Le printemps commence le 20 mars 2019, à 22 h 58 (heure de France, ou 21 h 58 GMT).
C'est l'équinoxe de printemps, le jour où nous sommes tous égaux devant le soleil : la durée du jour est égale à la durée de la nuit sur tous les points de notre Terre. C'est le jour de l'égalité…
Les « Voyages extraordinaires » de Jules Verne, une collection « Le Monde »
(Re)découvrez l’œuvre romanesque d’un visionnaire de génie qui anticipa avec justesse les progrès technologiques du XXe siècle. Une édition de luxe reproduisant les gravures d’origine et les cartonnages au fer doré, fidèle à la mythique collection Hetzel.
Le premier numéro : Voyage au Centre de la Terre... pour 3,99 €
Et également en kiosque, la belle revue Mythologie :
J'ai fini par comprendre pourquoi les jeunes gens s'affirmant néo-réacs de droite aimaient bien se réclamer Bernanos. Il est réputé anti-franquiste, certains n'en démordent pas il serait passé à gauche, et il a écrit un livre, "les grands cimetières sous la lune", où il ne s'attaquerait qu'à Franco. Cela lui donne une utilité, avec lui pas besoin de passer son temps à se justifier d'être de droite ce qui est le sport favori de ces petits jeunes gens qui aiment bien conserver bonne réputation (Pour quoi faire ?) et qui aiment à se légitimer auprès des arbitres des élégances politiques (Pour quoi faire là aussi ?). Manifestement ils ne l'ont pas lu car dans l'ouvrage Bernanos en a autant contre les marxistes et toute la gauche dans son ensemble.
Il est toujours libre, jamais coincé dans un camp ou l'autre, englué dans une coterie, un milieu, des mondanités socialement consanguines. Les "marionnettistes" qui font parler les morts en seront pour leurs frais, tous ces gens qui s'improvisent "héritiers" de tel ou tel auteur.
On peut voir sur cette image...et aussi sur d'autres
Deux personnages, Jésus et le diable.
Jésus est le plus souvent debout face au diable qui lui parle et lui désigne des objets. Le diable est un démon grimaçant couvert de poils, les pieds fourchus et avec des ailes de chauve souris, mais il peut aussi se cacher sous une forme plus humaine en prenant par exemple l’habit d’un moine.
La tentation la plus facile à mettre en image est la première, celle des pierres qui peuvent devenir des pains. Il suffit au diable de désigner un tas de pierres pour montrer à Jésus qu’il peut se servir de son pouvoir spirituel pour satisfaire ses besoins matériels.
La seconde tentation qui est d’éprouver la protection divine en empêchant Jésus de se tuer en sautant du haut du Temple, dissocie les deux personnages. Jésus reste au sol tandis que le diable est parfois difficile à voir au sommet du Temple.
Pour la troisième il est impossible de montrer « la domination des royaumes de la terre » que le diable veut échanger contre son adoration, l’artiste les identifie avec de belles et riches villes.
Si un ange remplace le diable il s’agit de la suite du récit où il est dit que les anges « servaient Jésus ».
Plusieurs centaines de coureurs porteront dimanche les couleurs de la Fondation Jérôme Lejeune, au semi-marathon de Paris.
L’objectif de cette opération est double :
Affirmer auprès de l’opinion publique que toute vie mérite d’être vécue et respectée, et particulièrement celle des personnes handicapées et des plus fragiles
Lever des fonds pour financer les missions de la Fondation Jérôme Lejeune, qui développe et soutient des programmes de recherche visant la mise au point de traitements pour la trisomie 21 et les autres déficiences intellectuelles et reçoit au sein de sa consultation près de 10 000 patients porteurs d’une déficience intellectuelle.
Cette année, un évêque sera dans les starting-blocks : Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre. 21 km en basket et t-shirt, comme les autres coureurs, pour défendre la cause de la vie et des personnes trisomiques. Il accompagnera les centaines de coureurs pour la vie et leurs 500 supporters.
Le 8 mars est traditionnellement la Journée internationale des femmes. De manière inédite, Ombres & Lumière met à l’honneur cette année les femmes en situation de handicap. Comment se sentent-elles femmes ? Le handicap est-il un frein à la féminité ou au contraire un révélateur de l’essence du féminin ? Réponses dans ce dossier avec des témoins et des expertes. Des femmes, exclusivement !
"L'atelier sémantique gay a inventé la prise de judo conceptuelle la plus efficace : la pédophilie est un crime. L’homosexualité une vertu.Première victime, l’Église catholique coupable deux fois pour avoir pratiqué la première et condamné la seconde. Victime au carré : le cardinal Bertone pour avoir dit tout haut qu’il y avait des rapports entre l’une et l’autre : complice et maladroit, dit-on. Premier bénéficiaire : un Ministre que l’on fait basculer du crime à la vertu au bénéfice et en vertu de l’âge des partenaires.
Comme la plupart des gens se désintéressent de cette question qui au contraire intéresse beaucoup les médias avides de libertés de mœurs, on peut raconter n’importe quoi, exonérer ceux qui ont manifestement eu quelques penchants pour les jeux sexuels avec des jeunes, et mettre au pilori celui qui ose le rappeler, comme ce pauvre Bayrou.
Un peu de sérieux donc : l’éphébophilie, ce que l’on appelait naguère la pédérastie, c’est-à-dire l’attirance des hommes pour les adolescents pubères mais ambigus de traits, ne commence ni ne s’arrête à 15 ans. C’est à la fois le comportement le plus répandu chez les prêtres réputés pédophiles et un comportement toléré dans certaines sociétés et à certaines époques. C’est aussi, de loin, celui qui est le plus présent dans l’art et la littérature. Autrement dit le lien et même la confusion qui règnent entre l’homosexualité et l’éphébophilie est patent. C’est ce qu’a dit justement Bertone. La répugnance que l’on peut ressentir à l’encontre des agressions sexuelles envers de jeunes enfants disparaît assez souvent avec ce désir qui a été particulièrement bien dépeint dans « La mort à Venise » de Thomas Mann.
Il faut donc conclure de manière logique : une société lucide sur son avenir devrait avant tout ne porter d’intérêt qu’à l’hétérosexualité tendant à la création de familles les plus stables possibles. Le reste appartient à la psychologie voire à la psychiatrie (pour la pédophilie) non à la politique, ni au droit.
Enfin le Carême ! Quarante jours pour faire descendre la lumière d’en-haut dans les replis ténébreux de mon cœur ! Pour que la lumière descende, il faut des ouvertures. Voici trois ouvertures à déboucher, pour que la lumière puisse entrer en toi.
Entre héritage romain et appropriation chrétienne, le Mardi gras fait office d'ultime étape avant d’entrer en Carême.
Instauré sous la Rome antique pour fêter la renaissance de la nature, les chrétiens ont pérennisé le Mardi gras, devenu au fil des siècles une fête populaire, mais qui rappelons-le n’est pas inscrite dans le calendrier liturgique. Fixé à la veille de l’entrée en carême, le Mardi gras se présente comme le dernier jour de répit avant une longue période de jeûne et de prière.
Du paganisme au christianisme
Sous l’Empire romain, l’année commençait en mars, mois du réveil de la terre après la période hivernale. Mais selon les païens, pour qu’il y ait une période de renouveau, il était nécessaire qu’il y ait le chaos – représenté par une joute – où l’hiver devait être vaincu pour céder sa place au printemps. Au fil du temps, les joutes ont été remplacées par des cortèges et l’hiver, vaincu, par un personnage. Confectionné en bois ou en paille, de taille imposante et portant une couronne et les attributs royaux, le personnage était transporté sur un char fleuri avant d’être joyeusement brûlé à la fin du défilé. C’est la naissance du carnaval tel que nous le connaissons.
Tout ce qui est excessif est insignifiant, disait Talleyrand. Ce sont les premiers mots qui viennent à l'esprit lorsqu'on lit les « bonnes feuilles » de Sodoma (pas besoin de vous faire un dessin), le livre à paraître du militant homosexuel Frédéric Martel. Oui, insignifiant comme les mensonges de celui qui est « père du mensonge », insignifiant comme ce qui procède par insinuation, suggestion, fabrication d'images, rumeurs, ouï-dire, insignifiant comme la grosse artillerie que l'on sort pour détourner l’attention d’un problème précis en essayant de détruire, en même temps, celui qui le pose.
L'idée force de Sodoma tient en quelques lignes : le Vatican est le plus vaste club « gay » au monde, car 80 % de ses clercs – prélats, cardinaux, monsignore y compris – sont homosexuels, actifs ou refoulés. Et même, insinue-t-il, trois papes récents : Pie XII, Jean XXIII et Paul VI… Et comme c’est un secret maladivement gardé, c’est cette « culture du secret » qui explique le choix de « couvrir » les prêtres pédophiles au cours de ces dernières décennies – la crainte de se faire soi-même « outer ».
Les publicités radiophoniques émanant du ministère de la Santé sont toujours d’une originalité pulvérisant les bornes du ridicule, et d’autant plus qu’elles sont répétitives et insistantes.
La dernière en date vise à encourager les précautions à prendre pour éviter d’attraper la grippe. C’est un remarquable gloubi-boulga, d’où surnage ce conseil fabuleux : « Éternuez dans votre coude ! ».
Espérons que ce conseil sera suivi par un maximum de futurs grippés. Le spectacle en public promet d’être pittoresque.
Saviez-vous qu’on réconfortait après la torture au Moyen Âge ? Non ? C’est normal. De nombreux fantasmes et idées reçues circulent sur cette époque lointaine. Torturait-on souvent ? Comment le faisait-on ? Qui en avait le droit ? L’historienne Faustine Harang nous éclaire sur ce qu’on appelait à l’époque "la question".
Scène d'écartèlement au Moyen Âge.
La vision que l’on peut avoir du Moyen Âge est souvent faussée. Le grand public l’imagine, soit comme une période barbare et primitive, soit comme la quintessence de la chevalerie et de la courtoisie. Une image construite à travers les siècles, les romans et les films.
La torture, notamment, a été l’œuvre de nombreux fantasmes. L’historienne Faustine Harang fait la lumière sur cet acte inhumain, qui était pourtant bien plus réglementé qu’on ne le croit.
Faustine Harang est l’auteure de "La torture au Moyen Âge, XIVe-XVe siècles" (PUF).
Les extraits sonores sont tirés de la série Kaamelott, saison 1, épisode 13, "Arthur et la Question".
L’écrivain Michael D. O’Brien a été interrogé dans Famille chrétienne à propos de son dernier roman.
Extrait :
On assiste à une révolution sociale et politique imposée à toutes les nations. D’abord, la redéfinition de la morale sexuelle, dont la révolution des genres est un exemple évident. De même que la montée de la culture de mort, le fait d’appeler le bien mal, et le mal bien, d’appeler le meurtre de l’enfant dans le sein de sa mère un geste de compassion. On est dans un univers totalement inversé. C’est pourquoi il est si vital, pour les catholiques, de défendre la vérité. Nous devons accepter, comme Jésus, d’être des signes de contradiction. Mais une contradiction d’amour et de vérité en même temps.
Votre roman qui vient de paraître en France, Le Journal de la peste, porte un titre terrible ! Qu’est-ce que la peste, pour vous ?
Pas simplement des conditions intellectuelles, mais principalement un état spirituel. Pas simplement une question d’analyse politique ou sociologique, mais une partie de la guerre dans les cieux qui atteint notre terre et dans laquelle nous sommes tous plongés.
Quelle paix l’Église peut-elle offrir aux hommes ?
À l’image de notre Maître, la responsabilité des évêques – et de tous les chrétiens – est d’être signe de contradiction. Nous entrons dans une période de l’Histoire où le témoignage des bergers en chef est absolument vital pour pouvoir garder la confiance et l’espérance du troupeau. Nous devons tous nous garder de la tentation de faire une fausse paix avec l’esprit du monde.