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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 23:36







   
 
"Passion", de Fleur Nabert  www.fleurnabert.fr
Fleur Nabert expose au Festival de Pâques de Chartres http://www.festivaldepaques.org/index.php?page=1339
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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 22:50

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et en firent quatre parts, 

une pour chaque soldat, et la tunique. Or cette tunique était 

sans couture, d’une seule pièce de tissu, de haut en bas. Ils se dirent donc les uns les

autres : Ne la déchirons pas ; mais tirons au sort à qui l’aura. C’était 

pour que s’accomplit l’Écriture : Ils se sont partagés mes vêtements, et ils ont tiré ma robe au sort. 

Voilà donc ce que firent les soldats. " (Jn 19, 23-24)

(la coutume accordait aux bourreaux l’autorisation de conserver pour eux les vêtements d’un supplicié)

 

En la Basilique d’Argenteuil (Val d’Oise) est conservée cette fameuse tunique .

La foi du pèlerin aidée de la science de l'histoire et de la tradition vénère ici la Tunique du Sauveur.

 

La Sainte Tunique a été tissée en laine fine et teinte de la pourpre sombre populaire orientale. 

Elle est marquée de nombreuses et larges taches de sang,  surtout sur le dos et sur les épaules. 

Les savants les plus qualifiés ont reconnu qu'elle était de l'époque et du pays du Christ par sa confection 

et sa teinture. Ils admirèrent la régularité remarquable de l'ouvrage : Hommage à la Très Sainte Vierge. 

Les premiers, ils ont découvert et affirmé la présence de taches de sang contemporaines de l'époque.

 

Ensanglantée pendant la Passion, partagée avec les autres vêtements de Notre-Seigneur, recueillie soit 

des mains des soldats, soit de celles de Pilate, la Sainte Tunique a été conservée pieusement avec ses taches de

 sang comme le Saint Suaire de Turin. Gardée par les empereurs en Orient, elle est restée à Galata, 

d'après les historiens Grégoire de Tours (539-595) et Frégédaire (658) alors qu'une autre Sainte Tunique 

était donnée dès le IVe siècle par Sainte Hélène à la ville de Trèves.

 

En l'an 800, elle fut donnée par Charlemagne à sa fille Théodorade pour le prieuré d'Argenteuil fondé en 660. 

La tradition est unanime et constante sur cela, point capital. Elle est appuyée par de nombreux témoignages

 historiques qui affirment que Charlemagne l'avait reçue d'Irène, impératrice de Constantinople.(…)

Saint Louis vint à Argenteuil en 1255 et 1260, il y vénéra la Sainte Tunique.

On la porte en procession en 1529 et en 1534 à St Denis, à Pontoise et à Paris. Les rois Henri III, 

Louis XIII, les reines Marie de Médicis et Anne d 'Autriche, les cardinaux de Bérulle et de Richelieu 

sont venus à Argenteuil la vénérer.

 

 En 1804, le Cardinal Caprara, légat du Pape, en ordonne et en Approuve la reconnaissance 

par Monseigneur Charrier de la Roche, évêque de Versailles.


tunique2small.jpg 
merci à EVR

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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 18:28
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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 18:22
BRUEGHEL-crucifixion500.jpg
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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 18:19
bosch52.jpg
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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 13:40

« Die Reichsleiter Buhler und Dr. Brandt sind unter Verantwortung beauftragt, die Befugnisse namentlich zu bestimmender Ärzte so zu erweitern, dass nach menschlichem Ermessen unheilbar Kranken bei kritischer Beurteilung ihres Krankenzustandes der Gnadentod gewährt werden kann. .»  Adolf Hitler 1. September 1939euthanasiebefehl.jpg 

 

« le Reichsleiter Buhler et le Dr Brandt sont chargés, sous leur responsabilité, d’élargir les compétences des médecins qu’il conviendra de désigner nommément, afin qu’il puisse être accordée une mort charitable aux malades jugés incurables à vue humaine, après un examen très critique de leur état de santé » .

Adolf Hitler 1er September 1939. 

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 23:12

Lu sur ESM :

B "La Semaine sainte n'est pas une semaine comme les autres. Les orthodoxes l'appellent «la grande semaine» et ils ont raison à un double titre. D'abord, bien sûr, parce qu'on y célèbre la Pâque du Christ, source de la foi chrétienne. La « grandeur » de la Semaine sainte est donc liée à son importance et à sa profondeur spirituelles. Cette semaine est grande, aussi, par la taille, car, si elle commence bien un dimanche comme les cinquante et une autres semaines de l'année, elle se termine aussi par un dimanche, le dimanche de Pâques, qui arrive comme un huitième jour, en contradiction avec l'étymologie du mot semaine, qui vient de septem, sept. Ce jour en plus des sept jours de la création telle que le raconte le livre de la Genèse, nous disons qu'il est le premier jour de la nouvelle création. Il vient briser la répétition circulaire du temps qui passe et mène inéluctablement à la mort. «Passent les temps et passent les semaines, Ni temps passé ni les amours reviennent...», chante Apollinaire avec nostalgie. Avec la résurrection du Christ, le cercle infernal du temps est brisé et la vie surgit du tombeau. C'est pour manifester cette irruption de l'éternité dans le temps que nos baptistères ont souvent huit côtés.

Cette anomalie arithmétique d'une portée symbolique est accentuée par une bizarrerie moderne liée à l'histoire de la liturgie : si l'on compte bien, le Triduum pascal dont le nom veut dire « trois jours » comporte en réalité quatre jours, du jeudi au dimanche. C'est qu'autrefois les jours commençaient la veille au soir. Du Jeudi saint, où l'on célébrait la messe en soirée, aux vêpres de Pâques le dimanche soir, il y avait donc trois jours pleins. Mais au XVIe siècle, sur ordre de Pie V, et jusqu'à la réforme de Pie XII en 1955, la messe du Jeudi saint fut célébrée le matin, portant à quatre les jours du Triduum pascal. On supprima alors du Triduum le dimanche de Pâques, ce qui était un comble ! Dans notre calendrier actuel, le Triduum pascal est célébré sur quatre jours, et personne ne s'en offusque : cette légère torsion nous aide à entrer dans le mystère de Pâques, dont la liturgie est le révélateur."

Michel Janva                                                                            http://www.lesalonbeige.blogs.com/

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 11:45

reniement-st-pierre-copie-1.jpg

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 01:38

Cafougnette discute au bistrot :
- Mi, je m'rappelle d'min catéchime avec monsieur l'curé !
El'premier jour, Diu i a fait el'Terre
El'deuxième, i a fait ches montagnes et l'mer
El'trosième, i a fait ches fleurs et ches fruits
El'quatrième, i a fait ches bêtes
El'chinquième, i a fait ch'l'homme
Ch'est seul'mint l'sixième jour qu'i a fait l'femme !
Ch'est là qu'in vot qu'i étot vraimint mate !
 

michel-ange-eve.jpg

mate : fatigué

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 09:27

Le mois de Mars est le mois de Saint Joseph.

Voici un livre qui peut vous apporter beaucoup. 

Trouver du travail avec Saint Joseph c'est possible, Saint Joseph peut vous obtenir la grâce de trouver un emploi ! Dieu est au-dessus des lois du marché.

Durant le mois de mars , mois de Saint Joseph, mais aussi tous les jours .

Ce livre contient des récits et méditations pour chaque jour du mois

 

saint joseph livre

 A la fin de cet ouvrage il y a un recueil de prières 

Editions Traditions Monastiques

 21150 Flavigny sur ozerain

http://www.saintjosephtravailleur.net/saint-joseph-livre.html 

 

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15 mars 2008 6 15 /03 /mars /2008 08:59

 

1519-1518-ROSLIN-copie-1.jpg

 

exposition Alexandre Roslin

http://www.chateauversailles.fr/

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 10:55
un peu tardivement ...
08
mar 2008

Dimanche : quelques critères de choix

Voici huit besoins vitaux de base que les équipes municipales doivent satisfaire par leur politique locale. Pourquoi ne pas les utiliser comme critères de choix demain lors de notre vote :

• le besoin de communauté et de fraternité
“Dès que les hommes ne se sentent plus dépendants les uns des autres au sein d’une unité qui les dépasse (famille, entreprise, village, église), ils se groupent en fractions inorganiques qui se dévorent réciproquement” (Gustave Thibon).

• le besoin de participation
Il faut offrir aux populations, déracinées physiquement et spirituellement, une participation active, et naturelle aux trésors du pays (arts populaires, réussites
exemplaires du passé). Il faut aussi leur donner part à certains pressentiments d’avenir (espoirs, projets, programmes, réalisations envisagées).

• le besoin de sécurité
Les communes sont nées le plus souvent de ce besoin. Co-moenia: la sécurité commune;
sécurité physique; sécurité morale; (moenia: les remparts). La sécurité est condition
d’épanouissement des libertés.

• le besoin de prospérité commune (étymologie significative : co-munus… )
Il y a des cités qui ont fait preuve d’un génie créateur permanent : l’opulence de leurs arts, de leurs métiers, et de leurs industries sont la preuve que la Cité savait développer les talents humains et leur trouver des terrains de réalisation

• le besoin de reconnaissance publique des mérites
Il faut qu’il y ait dans la cité des occasions assez fréquentes de manifester publiquement le souvenir des trésors de grandeur, d’héroïsme, de probité, de générosité, de génie qui ont illustré la vie locale.

• le besoin de promotion sociale
Les élites existent, la cité doit non seulement les reconnaître, elle doit aussi faciliter leur renouvellement. Problème de l’ouverture de tous les milieux aux échelons de responsabilités publiques.

• le besoin d’enracinement dans l’histoire
C’est le problème du principe d’ “identité historique”. C’est par les communautés locales que ce besoin vital peut être satisfait et c’est par elles qu’on évitera les explosions séparatistes.

• le besoin des liens spirituels qui constituent la fratrie
Sans doute les pouvoirs civils n’ont pas à se substituer aux pouvoirs religieux. Mais ils ont un rôle spirituel irremplaçable : celui de préserver et de développer les canaux culturels qui assurent la transmission des héritages spirituels.

D’après La Lettre d’Entente Française , de décembre 1979.
Merci à Eric VR.
publié sur e-deo

commune-copie-1.jpg

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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 14:11

Le Sicler est une association "loi 1901" créée en 1969.

  • Pendant 20 ans, le Sicler a mené des actions de formation auprès des élus.
  • En 1987, le Sicler lance avec le soutien de nombreux élus, la Fédération des Maires ruraux et la Datar, le "Projet des maires ruraux", visant à répondre efficacement aux problèmes de désertification des territoires ruraux. Depuis cette date, plusieurs centaines de familles se sont installées dans des communes de moins de 2000 habitants, en créant ou en reprenant une activité artisanale, commerciale ou de service.

Le Sicler est présidé depuis 1997 par Claude Térouinard, maire de Chatillon-en-Dunois dans l'Eure-et-Loir (28). Il est également conseiller général, membre du comité directeur de l'association des Maires de France et administrateur de la Fédération Nationale des Maires Ruraux.

Le Sicler est animé par quatre permanents :

  • Direction : Xavier de Penfentenyo
  • Relation avec les élus et formation: Grégoire de Beaumont, Tanguy de Penfentenyo
  • Relation avec les candidats au départ: Stéphanie Landais

L'équipe permanente du Sicler compte sur l'aide d'un réseau d'intervenants. Ces personnes, anciens chefs d'entreprise, artisans, commerçants, contribuent bénévolement à accompagner les familles et les communes.

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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 10:32

copte2gd.jpg


Petrus Angel : 400 articles à (re) découvrir !

Vous appréciez "Petrus Angel" ? 
C'est le moment de le faire connaître à vos amis !
Merci !
http://petrus.angel.over-blog.com/

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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 11:14

  Deux cahiers à diffuser largement !!!

du fait de l'actualité et de l'importance des sujets qu'ils abordent.

 Dossier Euthanasie. Pour avoir les idées claires. Et pour répondre à nos proches sur une question... vitale !


dossier-euthanasie.jpg
In vitro, comédie sérieuse (?) sur la fécondation in vitro, de Charles Rambaud, écrivain, animateur culturel 


 in-vitro.jpg

 chaque cahier 6 € + 1 €  de port; les 2 pour 12 € franco de port. Quantité limitée…

Bulletin de commande disponible 
sur simple envoi de votre adresse couriel à Petrus
Angel

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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 08:46
 
Comme les temps ont changé ! Comme on est loin de la laïcité à la Jules Ferry, cadavre ressorti du placard par un homme politique « chrétien de conviction » qui se raccroche aux débris d’une pensée que le Niagara de l’histoire va engloutir !
 
(GIF)
Le Ciel sur la Terre
Falk Van Gaver - Editions Tempora - 18,90€

Cet essai est le cri d’un homme en train d’asphyxier. Péniblement il cherche l’air qui le fera survivre et il tente d’analyser les causes de son infortune. Il est malheureusement venu au monde en un temps où l’idéal de l’homme gavé a succédé à celui de l’homme communisé. Temps où le ciel bétonné par tous les vecteurs de l’idéologie ambiante ne laisse passer, par d’infimes fentes, que d’infimes lueurs spirituelles recueillies avec piété par une poignée de veilleurs, dont l’auteur de ces lignes.

Veilleur aussi Jacques de Guillebon qui préface cette ouvrage en décrivant ainsi la mission assumée : « C’est la lourde charge qui nous est confiée, que le joug du Christ rend cependant légère : renseigner chaque fonction de l’existence du voisinage immédiat du Salut : ordre politique, écologie, solidarité sociale, protection de la vie, soin du corps, enchantement du monde : rien n’échappe à cette fin qui est moteur en même temps qu’elle est explosion initiale, qui est grâce d’entrer dans l’ordre de la grâce ».

La grande question, l’unique question, celle d’où découlent toutes les autres, est donc, pour ceux qui, dans la foule pressée et déferlante, s’arrêtent et réfléchissent, est celle de toujours, celle de Dieu. D’où cet essai de théologie peut être pas si « sauvage », en tous cas certainement non-conformiste.

A la contemplation de Dieu présente au long des pages répond la réflexion sur l’homme, sur l’homme contemporain particulièrement, « cette huître refermée sur son firmament », coincé entre son désir d’imitation - « dans la société de l’image où l’idéal comme l’icône se meurent, la mimésis prolifère »- et son besoin d’affirmer ses différences. Ces impulsions contradictoires étant admirablement manipulées par ce que Van Gaver nomme la « post-démocratie » ainsi décrite selon le mot de Pierre-André Taguieff « le pouvoir du peuple, sans pouvoir ni peuple. Une impensable démocratie sans demos ni kratos. »

C’est au lumineux enseignement de Jean-Paul II que se réfère toujours cette génération qui cherche à tâtons sur le champ de ruines laissé par la précédente. Jean-Paul II qui « a ainsi défendu une authentique théologie de la nation (...) ouvrant le concept de patrie à la dimension de l’eschatologie et de l’éternité, sans supprimer pour autant son contenu temporel ».

Mais il est évident que le politique s’est effacé devant l’« idole économique ». « Idole semeuse de guerres et de destructions. Dans le fonctionnement mythique de l’économie, l’homme est un être vorace et avide, centré sur des biens dont il doit se gaver, dépourvu de toute ouverture vers l’infini. L’avidité est devenue l’âme de la société... ». « L’homme qui n’a pas été capable d’ouverture infinie s’est transformé en un être à l’espace intérieur sans cesse occupé et asphyxié par l’accumulation des choses ».

La conclusion est sans ambages : « nous ne pouvons laisser l’économie aux libéraux pas plus qu’aux marxistes, de même que nous ne pouvons plus laisser l’écologie aux gauchistes pas plus qu’aux industriels ». En faisant sienne la phrase de Pie XII, « c’est tout un monde qu’il faut refaire depuis les fondations », en cherchant ses références du côté de la doctrine sociale de l’Eglise, tout en gardant un juste champ de liberté.

Demeurer libre et réinventer une culture chrétienne, une façon de vivre chrétienne, « Ce n’est pas à la façon dont quelqu’un me parle de Dieu que je vois s’il a connu les feux de l’Amour, c’est à la manière dont il me parle des réalités humaines », disait la philosophe Simone Weil. Et dans l’ordre du réalisme de l’incarnation, le grand maître c’est Péguy ! -« Merveilleux, grandiose, magnifique Charles Péguy »- Citons-le : « Toutes nos maisons sont des forteresses in periculo maris, au péril de la mer (...) nous sommes tous aujourd’hui placés à la brèche. Nous sommes tous à la frontière. La frontière est partout. La guerre est partout, brisée, morcelée en mille morceaux, émiettée. Nous sommes tous placés aux marches du royaume. Nous sommes tous des marquis ».

Le coffre de la pensée chrétienne contient d’immenses richesses ! Et il reste habituellement fermé ! Quelle joie donc de voir Falk Van Gaver puiser avec jubilation chez Saint Augustin et Saint Thomas, chez Saint Anselme et Saint Bonaventure, chez Chesterton et Maritain comme aussi, chez les auteurs les plus contemporains, pour alimenter une réflexion foisonnante d’un tour tout personnel sur les problématiques les plus actuelles ! Réflexion qui ne fait pas l’économie de la fin de l’histoire. Réflexion ardente, totalement chrétienne, avec ses bienfaisantes marges de liberté, et qui, parfois, scrute l’invisible  : « La charité, l’amour, un déluge seul d’amour peut sauver le monde - l’amour qui est tout le contraire du sentimentalisme humanitaire, et qui est inséparable de la vérité et de la justice. L’amour exige que nous aimions jusqu’à donner notre vie pour les autres, mais il exige que nous haïssions implacablement l’erreur et le crime, et que la force, quand il le faut, soit employée pour défendre la justice, la vérité, le bien des âmes et les droits de Dieu. La charité est aujourd’hui expulsée de la vie publique mais elle brûle toujours dans le secret des âmes chrétiennes. Et même, chose admirable, la vie qu’elle entretient dans ces âmes est moins troublée que le cours des astres par les bouleversements de l’histoire humaine ».

Extrait du Permanences n°448.

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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 21:54
Lu sur le blog "le salon beige" ...

Un lecteur m'informe que le diocèse de Rodez souhaite se séparer d'une abbaye bénédictine, l'abbaye de Bonnecombe (XIIe) à Comps la Grandville. Ce magnifique bâtiment est occupé actuellement par 2 moines des Béatitudes. La décision a été prise par le conseil économique du diocèse de Rodez. L'économe diocésain est en relation avec le conseil général de l'Aveyron afin de céder l'abbaye pour un montant symbolique. L'abbaye pourrait devenir un lieu culturel, voire un gîte rural.

Si une communauté religieuse est intéressée pour s'y installer, l'abbaye pourrait conserver sa vocation.

Michel Janva (merci à XAB)

Addendum Bergerac : Les soeurs carmélites de Bergerac quittent leur monastère en raison de la moyenne d'âge. Elles offrent ce couvent en très bon état à une communauté religieuse. 22 cellules, 2 hectares de jardin, grande chapelle. Mère Monique du Sacré Coeur-79 rue Valette 24100 Bergerac, tel : 0553571533. A Bagnères de Bigorre dans les Hautes- Pyrénées, le Carmel est également vide. (merci à +H)  Lien permanent 

P.S. de Petrus Angel 
C'est là :

Bonnecombe.jpg

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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 11:16

354e6afaa5b51a3b0aa91761d7098734.jpg

Ce qui nous séduit d’entrée de jeu dans cette toile, car c’est la démarche naturelle de l’oeil humain que de prendre d’abord en compte les informations qu’il puise dans les couleurs perçues, c’est le chatoiement des couleurs fraîches et gaies, élégamment dégradées du vert au bleu. Tonalité générale de couleurs froides qui portent aisément l’éclat léger de la lumière des matinées de printemps, certainement en Normandie, comme le suggère le toit de chaume de la demeure qui figure en arrière-plan de ce tableau.

Un arbre apparemment en fleurs cache en partie la chaumière familiale. Des arbustes eux aussi en fleurs séparent la demeure de la terre que l’on travaille. Des draps blancs sur une corde flottent au vent léger et reflètent l’éclat de la lumière du soleil qui se pose sur eux. Tout le bonheur de vivre à la campagne, au coeur de la nature nourricière, s’engouffre dans ce décor séduisant, dont le charme touche aujourd’hui plus que jamais nos âmes de citadins fatigués des villes, de leur stress et de leur pollution.

la suite ici:   
http://www.ichtus.fr/article.php3?id_article=380  

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24 février 2008 7 24 /02 /février /2008 11:07

Jesus-et-la-Samaritaine.jpg


« Qui boira l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle. » Jean 4, 14.

Jésus ne nous cache pas « le don de Dieu » (v. 10), celui qu’il nous est bon de connaître et d’accueillir. Il nous le livre dans le symbole de « l’eau jaillissant en vie éternelle » (v. 14), ou, si nous préférons, de la source vive qui change toute torpeur en ferveur, tout désert intérieur en jardin odoriférant. Quelle est cette eau nouvelle, plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes et plus haute que notre plus haut, sinon l’Esprit dont Dieu jadis promettait l’irruption pour graver en nos cœurs rebelles, non plus sur des tables de pierre, sa propre Loi ? 

...    la suite sur
 
http://catholique-rouen.cef.fr/spip.php?article658

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 11:06
Montaigne rendu aux siens. Tome 1, J'ai vaincu la mort
MONTAIGNE.gifMichel Bouvier

Montaigne est un grand humaniste catholique.
Saint François de Sales ne s'y est pas trompé qui l'a aimé, médité et en a fait passer bien des traits dans son portrait du dévot honnête homme. Les libertins érudits ont cependant détourné les Essais pour en faire une entreprise masquée de libertinage, dont se réclamer. De prétendus philosophes ont travesti leur auteur en précurseur des "Lumières" qu'ils se proclamaient être. Plus près de nous, les savants l'ont revêtu des beaux costumes qu'ils trouvaient dans leurs coffres : sage sceptique, égotique à la mode, paresseux de cabinet se balançant mollement d'un avis à l'autre sans se décider à rien...
Certes, de vrais lecteurs lui sont restés fidèles, mais peu entendus parce que tellement érudits, et la masse des Français ne sait rien du trésor inestimable de leur patrimoine que sont les Essais. C'est ce que veut démontrer ce livre : lire Montaigne pas à pas et découvrir l'homme qui abhorrait le mensonge et a voulu faire de son œuvre une entreprise de vérité, vérité sur lui-même, pour lui-même, mais aussi pour ses "parents et amis", afin qu'elle leur serve à mieux vivre.
Montaigne est un maître en écriture, en jugement et en art de vivre

        
         On peut l'acheter ici : 
http://pagesperso-orange.fr/fx.de.guibert/

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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 23:04
Enquête sur les Miracles de Lourdes
Yves Chiron

Lourdes est une "capitale de la prière", un des sanctuaires religieux les plus fréquentés au monde (plus de cinq millions de pèlerins et visiteurs par an). Mais c'est aussi une "terre à miracles" vers laquelle convergent chaque année des dizaines de milliers de malades. En février 1999, l'Eglise a reconnu le caractère miraculeux de la guérison de Jean-Pierre Bély, atteint d'une sclérose en plaques. C'est le 66e miracle officiel. L'Eglise ne reconnaît pas facilement le caractère surnaturel des guérisons survenues à Lourdes ou en lien avec Lourdes. Le Bureau médical et le Comité médical international de Lourdes, uniquement composés de médecins, totalement indépendants de l'Eglise, déterminent la réalité des guérisons et leur caractère exceptionnel, non explicable par la science. Et c'est ensuite que l'Eglise se prononce ou non sur leur caractère miraculeux. Sur quelque 6000 personnes qui, depuis 1858, se sont déclarées guéries au Bureau médical, celui-ci en a déclaré 2000 inexplicables par la science. Or, l'Eglise, à ce jour, n'a accordé de caractère miraculeux qu'à 66 d'entre elles. Comment la médecine procède-t-elle pour vérifier le caractère authentique d'une guérison ? Quelle enquête mène l'Eglise pour proclamer qu'il s'agit d'un miracle ? Qui sont les 66 "miraculés" ? Y a-t-il des guérisons exceptionnelles dans d'autres sanctuaires marials ? C'est à toutes ces questions que répond Yves Chiron dans une enquête historique fondée sur une vaste documentation et des archives. 
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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 22:46

haricot.jpg

 

On sait que la révolution française de 1789 n'a pas fait le bonheur de toutes les couches de la société de l'époque. M.F. de Bussang nous évoque une histoire pour le moins curieuse qu'on raconte encore aujourd'hui dans la région. La révolution battait son plein, le curé d'un petit village d'Alsace était inquiet, les brigands de la république foncaient sur sa paroisse ! « Où pourrais-je cacher le Saint Sacrement ? confiait-il à une de ses paroissiennes ». Amenez le chez moi, j'ai un jardin un peu en retrait du village, on le cachera dans mes haricots à rames, ils n'iront pas le chercher là. Ainsi fut fait.

Qu'est-il arrivé à ce village ? Peut-être rien, mais il risquait gros en représailles. Surprise en automne, quand cette brave paysanne ramassa ses semences de haricots. Avant, les grains étaient blancs, et cet automne les voilà tous marqués de brun au centre. Aussitôt, elle en prit une poignée qu'elle alla montrer à son curé. De bonne foi, il reconnut aussitôt le miracle, d'une pastille minuscule enchâssée dans un ostensoir brun, et lui déclara : c'était une récompense à votre bonne foi, à votre courage face au danger car si cela avait été découvert, vous étiez fusillée et moi aussi, votre maison brûlée et peut-être tout le village.

C'est aussi une preuve de plus de la présence du Christ dans l'hostie, comme déjà à Faverney en Comté, sous une autre forme où l'hostie est restée intacte, au milieu de l'incendie de l'église.

La tourmente passée, cette histoire d'haricots miraculeux se répandit vite avec preuve en main, car chacun de ces haricots semés se reproduisait avec la même marque miraculeuse et encore aujourd'hui, après 200 ans pourtant.

Ils furent donc baptisés les « les haricots du Saint-Sacrement », j'en ai donné pas mal aux uns et aux autres. Ceux de ma génération, donc d'avant-guerre, qui ont encore vu le Saint- Sacrement exposé dans les églises ou aux processions de la Fête Dieu, les reconnaissent spontanément. Certains les gardent comme des reliques ne voulant pas les semer. Quant à la jeunesse actuelle, tout cela la laisse indifférente. Ces haricots m'ont été donnés par une parente du Val de Munster, mais on n'a pas retrouvé le village d'origine.

M.F. BUSSANG.

vu sur un site consacré aux haricots... du Saint-Sacrement
http://haricotsmystere.skyrock.com 

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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 21:19

 

ou allez sur Google vidéo : le Dialogue des carmélites
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 23:12

Sonné par l’arrêt de la cour de Cassation reconnaissant aux parents le droit de déclarer à l’état civil leurs enfants morts in utero, le Planning Familial a tiré le premier. Mais c’est avec maladresse que sa secrétaire générale, Maïté Albagly, brandissait l’épouvantail d’une « usine à gaz ». Elle promet un imbroglio juridique avec ce revirement historique de jurisprudence qui concerne les fœtus de moins de 500 grammes et de moins de 22 semaines de grossesse.

Habitués à une dialectique consistant à faire verser des larmes dans les chaumières, les gardiens du « droit des femmes à disposer de leur corps » se sont vite retrouvés à contre-emploi face à la peine des trois familles requérantes. Elles ne demandaient que le droit à la restitution du corps de celui qu’elles ont pleuré, et la possibilité de faire mémoire d’un prénom socialement reconnu.

par Tugdual Derville

la suite sur http://www.france-catholique.fr/-Chronique-de-Tugdual-Derville-.html

 

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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 21:26

Contes des six trésors
De: Emmanuelle de Saint Chamas, Benoît de Saint Chamas, Eric Puybaret

Tout en respectant le shéma traditionnel du conte, ces histoires sont d'une modernité étonnante, nous étonnent et nous émerveillent à chaque page. Avec le Louvre en toile de fond et des personnages savoureux.
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