bienvenue sur Petrus Angel !
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"Monsieur Barnett" va chez son coiffeur attitré depuis dix ans. Sous les lumières crues du salon de coiffure, entre les caquetages du coiffeur et de la manucuriste, le portrait de Monsieur Barnett se dessine en creux.
D'origine modeste, devenu un homme d'affaires rusé, l'argent lui a ouvert toutes les portes et les bras de toutes les femmes et il suscite l'admiration forcée et craintive. Mais aujourd'hui, il semble absent, peut-être déjà ailleurs, avant d'être atteint d'un accès d'éructations dadaistes, submergé par les bouffées de réminiscence de "sa" scène originelle.
Dans cet univers du quotidien le plus prosaïque, Jean Anouilh instille poésie, cruauté et humour, un triptyque détonnant, pour traiter de ses thèmes de prédilection, notamment l'amour impossible et l'aboutissement dans la mort, à travers des personnages qu'il dissèque sans aménité. Il lui suffit de les laisser parler pour qu'ils atteignent tant les sommets du ridicule que du tragique.
la suite ... http://www.froggydelight.com/article-6845-Monsieur_Barnettrétation
Tragi-comédie de Jean Anouilh, mise en scène de Catherine Van Hecke, avec Sylvie Mauté, Anna Jahjah, Jack Gallon et Alain Pretin
au théâtre du Nord Ouest : http://petrus.angel.over-blog.com/article-24993068.html
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| 160 p. La communication naturelle pour sortir de l’isolement technologique J’avais 14 ans quand Internet est apparu, 18 lorsqu’il a éclaté au grand jour, 22 lorsqu’il a atteint sa maturité. J’ai suivi et participé – en tant que programmeur – à toutes les étapes du développement de cet outil qui semble être devenu un être à part entière dont beaucoup ne peuvent plus se passer. Mais, en 2005, alors que je gagnais confortablement ma vie et gérais une communauté virtuelle de 8 000 membres, j’ai tout quitté. La vie virtuelle n’est pas ce qu’elle paraît être quand on la découvre. Elle est comme une jolie fille qui se transforme en araignée et tisse une toile d’une telle densité qu’on en vient à oublier qu’il y avait quelque chose au dehors. Pour elle, j’ai mis ma vie réelle entre parenthèses pendant près de dix ans et cela a eu des conséquences dont je ne mesure la portée qu’aujourd’hui. Je sais que je ne remettrai jamais mon coeur dans ce monde-là, et je n’ai pas besoin de justifier ce qui m’est apparu comme un simple choix entre la Vie et la Mort. Toutefois, deux ans plus tard, j’ai décidé de prendre la plume car je ne pouvais m’empêcher d’observer que non seulement une partie mais toute la jeunesse se dirige vers cette impasse. En partageant ce quej’ai compris de ma descente dans les entrailles du Web, ainsi que de ma difficile remontée, j’espère baliser quelque peu cette zone sinistrée". (Sébastien Vaas) |
Les antiques démons familiers de l'homme, maîtres et serviteurs tout ensemble, les terribles patriarches qui ont guidé les premiers pas d'Adam au seuil du monde maudit, la Ruse et l'Orgueil, tu les vois qui regardent de loin cette créature miraculeuse placée hors de leur atteinte, invulnérable et désarmée. Certes, notre pauvre espèce ne vaut pas cher, mais l'enfance émeut toujours ses entrailles, l'ignorance des petits lui fait baisser les yeux – ses yeux qui savent le bien et le mal, ses yeux qui ont vu tant de choses ! Mais ce n'est que l'ignorance après tout. La Vierge était l'Innocence. Rends-toi compte de ce que nous sommes pour elle, la race humaine ? Oh ! Naturellement, elle déteste le péché, mais enfin, elle n'a de lui nulle expérience, cette expérience qui n'a pas manqué aux plus grands saints, au saint d'Assise lui-même, tout séraphique qu'il est. Le regard de la Vierge est le seul regard vraiment enfantin, le seul vrai regard d'enfant qui se soit jamais levé sur notre honte et sur notre malheur. Oui, mon petit, pour la bien prier, il faut sentir sur soi ce regard qui n'est pas tout à fait celui de l'indulgence – car l'indulgence ne va pas sans quelque expérience amère – mais de la tendre compassion, de la surprise douloureuse, d'on ne sait quel sentiment encore inconcevable, inexprimable, qui la fait plus jeune que le péché, plus jeune que la race dont elle est issue, et bien que Mère par la grâce, Mère des Grâces, la cadette du genre humain.
Bernanos, Journal d'un curé de campagne
de rentrée
Et si vous parliez de Petrus Angel à 5 de vos amis et relations ...
MERCI !!!
à l'occasion de la "nouvelle offre papier + Web" du quotidien.
Qui ça ?
Frigide Barjot, humoriste, fondatrice de "Touche pas à mon pape" ! Voyez >>>
vu sur http://e-deo.typepad.fr/
Il est des aphorismes étincelants qui aveuglent autant qu’ils illuminent. Il est des sentences qui sonnent juste et paraissent définitives, mais sont finalement peu nourrissantes tant elles sont emportées : on veut bien, par exemple, on a même hâte que la beauté sauve le monde ; et puis quoi ? qu’a-t-on dit quand on a dit cela ? C’est souvent ainsi lorsqu’est évoquée la beauté. On s’en approche, on la cerne plus ou moins, mais on reste toujours sur l’impression que demeure un rideau et qu’il est vain de chercher à l’ouvrir. Ce qui, après tout, est normal : les mots dont on se sert pour saisir la beauté ne lui sont pas ajustés ; pour bien en parler, il faudrait utiliser son langage naturel, c’est à dire l’art.
Plutôt qu’un essai affirmatif, logique, argumenté, François Cheng a donc raison de proposer des méditations, car mieux valent ici la forme réflexive, les allers-retours, la progression en spirale. En bon chinois, François Cheng ne parle pas de méditation par coquetterie : ces cinq textes sont issus de cinq rencontres tenues dans une salle de méditation, au siège de la fédération nationale des enseignants de yoga...
Mais si François Cheng est chinois, il est aussi de l’Académie française. Si le français est sa langue d’écriture, c’est parce qu’il l’a choisi. Il le traite donc avec soin, se plaît à l’examiner de près et souvent pointe ce qu’on ne voit plus lorsqu’on n’a pas les moyens de s’exprimer dans une autre langue.
... la suite ici : http://www.ichtus.fr/article.php3?id_article=412
Une analyse de l'IFOP datée du 15 août dernier qui synthétise un ensemble de sondages effectués depuis 2005 nous apprend que:
qui pourraient être vos lectures de rentrée ...
sur place ou par correspondance
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Horaires : de 9h30 à 19h, du lundi au vendredi.
Adresse : CLC - 49, rue des Renaudes - 75017 PARIS - Tél 01.47.63.77.86
... est quasi fini ...
Le cauchemar des vacances raconté à mon cheval ... d'Alain Paucard
Derrière les imprécations d’Alain Paucard, président à vie du Club des Ronchons , le portrait d’un univers totalitaire : la société des loisirs.
« Le lecteur découvrira la lucidité d’un écrivain qui a compris qu’une ère glaciaire d’uniformisation arrivera inéluctablement. »
aux Editions L'Age d'Homme
des extraits ICI
Rome, Château Saint-Ange, 20 avril 2009
Une fois dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu'il achèterait des singes pour 10 $ chacun. Les villageois, sachant qu'il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent à attraper les singes.
L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts.
Alors, l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$. Les villageois recommencèrent à chasser les singes.Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations.
L'offre monta à 20$ et la population de singes devint si petite qu'il devint rare de voir un singe, encore plus d'en attraper un.
L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun.
Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s' occuperait des achats.
L'homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit :
« Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra, vous pourrez lui vendre à 50$. »
Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient, certains vendirent tout ce qu'ils possédaient, et achetèrent tous les singes.
La nuit venue, l'assistant disparut.
On ne le revit jamais, ni lui ni son patron, on ne vit que des singes qui couraient dans tous les sens.
Source : la revue Science & Foi n°92 de juillet 2009.
Vu sur e-deo
Hervé Mariton
Débat sur le travail du dimanche : … Quand la Vierge s'en mêle …
Le blé semé le dimanche tombera en poussière
(Message de Notre Dame à la Salette )
"Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.[…]
Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. […]
Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. […]
(suite en patois :)
[…]
Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra. […]
L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. […]
Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion. […]
- N’avez-vous jamais vu du blé gâté, mes enfants ?
- Non Madame !
- Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père. Le maître du champ dit à votre père de venir voir son blé gâté. Vous y êtes allés. Votre père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et ils tombèrent tous en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant : "Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça".
- Ah ! Oui, Madame. Je m’en rappelle à présent. Je ne m’en rappelais pas tout à l’heure.
Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !
Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple !"
Publié dans Blog
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