bienvenue sur Petrus Angel !
entrez !
Création et Redemption
L'enseignement de l'Eglise Catholique sur la Création répond aux questions essentielles que tout homme se pose sur l'origine du monde et des êtres vivants, sur l'homme, sur la souffrance et sur la mort, et sur le mal dont le scandale vient nous heurter de plein fouet. De la rectitude de cet enseignement sur la Création dépend la rectitude de la foi en la Rédemption opérée par Jésus Christ, mystère central de la foi chrétienne. Le propos principal de ce livre est d'exposer cet enseignement aussi clairement que possible, afin qu'en portant un regard plein d'admiration et d'émerveillement sur l'oeuvre du Créateur, chacun puisse s'associer à la prière de louange et d'action de grâce de l'Eglise, et, contemplant ainsi l'oeuvre et le dessein du Père, vivre dans la splendeur de son Amour. Mais cette louange pleinement filiale est aujourd'hui compromise. La raison principale de ce constat réside, semble-t-il, dans une adhésion générale et plus ou moins consciente à la théorie évolutionniste, théorie largement vulgarisée depuis un siècle. Malgré son caractère hypothétique, elle s'impose comme un paradigme tout-puissant, qu'il est difficile de remettre en cause sans être taxé de fondamentalisme. L'adhésion de nombreux théologiens à cette théorie les a d'ailleurs conduits à infléchir la doctrine catholique de la Création et de la Rédemption au risque de la dénaturer, signe que la théorie évolutionniste n'est pas neutre au regard de certaines affirmations centrales de la foi catholique. Or, beaucoup de recherches scientifiques menées depuis environ vingt-cinq ans apportent des données nouvelles et invitent à réouvrir ce dossier en dépassant l'opposition classique évolutionnisme-fixisme. L'enjeu de ce débat n'est nullement académique : il en va de la relation de l'homme à Dieu, de sa relation au monde, et de sa relation à ses semblables. Il en va de son bonheur même.
André Boulet, Création et Redemption
Le carême a donné des expressions, tombées en désuétude,
mais néanmoins amusantes :
face de carême : face amaigrie
tomber comme mars en carême : arriver inévitablement
arriver comme marée en carême : arriver fort à propos
Un proverbe en ancien français :
Caresme ou jeune n'ennuient pas
Qui fait grand chere a tous repas
www.lexilogos.com/
750 articles ! qu'on se le dise !!!
vous voulez être informé des nouveaux articles ?
inscrivez votre adresse courriel à droite
Avec le caractère implacable d'une obsession, et par des mécanismes spirituels et psychologiques qui demeurent un mystère impénétrable, le Carême semble voué à la cohabitation avec le chocolat. L'avez-vous remarqué? Pour bon...
Vivre le carême avec Benoît XVI Benoît XVI Editions Tempora, 2009 La foi de Benoît XVI nous entraîne à une conversion intérieure pour une adhésion en...
>>>> Carême ? Kézako ? Le Ramadan des chrétiens ?
Le mot carême ne signifie pas tristesse, amertume, sécheresse ; certains l’assimilent au mot ‘‘jeûne’’. Et on en fait une période pénible. C’est plutôt un temps privilégié de 40 jours que l’Église nous donne. Dans la Bible, le chiffre quarante évoque une...
Qu’est ce que le Carême ? Depuis quand vit on le Carême ? Pourquoi le Carême dans l’Eglise Catholique ? Quel est donc l’Esprit du Carême ? Qu’est ce que la pénitence...
«Voyant les foules, Jésus eut pitié d’elles» (Mt 9, 36). "En nous tournant vers le divin Maître, en nous convertissant à Lui, en faisant l’expérience de sa miséricorde grâce au...
Voyons ce que nous dit saint François de Sales à ce sujet. Il a un grand réalisme spirituel : « Vous me demandez comment vous pouvez faire pour bien affermir vos résolutions et faire qu'elle aboutissent. Il n'y a qu'un seul...
Le Carême : c’est pas un peu se faire du mal pour rien ? Un grand dossier pour ne pas jeûner idiot ! Chaque année les chrétiens, avant la grande fête de Pâques, vivent le temps du Carême, un temps de prière, de jeûne et de don de...
Le Combat de Carnaval et de Careme de Pieter Brueghel l'Ancien, détails (1559) le tableau complet est ici : http://upload.Wikimedia.Org/wikipedia/commons/1/1a/Pieter_Bruegel_d._Ä._066.Jpg des explications du tableau ici :...
Résumé : Le Mardi Gras avec ses carnavals marque la fin de la saison froide aux longues nuits. Lui succèdent quarante jours de restrictions alimentaires qui, à la différence du Ramadan, ont un double sens: maîtrise d'un corps en attente de la résurrection, d'une part ; mais aussi acte thérapeutique préventif. En puisant dans ses réserves, le corps se met en acidose, et nous savons depuis 1923 qu'en terrain acide le cancer ne peut se développer.
L'hiver a été long, accompagné de son cortège de désagréments : froid, pluie, ciel bas. De surcroît, bon nombre de personnes ont souffert de dépressions saisonnières ; on l'a d'ailleurs observé dans leur regard triste, absent voire indifférent.
Cependant, il est à noter que de tout temps, l'Homme a imaginé en cette période de l'année des fêtes populaires, majestueuses et grandioses qui surent donner lieu à une très grande libération émotionnelle consécutive à ces durs temps. A l'occasion de ces carnavals ? avec leurs tambours, leurs trompettes, leurs déguisements et leurs danses ? les communautés trouvent à se rassembler, se réconcilier, échanger, et se toucher.
Bref, la cohésion du groupe se rétablit à nouveau.
Pour l'heure, une toute autre période commence alors que la terre est encore endormie. Elle va durer quarante jours. Celle-ci commence par le "Mardi Gras", dernier jour de bombance. Le lendemain, c'est le jour des Cendres : " Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière".
Le Carême, que les chrétiens commencent ce mercredi, reproduit comme en calque la préparation juive de la Pâque, quarante jours avant la fête religieuse, et rappelle aussi les quarante jours de jeûne du Christ dans le désert.
Durant cette quarantaine, une longue période d'abstinence est prescrite avec notamment la pratique du jeûne. Tandis que les musulmans viennent d'achever le ramadan, les chrétiens attaquent cette période salutaire. Il faut avant tout éviter un rapprochement inexact car le carême chrétien a peu de choses en commun avec le ramadan musulman. Si celui-ci est une période d'ascèse diurne, consistant à offrir à Dieu la maîtrise du corps et des sens, le carême chrétien constitue, quant à lui, la préparation au temps douloureux de la Passion et glorieux de la Résurrection du Seigneur. L'un se suffit à lui-même, tandis que l'autre n'a de sens, pour ainsi dire, que précisément parce qu'il aboutit à la Semaine Sainte. Le christianisme n'accepte pas l'ascèse comme une fin en soi. Celle?ci se retrouve comme un moyen ; elle est toujours mobilisée pour se préparer à "retourner" vers le Seigneur et à sa manifestation de gloire comme voie la plus parfaite.
Au delà de ces rituels saisonniers, se trouve une autre réalité, de nature sanitaire, qui n'est pas sans être complémentaire de la réalité religieuse. En effet, ceux qui ont respecté cette réduction alimentaire auront écarté de grosses pathologies dégénératives. Le fait de puiser dans leurs réserves métaboliques a mis leur terrain en acidose.
Pour illustration, on recense sur l'île japonaise d'Okinawa le plus grand nombre de centenaires au monde. Ces habitants s'adonnent à une habitude culturelle appelée "hara hochibu ", consistant à ne s'alimenter qu'à 80% des normes habituelles, et tout cela dans la joie et la convivialité.
En 1923, Otto Warburg a obtenu le prix Nobel de médecine pour avoir mis en évidence cette corrélation : un cancer et un infarctus ne peuvent se développer en présence du métabolisme en acidocétose**. En outre, le bio-électronimètre de Vincent le prouve sous forme d'un diagramme qui définit 4 terrains distincts.
Il est désormais scientifiquement prouvé qu'un terrain acide ne laisse pas aux cancers, infarctus et virus la possibilité de se développer.
Derrière l'aspect religieux du ramadan, du carême et du Yom Kippour, les peuples disposent d'une stratégie merveilleuse pour se maintenir en bonne santé. Il reste à expliquer aux pratiquants des trois religions monothéistes cette équation biochimique (jeûne=santé) pour qu'ils découvrent la dimension sanitaire de cette période d'abstinence. A l'occasion du lancement du Plan Cancer en France, nos universitaires et politiciens devraient s'inspirer de cette approche culturelle.
*Repris de Bourgeons et Traditions, lettre d'information de l'Association « Médecins aux pieds nus »
(n°42, 1er trimestre 2004).
**Ndlr. Le Dr Gernez a réactualisé ces travaux
Dr Jean-Pierre Willem
Le Cep n°30. 4, rue de Beauvais 91410 Saint Cyr sous Dourdan 1er trimestre 2005
« Le carême est un petit oiseau dont la prière est le centre,
l'offrande une aile et le jeûne l'autre pour nous aider
à monter vers le Ciel ! »
Saint Augustin
La symbolique des cendres I. Le cœur du pécheur, d'abord, est semblable à la cendre : le prophète Isaïe appelle l'idolâtre un « amateur de cendres[2] », et le Sage dit de lui : « Cendres, que son cœur ! Plus misérable que la poussière, sa vie ![3] » C'est pourquoi le salaire du péché ne peut être que cendre : les orgueilleux se verront « réduits en cendre sur la terre[4] », et les méchants seront piétinés comme cendre par les justes[5]. D'ailleurs le pécheur qui, au lieu de s'endurcir dans son orgueil[6], prend conscience de sa faute, confesse précisément qu'il n'est que « poussière et cendre[7] » ; et pour signifier aux autres et à lui-même qu'il en est convaincu, il s'assoit sur la cendre[8] et s'en couvre la tête[9]. 2. Mais ce même symbole de pénitence sert aussi à exprimer la tristesse de l'homme anéanti par le malheur, sans doute parce qu'on suppose un lien entre le malheur et le péché. Thamar méprisée se couvre de cendre[10] ; de même les Juifs menacés de mort[11]. L'homme veut ainsi montrer l'état auquel il a été réduit[12] et va même jusqu'à se nourrir de cendre[13]. Mais c'est avant tout quand un deuil le frappe qu'il expérimente son néant, et il l'exprime alors en se couvrant de poussière et de cendre : « Fille de Sion, revêts le sac, roule-toi dans la cendre, fais un deuil[14]. » Se couvrir de cendre, c'est donc réaliser une sorte de confession publique mimée, ce que représente encore la liturgie du Mercredi des cendres : par le langage de cette matière sans vie qui retourne en poussière, I'homme se reconnait pécheur et fragile, prévenant par 1à le jugement de Dieu et attirant sa miséricorde. A celui qui avoue ainsi son néant, se fait entendre la promesse du Messie qui vient triompher du péché et de la mort, « consoler les affligés et leur donner, au lieu de cendre, un diadème[15]. » [1] Les Septante traduisent plus d'une fois « poussière » par « cendre ». [2] Isaïe, XLIV 20. [3] Livre de la Sagesse, XV 10. [4] Ezéchiel, XXVIII 18. [5] Malachie, III 21. [6] Ecclésiastique, X 9. [7] Genèse, XVIII 27 ; Ecclésiastique, XVII 32. [8] Job, XLII 6 ; Jonas, III 6 ; S. Matthieu, XI 21. [9] Judith, IV 11-15 & IX 1; Ezéchiel, XXVII 30. [10] Deuxième livre de Samuel, XIII 19. [11] Esther, IV 1-4. [12] Job, XXX 19. [13] Psaume CII 10 ; Lamentations, III 16. [14] Jérémie, VI 26. [15] Isaïe, LXI et suivants. |
"Comme chaque année, alors que le Ramadan est annoncé en boucle dans tous les médias, à toute heure et sur toutes les ondes, le temps du Carême qui débute en ce Mercredi des Cendres est totalement ignoré et volontairement oublié dans l’actualité. La France compte pourtant, rappelons-le, 70% de baptisés. Cet oubli, loin d’être le fruit du hasard, s’inscrit dans un processus toujours plus croissant de déchristianisation-islamisation de notre société [...]. Madame Alliot-Marie est allée récemment rompre le jeûne avec des musulmans durant le Ramadan… Ira-t-elle recevoir publiquement les Cendres avec les chrétiens en ce début de Carême ?"
www.lesalonbeige.blogs.com
Le Combat de Carnaval et de Careme de Pieter Brueghel l'Ancien, détails (1559)
le tableau complet est ici : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/1a/Pieter_Bruegel_d._Ä._066.jpg
des explications du tableau ici : http://pagesvoyageuses.canalblog.com/archives/2008/02/05/index.html
SI MA VIE ET MON OEUVRE VOUS INTERESSE, SUIVEZ MOI AU DESERT DE CHARTREUSE...
Moi, vous savez …
Moi, vous savez, les réunions …
Désolé, je dois sortir ce soir-là …
Vous savez, je suis très pris …
Moi, vous savez, je n'ai pas le temps …
A l'école, que voulez-vous, ce n'est plus comme avant …
Moi, vous savez, la politique … les syndicats ...
Je dois aller à la chasse ce week-end … Il faut quand même se distraire …
C'est scandaleux de voir ça… De mon temps …
Mais qu'est-ce qu'ils font au gouvernement ?…
Excusez-moi, je dois aller à un cocktail …
Moi, vous savez, je n'y connais rien …
L'euthanasie… Il y a du pour, il y a du contre …
Que voulez-vous, tout évolue…Il faut bien vivre avec son temps …
Désolé, il faut que j'y aille, j'ai une soirée …
Ya rien qui va !… Tout fout le camps …
Il est encore trop jeune pour s'occuper de ces questions …
Et puis, il a son examen …
Vous savez, les jeunes d'aujourd'hui …
Ah ! Si j'étais plus jeune …
Avec l'évolution des mœurs évidemment …
On n'est plus au Moyen-Age …
Ça a l'air intéressant, vos conférences …
Mais, ces questions, c'est trop intellectuel pour moi …
Et puis, c'est chacun son opinion …
Il faut se méfier des gens qui ont des certitudes …
La désinformation ? …Vous croyez vraiment ? …
Le mondialisme … Les francs-maçons … La guerre culturelle … La pornographie… Y faut pas tout dramatiser non plus …
Après tout, on n'est pas si malheureux …
Et puis, on peut pas toujours donner…
Moi, vous savez, en vacances, j'ou-blie-tout …
Et puis, on verra bien…
De toute façon, qu'est-ce qu'on peut y changer …
Enfin…
Moi, vous savez ...
le moyen simple d'être informé des nouveaux articles :
inscrivez votre adresse courriel dans la colonne de droite !
Le prédicateur de la Maison pontificale, le père Raniero Cantalamessa, a déclaré :