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23 juin 2007 6 23 /06 /juin /2007 20:20

Si tu savais le don de Dieu et ce qu’est le ciel,

Si tu pouvais d’ici entendre le chant des anges et me voir au milieu d’eux,

Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche,

Si un instant tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent …

Quoi ? Tu m’as vu, tu m’as aimé dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me voir, ni m’aimer encore dans le pays des immuables réalités ?

Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient, et quand un jour que Dieu connaît, et qu’Il a fixé, ton âme viendra dans le ciel où l’a précédée la mienne, ce jour-là tu reverras Celui qui t’aimait et qui t’aime encore, tu retrouveras Son cœur, tu en retrouveras les tendresses épurées…

A Dieu ne plaise qu’entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie, je sois devenu moins aimant !

Tu me reverras donc, transfiguré dans l’extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d’instant en instant avec toi, qui me tiendras la main, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie, buvant avec ivresse aux pieds de Dieu un breuvage dont on ne se lasse jamais et que tu viendras boire avec moi …

Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m’aimes !…

Saint-Augustin

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 23:24
 
Saint Thomas More, patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques

Connaissez-vous Thomas More ? L’Église le fête le 22 juin. Il est l’un des plus grands juristes et humanistes du XVe siècle. Ses valeurs chrétiennes l’ont conduit jusqu’au martyre. Jean-Paul II l’a proclamé patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques. Un saint à solliciter en cette période où l’actualité politique est dense… (suite)

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 22:25
La galerie des Glaces dans toute sa splendeur

Gdg Une belle idée de sortie en famille : redécouvrir la galerie des Glaces, véritable joyau royal du XVIII° siècle qui vient de subir trois années de restauration pour retrouver son éclat  d'origine.
Tout les facettes de l'artisanat français y est passé : dorure à la feuille d'or, fabrication d'ampoule-bougie en cire en exclusivité, nettoyage des 1000 m² de marbre à la compresse, nettoyage et réparation des 357 glaces par un seul artisan, etc...
Même le Sénat a participé en offrant ses 24 miroir au mercure pour respecter la "couleur Versailles" qui règne dans la galerie.
Du grand art pour un résultat, paraît-il, extraordinaire.

Lahire

Posté le 22 juin 2007 à 21h29

relevé sur http://www.lesalonbeige.blogs.com/

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 22:47
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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 22:17

 

POURQUOI ?

Parce que nous sommes envahis par le bruit et par la musique " bruit de fond ".

Souvent, nous entendons plus la musique que nous ne l'écoutons : pensons à la musique d'ambiance inévitable dans les cafés, les magasins, les parkings, ...

Et quand nous écoutons de la musique, c'est pratiquement toujours en faisant autre chose : la vaisselle, le ménage, du bricolage, ...

Parce que pour pouvoir aimer - ou pouvoir dire qu'on n'aime pas - il faut connaître, et que pour connaître, on n'a encore rien trouvé de mieux que d'apprendre, en y passant ... un certain temps.

Parce que la musique est devenue une arme dans la guerre idéologique et culturelle qui secoue le monde, et notamment la France.

Parce que nous sommes les héritiers d'un patrimoine culturel immense, en particulier en musique, que nous ne connaissons pas, ou pas assez.

POUR QUI ?

Pour tous ceux qui, sans être musiciens ou érudits en matière musicale, souhaitent

" apprendre à écouter ", et ainsi apprendre à juger, à apprécier, à aimer.

COMMENT ?

Le plus simplement possible : on s'assied pour écouter ensemble de la musique, en suivant un parcours qui va du folklore à la musique religieuse, en passant par la chanson française, le jazz, la musique de films, la musique classique, l'opéra.

Les séances sont animées par des personnes qui ne sont pas des spécialistes mais qui ont elles-mêmes découvert et apprécié ce parcours.

CONCRÈTEMENT ?

Environ 10 séances, ou des week-ends ou stages d'été.

   Apprendre à écouter : un parcours musical de près de 200 extraits musicaux progressant par genre, du folklore à la musique sacrée, en passant par le jazz et l’opéra...

Pour plus de renseignement, contactez ICHTUS, au Tél. 01 47 63 97 81.

 

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 22:00

21 juin : Saint Louis de Gonzague

Si nous vivons ainsi à tout moment sous l'impulsion de l'amour de Dieu, faisant tout par amour pour Lui, chacune de nos occupations, que ce soit un travail ou un repos, un effort ou une détente, est une prière et nous unit davantage à Dieu peu importe ce qu'est l'occupation du moment présent pourvu qu'elle soit ce que Dieu veut de nous et soit accomplie par amour pour Lui.

On raconte que pendant le noviciat de saint Louis de Gonzague, alors que les novices occupaient une récréation à jouer à la balle, on leur dit soudainement : « Que feriez-vous si l'on vous apprenait que vous allez mourir dans quelques minutes ? » L'un répondit : « Je courrais à la chapelle m'agenouiller devant le Saint Sacrement », un autre : « Je réciterais le chapelet ». Un autre encore : « Je courrais trouver mon confesseur ». Et saint Louis de Gonzague répondit : « Je continuerais à jouer à la balle. » A l'heure où c'est la volonté de Dieu qu'on joue à la balle, on prie et on se sanctifie en jouant à la balle par amour de Dieu. C'est ainsi que la vie entière peut être une prière.

Jean Daujat, Vivre le christianisme (Tequi)
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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 21:15
ICHTUS

Ichtus vous invite à sa

2ème Université d'été

 

Une formation solide - Des contacts personnels

Des échanges constructifs - Des propositions innovantes

 

du  27 au 30 août 2007 

au Puy-en-Velay

 

Faut-il entrer en dissidence ?

Face à la déferlante relativiste, laïciste et anti-française qui envahit les milieux politiques et les caisses de résonance médiatiques, ne sommes-nous pas appelés à entrer en dissidence ?

Et comment cette dissidence peut-elle se traduire concrètement

pour chacun d'entre nous ?

 

C'est à ces questions que répondront,

dans le cadre de conférences, ateliers et débats,

des personnalités telles que

Christian Vanneste, député du Nord,

Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation J. Lejeune,

Michel Fauquier, agrégé d'Histoire,

Béatrice Bourges, de l'Association de Protection de l'Enfance,

Pierre-Olivier Arduin, commission bioéthique du diocèse de Toulon,

ou Mgr Henri Brincard, évêque du Puy.

 

 

Pour les jeunes, des ateliers permettront d'approfondir des sujets fondamentaux :

vérité et liberté ; loi naturelle ; mission politique des laïcs ; doctrine sociale de l'Eglise ;

vrais et faux droits de l'homme ; amour, mariage, sexualité ;

que faire et comment faire ?...

 

Le thème de notre université d'été vous concerne personnellement,

il concerne bon nombre de ceux qui vous entourent,

invitez-les en diffusant ce document le plus largement possible !

 

 

Renseignements et inscriptions :

Florence Chastenet de Géry -  Animation réseaux -  01 47 63 97 84

 
Visiter le site d'ICHTUS :
 
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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 23:23

 

Une 101e petite-fille pour le papy record de Novokouznetsk
10:50 | 13/ 06/ 2007
 

KEMEROVO, 13 juin - RIA Novosti. A 73 ans, Alexeï Chapoval, un habitant de Novokouznetsk, dans la région de Kemerovo, vient de voir naître sa 101e petite-fille.

"L'enfant est née dans la famille de Iossif (son fils) pendant le week-end. Peut-être l'appelleront-ils Tatiana, c'est ce qu'ils envisagent", a-t-il déclaré mercredi à RIA Novosti.

Le grand-père record affiche en tout 50 petits-fils et 51 petites-filles. Il y a deux mois est né son 100e petit-enfant, une fille.

Le premier fils de la famille a vu le jour il y a presque un demi-siècle et douze autres enfants sont arrivés après lui. 10 garçons et 2 filles. Tous habitent dans le village de Boungour dans la région de Novokouznetsk et la maisonnée s'étend sur toute la rue. Les habitants du village l'appellent d'ailleurs la rue des Chapoval.

Alexeï Chapoval n'a pas encore de d'arrières-petits-fils, mais, autant que l'on sache, cela ne devrait pas tarder.

retour à la page d'accueil  
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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 13:40
 Qui n'a pas éprouvé, devant un tableau, ce sentiment de ne pas posséder les clés pour le décrypter ? Nous ressentons des émotions, mais l'oeuvre semble se dérober. Tournant résolument le dos à l'enseignement traditionnel de l'histoire de l'art, Françoise Barbe-Gall prend pour point de départ les impressions ressenties face à la toile et nous entraîne dans une exploration passionnante. Quel rapport le tableau entretient-il avec la réalité ? L'artiste a-t-il idéalisé la nature ? l'a-t-il déformée ? Le peintre a-t-il voulu provoquer un choc chez le spectateur ? Lui apporter une vision réconfortante ? Grâce à la clarté du propos et à la simplicité de la démonstration - pour subtile que l'analyse soit en réalité - tout devient lumineux et accessible : l'oeuvre s'offre progressivement comme une évidence.
Ecouter Ici sur France Inter
Comment regarder un tableau, de Françoise Barbe-Gall, EPA 2006
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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 09:50
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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 09:07
Puce "Jésus de Nazareth", déjà plus d’1,5 million d’exemplaires vendus
28 mai 2007

ROME, Vendredi 25 mai 2007 (ZENIT.org) - Un peu plus d’un mois après sa publication, le livre de Joseph Ratzinger/Benoît XVI « Jésus de Nazareth » a déjà été vendu à plus d’un million et demi d’exemplaires.

C’est ce qu’annonce la maison d’édition Rizzoli qui a publié l’ouvrage en italien et gère les droits de publication à travers le monde, à la demande de la Librairie éditrice vaticane.

Ce chiffre porte sur les ventes du livre en italien, en allemand, en slovène, en grec, en polonais, en anglais (éditions anglaise et américaine) et en français. Celui-ci est destiné à augmenter car certaines langues viennent à peine d’être publiées.

Des accords ont été conclus avec 42 éditeurs à travers le monde. Le livre est en cours de traduction dans 30 langues.

« Jésus de Nazareth » a été présenté mercredi au siège de l’UNESCO à Paris par le cardinal Carlo Martini, s.j. archevêque émérite de Milan. Il est publié en France aux éditions Flammarion (cf. http://editions.flammarion.com).

L’ouvrage a été également présenté ce jeudi en Grèce avec une postface signée par le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier.

Selon don Claudio Rossini s.d.b., directeur de la Librairie éditrice vaticane, « avant d’être une entreprise culturelle et commerciale, la diffusion de ce livre est un acte ecclésial et œcuménique ».

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 22:16
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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 21:33
 
Tu as du prix à mes yeux, mon combat pour la vie

La société moderne ne supporte plus la souffrance, la différence, le handicap ou la faiblesse de l'âge. Au travers de son expérience de médecin et de père de famille nombreuse qui compte une enfant trisomique, Xavier Mirabel prouve qu'il existe d'autres voies que celle d'éliminer ceux qui posent problème. N'est-il pas préférable d'aider les personnes handicapées et leurs familles que de leur dénier le droit de vivre ? Développer les soins palliatifs, accompagner ceux qui sont en fin de vie, leur permettre de vivre pleinement leurs derniers instants : tout cela n'est-il pas plus sage que de précipiter l'issue fatale en choisissant de donner la mort ?

Ce livre exprime les convictions de l'auteur forgées sur sa réflexion médiale, philosophique et spirituelle et illustrées par des récits vécus et des témoignages de proches et des patients.

Tu as du prix à mes yeux -Mon combat pour la vie , par Xavier Mirabel
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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 21:19
La France a besoin des Chrétiens

Cg...selon Christophe Geoffroy dans l'éditorial de La Nef du mois de juin :

" (...) Nicolas Sarkozy, malgré son éventuelle bonne volonté, est l'homme d'un système qui est fondamentalement hostile à toute notion et recherche de la vérité. Le mot même fait peur, tel Pilate avec Jésus, on le fuit et l'on se réfugie dans le relativisme. En politique comme ailleurs, nos élites n'ont plus le courage de seulement s'interroger sur la vérité. Car s'engager dans cette voie, c'est forcément arriver à un moment ou à un autre aux questions essentielles sur le sens de la vie, sur l'homme, ce qu'il est ... et finalement sur Dieu (...)

Dans ce contexte, quelle doit être l'action des chrétiens ? La priorité s'impose d'elle-même : l'évangélisation. Cela ne signifie pas que ceux qui se sont engagés dans l'action politique doivent tout laisser tomber pour se faire missionnaires, mais qu'ils doivent être assez courageux et assez formés pour se comporter clairement et publiquement en chrétiens en toutes circonstances - en refusant notamment tout compromis sur des points éthiques non-négociables.

Face à la perversité du monde, à une situation qui ne semble jamais s'améliorer comme si le déclin était inéluctable, la tentation peut être forte de déserter ses responsabilités dans la Cité et se réfugier dans le seul spirituel (...) Le monde moderne a bien des tares mais il laisse encore la possibilité de vivre chétiennement et d'évangéliser. Certes, l'antichristianisme est parfois virulent, mais nos vies ne sont pas menacées comme en d'autres temps ou d'autres lieux (...) Il est toujours difficile de vivre chrétiennement et d'être un saint, la société y a sa responsabilité certes, mais c'est une contrainte extérieure, quand la principale est intérieure - en raison du péché et de notre faiblesse. Ne prenons pas de faux prétextes pour fuir nos devoirs de chrétiens, la France a besoin de nous."

Philippe Carhon

Posted on juin 9, 2007 at 03:41 PM | Permalink

http://www.lesalonbeige.blogs.com/

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 21:18

 

un dessin de Jacques Faizant

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 21:12

Euthanasie : le cancérologue Xavier Mirabel

analyse « la violence d?un ?merci? »

Comment expliquer l'attitude de Michel Druais, mari de la victime dans l'affaire de Saint-Astier ?

Lorsqu?il a appris de la bouche du Dr Tramois (qui était aussi membre de sa famille) qu?elle avait fait administrer une piqûre mortelle à sa compagne, Monsieur Druais s?était dit profondément choqué. Comme l?avait été l?infirmière Chantal Chanel, stupéfaite de découvrir la prescription létale, qu'elle allait cependant accomplir. Hier, à la barre du tribunal, on retrouvait pourtant le mari, non pas comme partie civile, mais comme témoin soutenant les accusées. Un témoin allant jusqu?à dire : « Merci ! » à celles qui ont mis fin aux jours de sa femme, à son insu.

Le cancérologue Xavier Mirabel, présent à l?ouverture du procès de Périgueux, analyse ce revirement :

« Lorsqu?une personne fait son dernier chemin, ses proches sont fragilisés : ils se sentent souvent impuissants face à la solitude et au mal-être de celui qui s?en va, et se sentent même parfois coupables, à cause des souffrances physiques ou morales de la personne en fin de vie, surtout si elles sont mal accompagnées. Il est naturel d?éprouver à ce moment une certaine impatience : vivement que tout cela s?arrête ! L?émotion, le stress, la fatigue accentuent encore cette attente. Nous avons donc tous fait l?expérience d?un certain ?soulagement?, malgré la peine, en apprenant le décès d?un proche à la suite d?une ?longue maladie?.

Pourtant, il est à nos yeux révélateur et particulièrement choquant aujourd?hui d?entendre à la barre des témoins ce mari remercier celles qui, en réalité, l?ont privé à la fois de la vérité et d?une vraie présence auprès de sa femme en interrompant artificiellement sa vie. Ce « merci » d?une victime médiatiquement amplifié révèle le danger du trop plein d?émotion.

Pour nous soignants, qui entendons heureusement des « merci » bien plus légitimes lorsque nous avons donné toutes ses chances au maintien de la relation et de la vérité entre nos patients et leurs proches, jusqu?au terme naturel de leur vie, ce merci-là résonne comme une forme de déni de tout notre travail. En remerciant la facilité, on l?encourage, on fait passer un mal pour un bien. Certes il s?agit de dénoncer la situation d?impasse dans laquelle les soignantes étaient visiblement enfermées, trop peu formées aux soins palliatifs ; et il ne s?agit pas d?en rajouter à la peine de Michel Druais qui tente naturellement de légitimer ce qui s?est passé. Mais comment rester silencieux lorsque la traduction médiatique de ce procès retient une parole synonyme de confusion, et même d?inversion du sens des mots ? Tout cela me fait penser à la tendance de certaines victimes à épouser la cause de ceux qui les ont spoliées. »

 http://www.adv.org/dossiers/decodage/archive/2007/mars003/article/euthanasie-le-cancerologue-xavier-mirabel-analyse-la-violence-dun-merci/

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 21:08

 

Le site sosfindevie.org est né d'un groupe de soignants et de soignés désireux de favoriser ensemble les repères de la confiance autour des personnes en fin de vie.

Ils ont choisi de développer, par Internet, un service de référence pour toutes les questions liées à la fin de la vie : témoignages, conseils, adresses et liens utiles, aide personnalisée…

Pour animer le site sosfindevie.org et apporter à ses visiteurs les réponses personnalisées à leurs questions, sont mobilisés des experts dans différentes disciplines (soins palliatifs ou curatifs, juristes, psychologues…).

Le coordonnateur du site est le docteur Xavier Mirabel, cancérologue lillois et formateur en soins palliatifs.

sosfindevie.org n'entend se substituer ni aux équipes soignantes, ni aux familles, ni surtout aux personnes malades ou en fin de vie, mais apporter à chacun des éclairages qui l'aideront à instaurer un vrai dialogue et à trouver les meilleures solutions.

Adresse : Sos fin de vie, 274 rue Solferino, 59000 Lille.
Mail :
contact@sosfindevie.org 
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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 16:11

 

Chaque jour, des équipes soignantes accompagnent des patients jusqu'au terme de leur vie. Parmi eux, ce patient atteint du sida, ou cette jeune femme arrivée avec une demande d' euthanasie et qui, une fois ses douleurs physiques traitées, a redécouvert l'amitié et des raisons d'espérer : il ne faut pas forcément écouter le malade qui vous dit : arrêtez tout (...) Je ne savais pas qu' il y avait des gens capables de vraiment aimer, et de comprendre ...
L' approche de la mort révèle souvent notre ambivalence, comme le souligne ce médecin citant La Rochefoucauld : on ne peut à la fois regarder en face le soleil et la mort.
Le grave sujet de l'euthanasie est abordé dans ce film : il y a demande d'euthanasie si le patient se sent totalement rejeté de l'espace des vivants. Mais derrière cette demande, il y a, profondément inscrite dans le coeur des malades, cette question : est-ce que vous m'aimez encore ?

Ce documentaire est suivi d'une table-ronde sur la question de l?Euthanasie.

Co-production DCX/ADV - DVD - Durée 30 + 30 mn

 Ces Instants Précieux
visionnez un extrait sur

http://www.exaltavit.com/index.html

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 08:39

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 08:26

 

au Musée d'art et d'histoire du judaïsme, à Paris,

du 28 mars 2007 au 1er juillet 2007

 
Rembrandt dans son paradis d'Amsterdam

Une passionnante exposition retrace le siècle d'or de cette cité, où s'épanouirent judaïsme et protestantisme en une singulière harmonie.

UNE EXPOSITION véritablement réussie - c'est un truisme - ne saurait consister en une simple accumulation de chefs-d'oeuvre accrochés avec élégance en un lieu magnifique et tout palpitant de mémoire et de curiosité intellectuelle. Ces conditions sont néanmoins nécessaires et parfaitement réunies dans l'exposition proposée par le Musée d'art et d'histoire du judaïsme, à Paris, au titre scandé par des noms chatoyants : « Rembrandt et la nouvelle Jérusalem. Juifs et chrétiens au siècle d'or. » : 190 pièces, peintures, dessins, gravures, manuscrits rares (ah ! l'émotion, entre beaucoup d'autres, de contempler l'édition originale de la vertigineuse Éthique de Spinoza), prêtées par de prestigieux musées, dont le Louvre, ou par la fameuse collection Edmond de Rothschild qui conserve 385 estampes et 16 dessins catalogués sous le nom de Rembrandt.
 
HERVÉ DE SAINT-HILAIRE
Le Figaro
Publié le 5 avril 2007

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 23:20

 

Voici ce que Sébastien Lapaque écrit dans la préface à Malheur aux riches !, cette anthologie pas " tendance " du tout qu’il vient de faire paraître chez Librio : " Je n’aurais jamais osé présenter un florilège sans une mésaventure qui m’est arrivé il y a quelques années. C’était en novembre 1998, à l’espace Bernanos de la paroisse Saint-Louis-d’Antin. On m’avait convié à parler sur le thème : "L’homme entre misère et pauvreté." L’assistance était âgée et les esprits assoupis. C’était un triste automne, une période "d’ajustements économiques". Qu’importe. J’avais décidé de réveiller la salle en appuyant mon propos sur Bloy, Péguy, Bernanos. On se souvient de ce qu’écrivait l’auteur du Sang du pauvre : "Le riche est une brute inexorable qu’on est forcé d’arrêter avec une faux ou un paquet de mitraille dans le ventre." ; celui de Notre jeunesse : "Le monde souffre infiniment plus du sabotage bourgeois et capitaliste que du sabotage ouvrier" ; celui des Enfants humiliés : "Ce qui me dégoûte, c’est précisément ce que vous souhaitez tous, dont vous êtes si fiers, que vous appelez d’un mot ignoble : l’aisance."

Faisant en sorte que mon allocution soit à la hauteur, j’ai évoqué le règne de l’argent circulant sans contrôle, les nuisances de la spéculation sauvage, la violence des impératifs de rentabilité, l’avènement d’une hyperclasse sans attaches ni territoire, qui après avoir soldé le rêve d’un monde commun, veille à sa jouissance en se moquant des intérêts des communautés politiques auxquelles elle appartient.

Aucune réaction du maigre auditoire, jusqu’à ce que des hurlements se fassent entendre. Un homme s’était levé au fond de la salle. Il se présenta : Pierre Lellouche, député et maire du 9e arrondissement de Paris. Mes paroles ne l’avaient peut-être pas touché au cour, mais certainement au porte-monnaie. Furieux, il m’a traité de marxiste-léniniste, de nostalgique de l’Union soviétique, de partisan de l’abolition de la propriété privée. Étonnant moment de confusion. Je me retrouvais affublé d’un couteau entre les dents. Du renoncement à la propriété privée, ambition spirituelle assez noble, il ne me semblait pas avoir fait un objectif politique. Et que venaient faire Karl Marx et la révolution bolchevique dans cette histoire ?... Je ne me posais même pas la question. Chez ce parfait représentant d’une classe confortée dans ses privilèges par l’achèvement du grand marché planétaire, toute critique du nihilisme marchand est forcément marxiste. "

Voilà donc. Sébastien Lapaque est coutumier des anthologies et celle-ci est sa onzième. Il ne faut pas la manquer.

Valère Staraselski

 

Malheur aux riches ! Anthologie présentée par Sébastien Lapaque. (Karl Marx, La Fontaine, Dostoïevski, Proudhon, Bossuet, Châtelet, etc.)

95 pages, Librio.

   Article paru dans   Le Web de l’Humanité du 7 mars 2002 

argent

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 21:44

 

 

Il est vrai que j'aime profondément le passé, mais parce qu'il me permet de mieux comprendre le présent - de mieux le comprendre, c'est-à-dire de mieux l'aimer, de l'aimer plus utilement, de l'aimer en dépit de ses contradictions et de ses bêtises qui, vues à travers, l'Histoire, ont presque toujours une signification émouvante, qui désarment la colère ou le mépris, nous animent d'une compassion fraternelle. Bref, j'aime le passé précisément pour ne pas être un « passéiste ». Je défie qu'on trouve dans mes livres aucune de ces écœurantes mièvreries sentimentales dont sont prodigues les dévots du « Bon Vieux Temps ». Cette expression de Bon Vieux Temps est d'ailleurs une expression anglaise, elle répond parfaitement à une certaine niaiserie de ces insulaires qui s'attendrissent sur n'importe quelle relique comme une poule couve indifféremment un œuf de poule, de dinde, de cane ou de casoar, à seule fin d'apaiser une certaine démangeaison qu'elle ressent dans le fondement. Je n'ai jamais pensé que la question de la Machinerie fût un simple épisode de la querelle des Anciens et des Modernes. Entre le Français du XVIIe et un Athénien de l'époque de Périclès, ou un Romain du temps d'Auguste, il y a mille traits communs, au lieu que la Machinerie nous prépare un type d'hommes... Mais à quoi bon vous dire quel type d'homme elle prépare. Imbéciles ! n'êtes-vous pas les fils ou les petits-fils d’autres imbéciles qui, au temps de ma jeunesse, face à ce colossal bazar que fut la prétendue Exposition Universelle de 1900, s’attendrissaient sur la noble émulation des concurrences commerciales, sur les luttes pacifiques de l’industrie... A quoi bon, puisque l'expérience de 1914 ne vous a pas suffi ? Celle de 1940 ne vous servira d’ailleurs pas davantage. Oh ! ce n'est pas pour vous, non ce n'est pas pour vous que je parle ! Trente, soixante, cent millions de morts ne vous détourneraient pas de votre idée fixe : « Aller plus vite, par n’importe quel moyen.» Aller vite ? Mais aller où ? Comme cela  vous importe peu, imbéciles ! Dans le moment même où vous lisez ces deux mots : aller vite, j’ai beau vous traiter d'imbéciles, vous ne me suivez plus . Déjà votre regard vacille, prend expression vague et têtue de l'enfant vicieux pressé de retourner à sa rêverie solitaire... « Le café au lait à Paris, l’apéritif à Chandernagor et le dîner à San Francisco », vous vous rendez compte ! … Oh ! dans la  prochaine inévitable guerre, les tanks lance- flammes pourront cracher leur jet a deux mille mètres au lieu de cinquante, le visage de vos fils bouillir instantanément et leurs yeux sauter hors de l'orbite, chiens que vous êtes ! La paix venue, vous recommencerez à vous féliciter du progrès mécanique. « Paris-Marseille en un quart d'heure, c'est formidable ! » Car vos fils et vos filles peuvent crever: le grand problème à résoudre sera toujours de transporter vos viandes à la vitesse de l'éclair. Que fuyez-vous donc ainsi, imbéciles ? Hélas ! c'est vous que vous fuyez, vous-mêmes – chacun de vous se fuit soi-même, comme s'il espérait courir assez vite pour sortir enfin de sa gaine de peau... On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.

Georges Bernanos, La France contre les robotsmedium_medium_lp_230975.2.2.jpg

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 22:51

c'était ce soir sur ARTE 

Rediffusion le 18 juin ... 0h50..... 

 

 
SOPHIE SCHOLL

LA ROSE BLANCHE

 

Sophie Scholl

« Beaucoup de personnes pensent que la fin du monde est proche. Bien des signes épouvantables pourraient le faire croire. Mais cette pensée n'est-elle pas d'une importance secondaire ? Car tout homme ne doit-il pas, en quelque temps qu'il vive, se tenir prêt à comparaître devant Dieu ? Sais-je donc si je vivrai encore demain ? Une bombe peut nous anéantir tous cette nuit. Et qu'importerait alors que la terre et les étoiles disparussent aussi ? Ma faute n'en serait pas moindre. Je ne peux pas comprendre comment des gens « pieux » craignent l'existence de Dieu, parce que les hommes se couvrent de honte. Comme si la force absolue n'appartenait pas à Dieu (je sens combien tout repose dans sa main). On ne doit craindre que pour l'existence des hommes, car ils se détournent de Lui, qui est leur Vie. »  Journal de Sophie Scholl.

Deux films en Allemagne ces dernières années ont retracé le destin tragique de cette jeune étudiante de 22 ans, de son frère Hans et de leurs compagnons, résistants au régime nazi et exécutés en 1943.

« Hans et Sophie Scholl étaient chrétiens. Ils n'ont pas pris les armes, ils n'ont tué personne. La seule vie qu'ils ont sacrifiée, c'est la leur. « Je ne crois, disait Pascal, que les histoires dont les témoins se feraient égorger. »

         

Julia Jentsch, dans le rôle de Sophie Scholl

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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 21:01
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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 20:43

 

Dans le sein de la Mère

Deux jumeaux discutent dans le ventre de leur mère :
- Oh... comme c'est étroit ici ! Je n'arrive plus à bouger... Tu es devenu trop grand
- Mais non, c'est toi qui as trop grandi ! Moi je suis plutôt mince !
- Arrête de te moquer de moi ! Cela ne mène à rien ! Tout de même, tu as bien une idée de ce à quoi ça va aboutir ?
- Je n'en sais rien moi !
- Tu ne crois donc pas qu'il y a une vie après la naissance ?
- Une vie après la naissance ? Tu y crois, toi ?
- Mais bien sûr que oui ! C'est bien le but de notre vie ici. Il faut grandir et se préparer pour qu'on devienne assez fort pour l'accouchement et pour la vie après la naissance.
- Tu es fou ? C'est complètement absurde ça, une vie après la naissance. Et ça se passerait comment là-bas ?
- Je ne sais pas trop moi. Mais de toute façon plus lumineux qu'ici. Et peut-être que nous allons être capable de marcher et de manger par la bouche, et tout le reste.
- Ouah... quelle bêtise ! Marcher, ça ne marche pas du tout ! Et manger avec la bouche, bizarre, comme idée ! Nous avons le cordon ombilical qui nous nourrit. Déjà ce cordon est trop court pour se promener avec !
- Mais si ! Bien sûr que si c'est possible ! Evidemment il y a aura des différences.
- Mais personne n'est revenu de là-bas ! Personne ! Tu as bien compris ça ? Donc avec la naissance la vie se termine. D'ailleurs je trouve cette vie assez douloureuse et assez sombre.
- Même si je ne sais pas trop comment cela se passera après la naissance, de toute manière on va finalement voir notre mère !
- Notre mère ? Tu y crois toi ? Elle où notre mère ?
- Ben ici. Partout, autour de nous ! Sans elle on ne pourrait même pas vivre!
- Bah ! Je n'ai jamais rien remarqué d'une mère, donc elle n'existe pas non plus !
- Mais si. De temps en temps quand nous sommes bien tranquilles j’entendais comme une voix qui était inaccessible, mais en même temps très proche de nous. Je pense qu’on la verra un jour. Comme il me tarde de la voir et de la connaître !

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