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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 21:39

 

Aujourd'hui, Pâque orthodoxe.

 

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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 10:02

                Bas-relief pierre, San Domingo de Silos, Espagne. 12° siècle.

2° dimanche de la Résurrection : Évangile de Jésus Christ selon saint Jean    

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. (Jn 20, 19-31)


*

Ces sculpteurs espagnols du 12° siècle nous présentent le groupe des « douze » apôtres choisis entourant Jésus. Celui-ci, sur la gauche, a le bras droit levé pour montrer, à Thomas, la plaie faite dans son côté par le coup de lance du soldat romain. Thomas regarde la plaie du Christ, incrédule. A son opposé, les douze autres apôtres sont présentés croyants et témoignant : les uns font le geste du témoin avec la main droite levée ouverte; d’autres ont trois doigts de la main droite dressés en signe de l’autorité que l’Esprit Saint donné leur confère; presque tous portent un livre, symbole de la Parole évangélique dont ils sont investis. Cette harmonie du corps des apôtres, soulignée par les sculpteurs, est un accord profond quant à la foi au Christ. Jésus fait corps avec ces onze apôtres; il regarde Thomas s’adressant à lui : « Cesse d’être incrédule, sois croyant. »

La suite sur Bible.image.fr

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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 11:15

 

La grève perlée à la SNCF perturbe la vie de milliers de français. Ce conflit est révélateur du mal qui écartèle notre pays : d’un côté, une volonté de le « moderniser » en l’intégrant dans un mondialisme indéfini et de l’autre une nostalgie d’un service publique qui irriguait tout le territoire. L’écrivain Marin de Viry décrit, avec un humour féroce, la SNCF telle qu’il la vit au quotidien :

 

Trois forces de sens différents écartèlent le brave garçon que je suis, qui croyait avoir acheté ce qu'il appelait naïvement un billet de train. Et qui est en réalité quelque chose de beaucoup plus grand que ça.

Premier percept étrange: la direction de la SNCF voudrait avoir l'air moderne, voire contemporaine. (…) Des vaches paissent, je les double à 350 kilomètres à l'heure. Le monde paysan est statique, je suis mobile. C'est moi qui gagne. J'élimine le vieux monde d'un trait de train à grande vitesse. Ensemble, la SNCF et moi, nous créons un métapaysage pour élites filantes. On est des winners. Son marketing adopte les codes couleurs, les codes design, les codes sonores d'une classe affaires de compagnie aérienne. La ligne éditoriale de ses magazines TGV: gastronomie, entre terroir et high-tech. Culture. Architecture. (…avec) l'inévitable interview de l'entrepreneuse qui a cassé les codes d'un marché en digitalisant le réel (…) et en reconfigurant les relations entre l'offre et la demande sur des bases numériques situées dans le cloud. Les racines de son business sont dans le ciel, c'est comme on vous dit dans le magazine. Elle ouvre, elle invente, elle tisse des relations créatives, elle danse sur les nouvelles technologies, elle sourit. Elle est jolie en plus, mais il ne faut pas le dire: ce serait de la discrimination. La réussite correcte ne connaît que le mérite, mais les magazines consommateurs qui en parlent ne photographient que les jolies filles: allez comprendre. (…). Je n'ai pas acheté un billet de train, j'ai participé à un rite de mobilité globale des élites mondialisées. C'est justice que j'aie casqué à mort. Le percept le valait bien. Je ne vois plus du tout la différence entre le marketing de Louis Vuitton et celui de la SNCF. L'idée, c'est d'acheter quelque chose dont on est le seul à penser qu'il vous situe pour tout le monde au sein d'une élite merveilleuse. À côté de cette satisfaction narcissique totale de se sentir inclus symboliquement au sommet de la société, mon bête désir d'arriver à temps, au bon endroit, à un prix raisonnable et dans de bonnes conditions de confort est un marqueur de stupidité rétrograde. Dont je m'accuse au tribunal du progrès.

Deuxième percept : l'État français, bavard, fauché et dépourvu de sens de l'observation, s'immisce dans mes impressions de voyage. Bavard et fauché: pris dans la contradiction entre le tout-TGV et l'irrigation de l'ensemble du territoire, il fait des phrases sur la compatibilité des deux objectifs. Il y a sûrement un moyen de concilier tout ça, dit-il. Par exemple, en faisant un peu plus payer tout le monde et beaucoup plus ceux qui, assez méprisables pour ne pas habiter une grande cité, ont besoin de se déplacer. À ceux-là, on garantit une expérience consommateur tout autre, qui tient dans un euphémisme technocratique bien de chez nous: la rupture de charge dans un trajet multimodal. Comprenez: il faut prendre sa voiture pour aller à une station de bus qui vous amène au train et il suffira d'en changer à Bellegarde-sur-Valserine pour avoir l'honneur de capter le flux à grande vitesse des vrais clients, ceux qui foncent vers la Ville lumière en envoyant des tweets. Presque tous les plaisirs des pauvres sont interdits, notait Louis-Ferdinand Céline. Celui du voyage leur a été ôté il v a vingt ans. Mais l'état est aussi dépourvu de sens de l'observation: comment se fait-il que les installations des gares soient complètement pourries, les façades craquelées, abandonnées aux incivilités, fermées, de moins en moins bien desservies et que toute tentative de traversée de la France en train soit un puissant facteur d'achat d'un turbodiesel allemand? Cet état de fait est corrélé avec l'insatisfaction désormais exaspérée des voyageurs et personne ne l'aurait vu venir... sauf tout le monde. Cela fait vingt ans que l'arbitrage rationnel d'une famille qui voyage sur un axe fréquenté est en faveur de la voiture. La politique du rail en France: comment laisser tomber en ayant l'air de chercher la solution.

Troisième percept: la nostalgie du rail français me tire des larmes. En gros, les Français étaient transportés en train par des quasi-fonctionnaires républicains très à gauche, imprégnés d'une sorte de mystique du statut, défendu comme un morceau de la Sainte Croix par des syndicats motivés et organisés. Certes, cette tendance trop humaine à faire passer la défense et la conquête d'avantages discutables — comme tous les avantages — avant le confort de l'usager avait quelque chose d'un peu pesant. Mais enfin, le surmoi du service public régnait et la magie du voyage opérait. Je ne veux pas prétendre que tout était parfait, mais la qualité du voyage y était. La qualité, c'est-à-dire la marque des hommes qui exécutaient le service. Comme tout ce qui est vraiment bon, l'Europe va l'interdire, au profit d'une rationalité implacable dans laquelle il n'y aura plus de plaisir, mais des fantasmes californiens de créatures de moquette. Il y a dans le camembert et dans le voyage en train un destin commun: la disparition de leur caractère, et l'avènement de leur insipidité ridicule.

 

extrait de Valeurs actuelles du 8 mars 2018

Merci à EVR

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7 avril 2018 6 07 /04 /avril /2018 10:26

Le nom de l'ex-secrétaire d'État est le participe passé du verbe placer. Avant d'être en garde à vue, il fut d'emblée placé, et plutôt bien. En effet, ces dernières années, on a suivi ce personnage atypique du poste d'assistant parlementaire au gouvernement. Sans jamais savoir s'il se plaçait ou s'il l'était par les autres? La suite...

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 10:17

 

Joyeuses Pâques avec l’écrivain anglais G.K. Chesterton (1874-1936). Voici, extrait de son livre L’Homme éternel (1925), une puissante évocation de ce que fut l’émergence des premiers Chrétiens après la Résurrection du Christ :

 

 L'on racontait bien que, je ne sais où, je ne sais quelle vague secte orientale avait fait un esclandre... Quelle lubie ! Il fallait avoir du temps à perdre... Mais voici que l'incident se répète en divers points de l'empire, et que le public commence d'en ressentir une irritation tout à fait disproportionnée à l'importance des personnages en cause. Leurs propos, d'ailleurs, entraient pour peu de chose, bien qu'ils en tinssent d'assez étranges, même pour l'époque. Selon la rumeur courante, ils prétendaient que Dieu était mort et qu'ils  l'avaient vu mourir. On en avait entendu bien d'autres dans ces temps désespérés ; seulement ces provinciaux ne semblaient point en proie au désespoir, mais à la plus étonnante allégresse, car le trépas de Dieu leur permettait, à ce qu'ils disaient, de boire son sang et de manger son corps. D'après d'autres versions, il n'en allait point tout à fait ainsi ; Dieu était bien mort, mais non pour de bon, et l'imagination mystifiée peinait à se représenter le spectacle fantastique des funérailles de Dieu, le soleil devenu noir en plein jour, puis l'omnipotent défunt brisant les portes de son tombeau et surgissant à nouveau comme le soleil levant. Cela ne se tenait pas, mais l'histoire n'en était que plus banale. Une religion de fous de plus ou de moins...

Ce qui gênait davantage, ce qui sortait de l'ordinaire, c'était le ton de ces fous-là, et leur allure. Pour un ramassis de barbares, d'esclaves et de gens de rien, ils avaient une démarche étonnamment militaire ; ils observaient une discipline et une solidarité parfaites, et marquaient de la façon la plus tranchante la distinction de ce qu'autorisait ou interdisait leur petit système ; toutes leurs paroles, si doucement qu'elles fussent proférées, avaient la sonorité de l'airain. Bref, l'on en était réduit, faute d'autre explication, à l'extravagante supposition qu'ils croyaient ce qu'ils disaient. Quant à leur faire entendre raison dans l'affaire si simple des honneurs qui se doivent à l'empereur, autant prêcher à des sourds. L'on eût dit qu'un métal nouveau était tombé sur terre ; la différence de substance se sentait au toucher. Et ceux qui s'attaquaient aux fondations de la secte croyaient avoir frappé le roc.

Avec une rapidité étrange, toutes les proportions connues s'abolissent comme en songe au contact de cette poignée d'hommes ; avant que l'on eût eu le temps de les voir venir, ils faisaient déjà sentir leur présence. En peu de temps, ils furent assez considérables pour être dédaignés ; on se taisait à leur approche et l'on détournait la tête. Un peu de temps encore, et le monde a fait place nette à ces gens ; hommes, femmes et enfants, les voici debout au centre d'une immensité vide, seuls, isolés, lépreux. La scène change, et le pourtour de ce vide se garnit d'une nuée de témoins, d'un cercle de visages avides qui se penchent sur eux par myriades dans un silence intense.

Car il se passe là, en bas, des choses étranges : des tourments inouïs ont été inventés pour les insensés qui ont apporté la bonne nouvelle ; une société blasée secoue sa lassitude dans l'émotion nouvelle de sa première persécution. Personne encore ne pourrait dire pourquoi un monde si pondéré a perdu la tête, ni ce qu'il leur veut : mais ils gardent une immobilité surhumaine, tandis que l'arène et la terre entière semblent tourner autour d'eux. Et dans cette heure sombre une lueur les éclaire qui ne s'éteindra plus, une blanche flamme brûle sur le petit troupeau, phosphorescence surnaturelle qui illumine sa trace à travers les ombres de l'histoire et transperce la nuée de fables et de théories qui voudrait l'obscurcir. C'est le trait de lumière et de feu dont le monde, en le foudroyant, l'a cerné et couronné pour la consommation des siècles, par lequel ses ennemis l'ont rendu plus illustre et ses détracteurs plus inexplicable c'est l'auréole de haine qui étincelle au front de l'Église de Dieu.

 

(Re)découvrez Chesterton sur Petrus Angel...

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 09:13

 

Georges Bernanos, sous le soleil du Brésil
Situé à l'ouest de Rio, le Minas Gerais est célèbre pour ses belles villes coloniales du XVIIIe siècle. C’est sur cette terre rurale que Georges Bernanos, auteur de "Sous le soleil de Satan", retrouve l'espérance en 1938, dévasté par le naufrage démocratique de l’Europe.

L'émission Invitation au voyage d'Arte l'évoque.

 

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 17:01

 

Quand tu manques d’élan, écoute Strauss, le père et le fils.
Quand tu manques de flamme, écoute Brahms ou Dvorak.
Quand tu manques de cœur, écoute Schubert ou Debussy.
Quand tu manques de tendresse, écoute Chopin.
Quand tu manques de lyrisme, écoute Tchaïkovsky.
Quand tu manques de joie, écoute Offenbach ou Satie.
Quand tu manques de densité, écoute Wagner.
Et quand tu manques d’amour et de bon sens, écoute Edith Piaf.

Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, in Au diable la tiédeur

Lu sur InfoCatho

 

 

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 16:51

 

La Grande Peur d'Henri Tincq

L'ancien chroniqueur religieux du Monde vient de publier un ouvrage intitulé La Grande Peur des catholiques de France. Il y fait part de sa part de ses angoisses. Il explique dans Le Point que sa génération passe et c'est une bonne nouvelle :

"J'appartiens à une génération de catholiques élevée à l'âge d'or de ces fameux mouvements d'Action catholique qui voulaient témoigner de leur foi dans la société, sans recherche excessive de la visibilité et sans prosélytisme. À une génération héritière des grandes réformes du concile Vatican II (1962-1965) qui a invité les fidèles à sortir du système de « chrétienté » rigide d'autrefois et à s'ouvrir au monde moderne, à entrer en dialogue avec d'autres religions – judaïsme, islam, protestantisme – autrefois ignorées, voire combattues et avec les non-croyants. Un catholicisme missionnaire, social, progressiste, œcuménique qui a fait émerger des générations de militants syndicalistes, politiques, associatifs, a forgé des personnalités comme Jacques Delors, Michel Debatisse dans le monde agricole, Edmond Maire dans le monde syndical.

La suite...

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 12:29
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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 19:50
Pourquoi les cloches et les lapins deviennent ovipares à Pâques ?

Réponse

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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 16:52

 

Vu sur Wikipedia (qui n'est certes pas parole d’Évangile...)

(...)
Symbolique judéo-chrétienne

Le judaïsme le voit également comme un symbole du cycle de la vie ; encore de nos jours, l’œuf dur fait partie du repas de deuil5, ainsi que du seder de la Pâque juive. Dans le christianisme, ils symbolisent la résurrection du Jésus-Christ et sa sortie du tombeau, comme le poussin sort de l'œuf6,7,8. Une légende orthodoxe raconte que Marie de Magdala serait allée reprocher à l'empereur Tibère la mort de Jésus, et lui annoncer sa résurrection. Devant le scepticisme de celui-ci, l’œuf qu'elle tenait en main se serait alors teint en rouge 9,10.

Histoire

Les œufs rouges

 

Œufs de Pâques de Biélorussie

La tradition de s'offrir des œufs au printemps remonte à l'Antiquité : les Perses, les Égyptiens s'offraient en guise de porte-bonheur des œufs de poule décorés en signe de renouveau11. L'œuf est rattaché à Pâques chez les chrétiens coptes dès la fin du ve siècle, peut-être en souvenir des œufs ardents (ova ignita) avec lesquels furent torturés les martyrs12 ou de l’œuf rouge pondu par une poule impériale le jour de la naissance d'Alexandre Sévère en 208 ans av. J.-C.13

Traditionnellement pour les orthodoxes, la décoration des œufs de Pâques commence le Jeudi saint. Le premier œuf peint - en rouge vif - doit avoir été pondu le Jeudi saint14, et est conservé comme porte bonheur. Les suivants sont également peints en rouge ou décorés de motifs vifs. Il est de tradition d'en échanger avec ses proches le jour de Pâques, en se saluant par l'invocation « Christ est ressuscité ! » ; pour le repas de Pâques, on les consomme après avoir brisé la coquille de son œuf contre l’œuf de son voisin de table. En Roumanie, le premier convive dit en même temps qu'il brise son œuf : Hristos a înviat et son voisin lui répond : adevarat a înviat (Christ est ressuscité ; c'est vrai, il est ressuscité).

En France, bien qu'il soit souvent dit que l'origine des œufs de Pâques était liée à l'interdiction de la consommation des œufs pendant le carême, les premiers textes qui parlent de cette tradition concernent l'Alsace et remontent au xve siècle, époque à laquelle le jeûne du carême catholique avait été considérablement allégé. Cette tradition de conserver les œufs pondus pendant le carême puis de les décorer avant de les offrir à Pâques se développe surtout dans les cours royales avant de se diffuser dans les familles bourgeoises. Au cours de la première révolution industrielle, se met en place un processus qui associe cadeaux et commerce, les Allemands ayant l'idée à la fin du xixe siècle de remplacer les œufs de poule par des œufs au chocolat15.

 

Marie de Magdala montrant l’œuf rouge,

symbole de la résurrection, par Vasnetsov.

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31 mars 2018 6 31 /03 /mars /2018 23:46

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31 mars 2018 6 31 /03 /mars /2018 19:04

 

Un riche personnage, membre du Sanhédrin, mais qui n'avait pris aucune part à la décision et aux menées de ses collègues, Joseph d'Arimathie, homme juste et bon, attendant lui aussi, comme Siméon, le Royaume de Dieu, disciple de Jésus, mais discrètement et en cachette, à cause des menaces des Juifs, se présenta devant Pilate, à qui appartenait le corps du Seigneur, et le lui demanda. C'était une exception qu'il sollicitait, car l'excommunié dans la vie devait demeurer excommunié dans la mort. Saint Marc observe qu'il y avait un acte de courage et une réelle intrépidité à se déclarer ainsi l'ami de Jésus ; mais à cette heure bien des timidités s'évanouissent. Pilate accueillit la requête de Joseph aussi favorablement qu'il avait accueilli, un instant auparavant, la requête des Juifs : toute cette affaire l'excédait et il avait hâte de conclure. Il s'étonna seulement que le Seigneur eût déjà succombé. Mais le centurion, de garde au Calvaire et qui venait de rentrer, fit son rapport et confirma l'attestation de Joseph. Alors Pilate donna des ordres pour que le corps fût abandonné à ce dernier. 

Saint Jean complète ici la narration des synoptiques et nous montre Nicodème collaborant avec Joseph d'Arimathie. Nicodème était sanhédrite, lui aussi : jadis il était venu s'entretenir avec le Seigneur, mais pendant la nuit. Il semble que Joseph eut l'initiative, et qu'ensuite les deux disciples se concertèrent : tandis que Joseph se rendait chez Pilate, Nicodème achetait les aromates nécessaires à l'embaumement. Il fit les emplettes avec une libéralité magnifique et prépara cent livres environ d'une mixture de myrrhe et d'aloès. Joseph se réserva d'acheter le suaire ; et c'est dans le tombeau construit pour sa famille, mais où personne encore n'avait trouvé place, qu'il voulut déposer son Maître. 

On revint au Calvaire. Le corps fut détaché de la croix, avec un respect infini, et reçu dans les bras de la Sainte Vierge. Elle devint l'autel de la divine Victime. Pour un instant, Bethléem recommença. C'était bien lui ; mais inanimé, défiguré, le fils prodigue de sa vie, de son sang, de sa beauté, qui s'en revenait dormir son dernier sommeil là où il avait reposé à l'aurore de sa vie. Il fallut l'ensevelir en hâte, car la nuit était proche. On procéda selon les coutumes juives : des bandelettes, imprégnées de la composition aromatique, enveloppèrent les membres sacrés ; la tête fut cachée dans un voile ou suaire, et un grand linceul recouvrit le corps entier. 

Le tombeau de Joseph d'Arimathie se trouvait dans un jardin très proche. C'était, non pas une fosse, mais une chambre spacieuse creusée latéralement dans le roc. Il fut possible à Joseph et à Nicodème d'y déposer leur précieux fardeau avant le commencement du sabbat solennel. Peut-être, dans la pensée des deux disciples, le lieu choisi ne devait-il pas être le tombeau définitif de Jésus : on l'eût transporté ailleurs après le sabbat. Mais le Seigneur allait devancer tous les empressements. Avant de se retirer, Joseph et Nicodème roulèrent une grosse pierre à l'entrée du tombeau : très probablement un disque de pierre, se mouvant dans une rainure du rocher. Tout était fini. La Sainte Vierge descendit du Calvaire, avec Jean.

Les saintes femmes avaient contemplé les derniers soins rendus au Seigneur, et examiné comment son corps avait été placé. Elles ne pouvaient se résoudre à quitter le sépulcre ; et saint Matthieu nous montre Marie-Madeleine et Marie mère de Joseph assises en face de la lourde porte. Elles finirent par s'éloigner pourtant, mais résolues à revenir, le sabbat terminé, avec des aromates et des parfums. Déjà le sabbat commençait (Luc., 54); elles le gardèrent religieusement.

Le lendemain, qui était le jour après la Parascève, les princes des prêtres et les pharisiens se rendirent auprès de Pilate et lui dirent : « Seigneur, nous nous sommes souvenus que cet imposteur a dit, lorsqu'il vivait encore : Après trois jours je ressusciterai. Ordonnez donc de garder le sépulcre jusqu'à la fin du troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent, n'enlèvent son corps et ne disent ensuite au peuple : Il est ressuscité des morts ! Car cette imposture suprême serait pire que les précédentes. » C'était la troisième requête adressée au gouverneur depuis le crucifiement. La réponse de Pilate révèle l'ennui. Il semble ne se soucier aucunement de concourir plus longtemps à l'œuvre inique des pharisiens. Ils avaient, pour garder le Seigneur mort, la même escorte qui avait arrêté le Seigneur vivant : Pilate leur répond d'en user. Il les sait assez haineux pour s'en bien servir. « Vous avez une garde, dit-il : allez, organisez la surveillance comme vous l'entendrez. » Les princes des prêtres vinrent au tombeau, scellèrent la pierre et y apostèrent des gardiens.

Dom Delatte

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31 mars 2018 6 31 /03 /mars /2018 09:56
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30 mars 2018 5 30 /03 /mars /2018 14:00

 

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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 12:55

Jeudi Saint : trois points importants

Après le dimanche des Rameaux, pour célébrer l'entrée de Jésus à Jérusalem, le Jeudi Saint, la veille de la mort de Jésus sur la Croix, Jésus nous donne beaucoup de signes et significations pour l'Eglise.

- 1er point : lavement des pieds :

 Jésus lavant les pieds de Ses apôtres, veut faire comprendre que même s'Il est le Seigneur, le Fils de Dieu, restant humble, et nous fait comprendre que nous sommes tous égaux, et il ne faut pas nous croire plus grand que les autres.

De plus, Il leur fait ce signe pour leur faire comprendre qu'il n'y a pas de plus grande preuve d'amour que de donner sa vie pour ses amis.

Jésus dit qu'Il est Seigneur, Il se reconnaît. Se reconnaître pour ce qu'on est c'est s'aimer. Il faut aimer les autres comme on s'aime soi-même.

S'aimer : pas plus que, pas moins que - il faut aimer les autres comme Jésus nous a aimé (mort sur la Croix).

- 2è point : Institution de l'Eucharistie :

Jésus instaure l'Eucharistie. Sans l'Eucharistie l'âme ne peut vivre, ainsi l'Eucharistie, Corps vivant de Jésus Christ, est une nourriture spirituelle (Hors de moi vous ne pourrez rien faire : Jean 15, 5), par l'Eucharistie reçue souvent, Dieu nous fait sentir Sa Miséricorde. 

Si l'âme veut vivre en Dieu, par Dieu, elle doit prier bien sûr, mais sans le corps du Christ elle ne pourra être remplie de Dieu, entièrement.

Le sang répandu - c'est un sacrifice, on est à ce moment-là déjà dans le Vendredi Saint.

Pendant la Messe, pourquoi l'Hostie est séparée du Vin (Sang) : parce que sur la Croix, il y a eu partage entre le Corps de Jésus et Son Sang.
Hors, la Messe continue de montrer cela, ainsi, sur l'Autel, l'Hostie est séparée du Calice.

- 3è point : Institution du Sacerdoce des prêtres :

Ainsi Jésus consacre les premiers prêtres Ses apôtres, dont Il est le premier, et leur demande de continuer ce ministère de prêtre : "vous ferez cela en mémoire de moi".

N'étaient présents ce soir là, que des hommes. Les femmes qui ont accompagnées Jésus durant sa vie terrestre étaient absentes. Le sacerdoce des prêtres est donc réservé aux hommes. Nous savons tous la place importante et première que Jésus donne à sa mère, la Bienheureuse Vierge Marie, si Jésus avait voulu que des femmes soient prêtres, Jésus leur aurait demandé d'être là, mais elles n'y étaient pas.

"Vous ferez..." : en disant vous, Jésus s'adressait à ses apôtres, et pas à quelqu'un d'autre. Seuls ces hommes étaient présents lors de l'institution de l'Eucharistie le Jeudi Saint, pas des femmes.

"Vous ferez cela en mémoire de moi" : le cœur de la vie d'un prêtre c'est la Messe.

Lu sur le blog de LalaPublié le 

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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 09:19

RECONSTRUCTED CHRIST

Un modèle en trois dimensions de l'homme des douleurs, réalisé à partir du Saint-Suaire, est actuellement présenté à Padoue. Le résultat de deux années de travail.

Le Saint Suaire de Turin n’en finit pas de passionner les historiens et les scientifiques. Ce drap en lin, conservé dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin, a servi à envelopper le corps d’un crucifié, considéré depuis des siècles comme celui du Christ. Sa particularité ? L’image de l’homme et ses blessures ont été « imprimées » sur le linge et les tâches ne sont pas sans rappeler les souffrances du Christ : couronne d’épines, flagellation, blessure de lance dans la poitrine, clous dans les mains. Quasiment invisible à l’oeil nu, l’image apparaît avec précision en négatif.

« Le Suaire reste un défi pour la science », a confié Paolo Di Lazaro, à Vaticannews, directeur adjoint du Centre international de sindonologie, institution spécialisée dans les recherches relatives au Saint-Suaire. Après deux ans de travail entre l’Université et l’hôpital de Padoue, supervisé par le professeur Giulio Fanti, les chercheurs ont pu élaborer un corps en trois dimensions.

© P.M WYSOCKI / LUMIÈRE DU MONDE
Un phénomène encore inexpliqué

Si les informations laissées par le Saint-Suaire ont permis de proposer un « portrait » entier de l’homme des douleurs, les études n’ont pas encore expliqué comment ce corps, si tourmenté, avait pu sortir de son linge sans laisser de traces de sang.

La suite...

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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 21:46

 

"C'est dans ces détails que vous comprenez que nous sommes à juste titre et inexorablement tournés vers l'extinction. Enlever la peau pour mettre le plastique autour. C'est le terminus."  (vu sur Facebook)

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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 20:43

 

L'actrice Stephane Audran vient de mourir.
On peut regarder le film "Le festin de Babette" ICI 

 

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Aussi sur Arte ce soir à 23h30, et peut-être en rediffusion

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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 20:25

 

Suivez la Semaine Sainte

sur Petrus Angel !

 

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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 12:00

 

Marielle Beltrame : "C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. On ne peut pas séparer l'un de l'autre"

Témoignage de Marielle Beltrame dans La Vie :

"Il se sentait intrinsèquement gendarme. Pour lui, être gendarme, ça veut dire protéger. Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre. Arnaud est revenu à la foi de façon forte vers la trentaine.

Il était un mari très attentionné, comme toute femme rêverait d'en avoir. Il n'avait de cesse de s'améliorer, d'être le meilleur époux possible et de me rendre heureuse. Il me soutenait et m’emmenait vers le haut, toujours avec beaucoup de respect.

Nous formions un couple chrétien. Nous nous sommes longuement préparés au mariage religieux grâce au solide accompagnement des moines de Lagrasse. La célébration devait avoir lieu en Bretagne, car Arnaud y a ses racines.
Il était d'ailleurs très proche de l'abbaye de Timadeuc, où il a fait de nombreuses retraites.

Les obsèques de mon mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux, ce qui n'est pas anodin à mes yeux. C'est avec beaucoup d'espérance que j'attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui."

Lu dans le salon beige

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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 09:06

 

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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 07:55

L’Islam est omniprésent dans le débat public en raison des défis qu’il pose à nos pays européens. En France, plusieurs millions de nos compatriotes sont de religion musulmane. D’où la nécessité de considérer les spécificités de l’islam ainsi que le contexte dans lequel la problématique islamique se pose. Il s’agit de connaître les bases de l’islam pour pouvoir en parler vraiment.

Raison pour laquelle Annie Laurent a accepté de faire un travail de clarification des choses concernant l’islam, avec une approche par mots-clés, un peu à la manière d’un guide pratique. Mais il ne suffit pas de connaître l’Islam, encore faut-il également en appréhender le contexte historique.

Pour ce faire, nous avons interrogé la philosophe Razika Adnani, islamologue et membre du Conseil d’orientation de la Fondation de l’islam de France, qui poursuit des travaux depuis de longues années sur le mouvement de «réislamisation du monde musulman» et le «blocage de la raison dans la pensée musulmane».

Là encore, le contexte contemporain désigne un défi important : comment entrer véritablement en dialogue sans le recours aux critères de la raison ? Se pose alors la question de la réforme de l’islam. Razika Adnani veut croire que celle-ci est possible car l’islam possède dans certaines de ses sources une voie d’accès à la raison. Quant à Annie Laurent, elle souligne dans son livre un certain «sursaut de la conscience musulmane». En effet, si le phénomène terroriste accentue la fracture entre l’islam et la société, les attentats choquent également la conscience de musulmans qui s’interrogent sur les fondements de leur religion, et notamment son rapport à la violence.

C’est ce rapport à la violence qu’aborde Jean-François Chemain, en se fondant à la fois sur sa connaissance du Coran et sur son expérience d’enseignant en Zone d’Education Prioritaire (ZEP) (p. 30).

Il appelle à «sortir enfin de la dialectique victimisation-violence» qui caractérise la manière dont de nombreux musulmans vivent l’altérité, rejetant les responsabilités de la violence loin de l’islam et  fondant leur dialectique sur une violence subie par l’islam lui-même. D’où la nécessité de ne pas alimenter la dialectique victimaire et d’instaurer un subtil «équilibre entre vérité et charité».

 

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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 10:54
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17 mars 2018 6 17 /03 /mars /2018 16:46
 
Missa Luba - 10 Kenyan Folk Melodies by Muungano National Choir Kenya on Apple Music
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