le glaive vengeur et le bras séculier
Extrait du film d'Audiard (1968):
"Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages...
44 s
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le glaive vengeur et le bras séculier
Extrait du film d'Audiard (1968):
"Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages...
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Le phénomène Ch'tis : fiers d'être Français
Le succès du film Bienvenue chez les Ch'tis fait écrire à Jacques Duquesne "Nous sommes tous des Ch'tis". Si le film connaît un tel engouement, c'est peut-être parce qu'il met "en valeur les qualités d'une région" française. Contrairement au dernier Astérix, qui subit un échec, sans doute parce qu'il ne met en valeur que la jet-set française... Et cette catégorie sociale n'attire pas, ne rejoint pas, ne comprend pas le Français.
Ne faut-il pas voir dans le succès des Ch'tis l'attachement des Français à leur identité ? Au cours de l’émission Cdans l’air du 5 mars, le sociologue de gauche Michel Wievorka (nommé par Sarkozy à la tête d'une «mission d’études sur la diversité dans l’enseignement », auteur d'ouvrages sur le racisme, dont “La France raciste” et président du conseil scientifique du CRAN), a critiqué le film, le jugeant trop franchouillard. Voici ce qu'en dit Duquesne :
"il fait rire. [...] Et c'est un rire dont personne n'a secrètement honte, parce que ses auteurs et ses interprètes ne tombent pas dans la vulgarité, les plaisanteries graveleuses, les sous-entendus obscènes. Il fait rire et il met en valeur le courage. [...] Et si les Français, tous les Français, de Marseille à Strasbourg ou à Brest, font un tel succès à ce film, c'est qu'ils se reconnaissent dans ces hommes et ces femmes, c'est qu'ils se sentent meilleurs qu'on ne le dit, meilleurs qu'ils ne le croient eux-mêmes bien souvent et capables de faire mieux. Fiers d'être Français en somme. Avec le sourire."
De petits films de Georges Meliès maintenant disponibles en DVD,
voyage dans la lune ; la sirène ; une nuit terrible ; le mélomane ; cendrillon ;
une chute de cinq étages ...
et visibles aussi sur Internet …
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| "Quelle merveille !" - Job (Dimitri Dioujev) surprend Philarète (Viktor Soukhoroukov) en pleine peinture à l'oeuf... | |
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| "Une requête au Seigneur" - Job (Dimitri Dioujev) n'aime pas Anatoli (Piotr Mamonov)... | |
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| "Incendie" - Anatoli (Piotr Mamonov) se fait remarquer pendant la prière... | |
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Voici ce qu'a écrit Audrey Hepburn,
quand on lui a demandé de révéler
ses «trucs» pour être belle...
" 1. Pour avoir des lèvres attirantes,
prononcez des paroles de bonté.
2. Pour avoir de beaux yeux, regardez
ce que les gens ont de beau en eux.
3. Pour rester mince, partagez vos
repas avec ceux qui ont faim.
4. Pour avoir de beaux cheveux, faites
qu'un enfant y passe sa main chaque jour.
5. Pour avoir un beau maintien, marchez
en sachant que vous n'êtes jamais seule.
6. Vous le faites pour les choses, mais
les gens en ont eux aussi besoin :
réparez-les, bichonnez-les, redonnez-
leur vie, sauvez-les; ne les jetez jamais.
7. Pensez-y : si un jour vous avez
besoin d'une main secourable,
vous en trouverez une à chaque bout de vos bras.
En vieillissant vous
vous rendrez compte que vous avez 2 mains,
l'une pour vous aider vous-même,
l'autre pour aider ceux
qui en ont besoin.
8. La beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte,
son visage ou sa façon d'arranger ses cheveux.
La beauté d'une femme se voit dans ses yeux,
car c'est la porte ouverte sur son coeur,
la source de son amour.
9. La beauté d'une femme n'est pas dans son maquillage,
mais dans la vraie beauté de son âme.
C'est la tendresse qu'elle donne, l'amour, la passion
qu'elle exprime.
10. La beauté d'une femme se développe avec les années."
Passez ce message aux femmes que vous connaissez,
et vous les aiderez à s'aimer et à s'apprécier elles-mêmes davantage.
une biographie du cinéaste sur
le site officiel : http://www.tativille.com/
des sons de "Playtime" sur http://mediamus.blogspot.com/2007/10/jacques-tati-playtime-les-sons-de.html
et un site russe qui parle de Жака Тати : http://www.arthouse.ru/person.asp?id=580
Dans Présent de samedi, Jeanne Smits analyse le film primé à Cannes, qui sort le 29 août. Elle constate un double scandale :
Néanmoins, Jeanne Smits estime
"que le jeune réalisateur roumain, Cristian Mungiu, n'a pas volé sa Palme d'Or. [...] La scène centrale du film [...] est constituée par les longues secondes où la caméra s'attarde sur la découverte macabre du foetus avorté gisant sur le sol de la salle de bains [...] : elle voit [...] la tête et les épaules d'un poupon parfaitement formé [...]. Un être humain, à l'évidence. [...] Le choix du réalisateur est juste, pourtant : il montre et souligne le choc affectif vécu par les deux jeunes femmes conscientes d'avoir tué. [...]
« Tu l'enterreras ? » En trois mots, tout est dit. Ottilia ne peut pas répondre, puisque l'avorteur lui a bien recommandé, pour que les chiens ne la retrouvent pas, d'aller jeter «la chose» dans le vide-ordures d'un immeuble à l'autre bout de la ville, de préférence du dixième étage. Ainsi le film suggère, effleure ou étale avec insistance les nombreux aspects destructeurs de cet avortement, de tout avortement.
Cristian Mungiu n'a peut-être pas voulu faire un film contre l'avortement. Mais ce qu'il dénonce au bout du compte, ce n'est pas d'abord l'absence de liberté des femmes, mais les ravages d'un régime qui étouffe la conscience morale, et peut-être pour longtemps."
Quelle différence entre le régime de Ceaucescu et le notre ?
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/
24 août 2007
" Je suis un homme de télévision, je la fais, et je sais que le meilleur moyen d'éteindre la lecture, de tuer toute curiosité, d'abandonner ses projets de voyage ou de refuser de sortir le soir, c'est d'allumer cette saloperie."
Jacques Martin, 1992
Il est mort hier à l'âge de 79 ans :
Certains acteurs sont bons dans le sombre, moins dans le comique, mais on leur fait jouer dix films comiques pour un film sombre. C’était le cas de Bourvil. Et de Michel Serrault. Il révéla cet aspect dans Garde à vue (1981) ; jusque là il l’avait tenu caché. Par pudeur ? Sans doute. Il appelait son travail : « Mes conneries »… Interrogé sur la vieillesse de Jean-Paul II, il avait répondu : « La plupart des mecs, aujourd’hui, vont se reposer à 55 ans… Lui, il tient debout… Moi c’est pareil. Tant que je pourrai faire mes conneries, je les ferai. » Il faut dire que Serrault était papiste. En novembre 1996, pour le cinquantenaire du sacerdoce de Karol Wojtyla, l’acteur français était dans la foule de la place Saint-Pierre et il expliquait aux journalistes : « Je suis catholique pratiquant, je suis venu fêter l’anniversaire de l’ordination du pape… »
« Serrault, un vieux monsieur franchouillard et très catholique », grinçaient des chroniqueurs. Ils n’imaginaient pas que le catholicisme puisse être autre chose que ridicule (« con-con et catho », comme dit Libération). C’était confondre l’acteur et ses personnages : Serrault jouait souvent les pépés hargneux mais il n’avait pas l’esprit à ça, et il ne confondait pas religion et routine. « Je suis préoccupé par le don de soi aux autres, tout le reste est bagatelle...» Ce n’était pas un casanier. Il avait la fibre catho-planétaire. D’ailleurs les plus traditionalistes ne l’aimaient pas : ils l’accusaient de répondre « huma-nisme » quand on l’interrogeait sur la foi. Là aussi, c’était par pudeur. Mais pas seulement. Depuis trente ans, les anti-Vatican II répètent que la foi et l’humanisme sont antinomiques ; ils commettent là une formidable erreur : en 2007 on constate que le matérialisme mercantile occidental est tout entier un anti-humanisme, et que les humanistes et les hommes de foi sont objectivement dans le même camp. C’est l’avenir. La réponse de Serrault était donc pertinente. Ce vieux monsieur était en avance sur le siècle. Patrice de Plunkett http://plunkett.hautetfort.com/archive/2007/07/30/michel-serrault-un-acteur-catholique.html
"Le beau Jean-Claude n'est plus"
Par Raspail, jeudi 31 mai 2007 à 14:10 :: Culture - cinéma: la chronique de Raspail
Jean-Claude Brialy, acteur de cinéma et de thèâtre, réalisateur et écrivain, est décèdé cette nuit à l'âge de 74 ans des suites d'un cancer.
Professionnellement, il est surtout connu pour avoir été l'une des grandes figures de la nouvelles Vagues en interprétant notamment "Le beau Serge" de Claude Chabrol et "Les 400 coups" de François Truffaut. Cantonné récemment à des seconds rôles dans des comédies de moindre qualité, il venait de terminer le tournage de "Monsieur Max", un téléfilm sur la vie du poète Max Jacob, homosexuel et juif converti au catholicisme.
Sur le plan privé, il était ouvertement homosexuel, mais sans ostentation et restait discret sur sa vie privée. S'il défendait le PACS, il était en revanche hostile au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. Il se montrait en cela, à contre-courant de la plupart des figures homosexuels du Show-bizz.
http://www.e-deo.net/blog/index.php
A Tigreville, sur la côte normande, Albert Quentin (Jean Gabin) dirige un petit hôtel, avec son épouse Suzanne (Suzanne Flon). Ancien quartier-maître du corps expéditionnaire d'Extrême-Orient, Albert est devenu par nostalgie de sa vie aventureuse un buveur invétéré. Pourtant, pendant les violents bombardements de juin 1944, il jure à son épouse qu'il ne touchera plus un verre s'ils s'en sortent indemnes. Pendant des années, Albert a tenu parole, mais, une nuit, un jeune homme étrange (Jean-Paul Belmondo) descend à l'hôtel et va se saouler au bar d'en face. Albert ne tarde pas à se lier d'amitié avec cet ivrogne attachant, mais Suzanne craint qu'il ne l'entraîne vers ses vieux démons.
des dialogues |
- Matelot Hénault Lucien, veuillez armer la jonque, on appareille dans cinq minutes. - C'est parti - Albert, je vous en prie, vous n'allez pas encore tout me saloper comme la dernière fois. - Madame, le droit de navigation sur le Yang Tse Kiang nous est formellement reconnu par la convention du 3 août 1885. Contesteriez-vous ce fait ? - Je ne conteste rien. Je vous demande simplement de ne pas tout me casser comme l'autre jour. - Oh... mais pardon ! L'autre jour, les hommes de Chung Yang Tsen ont voulu jouer au con. Heureusement que j'ai brisé la révolte dans l'oeuf, sans barbarie inutile, il est vrai. On n'a coupé que les mauvaises têtes ; le matelot Hénault peut témoigner. - Sur l'honneur. - Bon. Nous allons donc poursuivre notre mission civilisatrice. Et d'abord, j'vais vous donner les dernières instructions de l'Amiral Guépratte, rectifiées par le Quartier-Maître Quentin ici présent. Voilà : l'intention de l'Amiral serait que nous perçions un canal souterrain qui relierait le Wang-Ho au Yang-Tse-Kiang. - Le Yang Tse Kiang... bon... - Je ne vous apprendrais rien en vous rappelant que Wang Ho veut dire fleuve jaune et Yang Tse Kiang fleuve bleu. Je ne sais si vous vous rendez-compte de l'aspect grandiose du mélange : un fleuve vert, vert comme les forêts comme l'espérance. Matelot Hénault, nous allons repeindre l'Asie, lui donner une couleur tendre. Nous allons installer le printemps dans ce pays de merde ! - Bon... Je vois qu'vous êtes raisonnables, j'vous laisse... J'ai des clients à servir, moi. - Eh ! Dites donc, l'Indigène ! Un peu d'tact, hein !... Parlons d'autre chose !... Parce qu'on les connaît, vos clients ! La Wermacht polissonne et l'Feldwebel escaladeur !... - Avec lui, si vous avez pas soif, vous serez tout d'suite servi - Pour un picon-bière, c'est moitié-moitié? - Ah! Nous y voilà. Ma bonne Suzanne tu viens de commettre ton premier faux pas. Y'a des femmes qui révèlent à leur mari toute une vie d'infidélité, mais toi, tu viens de m'avouer quinze années de soupçon. C'est pire.
- Écoute ma bonne Suzanne. Tu es une épouse modèle. - Dis-toi bien qu'si quelque chose devait m'manquer, ce serait plus l'vin, ce serait l'ivresse... - Je crains malheureusement qu'on ne s'attache pas à une femme avec des vertus culinaires. Avec des vertus d'aucune sorte d'ailleurs. - Il est autant anglais que Lawrence d'Arabie est arabe. Perfidie légendaire! - Si je buvais moins, je serai un autre homme. Et j'y tiens pas. - Sous pretexte de nous empêcher de boire, elles ne rêvent qu'à nous mettre en bouteille. - Que ce soit la révolution ou la paëlla, dis-toi bien que rien de ce qui est espagnol n'est simple. - Si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. - Une paella sans coquillages, c'est un gigot sans ail, un escroc sans rosette. - Je suis le plus grand matador français!.. Gabriel Fouquet...Plus celèbre que Fierchoul...Yo soy unico!.. Ca vous intéresse, papa? - Le Yang Tsé Kiang n'est pas un fleuve, camarade... C'est une avenue... Une avenue de 5000 kilomètres qui dégringole du Tibet et qui s'arrête à la mer Jaune... A gauche et à droite des jonques, des sampans... Au milieu, en plein courant, des tourbillons d'îles flottantes... Des orchidées hautes comme des arbres et des troupeaux de buffles... Des millions de mêtres en cubes d'or, de fleurs et de limon qui descendent vers Nankin, au milieu des pagodes et des ville en bois... Des villes pontons où tout est à vendre: l'alcool, le poisson cru, les putains, l'opium... - Y'a pas de bonnes habitudes. L'habitude, c'est une façon de mourir sur place. - Mourir saoûl, c'est mourir debout. |
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Les Mayas : les mystères d’un monde perdu
Emission proposée par : Christophe Dickès
Référence : PAG236
Adresse de cet article : http://www.canalacademie.com/Les-Mayas-les-mysteres-d-un-monde.html
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Parce que le cinéma n’est pas l’Histoire, parce que la destinée tragique des populations d’Amérique centrale mérite mieux que la littérature à sensation dont se nourrit trop souvent la sous-culture scientifique des demi-savants, le Figaro hors-série a décidé de leur consacrer un numéro exceptionnel. Chercheurs, archéologues, dessinateurs, érudits se sont joints à nous pour vous présenter, en 130 pages, les merveilles d’une civilisation sans pareille, les mystères d’une aventure humaine aussi passionnante que l’exploration d’un continent perdu. Mis en page comme un ouvrage d’art, palpitant comme un carnet de voyage, ce hors-série a toute sa place dans votre bibliothèque.
Michel De Jaeghere Directeur de la Rédaction
Dans un numéro très pédagogique, est décrit une civilisation peu connue et sur laquelle les historiens continuent de débattre. En effet, l’incertitude est grande sur ce peuple et sa culture, tant à propos de ses origines qu’au sujet de sa disparition. Ce numéro très complet offre le regard des spécialistes sur la question, tout en faisant bénéficier le lecteur d’une approche grand-public. Un numéro indispensable.
EXTRAIT DU SOMMAIRE.
Trésors d’une civilisation.
A la découverte des Mayas (Peuples, architecture et écriture).
12 journées de la vie des Mayas.
"Les mystères d’un monde perdu" avec notamment : Apocalypto, une saison en enfer ; Entretien avec Mel Gibson ; Le panthéon maya ; La religion des sacrifices ; Comment meurt une civilisation ; La nuit des rois ; etc.
Couleur maya (Lectures, chronologie).
Complétez votre collection ou commandez ce numéro sur le site Internet du Figaro.
2h40 de grand silence. Un domaine au milieu de la nature dans son mutisme et son immensité. Un groupe d'hommes immaculés dévouant leur vie à celui qu'ils nomment Dieu. Le Grand Silence est tout sauf un documentaire : c'est une expérience unique.
La communauté de la Grande Chartreuse, dans les Alpes, est un siège monacal de premier ordre, ou l'ascèse est le principe en rigueur. Le film de Philip Gröning fonctionne comme une initiation à la vie recluse des moines, comme un baptême pour entrer dans un univers où le temps n'a plus de signification, et où l'espace ne connaît pas de limites. La prière est la nourriture suprême, les paroles d'Evangile syncopent le film de façon récurrente... Tout n'est que calme et volupté et le luxe est absent.
bande annonce : cliquez sur
http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces=55643.html