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26 juillet 2018 4 26 /07 /juillet /2018 23:18

 

La bataille de Bouvines : histoire et légendes, de Dominique Barthélemy

La bataille de Bouvines : histoire et légendes

La bataille de Bouvines, le 27 juillet 1214, a longtemps fait figure de mythe fondateur de notre histoire nationale. Remportée par le roi Philippe Auguste contre une coalition réunissant l’empereur allemand et les comtes de Flandres et de Boulogne, cette victoire a été célébrée dès l’origine comme un fait exceptionnel. Le symbole de la patrie en danger qui, dans un geste d’héroïsme, a su résister aux ennemis de l’intérieur et de l’extérieur. Et pourtant, ce dimanche de Bouvines porte en lui une réalité plus prosaïque. Dans une étude magistrale, l’historien Dominique Barthélemy renouvelle notre regard, non pas tant pour dénoncer les légendes et les anachronismes, que pour nous raconter la construction d’un mythe à travers l’histoire de France.

Christophe Dickès, Famille chrétienne, 9/7/18

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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 07:37

 

Après la triple donation du Royaume de France faite devant notaire, le 21 juin 1429, qui fait de Jésus Christ le Roi de France, et de Charles VII le lieutenant de Dieu en France (étymologiquement le Tenant lieu de…), il reste un acte indispensable à réaliser : le sacre. C'est le moment où la personne du Roi devient Sacrée, où il reçoit les grâces de son nouvel état. Par le sacre, le Roi renouvelle en sa personne le pacte de Reims de la Noël 496.

L'évêque prononce les paroles : « Je te sacre Roi de France au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »

Sainte Jeanne d'Arc se jette alors aux pieds du Roi et s'écrie :

« Gentil Prince, maintenant est exécuté le plaisir de Dieu, qui voulait que vous vinssiez à Reims pour y recevoir votre digne Sacre, montrant que vous êtes le vrai Roi et celui auquel le Royaume doit appartenir ! »

Pour Geneviève Esquier, dans Ceux qui croyaient au Ciel de (Ed. de l'Escalade) désormais la vocation spirituelle et temporelle de la nation des Francs renaît officiellement.

Sacre à Reims de Charles VII, par Lenepveu, Panthéon de Paris.

D'autres 17 juillet sur Petrus Angel

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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 14:56

 

Claude Debussy, compositeur français, mourrait il y a 100 ans.

L'occasion de le (re)découvrir cette année.

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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 13:05
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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 10:39

"Des incidents en marge des rassemblements festifs célébrant la victoire française à la Coupe du monde de football" ont rapporté des journalistes de l'AFP et des "sources sécuritaires".

Terme repris par France Culture, RTL ou Europe 1, et la plupart des journaux.

Et pourtant, lorsqu'on va un peu dans le détail d'articles, il est question de pillages, de saccages, d'incendies ...

Le terme "incidents", choisi par les grands medias est-il approprié ? Faut-il ne pas gâcher la fête ? Ne pas "faire le jeu de"...

Petite vidéo de LCI sous le titre "débordements"... ICI 

Mais peu d'images et de vidéos dans les grands médias. Il faut chercher ailleurs, par exemple LA.

 

Résultat de recherche d'images pour "pillages  Champs-Élysées"

 

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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 09:43

 

La Sainte Vierge lui donne le scapulaire du mont Carmel avec comme promesse :

« Recevez, mon fils bien-aimé, ce scapulaire pour mon Ordre, c'est le signe particulier de ma faveur, que j'ai obtenu pour toi et pour mes fils du Mont-Carmel. Celui qui meurt revêtu de cet habit sera préservé du feu éternel »

Le privilège le plus considérable accordé à la Confrérie du Mont-Carmel, après celui que Marie fait connaître à saint Simon Stock, est celui qui est révélé au pape Jean XXII : la délivrance du purgatoire, le samedi après leur mort, des confrères du Mont-Carmel qui auront été fidèles à l'esprit et aux règles de la Confrérie. En dehors de ces deux privilèges, il y a de nombreuses indulgences attachées au scapulaire.

 

La Vierge remettant le scapulaire à saint Simon Stock.

1644 Avignon, Musée Calvet

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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 11:01

 

par Hélène .... VIRENQUE

Alors que la très médiatique Grande Boucle débute le 7 juillet, où sont donc les coureuses ? Le cyclisme féminin ne date pourtant pas d’hier. Même si l’opinion s’inquiétait pour leur santé ou leur réputation, les pionnières du cyclisme n’ont pas lâché le guidon depuis les premiers grands-bis.

L’habit fait-il la cycliste ? La suite sur Gallica...

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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 09:14

 

Si l'équipe de France gagne, ce sera la victoire de la France de la diversité, ouverte, multiculturelle, et toussa.

Comme en 1998.

Mais alors, pourquoi l'équipe de France a-t-elle perdu en 2002, 2006, 2010 et 2014 ???

Est-ce parce qu'il n'y a pas de lien de cause à effet ?  

 

 

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15 juillet 2018 7 15 /07 /juillet /2018 09:05

 

de G.Lenotre

Résultat de recherche d'images pour "G.LENOTRE PARIS REVOLUTIONNAIRE"

téléchargeable sur BNF Gallica, site sur lequel on trouve un très grand nombre d'ouvrages...

Et aussi disponible en livre de poche :

Résultat de recherche d'images pour "G.LENOTRE PARIS REVOLUTIONNAIRE"

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14 juillet 2018 6 14 /07 /juillet /2018 08:32

 

La prise de la Bastille était-elle un mouvement populaire spontané, une révolte plébéienne contre l'arbitraire, ou bien une manipulation des masses orchestrée par le haut?

Le 12 juillet 1789, Camille Desmoulins appelle les Parisiens à prendre les armes. Le 14 juillet au matin, quelques milliers d'émeutiers envahissent les Invalides, et prennent armes et canons. A l'autre bout de Paris, la Bastille, prison d'Etat dénoncée par les libellistes comme un symbole de l'arbitraire royal, est assaillie non par la population spontanément mobilisée, mais par une bande d'agitateurs qui ont préparé l'opération. De l'édifice sont extraits, en fait de victimes de l'absolutisme, sept prisonniers, dont quatre faussaires, deux fous et un débauché. Le gouverneur Launey, qui a capitulé devant l'émeute et qui a été conduit à l'Hôtel de Ville, est assassiné avec Flesselles, le prévôt des marchands, leurs corps étant dépecés et leurs têtes placées au bout d'une pique. 83 assaillants ont péri dans l'assaut. Le premier sang de la Révolution a coulé. L'opération a été orchestrée, mais elle a revêtu tout de suite un sens politique et une dimension symbolique.

extrait d'un entretien avec Jean Sévilla, historien.

 

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 22:40

 

  • le 13 juillet 1789 : émeutes à Paris.

Quarante des cinquante-quatre barrières donnant accès sur Paris sont brûlées sous prétexte de faire baisser le prix des grains et du pain, pillage du couvent Saint-Lazare, pillage du « Garde-Meuble » où sont conservées des armes, mais qui sont anciennes et de collection. Voilà ce que sont quelques unes des actions des émeutiers encore peu nombreux. Les « électeurs » de Paris, c'est-à-dire des bourgeois et en aucun cas le peuple, se réunissent à l'Hôtel de ville de Paris, forment un « comité permanent » et décident de créer une « milice bourgeoise » de 48 000 hommes, portant comme marque distinctive, une cocarde aux couleurs de la ville de Paris (rouge et bleu). Le lendemain les armes entreposées aux Invalides sont volées et la Bastille prise pour trouver de la poudre.

 

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 12:20

 

Le vendredi 13 Juillet, la Vierge Marie apparaît à Lucie et ses cousins comme les autres fois. 5000 personnes assistent à cet événement, à la Cova da Iria.

Notre Dame s'adresse, comme à chaque apparition à Lucie : "Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix du monde". Au cours de cette apparition, la Vierge Marie annonce également 3 nouvelles prophéties qui restent à l'époque les secrets de Lucie. Deux de ces secrets sont divulgués en 1942, le troisième en l'An 2000. (Cf. chronique du 13 mai, 13 juin, 19 août, 13 septembre, 13 octobre).

Au cours de l'apparition du 13 juillet 1917, Notre-Dame parle pour la première fois des premiers samedis du mois en révélant aux petits voyants : « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. »

Notons que la Sainte Vierge parle des premiers samedis du mois de façon générale, sans en préciser le nombre. Ce n'est que le 10 décembre 1925 à Pontevedra qu'elle le fait. Voici les paroles de Notre-Dame que sœur Lucie entend ce jour-là (tirées d'une lettre à son confesseur, le père Aparicio) : 

« Vois, ma fille, mon Cœur entouré des épines que les hommes m'enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui,

- pendant cinq mois, le premier samedi,

- se confesseront,

- recevront la sainte Communion,

- réciteront un chapelet

- et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire

- en esprit de réparation,

je promets de les assister à l'heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

Au début de l'apparition, après un court dialogue, Notre-Dame leur dit :

« Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : "Ô Jésus, c'est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie" ».

Puis, à la fin de l'apparition, après leur avoir montré l'enfer, elle leur apprit une deuxième prière :

«Quand vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère : "Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l'enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin" ».

L'année précédente, au cours de sa deuxième apparition durant l'été 1916, l'Ange les avait déjà préparés à cette révélation en leur disant : « Priez beaucoup. Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices. De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. (…) Acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra. »

Source

Résultat de recherche d'images pour "13 juillet 1917"

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 09:39
Défaite de la musique à l'Elysée

Techno à l’Elysée, Hellfest… Quelle identité musicale ?

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Par Thierry Bouzard, journaliste, collaborateur du quotidien Présent et historien de la musique et de la chanson ♦ La musique rend compte de l’état des liens unissant les communautés. Elle est aussi devenue un outil de conditionnement d’autant plus pernicieux que ceux qui le subissent n’ont généralement pas conscience de ses modes d’action ni de sa puissance. Que Pigasse rachète le festival Rock en Seine en 2017 ne relève pas du mécénat ni de la philantropie : « C’est aussi un projet politique : nous utilisons l’éducation et la culture pour changer le monde ».

On croit généralement que la musique relève de choix personnels sans considérer que l’on ne fait que choisir dans l’offre qui est présentée, suggérée, et surtout imposée. La démarche relève du plaisir et ne semble pas porter à conséquence : ses implications politiques entrent rarement en ligne de compte. Traduisant cette attitude, les politiques défenseurs de l’identité nationale n’interviennent pas dans ce qu’ils considèrent relever exclusivement de choix privés. Inutile de créer des clivages dans un domaine où l’offre morcèle les communautés sans fournir de réponse simple. Le terrain culturel musical a donc été littéralement abandonné par les nationaux au profit de l’Etat et d’intérêts financiers. Si le réflexe identitaire fonctionne encore un peu dans l’alimentation et le vêtement, il a totalement déserté le terrain musical. La musique commerciale a envahi l’espace public et privé. Pas de lieu public, transport, zone commerciale sans musique mondialisée : les troupes d’occupation culturelle règnent sans partage. Les plus ardents militants pour la défense de l’identité française et européenne ont adopté ces musiques sans y déceler la moindre contradiction avec leur engagement. Dans le domaine musical, on consomme joyeusement sans aucun discernement. La jouissance d’abord !

13 JUILLET 2018 | POLÉMIA

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11 juillet 2018 3 11 /07 /juillet /2018 10:48

Écrit par Grégor Puppinck le .

« La contraception permettrait d’éviter les grossesses non désirées et, en conséquence, les avortements ».

 

Cet argument, qui a soutenu la politique des gouvernements successifs depuis l’adoption des lois Neuwirth et Veil, n’est pas confirmé par les données statistiques qui révèlent au contraire une corrélation proportionnelle entre taux de contraception et d’avortement.

Alors que des États dans lesquels la contraception est largement diffusée connaissent toujours un nombre élevé d’avortements, d’autres qui ont moins recours à la contraception, sont parvenus à contenir voire réduire considérablement ce nombre.

Parmi les pays d’Europe occidentale qui ont le plus fort taux de couverture contraceptive, dépassant 70 % des femmes en âge de procréer, figurent la France et les pays scandinaves, le record étant détenu par le Royaume-Uni qui dépasse 80%.

Or en France, non seulement le nombre d’avortements ne baisse pas mais il a tendance à augmenter : il est passé de 206.000 en 2003 à plus de 216.600 en 2013 selon l’INED ; dans la même période, le taux d’avortements, c'est-à-dire le nombre d’avortements pour 1.000 femmes en âge de procréer, est passé de 14,2 à 15,3‰, voire même à plus de 18‰ en Ile-de-France.

Il en est de même en Suède où le nombre très élevé d’avortements continue à augmenter, passant de 17,2 ‰ à 20,2 ‰ entre 1983 et 2014, et atteint même 29,6 ‰ chez les 20-24 ans. Le Royaume-Uni a aussi un nombre et un taux d’avortements élevés (plus de 16‰ au total et 28,7‰ à 21 ans), et 38 % d’avortements répétés.

En revanche, des pays qui connaissent une moindre diffusion de la contraception ont un nombre d’avortements faible et en baisse. Ainsi, le taux d’avortement en Italie est l’un des plus bas d’Europe : il a été réduit de plus de moitié entre 1982 et 2013, le nombre d’avortements passant de 234.801 à 102.644 par an.

Il y a ainsi une corrélation entre taux de contraception et d’avortement. Cela s’explique par le fait que la majorité des femmes qui ont recours à l’avortement étaient sous contraception lorsqu’elles sont tombées enceinte. En France, l’Inspection générale des affaires sociales observait en 2010 que « 72% des IVG sont réalisées sur des femmes qui étaient sous contraception, et dans 42 % des cas, cette contraception reposait sur une méthode médicale, théoriquement très efficace (pilule ou stérilet) ». Les chiffres sont comparables au Royaume-Uni.

Il apparaît ainsi que le développement de la contraception ne permet pas de réduire l’avortement en-deçà d’un seuil proportionnel au taux d’échec de la contraception. S’il y a effectivement moins de grossesses non désirées proportionnellement au nombre de rapports sexuels du fait de la contraception, le nombre de grossesses « non prévues » reste élevé et constitue un tiers des grossesses, bien que, dans 4 cas sur 10, les femmes concernées utilisaient une contraception à forte efficacité théorique. Parmi ces grossesses « non prévues », une plus grande proportion d’entre elles est interrompue par un avortement : quatre sur dix en 1975, contre six sur dix aujourd’hui, ce qui explique le maintien de l’avortement à un taux élevé. Le recours massif à la contraception accroît ainsi les comportements à risque, il exclut psychologiquement, mais pas biologiquement, le fait de devenir parent, et conduit à l’avortement.

L’utilisation massive de la contraception, comme de toute autre technologie, donne l’illusion de contrôler la nature et de pouvoir éviter les conséquences naturelles d’une relation sexuelle. Dès lors, l’éducation sexuelle à l’école est inadaptée lorsqu’elle réduit le sens de la responsabilité à l’usage de la contraception et du préservatif. Enseigner qu’une sexualité responsable consiste principalement dans l’usage de moyens techniques permettant d’éviter d’avoir à assumer les conséquences naturelles de ses actes est une forme d’éducation à l’irresponsabilité.

Ce « paradoxe de la contraception » explique aussi pourquoi l’avortement augmente en particulier chez les jeunes qui auraient surtout besoin d’une éducation à la responsabilité. L’exemple d’autres pays européens montre que c’est possible.

 

Grégor Puppinck est Directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice, Strasbourg. Source  Cet article a été initialement publié sur le site internet de Valeurs actuelles, sous le titre « Le paradoxe de la contraception ».

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10 juillet 2018 2 10 /07 /juillet /2018 10:47

 

Dans un café à la mode du XIème arrondissement, Guillaume Musso, Eric-Emmanuel Schmitt et Marc Lévy parlent chiffres de ventes avec Christine Angot. Entre Bernard-Henri Lévy, accompagné de l’un des comptables de ses sociétés de gestion de patrimoine. Anna Gavalda les rejoindra un peu plus tard. Dans un coin, attablé seul afin de mieux capter le regard du photographe, Philippe Delerm boit sa bière à petites gorgées. La généralisation du principe de petit plaisir, en annulant le principe de réalité et donc la tension génératrice d’art, comme disait Sigmund, nous mène tranquillement vers notre auto-destruction. La culture, qui était édifiée sur le renoncement pulsionnel, est passée aux pertes et profits. Fin de partie.

Tout l'article de Jean-Paul Brigheli est à lire ICI

Les bons livres, c'est sur Petrus Angel !

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9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 09:28

 

A l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Jean de la Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris.

 

Quelques vers de Jean de La Fontaine devenus proverbes

 

  • Aucun texte alternatif disponible.
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9 juillet 2018 1 09 /07 /juillet /2018 08:48

 

 

Les enfants des rues de Manille ont besoin de votre soutien

Thumbnail-2La fondation ANAK-Tnk du Père Matthieu Dauchez œuvre depuis 20 ans au service des plus pauvres de Manille. Cette année son projet est de soutenir l'un de ses 21 foyers d'accueil pour les enfants des rues. Plus que du matériel ou un lieu, la mission est de réapprendre aux enfants des rues qu'ils sont dignes d'aimer et d'être aimés.

Une mission soulignée par le Pape François lors d'une visite surprise dans l'un des foyers ANAK-Tnk le 15 janvier 2015 à Manille : Le Pape François disant à l'Abbé Matthieu Dauchez: "Merci, Continuez de bien prendre soin de ses enfants, ils sont la chair du Christ".

 

La suite...

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7 juillet 2018 6 07 /07 /juillet /2018 06:06
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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 17:59

 

Résultat de recherche d'images pour "Sempé fin ecole"

Sempé

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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 12:34

 

Vraie nouvelle

Le projet de loi de chasse aux fausses nouvelles™ a été adopté à l’Assemblée nationale en première lecture à une très forte majorité de… 54 voix.

Le site de l’Assemblée nationale l’expose sans rire : il y avait 77 votants. La « majorité absolue » était donc de 38…

Et le site conclut triomphalement : « L’Assemblée nationale a adopté. »

Vive la démocratie parlementaire.

Screenshot_2018-07-05 Analyse du scrutin n° 999 - Deuxième séance du 03 07 2018 - Assemblée nationale.png

 

Lu ICI

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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 11:03


Ste Maria Goretti
VIERGE ET MARTYRE († 1902)
Fête Le 6 Juillet
« martyre de la pureté » 
(1890-1902)

Maria naît dans le petit village de Corinaldo, le 16 octobre 1890, troisième d'une famille de sept enfants. En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno. Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.
Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Marietta, qui n'était alors âgée que de neuf ans. La petite fille d'une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle communia pour la première fois avec une ferveur angélique. Elle s'appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l'éloignement du village l'empêchèrent de fréquenter l'école. La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu'il s'agissait de recevoir Jésus dans le Saint Sacrement. « Je puis à peine attendre le moment où demain j'irai à la communion », dit-elle l'après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l'Époux des vierges.

Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l'accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter. Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d'être en faute, Maria avoua tout à sa mère. Avertie d'un danger qu'elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.

Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l'adolescente s'esquivait le plus possible de sa présence. Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers. L'occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet 1902. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace : « Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer ! » La jeune chrétienne s'écria : « Non! C'est un péché, Dieu le défend ! Vous iriez en enfer ! » Déchaîné par la passion, n'obéissant plus qu'à son instinct, l'assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.

Lorsque Assunta est mise au courant du drame, Maria gît mourante à l'hôpital de Nettuno. Le prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en croix, le coup de lance et la conversion du bon larron : « Et toi, Maria, pardonnes-tu ? lui demanda-t-il. - “Oh, oui ! murmura sans hésitation la douce victime, pour l'amour de Jésus, qu'il vienne avec moi au Paradis.” » Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d'atroces douleurs, furent celles-ci : « Que fais-tu Alessandro ? Tu vas en enfer ! » et comme elle se détournait dans un ultime effort, son cœur cessa de battre.

Alessandro Serenelli fut condamné à une peine de trente ans de prison. Après huit années d'incarcération, une nuit de 1910, il rêva que Maria lui offrait des lys qui se transformaient en lumières scintillantes. Ce rêve lui fit réaliser le mal qu'il avait fait et il se repentit. Il fut libéré en 1929, après vingt-sept années de détention.

Dans la nuit de Noël 1934, il alla jusqu'à Corinaldo, où était retournée la mère de Marietta, Assunta Goretti, qui à cette époque était au service du curé, et la supplia de lui pardonner. Elle accepta en disant : « Dieu vous a pardonné, ma Marietta vous a pardonné, moi aussi je vous pardonne. » Tous deux assistèrent à la messe ensemble le lendemain, recevant la Sainte Communion, l'un à côté de l'autre, sous le regard très étonné des paroissiens.

C'est ensemble également qu'ils assistèrent le 27 avril 1947 aux cérémonies de la béatification et à celles de la canonisation de Marietta le 24 juin 1950, par le vénérable pape Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958). Ce fut la première fois qu'une mère assistait à la canonisation de sa fille.

Dans son allocution, le Saint-Père déclarait : « Elle est le fruit mûr d'une famille où l'on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l'obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l'atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s'unir à Dieu et à croître en vertu. Elle n'était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d'âme des vierges et des martyrs, cette force d'âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité. »

Alessandro Serenelli, devenu membre du Tiers-Ordre franciscain, travaillait depuis 1936 en tant que jardinier du Couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno, puis, plus tard, au couvent de Macerata où il passa le reste de sa vie à leur service. Il y mourut le 6 mai 1970, à l'âge de 88 ans, après avoir rédigé un testament des plus édifiants.

Alessandro Serenelli, testament autographe, 5 mai 1961:

« Je suis âgé de presque 80 ans, et ma journée va bientôt se terminer. Si je jette un regard sur mon passé, je reconnais que dans ma première jeunesse j'ai pris un mauvais chemin : celui du mal qui m'a conduit à la ruine ; j'ai été influencé par la presse, les spectacles et les mauvais exemples que la plupart des jeunes suivent sans réfléchir, mais je ne m'en souciais pas. J'avais auprès de moi des personnes croyantes et pratiquantes, mais je ne faisais pas attention à elles, aveuglé par une force brutale qui me poussait sur une route mauvaise. À vingt ans j'ai commis un crime passionnel, dont le seul souvenir me fait encore frémir aujourd'hui.

Maria Goretti, qui est aujourd’hui une sainte, a été le bon ange que la Providence avait mis devant mes pas. Dans mon cœur j’ai encore l’impression de ses paroles de reproche et de pardon. Elle a prié pour moi, intercédé pour moi, son assassin. Trente ans de prison ont suivi. Si je n’avais pas été mineur, j’aurais été condamné à vie. J’ai accepté la sentence méritée ; j’ai expié ma faute avec résignation. Marie a été vraiment ma lumière, ma Protectrice ; avec son aide j’ai acquis un bon comportement et j’ai cherché à vivre de façon honnête lorsque la société m’a accepté à nouveau parmi ses membres. Avec une charité séraphique les fils de saint François, les frères mineurs capucins des Marches, m’ont accueilli parmi eux non comme un serviteur, mais comme un frère. C’est avec eux que je vis depuis 1936. Et maintenant j’attends avec sérénité le moment où je serai admis à la vision de Dieu, où j’embrasserai de nouveau ceux qui me sont chers, où je serai près de mon ange gardien et de sa chère maman, Assunta.

Puissent ceux qui liront ma lettre en tirer l’heureuse leçon de fuir dès l’enfance le mal et de suivre le bien. Qu’ils pensent que la religion avec ses préceptes n’est pas une chose dont on puisse se passer, mais qu’elle est le vrai réconfort, la seule voie sûre dans toutes les circonstances, même les plus douloureuses de la vie. Pax et Bonum (Paix et bien !) ».

 

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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 08:54

 

Si vous êtes dans le coin...

 

 

Bernanos, l’autre Georges du département

 

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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 07:19

 

L'écrivain Georges Bernanos mourrait il y a 70 ans, le 5 juillet 1948.

Bernanos en pleine lumière

 

Depuis quelques temps, à droite d'aucuns se réclament de Bernanos (ils se disent ni de droite ni de gauche mais sont objectivement de droite). Pour ma part, je trouve cela éminemment sympathique bien entendu ainsi que j'aime déjà comme des frères ceux qui à gauche le voient comme un frère d'armes. Pour quelques uns il est même leur capitaine, pour d'autres un exemple. Ils jugent de ses capacités de réflexion politique injustement, le font de leur camp parfois abusivement, le transforment en quelqu'un d'autre qu'il n'a jamais été. Ce qui m'agace le plus sont ceux en faisant leur maître, ce qui ferait d'eux leurs héritiers tout en étant mondains, serviles et avides de la reconnaissance des maîtres de ce monde.

Tous ou presque oublient une chose pourtant fondamentale chez lui qui est sa foi.

Comment pourraient-ils s'y attacher dans notre société si matérialiste, atomisée et traversant une crise morale encore plus grave qu'à l'époque des « Grands Cimetières sous la lune ». Comment pourraient-ils le comprendre alors que tous finalement sont contaminés par l'esprit libéral libertaire, et mortifère, et nous poussant au narcissisme le plus abject, de nos temps troublés.

Si on oublie sa foi chez Bernanos, on passe à côté de tout une partie importante de ce qui fait son originalité, sa grandeur, la beauté de son abandon total à la cause de la Liberté mais aussi à celle de la Vérité. Car il y en a bien une. Elle n'est pas diverse ni multiple. Elle est. Beaucoup peuvent s'y retrouver, quel que soit leur camp supposé au départ. C'est une question de « communion des saints ». Je songe en particulier à Simone Weil, la philosophe pas la ministre, qui avait écrit à Bernanos pour dire combien elle se retrouvait en ses élans du cœur vers tout ce qui est libre, tous ceux qui savent vivre à grandes rênes, qui savent ce qu'être humain signifie.

La suite de l'article d'Amaury Grandgil...

 

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3 juillet 2018 2 03 /07 /juillet /2018 17:53

 

Je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son apparition et par son règne :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.

Seconde Épître de saint Paul Apôtre à Timothée 

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3 juillet 2018 2 03 /07 /juillet /2018 08:22

Université d’été : 1968 – 2018 La révolution silencieuse

Du 21 au 24 juillet 2018 à
Saint-Laurent-sur-Sèvre (près du Puy du Fou)

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