google earth, Source : LEMONDE.FR

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 16:55

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 08:56

 

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.Fille de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi !

Pleurez sur vous mêmes et vos enfants.

 (Luc 23, 27-31)

fresque de l'église Saint-Alexandre à Jérusalem

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 08:28
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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 17:25

 

Du mot latin passio : « action de supporter, de souffrir (pati) ». La Passion du Christ, qui a opéré notre Rédemption, s’est étendue depuis le Jeudi saint au soir jusqu’à sa mort sur la Croix. Toute la liturgie célèbre le Mystère pascal qui est à la fois la Passion, la Mort et la Résurrection du Seigneur : chaque messe le renouvelle sacramentellement. L’Église toutefois célèbre particulièrement les souffrances du Christ à la messe dite « de la Passion », le dimanche des Rameaux, ainsi que les Vendredi et Samedi saints. Le récit de la Passion est proclamé le dimanche des Rameaux (un des Synopti­ques) et à l’office de l’après-midi le Vendredi saint (saint Jean). Voir Prostration, Rameaux, Vendredi saint, Croix.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 07:10

 

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photos Petrus Angel

St Pierre en Galicante, lieu de mémoire du jeudi saint

Pour les chrétiens de toutes les confessions, ce jeudi marque le début du Tridium pascal, temps le plus fort de l’année liturgique, qui fait entrer dans le mémorial de l’arrestation, la mort sur la croix et la résurrection de Jésus. Cette année (2010), les différents calendriers (hébraïque, julien et grégorien) coïncident. Cette semaine, le Seder de Pessah, a eu lieu lundi soir et les Pâques chrétiennes seront célébrées ce dimanche. En ce jeudi saint, nous vous proposons une visite dans un des lieux importants de la mémoire chrétienne à Jérusalem : St Pierre en Galicante.

En ce jeudi saint, les chrétiens de Jérusalem et les pèlerins seront nombreux à venir prier et se souvenir des dernières heures de la vie de Jésus à St Pierre en Galicante. (...)

La basilique de St Pierre en Galicante, située entre la vallée du Tyropéon et la vallée de la Géhenne sur la pente du mont Sion, est un lieu de Jérusalem qui évoque de façon très particulière les derniers moments de la vie de Jésus. Une tradition byzantine situe la maison du grand Prêtre Caïphe dans cet endroit. Jésus y a été emmené après son arrestation à Gethsémani. C’est aussi ici que l’apôtre Pierre le renia trois fois avant que le coq ne chante comme Jésus le lui avait annoncé.

L’église est sur un terrain bien pentu ce qui n’est pas original à Jérusalem, ville bâtie sur des collines. Le monastère des Assomptionnistes est construit juste à côté.

Quand vous approchez de ce lieu vous êtes d’abord frappé par le paysage qui s’offre à vous : la ville de David à vos pieds avec la piscine de Siloë en contrebas et de l’autre côté, les murailles sud de la vieille ville. En face légèrement sur la gauche, on peut admirer le Mont des Oliviers.

extrait de : Agnès Staes, Un écho d’Israël, 1 avril 2010

                 Des photos sur le blog  http://saintpeteringallicantu.blogspot.fr/

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 22:42
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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 21:40

 

Le film "Jésus de Nazareth" de Franco Zeffirelli est visible ici :

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 16:09

 

Dom Paul DELATTE

L'Évangile de Notre Seigneur Jésus-Christ, t. I

Commentaire littéral, doctrinal et spirituel des textes évangéliques replacés dans le cadre de la vie de Jésus.

 

Le commentaire est dédié aux novices de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Dom Delatte s’en explique dans une petite glose : « Au cours de mon année de noviciat, il y a de cela quarante ans, j’ai pu observer que mes frères et moi nous cherchions tous, ou presque tous, à recomposer la trame de la vie du Seigneur, dans la pensée de le suivre pas à pas en toutes les régions évangélisées par lui. Sans doute, les mœurs du noviciat ont peu changé. Alors, j’ai cru pouvoir fondre les quatre évangiles dans cet humble « Diatessaron », et même y glisser quelques réflexions, non pour vous épargner votre douce tâche, mais seulement afin de vous aider et de vous encourager à l’accomplir. Vous lirez, vous corrigerez, vous ajouterez, vos pensées s’uniront aux miennes autour du texte sacré ; et tous ensemble, nous ferons plus intime connaissance avec le Seigneur : Car là est vraiment la vie éternelle, vous connaître, vous, le seul vrai Dieu, et celui que vous avez envoyé, Jésus Christ (Jn 17, 3).

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 08:15

La place du travail de l'Homme dans l'art, apprenons à la voir avec "les fileuses" du peintre Vélasquez.

Velázquez - La Fábula de Aracne o Las Hilanderas (Museo d

Le spectateur s’en remet ici entièrement au remarquable travail de composition effectué par Velasquez, afin d’évoluer aisément dans les différents niveaux que propose le tableau qui s’offre à notre regard. De fait, l’unité de la composition est assurée, d’abord, par le travail de toutes les nuances du vert bronze, lequel relie entre eux les différents plans de cette œuvre dont la virtuosité du travail qu’elle a nécessitée se manifeste dès le premier regard. La chaude palette aux couleurs automnales achevant de retenir l’attention du spectateur. la suite ...

cliquez sur l'image pour l'agrandrir ...

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 12:44

Charles Péguy, un écrivain combattant

A la Maison de la culture de Bobigny, entre poème et manifeste, une pensée d’une puissance et d’une richesse sidérantes est donnée à entendre par Valérie Aubert et Samir Siad à travers Clio , un texte posthume.

Charles Péguy, écrivain mort au front, au tout début de la Première Guerre mondiale.

AFP

Charles Péguy, écrivain mort au front, au tout début de la Première Guerre mondiale.

Il est l’un des écrivains les plus connus et en même temps les plus méconnus de la littérature en France. Chacun sait son nom, plus rares sont ceux qui l’ont lu.

Mort au front dès les premiers combats, le 5 septembre 1914, Péguy demeure uniquement, pour beaucoup, l’auteur du Mystère de la Charité de Jeanne d’Arc.  Il ne saurait, cependant, se réduire à cette œuvre, toute aussi magnifique soit-elle. 

Collaborateur à la Revue Socialiste,  animateur des Cahiers de la Quinzaine,  proche des Romain Rolland, Bergson, Gide…, récupéré abusivement par les nationalismes de tous ordres (notamment celui de Vichy), cet intellectuel engagé dans la pensée comme dans les actes (il fut un dreyfusard fervent), s’est révélé, tout au fil de ses écrits, d’une pensée bien plus dense et plus large. 

UN RÉVOLTÉ TOURMENTÉ

Homme d’idéal et de foi. Mais aussi révolté tourmenté qui se retrouve tout entier dans Clio,  adapté pour la scène, à l’invitation du directeur de la MC 93, Patrick Sommier, par Valérie Aubert et Samir Siad – auteurs et interprètes déjà d’un stupéfiant Compagnons inconnus  à partir des Écrits de combat  de Bernanos, proposé il y a deux ans dans le même théâtre (La Croix  du 23 mars 2009).

Commencé trois avant la mort de Péguy, laissé inachevé, publié seulement en 1931, cet essai en forme de « Dialogue de l’Histoire et de l’âme païenne »  tient autant du poème par son écriture que du manifeste par ses paroles. 

TOUT EN FULGURANCES

Proféré par Samir Siad sur fond de cimetière aux ombres invoquées, il prend des accents profonds de chants de vie et de mort. S’interrogeant aussi bien sur la création et son acte, sur le rapport entre l’œuvre et celui à laquelle elle s’adresse, comme sur la responsabilité de ce dernier à son égard ; sur l’Histoire et sa mise au tombeau ; sur le génie et l’humanité…

Le texte est parfois ardu, tout en fulgurances, en ressassements. La mise en scène, statique, n’en facilite pas toujours l’accès. Pas plus que l’interprétation par trop funèbre de Samir Siad, Clio maquillé en « pauvre vieille femme », « vieux chiffon de femme »  telle que la décrit Péguy. 

Il n’empêche, un verbe, une pensée à la force inouïe sont donnés, sinon à voir, du moins à entendre. C’est assez rare pour ne pas aller l’écouter.

 Clio,  de Charles Péguy, MC 93, Maison de la Culture à Bobigny, 20 h 30. Jusqu’au 7 avril. Rens. : 01.41.60.72.72.

Pour en savoir plus : Association « L’Amitié Charles Péguy », 16, rue Vavin. 75006 Paris. 

          DIDIER MÉREUZE, vu sur le site de "La Croix"

Voyez aussi le site du Théâtre en partance

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