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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 18:55

Documentaire “Dans le sillage d'Ulysse” – Noblesse & Royautés

À bord d’un majestueux voilier, l’écrivain voyageur Sylvain Tesson part en Méditerranée sur les traces d’Ulysse, héros de l’"Odyssée" d’Homère. Première étape : le jour où, par orgueil et démesure, Ulysse et ses troupes pillent et massacrent les Cicones. Puis il vogue en direction de Mykonos, temple des paradis artificiels.

Dans les vestiges d'Hissarlik, en Turquie, où se dressa peut-être jadis l'antique cité de Troie, Sylvain Tesson cherche les traces de la longue guerre que le héros de l’"Odyssée" laisse derrière lui pour regagner Ithaque. Perché au sommet du mât principal de son voilier, l'auteur d'"Un été avec Homère" rappelle la première étape du périple d'Ulysse : le jour où, par orgueil et démesure, le héros et ses troupes pillent et massacrent les Cicones.

C'est en ce moment et en rediffusion sur ARTE.

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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 16:54
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13 avril 2020 1 13 /04 /avril /2020 21:59

Il y a la semaine sainte, dont l'aboutissement est Pâques, fête de la Résurrection du Christ.

Et puis il y a la semaine qui suit Pâques, l'octave de Pâques.

Explications.

          Cette semaine est comme un long dimanche se prolongeant sur huit jours, où chaque jour, férie solennelle, est Jour de Pâques.  Il n'est pas d'autre cas dans l'année liturgique où tous les jours d'une semaine ont le titre de "solennité".

        Le même verset de l'alléluia chanté chaque jour en donne la tonalité festive : "Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie", et en chaque prière eucharistique, tout au long de cette première semaine, nous célébrerons "le jour très saint où ressuscita selon la chair notre Seigneur Jésus Christ".

        Ainsi prenons-nous conscience en ce temps trop vite écoulé, d'un moment d'éternité, d'une fête continue, prélude à une jubilation céleste ininterrompue, un au-delà du voile, les cieux et la terre nouvelle, la Jérusalem céleste.  Toutes les lectures bibliques sont tirées uniquement du Nouveau Testament, les références à la Première Alliance parlant éloquemment par la catéchèse de l'apôtre Pierre et la résonance des psaumes. (Frère Pierre, Sources Vives n°91)

 

Aujourd'hui : Lundi de Pâques

 

Dans le Livre des Actes des Apôtres, nous entendons le discours de Pierre à la foule : message pascal de la mort et de la résurrection du Christ

 

Psaume 16 (15) : ma part d'héritage

 

Évangile selon saint Matthieu : Jésus apparaît aux saintes femmes 

 

A la victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange. L'Agneau a racheté les brebis ; le Christ innocent a réconcilié  l'homme pécheur avec le Père. La mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux. Le maître de la vie mourut ; vivant, il règne. "Dis-nous, Marie-Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ?" "J'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité. J'ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements.  Le Christ, mon espérance, est ressuscité ! Il vous précédera en Galilée." Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Roi victorieux, prends-nous tous en pitié ! (Séquence de Pâques) 

 

 

 

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13 avril 2020 1 13 /04 /avril /2020 09:00

 

1. Vous ne pouvez pas quitter la maison en principe, mais si vous en avez besoin, vous pouvez quand même.

2. Les masques ne servent à rien, mais il faudrait peut-être en porter, ça peut sauver.

3. Les magasins sont fermés, sauf ceux qui sont ouverts.

4. Il ne fait pas aller dans les hôpitaux, sauf s'il faut y aller, même chose pour les médecins, il ne faut y aller qu'en cas d'urgence A CONDITION que vous ne soyez pas malade (?!?)

5. Ce virus est mortel, mais pas trop effrayant néanmoins, sauf que si parfois, en fait ça va être une catastrophe planétaire.

6. Les gants n'aideront pas, mais ils peuvent aider quand même.

7. Tout le monde doit rester à la MAISON, mais il est important de SORTIR

8. La nourriture dans le supermarché ne manquera pas, mais il y a plein de choses qui manquent si vous y allez en fin de journée mais ll ne faut pas y aller le matin.

9. Le virus n'a pas d'effets sur les enfants sauf sur ceux sur qui il en a...

10. Les animaux ne sont pas atteints, mais il y a malgré tout un chat qui a été testé positif en Belgique en février, quand on ne testait encore personne, mais ce chat oui ?!?

11. Vous aurez de nombreux symptômes si vous êtes malade, mais vous pouvez aussi tomber malade sans symptôme, avoir des symptômes sans être malade ou être contagieux sans symptôme. Ah ? Bref ???

12. Pour ne pas être malade, vous devez bien manger et faire du sport, mais mangez malgré tout ce que vous avez sous la main et c'est mieux de ne pas sortir, enfin si, mais non...

13. Il est préférable de prendre l'air, mais vous serez très mal vu si vous allez prendre l'air, et surtout n'allez pas dans les parcs, ou alors sans vous asseoir, sauf que maintenant si, vous pouvez si vous êtes vieux (à quel âge on est vieux ?!?) mais pas trop longtemps ou enceinte (mais pas vieille).

14. Vous ne pouvez pas aller chez les personnes âgées, mais vous devez vous en occuper et apporter des courses et des médicaments.

15. Vous ne pouvez pas sortir si vous êtes malade, mais vous pouvez aller à la pharmacie. Pour les soignants, même avec de la température, vous pouvez travailler, allez, pas plus de 38°C... 37,9 c'est pas grave, sauf si vous n'êtes pas soignant.

16. Vous pouvez commander la livraison de plats préparés qui l'ont peut-être été par des personnes qui ne portaient ni masques ni gants. Mais il faut laisser décontaminer vos courses pendant 3 heures dehors.

17. Chaque article ou interview inquiétant commence par les mots "Je ne veux pas semer la panique, mais...".

18. Vous ne pouvez pas voir votre mère ou votre grand-mère âgées, mais vous pouvez prendre le taxi et rencontrer un chauffeur de taxi âgé.

19. Vous pouvez vous promener avec un ami mais pas avec votre famille si elle ne vit pas sous le même toit

20. Mais on vous dit que se promener avec la bonne "distanciation sociale" n'est pas dangereux alors pourquoi on ne peut pas se promener avec d'autres amis ou de la famille (un à la fois) si on est dehors à la bonne distance ?

21. Le virus reste actif sur différentes surfaces pendant deux heures, non, quatre, non, six, non, on a pas dit des heures, c'est peut-être des jours ? Mais il a besoin d'un environnement humide. Oh non, en fait pas nécessairement.

22. Le virus reste en suspension dans l'air enfin non, ou oui, peut-être, surtout dans une pièce fermée, en une heure un malade peut en contaminer dix, donc si ça tombe tous nos enfants ont déjà été contaminés à l'école avant qu'elles ferment ?

23. On compte le nombre de morts mais on ne sait pas dire combien de personnes sont infectées, puisque jusqu'ici on a testé que ceux qui étaient "presque morts" pour savoir si c'était de ça qu'ils allaient mourir...

24. On n'a pas de traitement sauf qu'il y en a peut-être un, qui n'est apparemment pas dangereux sauf si on en prend trop (ce qui est le cas de tous les médocs, non ?)

25. On devrait rester confinés jusqu'à la disparition du virus mais il ne va disparaître que si on arrive à une immunité collective et donc à condition qu'il circule... et pour ça il faut qu'on ne soit plus confinés...

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 10:00
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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 09:00

Ne me touche pas ! Noli me tangere !

Le récit

Les si nombreuses oeuvres d'art : ICI et LA

 

Lille Pdba sustris noli me tangere.JPG

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 08:10

Fichier:Schongauer, Martin - Noli me tangere (detail).JPG — Wikipédia

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 19:59
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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 17:51
Diffusé en direct le 11/4 à 17h
 
 
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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 09:40

 

Ténèbres du samedi saint à l'abbaye de Solesmes

17h, en direct, ostension du Saint-Suaire de Turin

En soirée, vigile pascale : au Vatican, , au monastère du Barroux

Beaucoup d'autres pour aujourd'hui et pour Pâques sont ICI.

Et ailleurs ? Vous pouvez nous informer via  commenter cet article , ci-dessous ...

Et vous pouvez aussi partager cette page, par couriel, Facebook et autres !

Merci de nous donner envie de continuer !

 

March 2016 – letterstolibby

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 14:00

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 09:36

Pilate se lave les mains de Jan Lievens (1607-1674, Netherlands ...

 

RESTEZ CHEZ VOUS, 
2. TOUSSEZ DANS VOTRE COUDE, 
3. LAVEZ-VOUS RÉGULIÈREMENT LES MAINS
avec du savon ou à défaut avec une solution hydro-alcoolique,  
4. UTILISEZ DES MOUCHOIRS À USAGE UNIQUE
et jetez-les à la poubelle après utilisation,  
5. ÉVITEZ DE VOUS TOUCHER LE VISAGE, 
6. RESPECTEZ LES DISTANCES SOCIALES.
Tenez-vous à distance, au moins 1 mètre.

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 08:27

 

Le Triduum pascal est une période de trois jours pendant laquelle l'Église célèbre la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus et qui s'étend de la messe vespérale du Jeudi saint aux vêpres du dimanche de Pâques.

La durée du triduum pascal est de trois jours liturgiques, de la messe vespérale (ou des vêpres) du Jeudi saint aux vêpres du dimanche de Pâques ; ce triduum, d'une durée de 72 heures ou un peu plus, est donc à cheval sur quatre jours civils :

Jeudi saint. Le triduum pascal commence avec la messe vespérale, dite en la Cène du Seigneur, qui commémore la Cène, dernier repas de Jésus la veille de sa mort. Cette messe est célébrée le soir de ce jour, à une heure convenable, pas nécessairement après le coucher du soleil. Les autres actes liturgiques du jour n'entrent pas dans le triduum pascal, comme la messe chrismale et les Petites Heures. Pour ceux qui ne participent pas à la messe vespérale, le triduum pascal commence par les vêpres de Jeudi saint. ;

Vendredi saint : on célèbre ce jour la Passion et la mort de Jésus sur la Croix ;

Samedi saint : La vigile pascale se célèbre entièrement de nuit, en commençant après la tombée de la nuit et en terminant avant l'aube du dimanche. Cette célébration appartient liturgiquement au dimanche de Pâques et marque le début du temps pascal. Avant la vigile, on célèbre normalement les vêpres du samedi ;

Le dimanche de Pâques, jusqu'à la conclusion des vêpres dernier jour du triduum, est entièrement consacré à la commémoration de la Résurrection de Jésus-Christ.

Source Wikipedia

 

Qu'est-ce que le Triduum pascal ? - Paroisse Saint Laurent en ...

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 09:10

Jeudi saint. C'est toi qui me laves les pieds ? – ▷ Phil info

Il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
Il vint donc à Simon-Pierre. Mais Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, me laver les pieds ! »
Jésus lui répondit : « Ce que je fais, tu l’ignores maintenant, mais tu le comprendras plus tard. »
Pierre lui dit : « Jamais tu ne me laveras les pieds ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »

Tout l’Évangile du jour

 

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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 07:57

 

Coronavirus : Réveillez-vous, on se fout de vous ! Il y a des directives pour surestimer considérablement le nombre de décès dans tous les pays

La fraude est manifeste, énorme ; on ne voit pas comment elle pourrait ne pas être centralisée. Aucun doute n’est plus permis. C’est du foutage de gueule pur et simple, dans le but de réaliser le plan qu’ils ont prévu pour nous. " 

Le "coup de gueule" d'Olivier Demeulenaere, sur son blog. Economiste, journaliste, il ne passe plus à la télé. On se demande pourquoi.

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 23:19

 

La pandémie du Coronavirus a obligé nos dirigeants à fermer les écoles et contraindre les familles à se confiner chez elles. De nombreux parents doivent apprendre à vivre 24 heures sur 24 avec leurs enfants. Et la tentation sera forte d’utiliser les smartphones, ordinateurs ou jeux vidéo comme babysitters !! Bref de mettre les enfants devant des écrans. Le docteur Michel Desmurget (*), directeur de recherche en neurosciences à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), alerte sur les impacts négatifs des écrans: troubles de la mémoire, agressivité, retards langagiers…

 

La consommation numérique des enfants n'est pas simplement excessive. Elle est hors de contrôle: presque trois heures quotidiennes à 4 ans, cinq heures à 10 ans et sept heures à l'adolescence ! Avant 6 ans, les études montrent que, dès dix minutes à un quart d'heure par jour, les écrans ont déjà un effet ! A cet âge, chaque minute est importante pour apprendre à marcher, compter, parler, se tenir debout, contrôler ses gestes. Les développements ultérieurs dépendent directement de ces apprentissages précoces. Il suffit, chez le jeune enfant, d'une exposition quotidienne moyenne de dix à trente minutes pour augmenter significativement le risque d'obésité et de retard intellectuel. Ce dont a besoin notre descendance pour bien grandir, ce n'est pas d'écrans, mais d'humain, de mots, de sourires, de câlins.(…)

Le langage, c'est les Lego de l'intelligence, l'attention en est la colonne vertébrale et le sommeil permet de remettre de l'ordre dans le système. Tous les écrans ébranlent de façon brutale ces trois piliers. Regardez l'effondrement du langage en une génération: c'est monstrueux ! Et les enfants des milieux défavorisés consomment quasiment deux fois plus d'écrans que les autres. Entre 7 000 et 10 000 études ont abordé l'impact des écrans. (…) Toutes convergent à montrer des influences négatives ! Certes, il vaut mieux mettre un gamin devant le programme de divertissement " Sesame Street" que de l'enfermer dans un placard... Mais, si vous le mettez avec des humains, il apprendra bien mieux.(…)

On l'abîme le cerveau de nos enfants en altérant son développement. On nous dit « tiens, on a une épidémie de dyspraxiques ». Certains, les vrais, si je puis dire, le sont indépendamment des écrans, mais on a tout un tas de gamins qui le sont devenus parce que leur cerveau ne s'est pas correctement câblé, par manque de sollicitation des fonctions motrices durant les premières années de la vie. (…)

Il faut vivre, nous dit-on, avec son temps. Mais le cerveau n'est pas fait pour ce temps. Il est génétiquement façonné pour l'humain. Le chercheur italien Pier Francesco Ferrari l'a montré en travaillant sur les neurones miroirs. Ce sont des neurones qui s'activent quand vous effectuez ou observez une même action: par exemple, si vous souriez, les neurones qui me servent à sourire vont s'activer. A un moment, Ferrari en a eu assez de faire des grimaces aux singes. Il a décidé de tourner une vidéo et de la mettre devant l'animal. Sauf que les neurones qui répondaient «en vrai» ne répondaient plus – ou bien très mal. C'est pareil chez l'homme. Un enfant qui entend deux ou trois fois un mot le retient. Avec la vidéo, il faut 30, 40, 50, 60 répétitions !(…)

A travers le programme "One Laptop per Child", où des ordinateurs et des tablettes ont été distribués, dès 2008, au Pérou ou en Ethiopie, les enfants (devaient apprendre) à lire mieux qu'avec un enseignant. Après étude, c'est un désastre. Les gamins n'ont pas utilisé l'écran pour aller consulter l'Encyclopedia Universalis en ligne, mais pour jouer aux jeux vidéo ou regarder des séries. Leurs résultats scolaires ont baissé.(…)

La meilleure des vidéos ne remplacera jamais un humain. Les cours en ligne du MIT et de Harvard sont bien faits. Mais une étude publiée dans Science montre que ces outils accroissent brutalement les inégalités sociales, car seuls les enfants favorisés, qui ont un capital humain important pour les aider, peuvent en tirer parti. L'université de Pennsylvanie a suivi les résultats de 1 million d'étudiants sur ses "mooc" [cours en ligne, NDLR]. Le taux d'abandon dépasse 90 %, avec des pointes supérieures à 99 % pour les cours les plus exigeants ! Après six mois d'usage des "mooc", l'université de San José a renoncé face à l'ampleur du désastre pédagogique. (…)

Est-ce qu'un gamin de 12 ans a besoin d'un smartphone ? Je n'en suis pas sûr. Ou alors un vieux téléphone à clapet pour provenir en cas de problème. Bien des études montrent les effets délétères des téléphones portables sur le développement cognitif et émotionnel. En revanche, aucune ne montre que des gamins qui n'ont pas de smartphone ont plus de problèmes d'insertion sociale, de dépression, de suicide, de réussite scolaire ou de sommeil. (…)

L’une des caractéristiques des jeux vidéo, c'est qu'il n'y a pas de transfert dans la vraie vie. Que "Minecraft" soit un divertissement sympathique et qu'un gamin l'utilise de manière occasionnelle, pourquoi pas. Mais il faut comprendre que ça prend du temps sur d'autres activités plus nourrissantes pour un cerveau en développement. (…).

Apprendre le français, les maths ou les langues avec un ordinateur, ça ne marche pas! Il faut de l'humain. Autre cas, utiliser un clavier pour apprendre à écrire se révèle très handicapant, notamment parce que le système visuel confond les lettres comme le «b» et le «d». Pour faire la différence, le cerveau a besoin de la main. Autrement dit, ce n'est pas parce que des outils sont utiles plus tard qu'ils sont utiles en phase d'apprentissage. Prenez la machine à calculer: je m'en sers, mais je sais compter. Si vous la donnez à un enfant qui doit comprendre le mécanisme de la base 10, elle lui pourrira la vie. (extrait de l’entretien donné au Point le 29 août 2019)

(*) : auteur de « La Fabrique du crétin digital », Seuil 2019

 

https://rcf.fr/sites/default/static.rcf.fr/imagecache/vignette_diffusion_small/radios/rcfnational/visuels/enfant_du_numerique.png

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 16:40

Nous vivons une crise sans précédent. Un minuscule virus ébranle notre société. Quel enseignement en tirerons-nous ? Nos dirigeants seront-ils aussi peu conséquents qu’avec l’invasion migratoire ou l’offensive islamique ? Que ferons-nous de cette épreuve? s’interroge l’écrivain Sylvain Tesson, en analysant les fragilités de notre mondialisation et en voulant croire à un réveil de la vie intérieure.

Sylvain Tesson: «Que ferons-nous de cette épreuve?»

 

L’ultra-mondialisation cyber-mercantile sera considérée par les historiens futurs comme un épisode éphémère. Résumons. Le mur de Berlin tombe. Le règne du matérialisme global commence. (…) Le Commerce est grand, tout dirigeant politique sera son prophète, le globe son souk. L’humanité se connecte. Huit milliards d’êtres humains reçoivent le même signal. Le  Moldovalaque et le Berrichon peuvent désirer et acquérir la même chose. Le digital parachève l’uniformisation. La Terre, ancien vitrail, reçoit un nouveau nom maintenant que les rubans de plomb ont fondu entre les facettes: « la planète ». Elle fusionne, devient une entreprise, lieu  d’articulations des flux systémiques. La politique devient un management et le management gère le déplacement, pour parler l’infra-langage de l’époque. Un  nouveau dogme s’institue: tout doit fluctuer, se mêler sans répit, sans entraves, donc sans  frontières. Dieu est mouvement. Circuler est bon. Demeurer est  mal. Plus rien ne doit se prétendre de quelque part puisque tout peut-être de partout. Qui s’opposera intellectuellement à la religion du flux est un chien. Le mur devient la forme du  mal. Haro sur le muret ! Dans le monde de l’entreprise, il disparaît (règne de l’open space). En l’homme, il s’efface (règne de la transparence). Dans la nature, il est mal vu (règne alchimique de la transmutation des genres).  Les masses décloisonnées s’ébranlent. Le baril de pétrole coûte le prix de quatre paquets de cigarettes. La circulation permanente du genre humain est tantôt une farce: le tourisme global  (je  m’inclus dans l’armée des pitres). Et tantôt une tragédie (les mouvements de réfugiés). Une  OPA dans l’ordre de l’esprit est réalisée: si vous ne considérez pas ce qui circule comme le parachèvement de la destinée humaine vous êtes un plouc.

Et puis soudain, grain de sable dans le rouage. Ce grain s’appelle virus. Il n’est pas très puissant,  mais comme les portes sont ouvertes, il circule, tirant sa force du courant d’air. Le danger de sa  propagation est supérieur à sa nocivité. Dans une brousse oubliée, on n’en parlerait pas. Dans une Europe des quatre vents, c’est le cataclysme sociopolitique. Comme le touriste, le containeur, les informations, le globish ou les idées, il se répand. Il est comme le tweet: toxique et rapide. La  mondialisation devait être heureuse. Elle est une dame aux camélias: infectée.

L’humanité réagit très vite. Marche arrière toute ! Il faut se confiner ! Un nouveau mot d’ordre  vient  conclure brutalement  le  cycle  global. C’est une injonction stupéfiante car sa simple énonciation incarne ce que l’époque combattait jusqu’alors, et le fait de prononcer ces mots avant leur édiction officielle faisait de vous un infréquentable :« Restez chez vous !» La mondialisation  aura  été  le  mouvement d’organisation planétaire menant en trois décennies des confins au confinement. Du « No  borders» au « Restez chez vous ».

Il est probable que la « globalisation absolue » n’était pas une bonne option. L’événement majeur de cette crise de la quarantaine sera la manière dont les hommes reconsidéreront l’option  choisie, une fois calmé le « pangolingate ».(…)

On peut se contenter de dire que rien n’est nouveau. Pestes et choléras fauchent les hommes  depuis longtemps. L’Histoire, cette contradiction de l’idée de progrès, n’est que l’éternel retour  des désastres et des renaissances. Mais nous avons changé d’échelle.

Quand un système change d’échelle, il change de nature. Des drames similaires se produisaient avant le XXe siècle. Ils n’avaient pas cette puissance de volatilité. L’ampleur de la chose est un problème supérieur à la chose elle-même. La grippe espagnole a tué 3 % de la population  mondiale, mais en 1920, la  mécanique de la propagation n’avait pas été érigée en instrument de l’organisation globale. N’est-ce pas le principe de propagation qui permet le commerce mondial,  le  capitalisme financier, l’échange frénétique, l’uniformisation linguistique et culturelle.Pourquoi le  virus n’emprunterait-il pas le même courant ? (…)

Soit nous réussissons à faire (de cette vie confinée,) de cette traversée du temps retrouvé une expérience proustienne (mémoire, pastille à la bergamote, exercice de la sensibilité), soit c’est le  vrai effondrement: celui de soi-même.

Heinrich von Kleist dans Michael Kohlhaas donne une clef: « Du fond de sa douleur de voir le  monde dans un si monstrueux désordre, surgissait la satisfaction secrète de sentir l’ordre régner  désormais dans son cœur.» À chacun est offerte une occasion de faire un peu d’ordre en son cœur.Une inégalité immédiate se révèle. Certains ont une vie intérieure, d’autres non.(…)

Julien Gracq, dans En lisant en écrivant, donnait (une) indication thérapeutique : « Le livre ouvre  un lointain à la vie, que l’image envoûte et immobilise.» Vous voulez explorer vos confins ? Ouvrez des livres. Devant un écran,vous serez deux fois confinés !

Le temps est une substance. Il se modèle. Nous l’avions perdu, on le retrouve. C’est une grâce. La révolution écologique commence par une écologie du temps.

Nous autres humains du XXIe siècle partons très défavorisés dans le défi qui nous est imparti.  Car le nouvel ordre digitalo-consumériste nous a habitués à craindre le vide. La révolution digitale  est un phénomène hydraulique. Internet, pompe excrémentielle, remplit l’espace vacant à grand débit. Le tube a soif. Il faut que ça coule! Soudain le confinement impose une expérience du vide.  Il ne faut pas faire comme la connexion intégrale le préconise: remplir tout avec n’importe quoi.(…)

Le virus est une fleur du mal poussant au contact entre le monde intérieur et extérieur. S’il épargne l’intégrité de notre organisme, il révélera la solidité de notre âme. (…)

Que ferons-nous de cette épreuve ? Comme je suis naïf, je me dis que les passagers du  train  cyber-mercantile se livreront à un  aggiornamento. Les civilisations s’étaient fondées sur quelques principes: séparation, séclusion, distinction, singularisation, enracinement. Confinement, quoi. Quelques décennies ont balayé cela au nom  d’une  idéologie : le  globalisme égalitaire  préparatoire à la grande braderie. La propagation massive du virus n’est pas un accident. C’est une conséquence.

On se rend compte soudain d’évidences  oubliées. Énumérons-les. Rester chez soi ne veut pas dire haïr son voisin. Les murs sont des membranes de protection et pas seulement des blindages  hostiles. Ils sont percés de portes, on peut choisir de les ouvrir ou de les fermer. Lire ne veut  pas  dire s’ennuyer.

Autre découverte: l’action politique n’est pas morte. Nous pensions que l’économie régentait seule le parc humain. Les ministères des Affaires étrangères étaient devenus des chambres de  commerce (…). Soudain, réactivation de la décision d’État. Divine surprise ! Alors que nous  pensions la mondialisation «inéluctable» (c’est le mot favori des hommes politiques, blanc-seing de leur démission !), nous nous rendons compte que l’inéluctable n’est pas irréversible et que la nostalgie peut proposer de nouvelles directions !  Soudain, le  président annonce la fermeture des frontières de Schengen et confine sa  population. Il est donc possible de décider de décider. Devant la prétendue inéluctabilité des choses, le virus du fatalisme possède son gel hydroalcoolique: la volonté.

« En  marche ! » est finalement un merveilleux slogan, une fois accompli le demi-tour.

Extrait de l’entretien donné au Figaro le 20 mars 2020. L'entretien complet se retrouve ICI.

Merci à EVR.

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 11:46

Mort de Jean-Laurent Cochet, le maître de théâtre de Depardieu, Huppert, Auteuil, Béart...

DISPARITION - Le comédien et metteur en scène a formé des générations d'artistes dans son cours créé en 1965. Il vient de décéder à 85 ans.

 

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 08:30
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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 13:15

"I connait pas Raoult !"

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 12:44

La révolte des gilets jaunes, le transhumanisme en germe dans les lois bioéthiques, la crise migratoire, sont autant de signes de la décadence de la modernité. La pandémie de coronavirus en est un de plus: elle ébranle l’idéologie progressiste des sociétés modernes et sa prétention à tout résoudre. C’est ce que nous explique le sociologue Michel Maffesoli, professeur émérite à la Sorbonne, dans l’article ci-dessous :

On ne dira jamais assez que nous assistons à la décadence inéluctable de la modernité. Fin d’un monde se manifestant, au quotidien, dans une dégénérescence (…) du mythe progressiste (…) Ce progressisme s’employait à justifier la domination sur la nature, à négliger les lois primordiales de celle-ci et à construire une société selon les seuls principes d’un rationalisme abstrait dont l’aspect morbide apparaît de plus en plus évident. Les réformes dites «sociétales» (mariage pour tous, PMA-GPA, etc.) en étant les formes caricaturales.
Le point nodal de l’idéologie progressiste, c’est l’ambition voire la prétention de tout résoudre, de tout améliorer afin d’aboutir à une société parfaite et à un homme potentiellement immortel.(…)
Ambition, prétention de tout maîtriser. (…) L’élite moderne: politiques, journalistes et divers experts, est contaminée par cette prétention quelque peu paranoïaque. Dans un avenir, plus ou moins proche, l’on arrivera à réaliser une société parfaite!
C’est bien cette conception (…) optimiste qui est en train de s’achever. Et, dans le balancement inexorable des histoires humaines, c’est le sentiment du tragique de la vie qui, à nouveau, tend à prévaloir. (…) Le tragique est aporique, c’est-à-dire sans solution. La vie est ce qu’elle est.
Plutôt que de vouloir dominer la nature, on s’accorde à elle. Selon l’adage populaire, «on ne commande bien la nature qu’en lui obéissant.» La mort, dès lors, n’est plus ce que l’on pourra dépasser. Mais ce avec quoi il convient de s’accorder.
Voilà ce que rappelle, en majeur, la «crise sanitaire». La mort pandémique est le symbole de la fin de l’optimisme propre au progressisme moderne. On peut le considérer comme une expression du pressentiment, quelque peu spirituel, que la fin d’une civilisation peut être une délivrance et, en son sens fort, l’indice d’une renaissance. Indice, «index», ce qui pointe la continuité d’un vitalisme essentiel!
La mort possible, menace vécue quotidiennement, réalité que l’on ne peut pas nier, que l’on ne peut plus dénier, la mort qu’inexorablement l’on est obligé de comptabiliser, cette mort, omniprésente, rappelle dans sa concrétude que c’est un ordre des choses qui est en train de s’achever. (…) Et ce réel c’est la mort de cet «ordre des choses» ayant constitué le monde moderne!
Mort de l’économicisme dominant, de cette prévalence de l’infrastructure économique cause et effet d’un matérialisme à courte vue.
Mort d’une conception purement individualiste de l’existence. (…)L’angoisse de la finitude, finitude dont on ne peut plus cacher la réalité, incite, tout au contraire, à rechercher l’entraide, le partage, l’échange, le bénévolat et autres valeurs du même acabit que le matérialisme moderne avait cru dépasser.
Encore plus flagrant, la crise sanitaire signe la mort de la mondialisation, valeur dominante d’une élite obnubilée par un marché sans limites, sans frontières où, là encore, l’objet prévaut sur le sujet, le matériel sur le spirituel.
Souvenons-nous de la judicieuse expression du philosophe Georg Simmel, rappelant que le bon équilibre de toute vie sociale est l’accord devant exister entre le «pont et la porte». Le pont nécessaire à la relation, et la porte relativisant cette relation afin d’accéder à une harmonie bénéfique pour tout un chacun.
C’est ce que j’ai appelé «Écosophie», sagesse de la maison commune. En termes plus familiers, il s’agit de reconnaître que «le lieu fait lien». (…) La glèbe natale retrouve une force et vigueur indéniables. Enracinement dynamique rappelant que, comme toute plante, la plante humaine a besoin de racines pour pouvoir croître, avec force, justesse et beauté! Ainsi face à la mort on ne peut plus présente, est rappelée la nécessité de la solidarité propre à un «idéal communautaire» que certains continuent à stigmatiser en le taxant, sottement, de communautarisme.
La mort de la civilisation utilitariste où le lien social est à dominante mécanique, permet de repérer la réémergence d’une solidarité organique. (…) Ce qu’avait (…) bien analysé Georges Dumézil en rappelant l’interaction et l’équilibre existant, à certains moments, entre les «trois fonctions sociales». La fonction spirituelle, fondant le politique, le militaire, le juridique et aboutissant à la solidarité sociétale. Ainsi, au-delà d’une suradministration déconnectée du Réel, c’est bien un tel holisme que l’on voit resurgir de nos jours. (…)
Le «tragique» (…) s’accorde à la mort. Il sait, d’un savoir incorporé, savoir propre à la sagesse populaire, vivre la mort de tous les jours.
Voilà en quoi la crise sanitaire porteuse de mort individuelle est l’indice d’une crise civilisationnelle, celle de la mort d’un paradigme progressiste ayant fait son temps. Peut-être est-ce cela qui fait que le tragique ambiant, vécu au quotidien, est loin d’être morose, conscient qu’il est d’une résurrection en cours. Celle où dans l’être-ensemble, dans l’être- avec, dans le visible social, l’invisible spirituel occupera une place de choix.

dans Le Figaro du 23 mars 2020

merci à EVR.

 

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 08:55

 

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 08:47
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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 15:23

Certain ours montagnard, ours à demi léché,

Confiné par le Sort dans un bois solitaire,

Nouveau Bellérophon vivait seul et caché. Il fût devenu fou : la raison d'ordinaire

N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés.

Il est bon de parler, et meilleur de se taire ;

Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés.

La fable complète...  ...   Et la version Instagram de Luchini

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 14:58
Une initiative !
Dimanche, mettez vos rameaux en tissu au balcon !

 

Opération Hosanna. C’est le nom donné à une initiative relayée sur les réseaux sociaux qui invite tous les chrétiens à fêter les Rameaux en plaçant à leurs fenêtres des banderoles ornées de rameaux.

Cette année, ce n’est pas « Noël au balcon »… mais les Rameaux. En raison des mesures de confinement prolongées au moins jusqu’au 15 avril, les chrétiens ne pourront pas se rendre dimanche à la messe des Rameaux, qui, avec Noël et Pâques, attire chaque année un très grand nombre de fidèles. En outre, les citadins auront du mal à se procurer des branches de buis, symbole de la victoire de la vie sur la mort et le péché. Bien plus qu’un porte-bonheur, le rameau fait entrer Jésus ressuscité dans nos maisons. Alors comment faire en ce dimanche si particulier ?

« Ce we, nous n’aurons malheureusement pas la chance d’avoir des rameaux pour célébrer le Christ comme il se doit. Je lance donc l’opération Hosanna. Chaque foyer doit réaliser une banderole sur un morceau de tissu (blanc de préférence) avec le mot « Hosanna » avec un rameau et l’accrocher à sa fenêtre dimanche prochain. Montrons ainsi au Christ et au monde entier que les chrétiens sont unis en ce dimanche des rameaux. Diffusons l’info au maximum autour de nous afin que cette opération rassemble un maximum de chrétiens !! #stayathome #careme #rameaux »

La suite de l'article de Matilde de Robin sur Aleteia ...

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