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25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 10:00
Terres de mission : Laurent Dandrieu dénonce l’irénisme de l’Eglise sur l’immigration

Le 25 mai a eu lieu une disputatio, courtoise mais serrée, en la cathédrale de Rouen sur l’immigration sous le titre : Peut-on accueillir tout le monde ? Les protagonistes étaient le père Jean-Marie Carrière, jésuite, ancien président de Jesuit Refugee Service et Laurent Dandrieu, auteur de : Eglise et immigration. Le grand malaise. Après avoir présenté les deux positions en présence, Laurent Dandrieu commente le sondage auprès des catholiques rendu public par la Conférence des Evêques de France le 7 juin sous le titre : Changer notre regard sur les migrants : Mieux comprendre pour mieux accompagner. Laurent Dandrieu commente enfin les pérégrinations surmédiatisées de l’Aquarius.

Lu ICI

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25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 06:51
Le thème central du dernier nouveau de la revue "Permamences"

 

 

Le débat sur l’immigration est rarement abordé sous l’angle des droits des peuples. Ce numéro de Permanences entend combler cette lacune, ce qui permettra d’éclairer dans son ensemble la problématique actuelle des déplacements de populations.

Si le droit d’asile est légitime, il ne faut pas oublier que les peuples devraient d’abord bénéficier d’un droit à vivre et travailler dans leur pays. Et lorsque des personnes se trouvent malgré tout contraintes à l’émigration, elles ont le droit de recevoir la culture du pays d’accueil pour s’intégrer.

Par ailleurs, les peuples des pays d’accueil ont également des droits : un droit à la sécurité bien sûr, mais aussi un droit à la continuité historique et culturelle. Or, les droits des peuples «accueillants» constituent bien souvent l’angle mort du débat sur l’immigration…

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24 juin 2018 7 24 /06 /juin /2018 21:52

Eh oui...

1024x1024.jpg

 

Ainsi Terry Miller (première photo), qui se dit femme, a remporté les épreuves féminines de 100 mètres et de 200 mètres à l’université de Bulkeley, dans le Connecticut, établissant un nouveau record. En seconde position aux 100 mètres, un autre garçon qui se dit fille, Andraya Yearwood (deuxième photo, à droite).

 

920x920.jpgIl est évident que cela va se généraliser. C’était non seulement prévisible, mais prévu. Puisqu’il suffit de se dire femme pour concourir dans les compétitions féminines, et comme malgré les idéologues la femme n’y est pas l’égale de l’homme, pourquoi se gêner…

Mais maintenant que l’inévitable se produit, qu’est-ce qu’on fait ?

 

 

vu sur le blog d'Yves Daoudal

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 23:52

 

On entend pourtant dire que l’embryon et le fœtus humains ne sont pas des personnes et qu’ils ne sont donc pas sujets de droits. Ainsi ne devrait-on pas le même respect à l’être humain in utero qu’à l’être humain né, auquel seul serait conférée une dignité. Ce débat est un faux débat, dont il convient d’expliciter les termes (cf. L’embryon en question). En effet, l’argument se fonde sur le statut juridique de l’embryon en France. L’INSEE définit en ces termes la personne humaine : « Au sens du droit français, une personne physique est un être humain doté, en tant que tel, de la personnalité juridique. Pour jouir directement et pleinement de sa capacité (ou personnalité) juridique, une personne physique doit être majeure (sauf en cas d’émancipation avant l’âge de la majorité) et ne pas être en incapacité partielle ou totale (mise en tutelle ou curatelle) ; sinon cette capacité est exercée en son nom par un représentant légal.

La personnalité juridique consiste à être titulaire de droits et d’obligations, à être sujet de droits. La personnalité juridique s’acquiert à la naissance et se perd avec le décès. Au sens de la loi, l’embryon ou le fœtus, qui ne sont pas encore nés, ne sont donc pas des personnes au sens de la personnalité juridique. Pourtant, la loi tente de le protéger (notamment dans le cadre de la recherche sur l’embryon) insinuant qu’il n’est pas une cellule comme les autres. Mais pourquoi encadrer voire sanctionner les manipulations touchant à l’embryon si celui-ci n’a aucune personnalité juridique ? Selon le rapport explicatif, cette Convention « a pour but de garantir (…) la dignité et l’identité de l’être humain » Dans son préambule, il est écrit que : « l’Union se fonde sur les valeurs indivisibles et universelles de dignité humaine ». Un embryon ou un fœtus ne peuvent donc être victimes d’un homicide involontaire 15 Rappelons ici encore que la loi Veil dans son article 1er « garantit le respect de tout être humain dès le commencement de sa vie »

Le débat porte ici sur la personnalité juridique de l’embryon et non sur sa valeur intrinsèque. En effet, la personnalité juridique n’est qu’un statut, accordé et défini par la société. Il s’agit d’une convention qui n’est pas équivalente à la dignité inhérente à l’être humain. Il convient donc bien de distinguer ce qui relève d’un statut, déterminé par la société et dépendant d’une organisation sociale particulière ; et ce qui s’attache à la nature même de l’homme, ce qui fait sa valeur, ce qui lui est dû de manière universelle en raison de ce qu’il est. Un exemple permet de bien mettre en valeur cette distinction : dans les différentes sociétés où l’esclavage était autorisé, les esclaves n’étaient pas reconnus comme des personnes humaines et étaient dotés d’un statut juridique inférieur ne leur reconnaissant aucun droit ; étaient-ils pour autant, en eux-mêmes, des hommes moins dignes de respect ? Cette infériorité de valeur était-elle réelle ou décidée arbitrairement par la société ? De la même manière, est-ce parce que l’embryon, ou le fœtus, ne possèdent pas le statut de personne qu’ils ne sont pas dignes de respect, comme tous les autres membres de la famille humaine ? La question n’est donc pas tant de savoir si l’embryon est ou non une personne que de se demander s’il est légitime, pour le droit, d’accorder une valeur différente aux êtres humains en raison de qualités, physiques ou intellectuelles (handicap, étape de développement, etc.) . L’Histoire est pleine de pages sombres où le législateur a voulu établir une hiérarchie entre les êtres humains sur la base de telles ou telles caractéristiques : esclavage, racisme, promotion de la race aryenne, etc. La mémoire de ces épisodes exige de nous une plus grande prudence et un plus grand respect de tout être humain. Certes l’embryon reste bien mystérieux : pour lui, être humain vulnérable au tout premier stade de son existence, plus que pour tout autre, le principe de précaution doit être appliqué si l’on ne veut détruire dans l’œuf notre sens de l’humanité. D’ailleurs l’embryon et le fœtus, qui, dans certains cas, ne sont pas des personnes juridiques (cf. Une dépénalisation jurisprudentielle : l’enfant à naître ne peut jamais être victime d’un homicide), peuvent pourtant par exemple hériter en cas de décès du père durant la grossesse (voir Code des assurances, article L.132-8).

La dignité de l’embryon dépend-elle du « projet parental » ?

On a vu apparaître ces dernières années un autre argument d’après lequel l’embryon, dépendant de ses parents pour sa conception, ne peut être tenu pour respectable que lorsqu’il fait l’objet d’un « projet parental », c’est-à-dire uniquement si ses parents désirent sa naissance. Élaboré pour souligner les dimensions non biologiques du fait de devenir parent (dans le cas d’une adoption par exemple), le concept de « demande parental » (loi de bioéthique de 1994) qui a évolué en « projet parental » (loi de bioéthique de 2004) a été introduit dans les lois de bioéthique françaises, sans être défini, pour légitimer toute utilisation de l’embryon, notamment dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation (AMP) ou de la recherche sur l’embryon. Dans le contexte du recours à l’avortement, il est invoqué pour légitimer certaines IVG au motif que la grossesse n’est pas désirée. Il pose pourtant de graves questions éthiques car il introduit un relativisme radical dans la détermination de la dignité humaine. Avec ce concept, on oublie en effet qu’au-delà du « projet parental », il y a une réalité, un être humain, dont l’existence ne dépend pas de la reconnaissance que veulent bien lui accorder les parents. Faire reposer la dignité de l’être humain non plus sur son existence effective mais sur le projet des parents, c’est affirmer que la dignité n’est pas inhérente à l’être humain mais qu’elle dépend de la volonté, des projets, du regard que les autres portent sur cet être. Mais alors comment justifier le fait que, suspendue à un « projet parental », l’humanité d’un embryon puisse un jour être reconnue et le lendemain désavouée réduisant ce même embryon à un amas de cellules ? N’est-il pas redoutable de faire dépendre le respect de la dignité de chacun du bon vouloir d’autrui ? La personne humaine ne doitelle pas être respectée pour elle-même et en elle-même, comme sujet unique possédant en soi-même une valeur intangible ? Par ailleurs, ce concept, dont la toute puissance aujourd’hui a de quoi nous alerter, ne mène-t-il pas, en sacralisant le désir parental, à l’avènement d’un « droit à l’enfant » qui chosifie l’enfant ?

L’embryon, ou le fœtus, sont-ils une partie du corps de la femme ?

La dépénalisation de l’avortement fut à l’époque revendiquée par les féministes au nom du « droit à disposer de leur corps ». Il est aujourd’hui toujours farouchement défendu comme tel, ce qui explique sa banalisation. Pourtant, biologiquement, l’enfant n’est pas une partie du corps de sa mère : il en est l’hôte. La preuve en est : l’enfant a un patrimoine génétique distinct de celui de sa mère ; il peut même, en cas de dysfonctionnement du corps de sa mère, produire des anticorps ; il continue à se développer normalement même si la mère est dans le coma, comme le montre cette première médicale répercutée par la presse en octobre 2009 (cf. Synthèse de presse Gènéthique du 12/10/09). Certes, l’enfant in utero dépend totalement de sa mère mais pas plus qu’un nourrisson qui est notamment incapable de se nourrir seul. Pourquoi donc le « droit de la femme à disposer de son corps » supplanterait-il celui de l’enfant à vivre, droit fondamental de tout être humain ? La liberté de la femme est donc objectivement limitée par l’impossibilité de disposer de la vie et du corps humain de cet embryon qui est bien distinct de son propre corps. « Syndrome post-abortif » : l’avortement en question ? Il semble par ailleurs difficile de parler de « libération de la femme » au regard des séquelles, notamment psychologiques 16 , que laisse l’avortement chez les femmes qui y ont recours.

L'article complet est sur Genetique.org

 

 

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 15:13

 “Fils d’immigré, noir et pédé” : la Fête de la musique surréaliste de l’Elysée

"Français de souche, blanc et hétérosexuel": peut-on seulement imaginer un chanteur disant ça ?...

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 13:59

 


J’ai passé une vingtaine d’années de mon existence à écouter des musiques extrêmes. Cela a commencé avec du métal plutôt soft pour ensuite dériver vers d’autres sonorités plus rapides, plus ténébreuses et plus haineuses. Trash, Death, Black Metal tout y est passé et même plus puisque j’ai encore vagabondé du côté des musiques industrielles, noise etc. Bref, je crois pouvoir dire que j’ai à peu près fait la totale. Ce d’autant plus que j’ai pas mal bourlingué de soirées  en concerts en passant par des festivals. Bref, j’ai bien donné en la matière.

 
En toute franchise je n’ai jamais rien vu de mal à ce que je faisais. Il me semblait que je me défoulais simplement sur de la bonne musique. Ni plus ni moins. Avec une bonne grosse dose d’alcool, la fête était encore plus folle. On délirait bien, on riait bien. Et tant pis pour ceux qui se la jouaient trop sérieux. Après tout, j’avais ma propre personnalité et ce n’était certainement pas des musiciens qui allaient me dicter ce que je devais penser ou faire. C’est tout du moins ce que je croyais alors. J’en étais même certain.
 
Avec un peu de recul, je me rends compte que je me suis fait un tout petit peu avoir. Tenir à mon originalité propre ne m’a quand même pas empêché d’acheter toute la panoplie du parfait petit soldat métalleux. Les bottes, le cuir, les clous et tout et tout. Comme tout le monde dans cet univers quoi. Question originalité, on repassera…Et tout cela sans parler des goûts artistiques qui eux non plus n’ont plus grand-chose d’exotique dès lors qu’on les compare à ceux des autres membres de la tribu.
Pis même au niveau des idées, il m’a quand même fallu les laisser dériver un peu vers certaines formes d’extrémisme. Juste ce qu’il faut pour garder bonne conscience tout en allant suffisamment loin pour entrer dans la peau du personnage. Etonnamment, quand la musique s’est tue, la raison est revenue. Suffisamment pour ne pas sombrer dans le politiquement correct non plus. On peut bien mettre ça sur le dos de la crise d’adolescence, il n’empêche qu’elle a quand même sacrément bien coincider avec la fréquentation de cet univers. Coincïdence, vous avez dit ?
 
Mais au fond, ce sont là des faits qui ne me sont pas vraiment venus à l’esprit à cette époque. Je savais très bien qui j’étais et ce que je faisais. Bien entendu, si j’explosais de rage régulièrement c’était uniquement à cause des autres. A cause de ceux qui me jugeaient sans connaitre, de tous ceux qui se comportaient mal. Moi j’avais juste un caractère bien trempé c’est tout. Rien à voir avec une personne colérique ou autre. Ni d’ailleurs avec la musique puisqu’elle, elle me défoulait ! Cela dit, avec le recul, une fois sorti de là et après un certain cheminement dans une autre direction, je vois les choses un petit peu différemment.
 
N’ayant aucune conscience de tout cela, je n’avais aucune chance d’en sortir par moi-même. On ne quitte pas un état dont on ne voit que les côtés positifs. Par chance, On m’y a aidé. C’est en tout cas mon avis, même si je sais parfaitement que nombreux seront ceux à me considérer avec scepticisme.
 
Rentrant d’un festival, je me suis retrouvé seul et pris d’épouvantables crises d’angoisse dans un train bondé pour un trajet de plus d’une dizaine d’heures. Je vous assure que la situation est plutôt inconfortable puisqu’il n’est pas vraiment possible de hurler ni même de faire quoi que ce soit pour se soulager. La seule chose qu’il me restait était la prière. Et celle de certains de mes proches contactés en désespoir de cause. Sur le coup, ça a mis du temps à se calmer, beaucoup de temps, mais j’ai quand même réussi à finir ce foutu voyage dans un état presque acceptable.
 
Après ça, il m’a fallu réfléchir un peu sur ma vie. Car ces crises revenaient régulièrement. Plusieurs fois par jour au début. C’était horrible. Ceci dit, cela m’a permis de comprendre que quelque chose ne tournait pas rond avec la musique et qu’il allait falloir m’en séparer. Ce que je n’ai fait que la mort dans l’âme si j’ose dire.
 
Avec le temps les crises se sont espacées. On m’a également persuadé d’essayer de revenir un peu dans la foi (j’avais été élevé catholique plus jeune) et j’ai même recommencer à aller à la messe. Là aussi, c’était assez étonnant puisque les premiers temps j’ai ressenti systématiquement des crises au début de la messe, durant les 5 premières minutes. Celles où on demande pardon. C’était toujours extrêmement fort, j’étais à chaque fois à deux doigts de quitter l’église en hurlant. Mais j’ai quand même réussi à tenir bon. Et avec le temps tout cela a disparu.
 
Oh ça a mis du temps. Beaucoup de temps. Un temps durant lequel j’ai ressenti en moi des choses très étranges. Je me souviens avoir eu, durant plusieurs jours consécutifs, l’impression de sentir dans ma poitrine du poison s’écouler. C’était bizarre. Très bizarre. Et pas agréable. Mais ça s’est purifié. Mes crises d’angoisse étaient de plus en plus rares. Mais j’en avais des remontées en fréquentant des personnes provenant de ces milieux. Fort heureusement, elles ont disparu et je suis maintenant en paix.
 
Je ne peux pas voir autre chose dans ce parcours que l’intervention de Dieu. Un Dieu aimant qui est venu me chercher dans ma misère et qui m’a fait comprendre qu’il fallait que j’arrête mon cirque. J’avais alors parfois besoin d’un bon coup de pied au c… pour avancer. Et Il le savait.
Depuis, ma situation n’a cessé de s’améliorer. Avec des hauts et des bas comme tout le monde, mais dans l’ensemble je suis nettement plus heureux. Je vois les choses d’une manière beaucoup plus positive, mes colères ont disparu et je ne suis plus enchaîné à l’appartenance de ce milieu. Je suis réellement libre et Dieu m’a même offert de fonder une merveilleuse famille.
 
Alors certes, je sais parfaitement que ce n’est là que mon vécu, que ces manifestations me sont propres et ne se retrouvent pas forcement chez autrui. Tout comme la chance de vivre pareille aventure/transformation d’ailleurs. Mais ce dont je suis sûr, c’est que la musique n’est pas innocente. Si vous pensez que ce que vous écoutez en boucle ne vous impacte pas d’une manière ou d’une autre, eh bien vous avez tort. Il faudra vraisemblablement du temps pour vous en rendre compte, pour percevoir ce qui a changé en vous. Pour autant bien sûr que cette chance vous soit donnée. Et je vous le souhaite sincèrement. D’une manière plus tranquille certes, mais effectivement.
 
Pour finir, j’aimerai encore simplement vous inviter à tourner les yeux vers le haut. A regarder vers votre Créateur. Vous n’y croyez peut-être pas, c’est votre choix, mais laissez-Lui au moins l’occasion de vous prouver Son existence. Ouvrez-lui votre cœur et appelez-Le à agir en vous. Honnêtement et en toute simplicité. Soit vous serez conforté dans votre conviction de néant, soit vous découvrirez Quelqu’un qui vous aime et qui ne veut que votre bonheur. Dans tous les cas, vous êtes gagnant…

SM.

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 13:29

Le genre de créature à se damner que l'on peut croiser au Hellfest.

 © Franck Dubray / Photo PQR Ouest-France / MaxPPP

 

>>> Vu sur Petrus Angel

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 10:35

 

6000 articles depuis Noël 2005 !!!

Merci de le dire à vos amis !!!

Merci de nous envie de donner de continuer ....

Résultat de recherche d'images pour "TOY STORY BUZZ "

vers l'infini ! Et au delà !!!

 

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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 09:34

 

Message à La Croix : Avortement, on a truqué les chiffres

Le Dr François Volff, Président de l'Acpervie (Association des chrétiens protestants et évangéliques pour le Respect de la Vie) nous fait part du message envoyé à la rédaction du quotidien le 26 novembre 2014 (et non publié) suite à un article évoquant les avortements clandestins avant la loi Veil :

Unknown-27"J'ai fait ma thèse de médecine sur la contraception en 1969. Je ne me suis jamais désintéressé de la question.

Je lis dans La Croix du 26, sous la plume (bien venue) de Mme Cécile Jaurès, que les avortements clandestins tuaient, avant la légalisation, sept femmes par jour! Bien que plus modéré que celui de 20 000 mortes par an avancé par la propagande, ce chiffre est faux. Voici textuellement ce qui était enseigné en Médecine Légale en 1966:

"La seule statistique valable est due au juge d'instruction GOLETI qui avait relevé toutes les informations judiciaires qui s'étaient succédées entre 1947 et 1953 relatives aux avortement criminels. Elle fait état de 350 à 492 informations par an, avec un nombre d'avorteurs inculpés variant suivant les ans entre 150 et 276. La même statistique en 1954 fait état de 460 avortements dont 45 mortels."

Dans la Revue du Praticien du 11 Février 1974, on lit, sous la plume de E.Hervet, (p 639):

"Aux entretiens de Bichat 1973, Monrozies fit un exposé, fortement nourri de statistiques, sur la mortalité et la morbidité comparative des avortements clandestins et des avortements légaux. Il plongea dans la stupéfaction et dans le désarroi les nombreux journalistes présents dans la salle, en indiquant des chiffres sensiblement voisins.

"A ces journalistes qui demandaient, à l'issue de la conférence, des explications, il a été facile de dire qu'ils s'étaient laissé abuser pendant des années sur la gravité réelle de l'avortement clandestin. Ils avaient préféré entendre les voix qui dénonçaient cet avortement comme un fléau national avec son cortège de 6000 à 10 000 morts chaque année. Ils n'avaient pas entendu les voix, à vrai dire moins retentissantes qui contestaient la réalité de ce massacre, et fixaient à quelques dizaine de morts les avortées, chaque année, c'est à dire à un chiffre cent fois moindre".

Dans un article du 20 mars 2018, La Croix s'accroche à cette propagande en évoquant les 150 000 avortements clandestins par an en Pologne...

lu dans le salon beige

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19 juin 2018 2 19 /06 /juin /2018 16:46

 

Vu sur LinkedIn...

Les 7 péchés capitaux

Les 7 (nouveaux) péchés capitaux

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19 juin 2018 2 19 /06 /juin /2018 13:07
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19 juin 2018 2 19 /06 /juin /2018 11:13
Les pensées racistes d'Einstein dévoilées dans ses carnets de voyages, par  
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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 08:31

 

  • Ste Germaine Cousin, vierge († 1601)

 

Germaine Cousin naît à Pibrac, non loin de Toulouse. Sa courte vie de vingt-deux ans est une merveille de la grâce. Fille d'un pauvre laboureur, percluse de la main droite, scrofuleuse, elle fut, pour comble de malheur, privée de sa mère, à peine sortie du berceau. La petite orpheline devint l'objet de la haine et du mépris d'une belle-mère acariâtre et sans cœur ; la douleur, née avec elle, devait être sa compagne jusqu'à la mort. Cette pauvre ignorante fut instruite par Dieu même dans la science de la prière.

Bergère des troupeaux de la famille, elle passait son temps en conversations avec le Ciel ; le chapelet était son seul livre ; la Sainte Vierge était sa mère, les anges ses amis, l'Eucharistie sa vie. Souvent on la vit agenouillée dans la neige, traversant à pied sec le ruisseau voisin sans se mouiller, pour se rendre à l'église, où elle assistait chaque jour au Saint Sacrifice et communiait souvent, pendant que ses brebis paissaient tranquilles autour de sa quenouille plantée en terre. Charitable pour les pauvres, elle leur donnait son pauvre pain noir, ne vivant guère que de l'amour de Dieu ; et, un jour, le Ciel renouvela pour elle le miracle des roses devant les yeux de son impitoyable marâtre.

À sa mort, les anges et les vierges célestes chantèrent au-dessus de sa maison. Quarante ans plus tard, on trouva, comme par hasard, mais providentiellement, son corps intact avec un bouquet de fleurs fraîches, sous les dalles de l'église de sa paroisse. Elle est devenue un des grands thaumaturges et une des saintes les plus populaires de la France.

D'autres 15 juin dans le salon beige.

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 12:33
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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 11:08
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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 10:14

 

Vous en avez déjà entendu parler ?

 

" le 14 juin 1791 : adoption de la loi Le Chapelier interdisant toute association professionnelle au nom du libéralisme des révolutionnaires.
La loi Le Chapelier vient renforcer le décret d'Allarde de mars et compléter la première loi Le Chapelier du 22 mai. Elle interdit la formation de tout groupement professionnel. C'est la fin des corporations. L'individu se trouve seul face à l'Etat et aux puissants. Cette loi met fin à toutes les formes de rassemblements de professionnels et à toute possibilité de syndicat ou de grève. Elle signe aussi la fin des rassemblements paysans. Tous les malheurs sociaux et toutes les crises sociales du XIX siècle en France trouvent en partie leur origine dans les abus que permettra cette loi. Au nom de la liberté ! "

(Lu sur un profil Facebook...)

"leurs prétendus intérêts communs" ... 

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 10:00

 

Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l'un des inventeurs du marketing et l'auteur de "Propaganda", un passionnant décryptage des méthodes de la "fabrique du consentement".

Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s’engager dans la Première Guerre mondiale. Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, l'auteur du livre de référence Propaganda et l'un des inventeurs du marketing, Edward Bernays (1891-1995) en fut l’un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de "fabrique du consentement" des foules s’adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s’en emparent pour lutter contre les grèves avec l’objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et transformer ainsi le citoyen en consommateur. En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle. Ce documentaire riche en archives retrace, à la lumière d’une analyse critique – dont celle du célèbre linguiste Noam Chomsky –, le parcours de celui qui, entre autres, fit fumer les femmes, inspira le régime nazi, accompagna le New Deal et fut l'artisan du renversement du gouvernement du Guatemala en 1954.

Sur Arte jusqu'au 27 juillet aussi

 

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14 juin 2018 4 14 /06 /juin /2018 07:47
 
Photo officielle de l’équipe de France de football avant la Coupe du monde en Russie.1er rang de gauche à droite : Nabil Fekir, Raphaël Varane, Antoine Griezmann, Didier deschamps, Blaise Matuidi, Kylian Mbappé, Ngolo Kanté.2e rang de gauche à droite : Corentin Tolisso, Ousmane Dembélé, Paul Pogba, Franck Raviot (entraîneur des gardiens de but), Guy Stéphan (entraîneur adjoint), Grégory Dupont (préparateur physique), Olivier Giroud, Florian Thauvin, Thomas Lemar.3e rang de gauche à droite : Benjamin Pavard, Benjamin Mendy, Samuel Umtiti, Adil Rami, Steve Mandanda, Hugo Lloris, Alphonse Areola, Steve Nzonzi, Presnel Kimpembé, Djibril Sidibé, Lucas Hernandez. LP/Arnaud Journois
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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 10:49

 

 

Et si, dans la balance de l'Histoire, l'abdication du tsar Nicolas II en mars 1917 avait davantage pesé que la révolution d'octobre ? C'est la certitude acquise par Alain Didier qui, au travers d'une passionnante tragédie, démonte l'engrenage dans lequel, à la faveur de la guerre de 1914-1918, le dernier empereur orthodoxe de Russie se trouva pris, et avec lui tout son peuple, à la veille d'une épouvantable guerre civile.

Alain Didier écrit depuis cinquante ans pour le théâtre. "1917 ou l'Abdication" est sa quinzième tragédie. On peut trouver ses livres ICI ou LA

La pièce donnera lieu à une unique représentation le dimanche 17 juin au Théâtre du Nord-Ouest à Paris

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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 10:48

 

23 & 28 juin : Becket ou L’Honneur de Dieu de Jean Anouilh à Paris au profit de la Fondation Jérôme Lejeune

 

 

l’histoire : Becket, avec Giraudeau 

pour réserver 

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12 juin 2018 2 12 /06 /juin /2018 16:12

La célèbre accordéoniste française Yvette Horner, reine des bals populaires, est décédée lundi à l'âge de 95 ans à Courbevoie. "Elle n'était pas malade. Elle est morte des suites d'une vie bien remplie", a commenté Jean-Pierre Brun. Yvette Horner avait commencé sa carrière en 1947 et a donné son dernier concert en 2011.

Grande figure des bals musette et populaires, Yvette Horner avait aussi participé à onze reprises au Tour de France cycliste, jouant pendant les courses sur le toit d'une voiture.

Image associée

 

On peut voir ce drôle de film d'animation ICI

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9 juin 2018 6 09 /06 /juin /2018 20:09

L’humeur de Pasquin : Sélection

Rédigé par Pasquin le  dans Humeur

L’humeur de Pasquin : Sélection

Ben oui, monsieur l’étudiant gnangnan, on va te sélectionner. Et si on ne le fait pas « post-bac » on le fera « pré-boulot ». Il faut que tu saches, dès maintenant, que personne n’embauche, en poste à responsabilités, un adultescent invertébré de 30 piges, multirécidiviste de premières années et des occupations, même s’il finit « master deux » en socio à Rennes. Donc à l’entrée ou à la sortie, en début ou en fin de cycle, à un moment donné, il faudra bien qu’on te dise, petit génie, que tu ne fais pas l’affaire. Probablement que tu es intelligent, sûrement que t’es un gars gentil, aucun doute que tu interagis sur les réseaux sociaux, que tu as des « followers » (disciples), des amis sur Facebook et que tu « likes » (aimes) les « post » (publication) qui prônent une société alternative, mais un master en pensée yaourt ou un doctorat en conscience molle, tout le monde s’en fout dans la vraie vie. La fac, vois-tu, ça n’est pas l’école des fans ni la Cotorep des carencés du bulbe, pas non plus un foyer occupationnel, encore moins la crèche où maman te dépose avec ton goûter. Nous, la France responsable et imposable qui allons payer tes études, nous voudrions juste savoir si entre le biberon et le chichon (drogue), il s’est passé quelque chose dans ta vie et dans ta tête. Il faut un poil de sens du travail, d’énergie, de curiosité intellectuelle, de pugnacité, d’envie, pour réussir en fac et dans la vie. Et, quand nous te voyons, nous la France au boulot, avachi dans ta fac occupée et taguée, zadiste de ta friche intellectuelle et manifestant de ton nombril, on se dit que le seul poil que tu as il est dans ta main. Nous n’avons alors que moyennement envie de payer les dégâts et de te refaire une fac toute neuve pour que tu y collectionnes les premières années, les occupations et les dégradations. Non, la faculté n’est pas un dû, elle est un bien commun, celui de la recherche, du savoir, de la connaissance, de la culture, et de la transmission, elle est un héritage ! Le mérites-tu ? 

Selon une tradition populaire de Rome, Pasquin était un tailleur de la cour pontificale au XVe siècle qui avait son franc-parler. Sous son nom, de courts libelles satiriques et des épigrammes (pasquinades) fustigeant les travers de la société étaient placardés sur le socle d’une statue antique mutilée censée le représenter avec son compère Marforio à un angle de la Place Navona et contre le Palais Braschi.

Ce billet a été publié dans L'Homme Nouveau, je commande le numéro
 
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9 juin 2018 6 09 /06 /juin /2018 17:58

Foujita, « Peindre dans les années folles »

Rédigé par Céline Vicq le  dans Culture

Foujita, « Peindre dans les années folles »
Crucifixion (vers 1920), CRMH - Drac Occitanie, Cahors ©Fondation Foujita / ADAGP 2018 ; Photo : © Jean-François Peiré – DRAC.

Il y a 50 ans, le 29 janvier 1968, le peintre Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968) quittait ce monde. Pour célébrer cet anniversaire le Musée Maillol présente un grand nombre de ses œuvres tandis que différents lieux prestigieux en France au cours de l’année 2018 organisent des manifestations le mettant à l’honneur.

En 1913, c’est un Japonais cultivé et assoiffé de nouveauté qui débarque à Paris après avoir étudié aux Beaux Arts de Tokyo. Fasciné par la vie parisienne, il se joint à l’avant-garde cosmopolite de Montparnasse, se créant un personnage de dandy excentrique qui le fait connaître. Il peint avec une grande dextérité beaucoup d’autoportraits, des femmes nues, des enfants, des chats et étonnamment des scènes religieuses dont une belle et sobre Crucifixion, sur fond d’or, réalisée en 1929, que l’on peut contempler dans l’exposition. Déjà, en 1919, il avait surpris son public en exposant à la galerie Chéron un genre nouveau d’œuvres d’art, sous le titre « Compositions mystiques ». Mère et Enfant (1917) en est un témoignage. Cette douce Maternité que deux anges encadrent, sur fond d’or, rappelle les saintes icônes et la peinture religieuse du Quattrocento. Cette soif spirituelle, qui ne le quitte pas malgré une vie affective tourmentée, le conduit à se faire baptiser en 1959 à Reims où il choisit le nom de Léonard en hommage à Vinci. (Il décore dans cette ville la chapelle Notre-Dame-de-La-Paix, construite sur ses plans).

En plus d’un grand nombre de dessins, peintures, sculptures et mobiliers, certaines de ses imposantes décorations peintes sont exposées. L’ensemble destiné à l’origine à la Maison du Japon de la cité universitaire (qui n’y fut pas présenté à la suite d’un différend avec le mécène de cette œuvre) présente des corps musclés, portant l’influence du « Jugement dernier » de Michel-Ange et des sculptures de Rodin, tandis qu’un autre décor monumental, poétique, rappelle ses origines extrême-orientales. Il provient de l’un des salons du Cercle de l’Union interalliée et est exposé hors de ce lieu pour la première fois. 

À découvrir ! Jusqu’au 15 juillet 2018. Musée Maillol, 61, rue de Grenelle, 75007 Paris. Tél. : 01 42 22 57 25. Ouvert tous les jours 10 h 30 à 18 h 30. Nocturne le vendredi jusqu’à 20 h 30. 

Pour être informé des différentes expositions en 2018 voir https://www.fondation-foujita.org/

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8 juin 2018 5 08 /06 /juin /2018 19:42

Culturebox

By Christine Sourgins, 20 mai 2018.
 
L’artiste Felice Varini change les couleurs des remparts de la Cité de Carcassonne
 
Des cercles jaunes concentriques sur les remparts de Carcassonne… pour célébrer les vingt ans de leur inscription au patrimoine mondial par l’Unesco ! Peinturlurer la Cité d’un jaune chantier en forme de cible, n’est guère heureux vu les attentats ambiants. C’est le Centre des monuments nationaux (CMN) lui-même qui est à l’origine de cette intervention de l’artiste Felice Varini, mieux inspiré lorsqu’il transfigure de ses anamorphoses, des hangars industriels ou des lieux déshérités.

Le traitement réservé aux vénérables pierres médiévales restaurées au XIXe siècle par Viollet-le-Duc a suscité le cycle habituel d’un AC habile à cliver et hystériser la vie sociale. Indignation sur les réseaux sociaux, pétition, dégradations volontaires (de fines bandes colorées enrobant la pierre ont été décollées), dépôt de plainte, restauration et mise sous surveillance vidéo et, bien sûr, clou du spectacle : l’artiste qui joue l’incompris persécuté.

Mais là, les acteurs de l’AC se sont surpassés. L’artiste commença doucereusement : « cela prouve que les gens sont attachés à leur patrimoine ». Ces gens sont des citoyens qui veulent que le bien commun ne soit pas mis à disposition de quelques-uns. Or l’installation des bandes jaunes a porté atteinte à la liberté de circulation : pendant trois semaines l’accès à la porte d’Aude a été interdite. Celle-ci, piétonne, est l’accès privilégié des habitants à la Cité.

La maquette du projet a été volontairement tenue secrète : procédé peu démocratique. Normalement, pour intervenir sur la voie publique, il devrait y avoir appel à projet et concours. Le jaune choisi par Varini, indique-t-il que la France devient une République bananière ? Car le CMN, commanditaire de l’œuvre, refuse de communiquer le moindre budget ni de dire sur quels critères Varini fut désigné. Or c’est un établissement public qui vit essentiellement de fonds publics ! Son directeur général s’est fendu d’un « C’est un principe !», singulière récusation de la transparence républicaine.

Les journalistes ont fait les comptes de ce lourd chantier qui a nécessité nacelles-araignées et cordistes. La région Occitanie a investi 50 000 euros. Une association, joliment dénommée le Passe-muraille, en a reçu 30 000. Elle a, par ailleurs, le but louable de restaurer et d’animer les monuments historiques mais possède une section « Art contemporain » or la commissaire de ses expositions est aussi galeriste. N’y a-t-il pas un risque de fabriquer des positions privées dominantes avec de l’argent public ? C’est toute l’ambiguïté des associations pro-AC, soi-disant loi de 1901, donc privées, mais avec financement public… Au total, les ronds jaunes auraient couté 250 000 euros. Soit autant que pour l’accueil d’une étape du Tour de France en 2018, à Carcassonne. Le président du CMN laissa entendre que la couleur choisie serait un clin d’œil au maillot jaune. Voilà une manière désinvolte de traiter le patrimoine en le ravalant au rang d’un support publicitaire quelconque. Mais en juillet, les cercles jaunes vont crever l’écran télévisuel : un beau placement de produit, les investisseurs, pardon les collectionneurs, de Varini seront contents. La ficelle est grosse et l’artiste franco-suisse a vigoureusement démenti cette explication, préférant s’offusquer des manants qui osent demander des comptes. Et là, Varini s’est surpassé, sa « phrase qui tue » censée clouer le bec des vilains populistes radins est en fait un aveu sur la nature profonde de son travail : « Est-ce que l’on demande combien coûte une journée de bombardements en Syrie ?». Aveu implicite d’un « vandalisme de rapport »…

Christine Sourgins

PS L’Académie a élu académicien un conceptuel, Fabrice Hyber, dans la section Peinture. Pour protester contre cette non reconnaissance de la Peinture par les institutions françaises, Rémy Aron, président de la Maison des artistes, vient de démissionner : sa lettre est lisible sur cliquer 

 

Lu sur Le vadrouilleur urbain

On peut s'abonner au blog de Christine Sourgins, Grains de sel.

 

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8 juin 2018 5 08 /06 /juin /2018 17:26

 

C'est ce dont doute Le Salon Beige...

 

  • 8 juin 1795 : prétendue « mort » du Dauphin dit Louis XVII.

Pour la version officielle, le Dauphin est né le 27 mars 1785, au château de Versailles ; Louis Charles duc de Normandie est le troisième enfant de Marie-Antoinette et le deuxième fils de Louis XVI. A la mort de son frère aîné Louis de France, âgé de huit ans le 4 juin 1789, il devient le Dauphin de France, puis «prince royal» à partir de 1790. A la mort de Louis XVI, il est enlevé à sa mère et confié au jacobin Simon. Il meurt de maladie à la prison du Temple. Comment la révolution, dont le but est de détruire la Monarchie, bras séculier de l'Eglise catholique, aurait-elle pu arriver à ses fins en laissant mourir le Dauphin. Rendre tout futur prétendant illégitime est un bien meilleur moyen. Et le comte de Chambord lui-même refuse le trône non pas pour un simple drapeau blanc, mais parce qu'il sait qu'il n'est pas l'héritier légitime. Et le cœur déposé en 2004, dans la crypte royale de Saint Denis ne peut pas être celui de Louis XVII car :

1° le cœur analysé en 2000 mesurait 8 cm ; celui examiné en 1894, avant sa remise à don Carlos et présenté comme étant celui de l'enfant du Temple mesurait 6 cm ;

2° l'affirmation selon laquelle la technique de conservation utilisée en 1789 pour le cœur du frère aîné (supposée être l'embaumement) aurait été différente de celle utilisée en 1795 pour Louis XVII lui-même (mélange alcool/eau), est erronée. Dès le début du XVIIIe siècle, l'inefficacité de la méthode employée encore au siècle précédent, pousse à utiliser la conservation par le mélange hydro-alcoolique (celle-ci impliquant, notons-le, une dessiccation complète du viscère, ainsi qu'une forte réduction de taille). Au demeurant, le cœur de Louis-Joseph, avant d'être remisé dans une boîte de plomb au Val de Grâce, puis à la bibliothèque de l'archevêché de Paris, avait été placé lui aussi dans une urne, comme le souligne Reynald Secher en 1998, ce qui confirme l'utilisation d'une solution liquide pour la conservation.

Enfin lorsqu'en 1894 sont exhumés les restes de l'enfant mort au Temple et enterré au cimetière Sainte-Marguerite à Paris, les médecins affirment qu'il s'agit d'un enfant d'au moins quatre ans plus âgé que ne l'était Louis XVII. Si le résultat des analyses ADN pratiquées en 2000 est incontestable, le cœur analysé peut donc être aussi bien celui de Louis-Joseph, frère aîné de Louis XVII, que celui de Louis-Charles, Louis XVII lui-même.

Il existe un document qui permet de clarifier ce « mystère », vérité à la quelle ont droit tous les Français : le Testament de la duchesse d'Angoulême que détient l'Etat du Vatican.

Louis XVII bébé âgé de deux ans dans « Marie Antoinette et ses enfants »

peint par Élisabeth Vigée Le Brun en 1787

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