Un sauveur nous est né, un fils nous est donné, éternelle est sa puissance!
L'Institution SaintPierre vous souhaite un très joyeux Noël !
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Un sauveur nous est né, un fils nous est donné, éternelle est sa puissance!
L'Institution SaintPierre vous souhaite un très joyeux Noël !
Regarde bien ce tableau représentant la Nativité.
Regarde l'ensemble avant les détails, pour te faire une première idée. Le tableau s'allonge dans la hauteur, et cette composition verticale incite notre regard à aller de la terre vers le ciel, puis du ciel vers la terre : en bas la Sainte Famille , en haut les anges et angelots. A gauche, notre regard peut quitter l'étable et rêver dans la nuit, il y a un paysage lointain suggéré...
Vois ensuite la lumière, l'éclairage. Dehors c'est la nuit, on le voit à gauche. La lumière vient de l'Enfant Jésus lui-même pour éclairer ses parents, le boeuf, et au-dessus les anges.... Jésus a dit de lui-même dans l'Evangile : "Je suis la lumière du monde" : comment ne pas y penser en regardant ce tableau ?
Regarde le dessin : les traits des personnages sont fins, les corps semblent vivants, les vêtements souples sur les corps.
Regarde aussi les couleurs. Elles sont belles, en particulier le jaune doré du vêtement de Joseph.
Voilà tout ce que nous révèle un premier regard d'ensemble, mais nous pouvons encore observer bien des détails !
- regarde la blancheur des langes de jésus et du drap sur lequel il repose : cette blancheur est mise en valeur par des ombres dans les plis du drap.
- dehors c'est la nuit, mais regarde comment l'ange, qui vient annoncer aux bergers la Bonne Nouvelle , illumine l'obscurité ! Là encore, beau travail de lumière et de clair-obscur !
- admire aussi la douceur dans ce tableau : elle vient de la douceur de la lumière qui n'est pas violente, de la douceur des couleurs qui ne sont pas criardes, de la douceur du dessin des visages....
- observe Joseph : ce n'est pas un vieillard comme dans certaines peintures, mais un homme jeune et beau.
- la sainteté des parents de Jésus est symbolisée par des auréoles autour de leur tête, suggérées ici par un mince filet semi-circulaire.
- regarde aussi le boeuf. Lui aussi a l'air doux ; en tous cas, son haleine, vu la position de sa tête et de ses naseaux, doit bien réchauffer l'Enfant Jésus.
- vois enfin les anges, dont la joie est mêlée à un grand recueillement : l'un des deux grands anges pose son bras sur le bras de son voisin comme pour dire : "regarde !" Les petits anges ne montrent que leurs têtes et leurs ailes. Ils ont des visages potelés d'enfants en bonne santé !
Voilà bien un tableau magnifique, très riche, très délicat, qui enchante non seulement nos yeux mais aussi notre coeur, qui peut nous aider à prier, à contempler le mystère de Noël, mystère de Dieu fait homme.
L'artiste qui a peint le tableau est un français, Philippe de Champaigne, qui a vécu au temps du roi Louis XIII, au XVIIème siècle.
Et tu peux aller voir ce tableau au Palais des Beaux-Arts de Lille...
Thérèse M.
Dites, dites, si c'était vrai
S'il était né vraiment à Bethléem, dans une étable
Dites, si c'était vrai
Si les rois Mages étaient vraiment venus
De loin, de fort loin
Pour lui porter l'or, la myrrhe, l'encens
Dites, si c'était vrai
Si c'était vrai tout ce qu'ils ont écrit Luc, Matthieu
Et les deux autres,
Dites, si c'était vrai
Si c'était vrai le coup des Noces de Cana
Et le coup de Lazare
Dites, si c'était vrai
Si c'était vrai ce qu'ils racontent les petits enfants
Le soir avant d'aller dormir
Vous savez bien, quand ils disent Notre Père, quand ils disent Notre Mère
Si c'était vrai tout cela
Je dirais oui
Oh, sûrement je dirais oui
Parce que c'est tellement beau tout cela
Quand on croit que c'est vrai.
Jacques Brel, "Dites, si c'était vrai", 1958
trouvé sur http://www.bseditions.com
relevé sur http://www.lamediatheque.be (extrait sonore)
disponible sur http://www.123famille.fr/
Dieu
tu as choisi de te faire attendre
tout le temps d'un Avent.
Moi je n'aime pas attendre
dans les files d'attente.
Je n'aime pas attendre mon tour.
Je n'aime pas attendre le train.
Je n'aime pas attendre pour juger.
Je n'aime pas attendre le moment.
Je n'aime pas attendre un autre jour.
Je n'aime pas attendre
parce que je n'ai pas le temps
et que je ne vis que dans l'instant.
Tu le sais bien d'ailleurs,
tout est fait pour m'éviter l'attente :
les cartes bleues et les libre services,
les ventes à crédit
et les distributeurs automatiques,
les coups de téléphone
et les photos à développement instantané,
les télex et les terminaux d'ordinateur,
la télévision et les flashes à la radio...
Je n'ai pas besoin d'attendre les nouvelles :
elles me précèdent.
Mais Toi Dieu
tu as choisi de te faire attendre
le temps de tout un Avent.
Parce que tu as fait de l'attente
l'espace de la conversion,
le face à face avec ce qui est caché,
l'usure qui ne s'use pas.
L'attente, seulement l'attente,
l'attente de l'attente,
l'intimité avec l'attente qui est en nous
parce que seule l'attente
réveille l'attention
et que seule l'attention
est capable d'aimer.
Tout est déjà donné dans l'attente,
et pour Toi, Dieu,
attendre
se conjugue Prier.
Jean Debruynne,
Extrait de Ecoute Seigneur ma prière, Prier/DDB
Noël, fête de la naissance du Christ. Noël, fête néopaïenne de la consommation. Le paradoxe n'est pas d'aujourd'hui. Voilà des décennies que la société de consommation tend à faire oublier le sens chrétien de Noël. Ce qui est nouveau, peut-être, c'est qu'elle s'en justifie aujourd'hui en revendiquant hautement l'antériorité païenne de l'événement.
L'étonnant est que seize siècles plus tard, on veuille oublier ce renouveau pour en revenir purement et simplement au monde païen qui le précéda. Mais ainsi, tout rentre dans l'ordre. La grande fête de la consommation ne constitue plus un déni à l'esprit de Noël, il est conforme au véritable esprit des célébrations qui est incontestablement païen ! Cela a, au moins, le mérite de la franchise. Le journaliste de mon bulletin municipal ne craint pas d'évoquer une véritable lutte entre catholiques et partisans du Père Noël qui, fort heureusement, est à l'avantage de ce dernier. Il rappelle qu'en 1951, l'effigie du bonhomme barbu fut brûlée sur le parvis de la cathédrale de Dijon : "Fort heureusement, l'incident n'eut pas de conséquences fâcheuses et le Père Noël est toujours là, bien vivant". Ce sympathique bonhomme "adoré et connu par les enfants du monde entier". Adoré !?
Faut-il s'en indigner ? Cet innocent bulletin municipal ne fait que s'inscrire dans le climat du temps qui est incontestablement néopaïen. Il est probable que ses responsables, en publiant un tel article, n'y ont même pas vu malice. Mais c'est bien là l'inquiétant. Que l'on puisse gommer subrepticement tout le message chrétien de Noël en donnant toute la place aux réjouissances païennes.
Ce n'est pas seulement argutie publicitaire. Plus subtilement, c'est un véritable choix culturel.Lévi-Strauss à l'appui, on assène que "nous sommes en présence, avec les rites de Noël, non pas seulement de vestiges historiques mais de formes de pensée et de conduite qui relèvent des conditions plus générales de la vie en société... En fait, depuis l'Antiquité jusqu'au Moyen Age, les fêtes de décembre offrent les mêmes caractères : décoration des édifices avec des plantes vertes, échange de cadeaux, gaîtés, festins."
Gérard Leclerc
Or donc quand l'ange eut claironné
Dans le Ciel à la ronde,
Que l'Enfant miracle était né
Pour le salut du monde.
Tous les animaux à la fois
De tout poil, tout plumage
Quittant leurs déserts, ou leurs bois.
Lui rendirent hommage.
Et tous, fauves ou familiers,
Ils fêtèrent en somme
Selon qu'ils étaient outillés
Le cher petit bonhomme.
Le lion fut conquis du coup
Lui lécha ses menottes
Le tigre ronronna, le loup
Lui montra ses quenottes
Un éléphant de Singapour
Lui donna - pauvre brute-
Une de ses défenses pour
Qu'il s'en fit une flûte.
Le bison de joyeuse humeur
Lui fit palper sa bosse
Afin de lui porter bonheur.
Le serpent, si féroce,
Sembla sortir de quelque étui.
Et voyez la merveille:
Il fit peau neuve devant lui
Pour lui donner la vieille.
Le rhinocéros, Dieu merci!
A de la peau de reste.
Il donna de la sienne aussi
De quoi faire une veste.
La sarigue - c'est bien plus fort -
Voulait prendre le mioche,
Et, pour qu'il fut en plein confort,
Le fourrer dans sa poche.
Le boeuf, d'un museau familier
Lui tracassa la joue,
Et l'ours se mil à gambiller
Et le paon fit la roue.
La poule lui pondit des oeufs
Dans la main, les abeilles
Déposèrent un miel des Dieux
Sur ses lèvres vermeilles.
L'hippopotame le surprit
Par sa grimace pire...
Que voulez-vous? Il est écrit
Qu'il n'a pas le sourire.
Enfin, chacune à qui mieux mieux
De ces naïves bêtes,
Faisait sa cour au roi des Cieux
Quand sur ces entrefaites
Paraît un être sur le seuil...
Il avait l'air du singe
Et suait le vice et l'orgueil;
Avec ça trop de linge.
L'Enfant pensa se trouver mal
Se blottit dans sa couche:
- Non, non, pas de cet animal!
(Dit-il d'un ton farouche)
C’est l’homme! Je sais que c’est lui
À mon cœur qui se serre,
D’où me viendra tout mon ennui
Et toute ma misère.
Raoul Ponchon
Source imprimée
RAOUL PONCHON dans MARCEL COULON, Toute la muse de Ponchon, Ed de la Tournelle, 1938.
«Tout agnostique ou athée dont l’enfance a connu une véritable nuit de Noël voit toujours par la suite, qu’il le veuille ou non, un lien dans sa mémoire entre ces deux idées que la plupart des hommes considèrent naturellement comme contradictoires: l’idée d’un nouveau-né et l’idée d’une force inconnue qui soutient l’univers. L’instinct et l’imagination de celui qui fut chrétien peuvent encore les relier, alors que sa raison ne voit plus la nécessité de la relation; il y aura toujours pour lui quelque chose de religieux dans la simple image d’une mère portant son enfant, — une certaine évocation de clémence et d’attendrissement à la seule mention du nom terrible de Dieu. Pourtant ces deux idées n’ont aucune connexité naturelle ou nécessaire; elles ne seraient pas forcément associées pour un ancien Grec ni pour un Chinois, s’agit-il d’Aristote ou de Confucius; il n’est pas plus naturel de relier Dieu à un petit enfant que d’associer la gravitation à un petit chat. Cette association d’idées a profondément modifié la nature humaine. Il existe une différence réelle entre l’homme qui la connaît et l’homme qui ne la connaît pas. [...]
On pourrait suggérer par une image assez brutale que rien ne s’était passé dans ce repli ou cette crevasse des grandes collines grises, sauf que l’univers entier s’était retourné comme un gant. Je veux dire par-là que tous les yeux anxieux et adorateurs, qui jusqu’à ce moment regardaient au dehors vers l’incommensurable, s’étaient retournés à l’intérieur sur l’infiniment petit. Cette figure même évoque la multiple merveille des yeux convergents, qui fait ressembler tant d’images catholiques à des plumes de paon. Mais il est vrai, en un sens, que Dieu, qui n’avait encore été qu’une circonférence, apparut comme un centre; et un centre est infiniment petit.»
G.-K. Chesterton, Les maîtres étrangers, Paris, Nouvelles éditions latines, 1947
Joyeux Noel : traditions de Noel, recettes, chants, jouets, decorations, creche, sapin, |
Traditions de Noël en France et au Canada
Exposition imaginaire présentant les traditions de cette fête : illustrations de ses légendes et coutumes. www.culture.gouv.fr/culture/noel/franc/noel.htm - 4k |
Cordula's Web. Le conte de Noël. Charles Dickens
Le conte de Noël (A Christmas Carol). A Christmas Carol (English) Weihnachtslied (Deutsch) Le conte de Noël (Français) Canción de Navidad (Español) ... www.cordula.ws/s-ccarolfr.html - 13k |
123Famille
Le plus beau livre de Noël. De page en page, découvrez 20 siècles de traditions.
Connaissez-vous les fêtes d’avant Noël ? St Martin, St Nicolas, Ste Lucie, ...
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Ca ne vous rappelle rien ? Il s’agit du Dénombrement de Bethléem ! C’est-à-dire du recensement (et du paiement de la dîme), que Saint-Luc nous raconte dans son Evangile :
" En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. "
Le tableau est de BRUEGHEL. On en trouve plusieurs versions dans différents musées : à Lille, Arras, Bruxelles.
Vous pouvez voir des détails sur
http://www.pieter-bruegel.com/salles/bethleem2.htm
mais mieux vaut aller voir sur place ...
1 | En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. |
2 | Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. |
3 | Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. |
4 | Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, |
5 | afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. |
6 | Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, |
7 | et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. |
8 | Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. |
9 | Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. |
10 | Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: |
11 | c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. |
12 | Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. |
13 | Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant: |
14 | Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée! |
15 | Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. |
16 | Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. |
17 | Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. |
18 | Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. |
19 | Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur. |
20 | Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. |