C’est arrivé un 8 mai…
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
Célébrations le 8 mai: les Fêtes johanniques à Orléans et la fin de la seconde guerre mondiale.
Au territoire de Châlons en Champagne, vers 515, saint Gibrien, prêtre, qui vint d'Irlande et se fit, à travers la Gaule, pèlerin pour le Christ.
En Saintonge, au VIe siècle, saint Martin, prêtre et abbé de Saujon.
Il fut l'un des plus grands évêques de l'époque mérovingienne qui contribuèrent à tirer la Gaule du chaos où l'avait plongée l'effondrement de l'empire romain et qui lui rendirent une civilisation en la rendant chrétienne.
D'abord chancelier des fils de Clovis, il utilisa sa charge pour faire construire nombre d'églises et de monastères. Mais il avait aussi souvent l'envie de quitter cette cour pleine de débauches et de cruautés. Il sut patienter en pensant que d'autres à sa place n'auraient peut-être pas la possibilité d'empêcher tant de mal.
Nommé évêque de Bourges, il continua à conseiller les rois mais s'attacha beaucoup plus à supprimer les hérésies. Il parvint à concilier l'Anjou et le Poitou en guerre et à remettre la paix entre les tribus allemandes prêtes à s'entr'égorger.
Ils cèdent face à l'armée française commandée par sainte Jeanne d'Arc. Celle-ci, en la fête de Saint Michel, patron de la France, le 8 mai 1429, délivre miraculeusement Orléans. Puis, ce sont les victoires de Meung, Beaugency, Patay, les prises de Troyes et de Châlons-sur-Marne et enfin le sacre du Dauphin à Reims.
Orléans est assiégée depuis le mois d'octobre 1428 par l'Anglais Jehan Talbot. La cité est le dernier point de résistance des Français sur la Loire, à la frontière entre la partie du Royaume tenue par les Anglais et le Royaume de Bourges de Charles VII.
Les grands du Royaume d'abord très critiques ont été subjugués par la facilité avec laquelle elle est parvenue à pénétrer dans la ville pour la ravitailler. Jehan de Brosse, maréchal de Sainte-Sévère, le duc Jehan II d'Alençon, Raoul de Gaucourt, sénéchal du Dauphiné, Étienne de Vignolles plus connu sous le sobriquet de « La Hire », l'Amiral Louis de Culant, Jehan Poton de Xaintrailles et Gilles de Rais, la suivent alors aveuglément et la ville, tenue alors par le Comte Jehan de Dunois dit le « Bâtard d'Orléans » est délivrée.
Pour épargner des vies et le sang des soldats Sainte Jeanne d'Arc a écrit avant la bataille cette lettre au roi d'Angleterre :
« Roi d'Angleterre et vous, duc de Bedford qui vous dîtes régent de France, faites raison au Roi du Ciel de son sang royal. Rendez au Roi, par la Pucelle qui est envoyée par Dieu, le Roi du Ciel, les clés de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est venue par Dieu réclamer le sang royal. Elle est toute prête à faire la paix si vous lui voulez faire raison en quittant la France ! Vous ne tiendrez pas le Royaume de Dieu le Roi du Ciel. Mais le tiendra le Roi Charles, vrai héritier car Dieu, le Roi du Ciel le veut. »
Et comme les Anglais ne répondent pas, elle marche sur Orléans. Avant la bataille, elle entend la messe et communie chasse les prostituées de l'armée et demande à la troupe de se mettre en paix avec Dieu. Son écuyer, Simon Beaudcroix déclare au procès de réhabilitation :
"Je me rappelle fort bien que Jeanne recommanda à tous les hommes de l'armée de se confesser, de mettre leur conscience en ordre; de prier que Dieu leur vienne en aide et qu'avec son aide ils obtiennent la victoire."
Jeanne d'Arc à Orléans par Jules Eugène Lenepveu, peint entre 1886–1890
« Au milieu de la division intérieure qui déchire un même peuple séparé en Armagnacs et Bourguignons, au cœur de la guerre civile qui fait du pays une proie plus facile et déjà largement convoitée par l'étranger, une jeune paysanne se présente et , entre sa seizième et sa dix-neuvième année, en moins de trois ans, elle rend à une nation son âme, son unité. »*
* Ceux qui croyaient au Ciel de Geneviève Esquier (Ed. de l'Escalade, page 176).
Les serfs des domaines royaux, ainsi que les hommes de corps, les « mortaillables » et les « taillables » n'existent donc plus. Déjà c'est le Roi Louis XVI qui promulgue, dès 1776, un édit condamnant fermement la possession d'esclaves sur le territoire français. Trois ans après avoir aboli l'esclavage (chronique du 4 février)
Antoine Laurent de Lavoisier naît et meurt à Paris. Il est généralement considéré comme le créateur de la chimie moderne. Il énonce la première version de la loi de conservation de la matière. Il identifie et nomme l'oxygène en 1778. Il participe à la réforme de la nomenclature chimique, découvre le rôle de l'oxygène dans le phénomène de la combustion ; démontre le rôle de l'oxygène dans la respiration animale et végétale mais aussi dans la formation de la rouille.
Alors que beaucoup se lèvent pour dénoncer la perte pour la France que constituerait sa mort, Fouquiet Tinville rétorque :
« La république n'a pas besoin de savants ! »
Canonisée en 1920, la même année que sainte Marguerite Marie Alacoque, la fête de Sainte Jeanne d'Arc est retenue, sur proposition de Maurice Barrès, comme fête nationale. La loi retient le second dimanche de mai.
Après une première reddition signée le 7 mai 1945 à Reims par le colonel-général Alfred Jodl, la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe, le maréchal Keitel signe l'acte politique de la capitulation sans condition. C'est une véritable guerre de 100 ans qui prend fin entre les peuples germaniques et la France.
Si l'on en croit les journaux, les médias, les livres de pseudo histoire, une « manifestation » se produit à Sétif aux cris de "Istiqlal" ("indépendance") et de "libérez Messali" (Messali Hadj, leader du Parti Populaire Algérien, arrêté et déporté au Gabon). Un scout brandissant le drapeau algérien aurait été abattu par la police française. Les manifestations se seraient étendues alors à des villes voisines du Constantinois, faisant en quelques jours 103 morts dans la population européenne et près de 10 000 morts par la répression.
Un drame algérien d'Eugène Vallet, aux éditions : Les grandes éditions françaises montrent une toute autre vérité des émeutes de mai 1945.
Les faits ont été déformés sur le massacre de Sétif. La manifestation est en fait une émeute qui déferle sur la ville en assassinant de façon atroce tous les Européens rencontrés. Les forces de l'ordre qui arrivent n'ont d'autre solution que d'ouvrir le feu. Et Sétif n'est que l'arbre qui cache la forêt car les trois départements s'embrasent en même temps et non pas après Sétif. Partout des Européens sont assassinés. Il y a bien un plan de révolte, une préméditation de l'action qui est prouvée par la quantité d'armes des « manifestants », par leurs tentatives de couper les routes et d'isoler les grandes villes.
L'insurrection ayant échoué, les indépendantistes, relayés par les médias français anticolonialistes vont inverser l'origine de la violence ; faisant passer les assassins pour des victimes.
Tout l'article...