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Dans son éditorial, Jean-Pierre Denis critique la dernière mesure de Roselyne Bachelot :
"certains jugent l’avortement trop peu "lucratif" – voilà le terme que je trouve le plus souvent utilisé dans la presse, à ma constante stupéfaction –, ce qui découragerait des médecins de le pratiquer. Un récent rapport de l’Igas, l’Inspection générale des affaires sociales, confirme pourtant ce que l’on sait depuis longtemps : le nombre d’interruptions de grossesse ne diminue pas en France. Au contraire, il est stable, autour de 200 000, pour 800 000 naissances. L’argument consistant à dire qu’il devient difficile d’avorter est donc tout simplement faux.
La ministre connaît et admet ce chiffre. Et elle promet désormais que "d’importants progrès peuvent encore être accomplis". Que faire de plus ? a-t-on ingénument envie de lui demander : 250 000 ? 300 000 ? On a pourtant déjà glissé de l’avortement comme ultime recours (le moindre mal de la loi Veil) à son utilisation comme moyen de contraception. On est passé du délai de 10 semaines à 12. On a évolué de la prise en compte de la détresse de certaines femmes ou de certains couples vers un eugénisme qui élimine la quasi-totalité des trisomiques.
Pourquoi "l’effort considérable" qu’annonce la ministre ne porte-t-il pas plutôt sur la prévention, comme on devrait le faire dans tous les domaines de la santé publique ? Je m’étonne qu’aucune proposition ne soit esquissée pour informer et aider les nombreuses femmes dont la grossesse n’est pas désirée, mais qui ne souhaitent pas nécessairement avorter. [...] On pourrait évoquer aussi le récent bilan de la Halde, qui pointe les pressions et les injustices au travail que subissent des femmes enceintes. La réponse ne passe donc pas forcément par une surenchère éliminatoire. Ne relève-t-elle pas davantage de mesures d’accompagnement social qui permettraient, pour le coup, de promouvoir vraiment la fameuse "liberté de choix" ?"
Posté le 16 mars | Lien permanent |
Samedi 20 mars - Colloque
« Caritas in Veritate : libérer la société civile »
ICHTUS soutient et participe au colloque du 20 mars, organisé par la Fondation de Service Politique et l'Association française des économistes catholiques, à Saint Pierre du Gros Caillou (Paris VIIe).
Avec son encyclique sociale Caritas in Veritate, Benoît XVI invite à rompre la domination du binôme État/marché, permettant à la société civile de revendiquer pleinement son rôle.
Une journée EXCEPTIONNELLE de conférences et tables rondes, avec des intervenants prestigieux : Mgr Nicolas Brouwet, François de Lacoste Lareymondie,Jean-Yves Naudet, Jean-François Mattei, Pierre Garello, Père Pierre Coulange, Jean-Pierre Audoyer, Jean-Didier Lecaillon, Armel Pecheul, Aude de Kerros, Jean-Marie Andrès, Jacques Bichot, Hugues Renaudin, Philippe Bénéton.
Pour en savoir plus : http://www.ichtus.fr/article.php3?id_article=515
par Dominique Daguet, au Théâtre du Nord Ouest, ici : http://theatredunordouest.com/
Des poètes connurent l'enfermement soit dans des stalags de l'Union Soviétique, soit au centre de cette vaste prison qu'était alors devenu cet empire : ils connurent l'enfermement au cœur de l'horreur aux heures mêmes ou certains poètes français adressaient leurs louanges et leurs hymnes à l'ogre Staline. Un numéro de ma revue Cahiers Bleus fut consacré à faire entendre leur voix rassemblées par la poétesse biélorusse Meery Devergnas, qui pendant cinquante les a suivis à la trace, recherchant patiemment tout ce que le samizdat, l'édition clandestine et à ses risques et périls bien plus qu'à compte d'auteur, parvenait à faire passer à travers le Rideau de fer... Ce Cahier rassemble les œuvres d'une cinquantaine de ces auteurs dont nous ne devrions jamais oublier la mémoire : pour cette lecture à haute voix que je donnerai le mercredi 17 mars à 19 heures, le cœur heureux en même temps que navré, au Théâtre du Nord Ouest (Paris), j'ai tiré une vingtaine de textes de neuf femmes qui ne cesseront plus d'ouvrir les oreilles de notre cœur et de notre mémoire à leurs murmures comme à leurs cris, leurs silences et même ce que j'ose nommer l'au-delà de ces silences.
Dominique Daguet
qui fut vingt-huit ans professeur d'art dramatique
et de diction poétique au Conservatoire de Troyes.
Avec l’aimable autorisation de Philippe Bourcier de Carbon, démographe et statisticien, chargé de recherches à l’INED, Polémia présente sur son site le texte de la conférence qu’il a prononcée le 18 octobre 2009, dans le cadre du colloque des 17-18 octobre 2009 du Club de l'Horloge, consacré au thème La responsabilité de la SCM (Superclasse mondiale).
la suite ...http://www.polemia.com/article.php?id=2704
Week-end de 3 jours pour les célibataires
du 19 au 21 mars 2010
"Ressourcement et détente"
Au Domaine de Chadenac près du Puy-en-Velay
Le 6 avril dernier, Mgr Daucourt, évêque de Nanterre (Hauts-de-Seine), tout en exprimant sa déception à l’égard des programmes électoraux des candidats à l’élection présidentielle, avait déclaré à l’égard des électeurs catholiques, sans nuance : « faut se mouiller » (sic), car « s'abstenir est un péché ».
Compte tenu des enjeux éthiques de cette campagne, où sont discutées des questions gravissimes telles que l’euthanasie, le “mariage” des homosexuels, la légalisation de “l’homoparentalité” adoptive ou les manipulations génétiques, cette affirmation a troublé un grand nombre de personnes. L’acte de voter est-il donc une fin morale en soi, auquel il n’est pas possible de se soustraire sans faute, ou son opportunité doit-elle être commandée par la nature et la portée des projets exprimés par les candidats ?
En tant que participation à la vie politique, le vote est, si l’on peut dire, un acte ontologiquement bon, puisqu’il est une manifestation même de cette participation. Cependant, nous avons aussi insisté à plusieurs reprises sur le fait qu’en tant qu’il est un acte de la volonté délibérée, en tant qu’il est un choix humain, il est aussi un acte moral, soumis de ce chef aux principes généraux de la moralité. De ce point de vue, il ne peut pas être un acte moralement indifférent ou neutre, non plus qu’un acte nécessairement bon. En d’autres termes, la bonté de la participation ne suffit pas à faire la bonté du choix exprimé, de même que si la liberté est un bien, les actes qu’elle engendre ne sont pas nécessairement bons.
Pour prendre de la hauteur, mais pas trop...
Céline, Flaubert, Nietzsche, Valéry… Fabrice Luchini a l’heureuse manie de ne s’intéresser qu’à ce qui est grand. Et celle-ci ne semble pas près de guérir : c’est à Philippe Muray, en effet, qu’il consacre son nouveau spectacle, les samedi 13 mars et lundi 15 mars prochains, au Théâtre de L’Atelier.
Le 2 décembre dernier, Luchini avait livré une première lecture de Muray à la Société des gens de lettres. La prestation était éblouissante et radicalement hilarante. Avec une intelligence parfaite des textes, Luchini avait su délivrer tout le souffle de la littérature de Muray, son délire, sa liberté souveraine, les plus délicates nuances de son humour de bête sauvage. Gageons que ce miracle, né de la rencontre de deux folies majeures, se produira à nouveau au mois de mars. Y assister avant de mourir me semble absolument indiqué.
Texte de Bruno Maillé paru sur Causeur.fr
Idées reçues sur l’Eglise et les femmes
C’est la misogynie du christianisme qui explique que la femme était autrefois considérée comme inférieure à l’homme.
Au contraire ! Le christianisme a révolutionné les mentalités en affirmant, au sein d’un monde antique pénétré par l’idée d’infériorité de la femme, l’égale dignité des deux sexes aux yeux de Dieu. Saint-Paul n’affirme-t-il pas, dans son épître aux Galates (III, 28) :"Il n’y a plus ni Juif, ni Grec, ni maître, ni esclave ; ni homme, ni femme. Vous n’êtes qu’un dans le Christ Jésus" ? Comme le souligne Monique Piettre : "désormais le rite d’élection n’est plus le signe, exclusivement réservé aux mâles et inscrit dans la chair, qu’était la circoncision hébraïque, mais un sceau invisible imprimé sur les âmes et offert à tous et à toutes : le baptême". Cette égalité de dignité était déjà affirmée dans la Genèse : "Dieu créa l’homme à Son image, à l’image de Dieu Il le créa, homme et femme Il les créa". Par ailleurs, Dieu a tout de même choisi de s’incarner dans le sein d’une femme (Il aurait pu descendre sur terre adulte...), et tout son plan de salut était suspendu au "oui" de cette femme, la Vierge Marie, qu’Il a donnée comme mère à tous les hommes... On devrait méditer davantage les propos de Jean Guitton : "la personne la plus parfaite de notre monde moral se trouve avoir été choisie dans le sexe le plus faible".
Une soirée animée par deux témoignages
et une conférence donnée par Mgr Ravel, évêque aux Armées.
Mardi 16 mars à 20h30
23 bis rue Las Casas Paris 7e
tél 01.4.18.62.63
Lu sur « la Nef »