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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 15:14

Vivre le travail en temps de confinement avec saint Joseph artisan

WEB2-SAINT JOSEPH-CHARPENTIER-SAINTE FAMILLE-GODONG

Fred de Noyelle I Godong : 

Saint Joseph, le charpentier. Vitrail de l'église saint Paul (Genève).

Depuis plusieurs semaines, le confinement imposé face à la crise du covid-19 bouleverse le quotidien professionnel de millions de personnes. Comment s’organiser ? Quels objectifs se fixer ? Comment maintenir le contact avec son équipe ou ses clients ? Face aux – nombreuses – questions que chacun se pose, l’Église propose de méditer sur le travail en contemplant la figure de saint Joseph artisan lors de sa fête le 1er mai.

Chaque jour, depuis le début du confinement, chacun est amené à changer son quotidien et à revoir son emploi du temps, à l’apprivoiser, à l’adapter. Le travail, la vie quotidienne, les relations sociales, tout est à réinventer. On angoisse, on ne sait pas comment s’y prendre, mille et une questions montent. Et si vous preniez le temps de méditer sur votre travail en contemplant la figure de saint Joseph artisan lors de sa fête le 1er mai. Comment, à l’image de l’époux de Marie, vivre le travail en temps de confinement ? Rencontre avec le frère Dominique Joseph, moine de la Famille de saint Joseph et directeur de l’Institut Redemptoris Custos et qui offre chaque semaine une «  « pensée pour saint Joseph »« .

Aleteia : Depuis quand saint Joseph est-il associé au 1er mai ?

Frère Dominique Joseph : À vrai dire, c’est assez récent. Le 1er mai 1955, Pie XII proposa saint Joseph comme patron et modèle des ouvriers et institua la fête liturgique de Saint Joseph Artisan. Le contexte politique et social a suscité cette décision : le Pape voulait évangéliser la fête du Travail. De nombreuses fraternités et confréries, notamment de menuisiers, ont contribué à la préparation de cette déclaration : l’honneur rendu à saint Joseph avait permis de découvrir la dignité et le sens du travail. Surtout, il ne faut pas négliger que Jésus lui-même a voulu leur être identifié puisque l’Évangile l’appelle « le fils du charpentier » (Mt 13,55).

Comment vivre cette fête cette année ?
Il y a certainement un côté paradoxal à célébrer la fête du travail pendant le confinement. Nous sommes tous plus ou moins arrêtés dans nos projets. Dans notre monastère, à Saint-Joseph de Mont-Rouge, le 1er mai est habituellement l’occasion d’un important pèlerinage à saint Joseph ; mais, pour la première fois, cette tradition cinquantenaire va connaître une interruption.

« Par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d’homme. »

Souvenons-nous que le 1er mai, nous célébrons fondamentalement le mystère de l’Incarnation. Comme le rappelle le Concile Vatican II : « Par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d’homme » (Gaudium et Spes, 22). Le travail auquel nous sommes appelés aujourd’hui peut paraître différent. Le contexte est autre, les domaines varient, mais il s’agit toujours du même mystère. Autrement dit, si le confinement nous pousse à rester chez nous, c’est l’occasion de méditer sur ces « mains d’hommes ». Que faisons-nous de celles-ci ? Comment considérons-nous notre propre travail et celui des autres ?

Qu’est-ce Jésus a appris dans l’atelier de saint Joseph ?
Parmi les vertus pratiquées dans l’atelier de Nazareth, la conscience professionnelle est une des plus fondamentales, car le travail, explique saint Jean Paul II est « un bien de l’homme qui transforme la nature et rend l’homme en un certain sens plus homme » (RC 23). La pénibilité du travail est une conséquence du péché (Gn 3,19), mais le travail lui-même est un don de Dieu. Le travail est important dans la vie humaine et dans la formation de l’homme – notamment le travail manuel. Dès lors, Jésus a appris à être un homme dans l’atelier de saint Joseph. À leur exemple, nous sommes invités à en faire de même. Il n’est pas question d’être un bourreau du travail ou encore moins un fainéant. Mais, à travers la figure de saint Joseph, si discret dans son établi de Nazareth, nous découvrons la beauté du labeur. Il l’accomplissait pour l’Amour de Dieu, de manière équilibrée. Il s’agit certainement de la plus belle leçon que pu apprendre Jésus.

À l’occasion du premier mai cette année, et dans ce contexte si particulier, des prêtres, consacrés et engagés au service de l’Église des quatre coins du monde vont nous aider à méditer sur le travail à la lumière de saint Joseph, grâce à cette neuvaine qui réunit déjà près de 10 000 personnes sur Hozana.

Vu sur Aleteia

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 07:42
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30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 21:31

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29 avril 2020 3 29 /04 /avril /2020 08:40

N°580 Un Catholicisme social en action

La crise des Gilets jaunes a manifesté l’ampleur de la question sociale dans notre pays et l’urgence de reconstruire le lien social. L’appel pour un nouveau catholicisme social lancé par Joseph Thouvenel, Mathieu Detchessahar et Guillaume de Prémare invite les catholiques à s’engager dans l’édification de communautés solidaires. Un an après cet appel et l’enquête sociale qui a suivi, s’ouvre une nouvelle phase : celle des réalisations concrètes. C’est dans cette perspective que 30 associations se sont retrouvées les 12 et 13 octobre 2019 à Paris pour le colloque Catholiques en action. Ce numéro de Permanences présentera les principales pistes et orientations qui ont été avancées lors des différentes interventions de ce colloque.

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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 18:40

Radioscopie de la mortalité 2020 en France : première approche du véritable impact du Covid-19
Selon les données de l’Insee du premier trimestre 2020 et d'après les courbes de décès établies par l’organisme statistique depuis 2015, les chiffres les plus récents semblent inférieurs aux années précédentes. Le Covid-19 serait-il finalement moins dangereux qu’une grippe pour la population ?

Avec Gérard-François Dumont

Atlantico.fr : Si l’on compare les données de l’Insee du premier trimestre 2020 aux courbes de décès établies par l’organisme statistique depuis 2015, les courbes les plus récentes semblent inférieures aux années précédentes. Comment expliquer ce phénomène alors que nous sommes en pleine pandémie ?

Gérard-François Dumont : Effectivement, si on se limite au premier trimestre 2020, le nombre de décès en France est à peine supérieur à celui de 2018, mais plus élevé que celui de 2019. La mortalité des douze premières semaines de 2020, précisément jusqu’au 16 mars de l’année 2020, était plutôt faible avec un nombre de décès équivalent à la même période de 2019 et inférieur à celle de 2018. Ce résultat était remarquable pour deux raisons. D’une part, le début l’année 2020 aurait dû, ceteris paribus, compter davantage de décès puisque 2020 est une année bissextile, donc avec un jour de plus en février. D’autre part, l’augmentation du nombre de personnes âgées, la gérontocroissance, aurait dû signifier une hausse des décès. Autrement dit, si cette bonne évolution avait perduré, 2020 se serait caractérisée par une hausse satisfaisante de l’espérance de vie.

Mais, depuis le 17 mars, le nombre de décès cumulé 2020 a dépassé les chiffres de la même période de 2018 et plus encore ceux de 2019. Les écarts de décès cumulés 2020 par rapport aux deux années précédentes se sont ensuite accrus. Entre le 1er mars et le 13 avril, le nombre de décès en France est ainsi supérieur de 25 % à celui enregistré à la même époque en 2019 et de 13 % à 2018.

Sans surprise, entre le 1er mars et le 13 avril 2020, l’Île-de-France est la région qui enregistre la plus forte croissance du nombre de décès totaux par rapport à la même période de 2019 (+ 91 %). C’est logique puisque la diffusion d’une épidémie d’homme à homme est toujours corrélée avec la mobilité humaine. Or, la principale frontière de la France, celle la plus traversée (avant le confinement), n’est ni celle du Luxembourg, de l’Allemagne rhénane ou de la Suisse, mais celle de l’Île-de-France avec ses deux grands aéroports, Roissy et Orly. Or la France, sans doute trop à l’écoute d’une Organisation mondiale de la santé qui adoptait quasiment le discours officiel du gouvernement chinois, n’a jamais voulu opérer de contrôles sanitaires à ses frontières comme l’avait décidé Taïwan dès le 31 décembre 2019. Les frontières françaises n’ont donc jamais été soumises à des restrictions, ces dernières étant venues de nos voisins.

Si l’on se penche sur les données statistiques hebdomadaires publiées par l’INSEE, quelle tendance dégageriez-vous ? Les dernières estimations sont-elles de nature à rassurer les Français ?

Les estimations de décès les plus récentes publiées le 24 avril 2020 par l’Insee ne sont guère rassurantes, même si le nombre de décès journalier dû au covid-19 apparaît en légère diminution. En dépit du confinement, chaque jour depuis mi mars compte un nombre de décès nettement supérieur aux mêmes journées des années précédentes. Cette évolution peut ainsi être illustrée par la seule journée du lundi 13 avril, jour de « l’adresse aux Français » télévisée du président Macron. La France a comptabilisé 2 145 décès ce jour-là, contre 1 555 le 13 avril 2019 et 1 669 le 13 avril 2018, soit 38 % de plus qu’en 2019 et 29 % de plus qu’en 2018.

Mais le contraste est saisissant entre les départements où la surmortalité est considérable et ceux, à l’inverse, où l’épidémie est quasiment absente. Ainsi, entre le 1er mars et le 13 avril 2020, trois départements comptent au moins deux fois plus de décès que sur la même période de 2019 : le Haut-Rhin (+ 144 %), la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine (+ 128 %).

À l’opposé, vingt-trois départements ont moins de décès enregistrés entre le 1er mars et le 13 avril 2020 que sur la même période de 2019. Il s’agit des quatre départements auvergnats et de départements du quart Sud-Ouest de la France. S’ajoutent les Hautes-Alpes, les Alpes de Haute-Provence et le Haute-Corse. Et, outre-mer, la Martinique, la Guyane et La Réunion.

Ces chiffres indiquent qu’il serait urgent que le gouvernement arrête de considérer les territoires français comme si le covid-19 avait eu une diffusion homogène sur l’ensemble des territoires français et finisse par comprendre tout l’intérêt d’appliquer le principe de subsidiarité. Il est vrai que le Conseil d’État ne l’a guère encouragé avec son arrêt du 20 avril 2020 qui condamne Philippe Laurent, le maire de Sceaux, ville pourtant située dans l’un des départements où l’évolution des décès a été la plus dramatique, les Hauts-de-Seine. Ce maire avait signé un arrêté disposant qu’il était interdit « aux personnes de plus de 10 ans » de se déplacer sur l’espace public de la commune sans porter « un dispositif de protection buccal et nasal » – masque alternatif ou, à défaut, écharpe ou foulard.

En annulant cet arrêté municipal, le Conseil d’État semble s’être lui-même déjugé, puisqu’il avait précisé dans un arrêt antérieur du 22 mars 2020, conformément aux règles fixées par le Code général des collectivités territoriales, que : « Les maires, en vertu de leur pouvoir de police générale, ont l’obligation d’adopter, lorsque de telles mesures seraient nécessaires, des interdictions plus sévères lorsque les circonstances locales le justifient. »

À la vue des tendances, le Covid-19 serait-il finalement moins dangereux qu’une grippe pour la population ?

La suite ...

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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 09:00

Capture d'écran Google - 27/04/20 ,  21h15

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27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 09:45

 

Arnaud Upinsky commente le Corona Virus

Son blogue http://upinsky.work/

 

Sur Maurice Allais

 

 

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27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 09:33

 

Erik Satie l’énigmatique est à la une de la revue Classica ... de mars.

On doit pouvoir le retrouver.

La revue + 2CD pour la modique somme de 7,90€. 

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27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 08:27
Un grand blanc

Par Éric Fottorino
18/03/2020

 

C'EST PARTI COMME EN QUARANTAINE. Même si c’est une quinzaine pour commencer. Quinzaine du blanc. Je veux dire d’une forme de silence après la sidération. Un grand blanc. Celui qui vient quand justement les mots ne viennent pas. En tendant l’oreille, j’ai compris que les hôpitaux appliquaient les « plans blancs ». Des dispositifs d’urgence déjà mis en vigueur lors des attaques terroristes de 2015. Les établissements de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) sont mis en alerte face aux situations exceptionnelles. La pandémie en est une. On déprogramme les opérations qui peuvent attendre. On rappelle des personnels médicaux. On réquisitionne des lits. On priorise les malades – quel mot sinistre, prioriser, quand il s’agit de choisir entre des souffrants. On dresse des tentes dehors pour effectuer des tests sur les patients les plus atteints. En attendant un hôpital militaire de campagne en Alsace, comme une ironie de l’histoire, pour bien signifier que la guerre fait rage.

À nous simples citoyens, on recommande la défense passive. Des soignants au contraire, on exige un engagement de chaque instant. C’est le paradoxe de ce combat. Le fardeau repose sur très peu d’épaules. Pour nous autres, l’écrasante majorité, résister c’est rester assis. Ne bouger qu’en cas de nécessité. 

Hier matin avant l’heure du confinement, les quais de Seine étaient bondés. Beaucoup de familles avec enfants, comme pour un ultime bol d’air en provision, en prévision de la longue apnée. Puis les douze coups de midi ont fait s’égayer la foule – pas si gaie, en réalité –, telle un troupeau résigné. L’après-midi les rues étaient désertes. Un seul magasin ouvert dans la longue et si commerçante rue Lafayette. Une boutique de réparation d’ordinateurs. 

Un grand blanc s’est abattu sur la capitale. Un silence si lourd que mon amie Sophie M., penchée à son balcon de Belleville, a pu entendre au loin une mère parler à son enfant. Elle percevait distinctement ses paroles, comme si elle avait marché auprès d’elle dans la rue. En temps normal le trafic recouvre tout. Mais plus rien n’est normal. Maintenant on se guide à la voix, d’où l’importance de se parler. En fin de journée, allez savoir pourquoi, l’envie d’un verre m’a pris en voyant des images de la Seine près d’Alma-Marceau. J’ai reconnu l’enseigne d’un café familier. Le Grand Corona.

https://le1hebdo.fr/

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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 07:36

Applis de traçage : scénarios pour les non-spécialistes

S’il y avait une offensive médiatique en faveur d’une application de traçage, voici des exemples simples et faciles à comprendre pour expliquer le danger qui se profile.

Un article de Framablog

Un document de plus sur les dangers de l’application de traçage ? Nous n’allons pas reproduire ici les 13 pages documentées et augmentées de notes de référence d’une équipe de 14 spécialistes en cryptographie :

Xavier Bonnetain, University of Waterloo, Canada ; Anne Canteaut, Inria ; Véronique Cortier, CNRS, Loria ; Pierrick Gaudry, CNRS, Loria ; Lucca Hirschi, Inria ; Steve Kremer, Inria ; Stéphanie Lacour, CNRS ; Matthieu Lequesne, Sorbonne Université et Inria ; Gaëtan Leurent, Inria ; Léo Perrin, Inria ; André Schrottenloher, Inria ; Emmanuel Thomé, Inria ; Serge Vaudenay, EPFL, Suisse ; Christophe Vuillot, Inria.

… mais ils ont fait un effort tout à fait louable de pédagogie pour qu’au-delà des problèmes techniques réels, nous comprenions tous. Le document s’intitule : Le traçage anonyme, dangereux oxymore, Analyse de risques à destination des non-spécialistes

Nous vous invitons évidemment à en découvrir l’intégralité, mais voici simplement les cas fictifs (hélas réalistes), les scénarios que les spécialistes nous proposent.

Au moment où va peut-être se déclencher une offensive médiatique en faveur d’une application de surveillance de la part du gouvernement ou de Google+Apple, il n’est probablement pas inutile d’avoir des exemples simples et faciles à comprendre pour expliquer notre opposition.

Nous avons ajouté en complément la conclusion de l’ensemble du document qui précise clairement les limites de toute solution technique et les valeurs que doit respecter l’informatique.

Lisez l'article complet ICI.

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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 08:47

La lutte contre la pandémie du coronavirus semble faire accepter à nos concitoyens des contrôles, des coercitions, des pleins pouvoirs qui inquiètent quelques personnes soucieuses de nos chères libertés. De plus, nos horizons auraient tendance à se rétrécir à la crainte de ce seul COVID 19. Olivier Rey, ancien élève de l’école Polytechnique, professeur de philosophie à Paris I Panthéon-Sorbonne, dans l’article ci-dessous, nous invite à ne pas nous laisser « propagander » et rester attentifs à la beauté du monde.

 

Les voies respiratoires ne sont pas les seules à être gravement menacées par la propagation du coronavirus. L'esprit est également touché : depuis que l'épidémie sévit, la survie biologique a pris le pas sur n'importe quelle autre considération, et tout intérêt pour ce qui n'est pas le coronavirus semble avoir disparu. Il paraît que, du fait du confinement, le temps passé devant la télévision ou sur les sites d'information n'a jamais été aussi élevé, mais partout, tout le temps, il n'est question, obsessionnellement, que du Covid-19. Le rétrécissement de l'horizon à un sujet unique a quelque chose d'inquiétant. Quelques personnes expriment leur crainte que les mesures exceptionnelles prises pour faire face à la crise permettent à la classe dirigeante d'accroitre durablement ses moyens de contrôle et de coercition sur la population. La crainte est d'autant plus fondée qu'en laissant le monde se résumer au coronavirus, en laissant notre pensée être obnubilée par ce seul sujet, nous devenons déjà ces êtres unidimensionnels, « propagandés », qui appellent la dictature comme les pots attendent leur couvercle.

On admettra qu'en fait de guerre, la Seconde Guerre mondiale fut d'une autre ampleur que l'actuelle lutte contre le coronavirus. George Orwell ne s'en permit pas moins, début 1944, dans une chronique de l'hebdomadaire socialiste Tribune, d'entretenir ses lecteurs de jardinage. « Le fait est, écrit-il, que nous vivons en un temps où les raisons de se réjouir ne sont pas nombreuses. Mais j'aime faire l'éloge des choses, quand il y a quelque chose à louer, et je voudrais écrire quelques lignes [...] à la louange des roses de chez Woohvorth. »

Suit une évocation des bonheurs que lui ont valus, avant la guerre, ses cultures de rosiers, achetés pour la modique somme de six pence dans les rayons du grand magasin.

Des lettres de protestation furent envoyées au journal : elles reprochaient à Orwell de flatter, avec ses roses, un sentimentalisme bourgeois, ou de détourner, en orientant le regard vers la nature, l'énergie qui aurait dû entièrement s'investir dans les luttes politiques. En réalité, l'évocation d'un rosier grimpant qui se couvre, chaque année, d'une multitude de magnifiques petites fleurs blanches à cœur jaune, n'était pas dépourvue chez Orwell de sens politique. Être attentif à la végétation, s'en soucier, c'est en effet ménager au sein de son existence un domaine qui échappe aux passions massifiantes. Si les Allemands avaient eu autant de goût que les Anglais pour le jardinage, sans doute auraient-ils été moins disponibles pour les congrès de Nuremberg, et ne se seraient-ils pas laissé « encamarader » dans le national-socialisme hitlérien.

Au lendemain de la guerre, Orwell récidiva en publiant un article qui commence ainsi : « Précédant l'hirondelle, précédant la jonquille et peu après le perce-neige, le crapaud ordinaire salue l'arrivée du printemps à sa manière : il s'extrait d'un trou dans le sol, où il est resté enterré depuis l'automne précédent, puis rampe aussi vite que possible vers le point d'eau le plus proche. » Vient ensuite une description de la vie du crapaud - cet animal qui, « contrairement à l'alouette et à la primevère, a rarement reçu la faveur des poètes »

Orwell sait qu'une fois de plus, des lecteurs progressistes lui feront grief de s'émerveiller devant un humble batracien, quand toutes ses pensées devraient aller à la défense de la classe ouvrière. A quoi il répond : à quoi bon lutter pour améliorer les choses si, dans la lutte, on désapprend à aimer le monde ? « Certes, nous devons être mécontents, et ne pas nous satisfaire du moindre mal. Et pourtant, si nous étouffons tout le plaisir que nous procure le processus même de la vie, quel type d'avenir nous préparons-nous ? Si un homme ne peut prendre plaisir au retour du printemps, pourquoi devrait-il être heureux dans une Utopie qui circonscrit le travail ? Que fera-t-il du temps de loisir que lui accordera la machine ? » Aujourd'hui, nous pourrions demander : à quoi bon lutter pour « sauver des vies », si ces vies deviennent indifférentes au retour du printemps ?

Des lecteurs prompts à l'injure m'accuseront de tenir ces propos confortablement installé dans quelque résidence secondaire à la campagne et, ce faisant, d'oublier tous ceux qui n'ont pas cette chance. Eh bien non. Je n'ai pas de résidence secondaire, et quant à mes conditions de confinement, je les qualifierais d« intermédiaires » : à Nantes, dans un quartier de maisons disparates qui, progressivement, sont détruites pour laisse place à des immeubles (« densification urbaine » oblige) (…) Je ne me plains pas : par la fenêtre, (…) un vieux cerisier à demi ruiné par une tempête qui, dans son grand âge, trouve encore les moyens de fleurir sa moitié subsistante. Lorsque je vais faire des courses à l'Unico du rond-point de Rennes, je vois les chênes fastigiés de la rue Paul-Bellamy se couvrir d'une verdure toute neuve, (…).

Le printemps nous invite à nous réjouir non pas seulement d'être en vie, mais d'être au monde. J'entends beaucoup de personnes affirmer que la crise passée, il sera impossible de recommencer comme avant. Cela étant, chacun semble se faire son idée bien à lui sur les leçons à tirer de l'événement et sur les changements qui doivent intervenir. Il y a les partisans des « circuits courts », les partisans d'un retour à la nation, les partisans d'une Europe élargie (eux ne chôment jamais : le 24 mars la procédure d'adhésion de l'Albanie et de la Macédoine du Nord a été lancée), les animalistes qui réclament une interdiction du commerce des animaux... En bref, chacun voit l'après-coronavirus à sa manière. Un point me semble clair : pour avoir une chance que l’après soit meilleur que l'avant, il faudrait, pendant, préserver, cultiver et même développer sa faculté à s'intéresser au monde dans son infinie variété. Le corona à picots, sans doute - mais pas seulement. Par exemple, il serait bon que nous demeurions capables d'apprécier les changements de saison.

 

dans Le Figaro du 7 avril 2020

Merci à EVR.

 

S'émerveiller de l'arrivée du printemps: le conseil d'Orwell en ...

 

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 19:33
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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 10:51
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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 13:03

Gaston Lagaffe invente l'airbag | Franquin, Ligne claire, Marsupilami

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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 06:45
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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 14:53

Un médecin contre le confinement

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 10:45

Thomas l'incrédule (miniature du xiie siècle).

« Cesse d'être incrédule, sois croyant ». Par-delà l'apôtre Thomas, c'est à nous que s'adresse directement cette béatitude, la dernière de l'Évangile : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » .

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 08:23


Dimanche de la Divine Miséricorde - Dimanche de saint Thomas - Dimanche in albis

 Au terme de l'octave pascale - toute la semaine n'est considérée que comme un seul jour célébrant « la fête des fêtes » (saint Augustin) -, le deuxième dimanche de Pâques inaugure l'octave de dimanches qui mène jusqu'à la Pentecôte, comme aussi un jour unique de fête, un « grand dimanche » (saint Athanase) d'allégresse, manifestée par la flamme du cierge pascal qui brûle près de l'ambon.

Le dimanche de la Divine Miséricorde a porté de nombreux noms :

* Ce fut le dimanche in albis (« en blanc ») car, ce jour-là, les baptisés de Pâques revêtent pour la dernière fois le vêtement blanc de leur naissance nouvelle.

* Ce fut le dimanche de Quasimodo, du premier mot latin de l'antienne d'ouverture de la messe : « Comme des enfants nouveau-nés ont soif du lait qui les nourrit, soyez avides du lait pur de la Parole, afin qu'il vous fasse grandir pour le salut, alléluia ! »

* Et, depuis le 30 avril 2000, le pape Jean-Paul II a demandé qu'il soit fêté comme le « dimanche de la Divine Miséricorde », selon la demande faite par le Christ à sœur Faustine Kowalska — canonisée ce jour-là — : « Je désire qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde » (1931).

La liturgie y résonne encore tout entière de l'alléluia pascal, cette acclamation de la liturgie hébraïque qui loue joyeusement le Seigneur et retentit, dans l'Apocalypse, comme le chant des rachetés par le sang de l'Agneau. Et toutes les lectures concourent à « raviver dans les cœurs le mystère pascal » (prière après la communion).

Le psaume 117 est repris comme un chant de victoire et, plus encore, comme un rappel de la mort-résurrection du Christ :

« La pierre rejetée des bâtisseurs est devenue la tête d'angle...

Voici le jour que fit le Seigneur : qu'il soit pour nous jour de fête et de joie ! »  

(Ps 117 -118-, 22-24) 

Mais la célébration de ce dimanche est dominée par la figure de l'apôtre Thomas et l'expérience du Ressuscité qu'il connut « huit jours plus tard » (Jean 21, 26). À travers Thomas, c'est à tous ses disciples que le Seigneur apporte sa paix et qu'il demande :

« Cesse d'être incrédule, sois croyant » (Jean 21, 27). Par-delà l'apôtre Thomas, c'est à nous que s'adresse directement cette béatitude, la dernière de l'Évangile : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » (Jean 21, 29)

« L'incrédulité de Thomas vient au secours de notre foi », chante l'hymne de l'office de la Résurrection. Ainsi la première lecture, tirée du livre des Actes des Apôtres qui, pendant tout le temps pascal, relate les débuts de l'Église, décrit la première communauté de Jérusalem, ceux qui déjà sont rassemblés au nom du Seigneur et croient sans l'avoir vu. Fondés sur la Parole, l'amour fraternel et l'Eucharistie, ils représentent l'archétype de toute communauté chrétienne, la communion réalisée de tous ceux qui se sont reconnus frères dans le frère aîné et, en lui, fils d'un même Père. N'y a-t-il pas déjà là une anticipation du bonheur céleste ouvert par la Résurrection du Christ ?

 

Le Christ à sœur Faustine Kowalska : « Je désire qu'il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde »

Source : EAQ

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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 11:28

 

Le confinement est prolongé jusqu’au 11 mai. Le pays est profondément touché par l’épidémie du  coronavirus. Ces temps sombres nous incitent à la réflexion. Le Cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, dans le texte ci-dessous, a des paroles que l’on aimerait tant qu’elles soient prophétiques.

 

Un virus, un virus microscopique, a mis à genoux ce monde qui se regardait, qui se contemplait lui-même, ivre d'autosatisfaction parce qu'il se croyait invulnérable.

La crise actuelle est une parabole. Elle révèle combien tout ce en quoi on nous invitait à croire était inconsistant, fragile et vide. On nous disait : vous pourrez consommer sans limites ! Mais l'économie s'est effondrée et les Bourses dévissent. Les faillites sont partout. On nous promettait de repousser toujours plus loin les limites de la nature humaine par une science triomphante. (…) On nous vantait un homme de synthèse et une humanité que les biotechnologies rendraient invincible et immortelle. Mais nous voilà affolés, confinés par un virus dont on ne sait presque rien. L'“épidémie” était un mot dépassé, médiéval. Il est soudain devenu notre quotidien. Je crois que cette épidémie a dispersé la fumée de l'illusion. L'homme soi-disant tout-puissant apparaît dans sa réalité crue. Le voilà nu. Sa faiblesse et sa vulnérabilité sont criantes.

Le fait d'être confinés à la maison nous permettra, je l'espère, de nous tourner de nouveau vers les choses essentielles, de redécouvrir l'importance de nos rapports avec Dieu, et donc la centralité de la prière dans l'existence humaine. Et, dans la conscience de notre fragilité, de nous confier à Dieu et à sa miséricorde paternelle. (…)

La grande erreur de l'homme moderne (est) de refuser de dépendre. Le moderne se veut radicalement indépendant. Il ne veut pas dépendre des lois de la nature. Il refuse de se faire dépendant des autres en s'engageant par des liens définitifs comme le mariage. Il considère comme humiliant de dépendre de Dieu. Il s'imagine ne rien devoir à personne. Refuser de s'inscrire dans un réseau de dépendance, d'héritage et de filiation nous condamne à entrer nus dans la jungle de la concurrence d'une économie laissée à elle-même. Mais tout cela n'est qu'illusion. L'expérience du confinement a permis à beaucoup de redécouvrir que nous dépendons réellement et concrètement les uns des autres. Quand tout s'effondre, seuls demeurent les liens du mariage, de la famille, de l'amitié. Nous avons redécouvert que, membres d'une nation, nous sommes liés par des liens invisibles mais réels. Nous avons surtout redécouvert que nous dépendons de Dieu. (…)

Avez-vous remarqué la vague de silence qui a déferlé sur l'Europe ? Brusquement, en quelques heures, même nos villes bruyantes se sont apaisées. Nos rues souvent grouillantes de monde et de machines sont aujourd'hui désertes, silencieuses. Beaucoup se sont retrouvés seuls, en silence, dans des appartements qui sont devenus comme autant d'ermitages ou de cellules monacales.

Quel paradoxe ! Il aura fallu un virus pour que nous nous taisions. Et tout d'un coup nous avons pris conscience que notre vie était fragile. Nous avons réalisé que la mort n'était pas loin. Nos yeux se sont ouverts. Ce qui nous préoccupait : nos économies, nos vacances, les polémiques médiatiques, tout cela nous est apparu secondaire et vain. La question de la vie éternelle ne peut manquer de se poser quand on nous annonce tous les jours un grand nombre de contagions et de décès. Certains paniquent. Ils ont peur. D'autres refusent de voir l'évidence. Ils se disent : c'est un mauvais moment à passer. Tout recommencera comme avant.

Et si, tout simplement, dans ce silence, cette solitude, ce confinement, nous osions prier ? (…). Et si, tout simplement, nous osions accepter notre finitude, nos limites, notre faiblesse de créature ?(…) Si nous refusons de croire que nous sommes le fruit d'un vouloir amoureux de Dieu tout-puissant, alors tout cela est trop dur, alors tout cela n'a pas de sens. Comment vivre dans un monde où un virus frappe au hasard et fauche des innocents ? Il n'y a qu'une réponse : la certitude que Dieu est amour et qu'il n'est pas indifférent à notre souffrance. (…) Je crois qu'il est temps d'oser ces mots de foi. (…)Le monde attend de l'Église une parole forte, la seule parole qui donne l'Espérance et la confiance, la parole de la foi en Dieu, la parole que Jésus nous a confiée. (…)

Habituellement, on évalue l'utilité d'une personne à son influence, sa capacité d'action voire d'agitation. Tout d'un coup, nous voilà tous remis à égalité. Nous voudrions être utiles, servir à quelque chose. Mais nous ne pouvons que prier, nous encourager mutuellement, nous supporter les uns les autres.(…)

Certains disent : plus rien ne sera comme avant. Je l'espère. Mais je crains plutôt que tout ne recommence comme avant car, tant que l'homme ne revient pas à Dieu de tout son cœur, sa marche vers le gouffre est inéluctable.

Nous mesurons en tout cas combien le consumérisme mondialisé a isolé les individus et les a réduits à l'état de consommateurs livrés à la jungle du marché et de la finance. La mondialisation, qu'on nous avait promise heureuse, s'est révélée un leurre. Dans les épreuves, les nations et les familles font corps. (…)

La crise actuelle démontre qu'une société ne peut être fondée sur des liens économiques. Nous prenons conscience de nouveau d'être une nation, avec ses frontières, que nous pouvons ouvrir ou fermer pour la défense, la protection et la sécurité de nos populations. Au fondement de la vie de la Cité, on trouve des liens qui nous précèdent : ceux de la famille et de la solidarité nationale. Il est beau de les voir ressurgir aujourd'hui. Il est beau de voir les plus jeunes prendre soin des anciens. Il y a quelques mois, on parlait d'euthanasie et certains voulaient se débarrasser des grands malades et des handicapés. Aujourd'hui, les nations se mobilisent pour protéger les personnes âgées.

On voit ressurgir des cœurs l'esprit de don de soi et de sacrifice. On a l'impression que la pression médiatique nous avait contraints à cacher la meilleure part de nous-mêmes. On nous avait appris à admirer les “gagnants”, les “loups”, ceux qui réussissaient, quitte à écraser les autres au passage. Voilà que soudain on admire et applaudit avec respect et gratitude les aides-soignantes, les infirmières, les médecins, les volontaires et les héros du quotidien. Tout d'un coup, on ose acclamer ceux qui servent les plus faibles. Notre temps avait soif de héros et de saints, mais il le cachait et en avait honte.

Serons-nous capables de garder cette échelle de valeurs ? Serons-nous capables de refonder nos cités sur autre chose que la croissance, la consommation et la course à l'argent ? Je crois que nous serions coupables si, au sortir de cette crise, nous replongions dans les mêmes erreurs. Cette crise démontre que la question de Dieu n'est pas seulement une question de conviction privée, elle interroge le fondement de notre civilisation.

Extraits de l’article de Valeurs Actuelles du 9 avril 2020

Merci à EVR. Et si vous faisiez suivre ?

 

Valeurs Actuelles N°4350 du 09 avril 2020 à télécharger sur iPad

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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 10:45
Edward Hopper, peintre de la solitude

Peintre de la mélancolie, Edward Hopper habite le silence et la solitude comme personne.

Posted by France tv arts on Friday, April 10, 2020
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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 21:05

Incroyable : Macron fait coïncider le début de la levée du confinement avec la fête juive de Lag Baomer (fin d’une épidémie)

 

Le président français Emmanuel Macron a annoncé lundi que le confinement serait prolongé en France jusqu’au 11 mai, lundi lors d’une allocution télévisée consacrée à la crise du coronavirus.

Sur le mondejuif.info

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 11:45

 

 

DR

 

 

La Rédaction

Le célèbre biologiste virologue français, découvreur en 1983 du VIH, Prix Nobel 2008, a bien voulu répondre aux questions du Dr Jean-François Lemoine pour le site Pourquoi Docteur. Ce qu’il énonce dans cet entretien est pour le moins surprenant et ne manquera pas de lui valoir des accusations de conspirationnisme.

Très peu de temps après la publication de ces propos, plusieurs scientifiques ont souhaité réfuter immédiatement la théorie du Professeur Montagnier.

Voici l’intégralité de l’entretien enregistré diffusé sur le site Pourquoi Docteur :

 

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 11:21

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 10:59
 

                     Jacques Charon et Jean Piat dans ???

La Comédie-Française fêtera-t-elle le centième anniversaire de la naissance de Jacques Charon ? Pas sûr. Lui-même avait senti, peu avant de mourir en 1975 (il était le doyen depuis trois ans), que de nouvelles modes gagnaient… « Vous voyez aujourd’hui des Scapin de Molière amers et grinçants, des Figaro transformant en réquisitoire gauchiste le monologue caustique, certes, mais [lu dans Présent du 

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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 09:32

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