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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 18:05

 

Mo-bi-li-sez vous ! ... Pour faire connaître la vérité du Téléthon.


Le Téléthon

Le Téléthon est chaque année l'occasion de lancer un vaste appel aux dons au profit de « la recherche ». Un tel événement et un tel élan de soutien appellent un droit de regard sur les travaux financés par cette collecte.

Le Téléthon soutient des travaux de recherche contestables sur les plans éthique, scientifique et juridique :

  • des recherches utilisant des cellules souches embryonnaires qui conduisent à la destruction de l'embryon humain
  • l'amélioration des techniques de diagnostic préimplantatoire (DPI) et de diagnostic prénatal (DPN)

Le diagnostic préimplantatoire : il s'agit de trier in vitro les embryons porteurs de maladies génétiques ou chromosomiques des embryons sains avant de les implanter. C'est notamment l'amélioration de cette technique qui est présentée par l'AFM-Téléthon comme une « avancée spectaculaire ». La formulation utilisée dans la communication enthousiaste de l'AFM-Téléthon voudrait faire croire que grâce à ce diagnostic « l'espoir et la vie reprennent le dessus ». Or, il révèle une sélection eugéniste à l'issue de laquelle ne survivent que des «bébés-zéro-défauts ».

Le diagnostic prénatal : il s'agit de l'ensemble des examens mis en œuvre pour détecter précocement des maladies ou des malformations du fœtus dans l'utérus de la mère. Ces techniques sont utilisées aujourd'hui pour sélectionner les bébés avant la naissance.

Lu sur le site http://www.vous-trouvez-ca-normal.com/

E

le Téléthon sur Petrus Angel

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 19:49

 

Le jour où on a légalisé… la pédophilie

boulevard-voltaire-enfant 

Joris
Karl

Journaliste.

Mardi 15 août 2028. La présidente Belkacem a tenu bon. Malgré l’ignoble campagne des lobbys conservateurs et de l’extrême droite, la loi sur la« dépénalisation citoyenne » de la pédophilie a été votée par décret. L’immense manif du 10 mai dernier, lancée par le leader de la droite décomplexée unioniste (DDU), Manuel Valls, n’aura donc servi à rien. Les relations d’un adulte avec un mineur de moins de quinze ans ne relèveront plus du code pénal « si il y a consentement » dit l’article 1er. Le lobby pédophile, dont les représentants était reçus la semaine dernière à l’Élysée, attendait cette loi depuis si longtemps !

« Jadis, comme l’homosexualité, a rappelé la présidente, la pédophilie fut considérée comme une maladie, comme une déviance. Une minorité était discriminée dans l’ombre de la République, ce n’était plus acceptable. »

Dans les années 1970 et 1980 du siècle précédent, le tabou aurait pu tomber, et il n’était pas rare à l’époque, de voir certaines personnalités prôner « l’amour avec les enfants » sur les plateaux télé.

Des romanciers, tel Gabriel Matzneff, des philosophes, tel Michel Foucault, prenaient la défense des pratiques sexuelles « périphériques »contre la « répression ». Un vent de liberté soufflait alors, dans le sillage de Mai 68 : dans le défunt quotidien Libération, on pouvait lire des articles particulièrement audacieux dans lesquels de courageux militants décrivaient avec faste leurs passions enfantines.

« Ce furent des années de résistance héroïques, où nous sortions de la clandestinité » se remémore Simon, un ancien du FLIP (Front de Libération des Pédophiles, fondé en 1977).

Au mitan des années 80 pourtant, « une vague de culpabilisation » frappa la société, et la pratique pédophile fut de nouveau combattue impitoyablement. « On se serait crus revenus à Vichy » confesse Simon, les yeux humides. « Il y avait des rafles, on était proscrits, dénoncés. J’ai un ami enseignant qui s’est suicidé à l’époque parce qu’il avait simplement caressé quelques fillettes !» Le coup de grâce survînt en 1996, quand la triste affaire Dutroux éclata en Belgique. Les « forces réactionnaires », a déclaré la première ministre, Djamila Duflot, en profitèrent « pour mettre au ban de la société tous les honnêtes pédophiles qui sont, il faut le dire, l’immense majorité. »

La présidente Belkacem renoue donc, en 2028, avec les « principes fondamentaux de la République » (Le Figaweb du 14 août) en se basant sur le travail entamé il y a 20 ans par le Parti de la Charité aux Pays-Bas, lequel prônait l’abaissement de la majorité sexuelle à 12 ans et la majorité citoyenne à 16 ans. « Il faut être de son époque » a lancé un député socialiste à Marion Le Pen à l’assemblée. Celle-ci, écœurée, a préféré quitter l’hémicycle, accompagnée des 60 députés de l’Alliance Patriote. Encore une cruelle défaite pour l’extrême droite !

Joris Karl, le 6 décembre 2012
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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 10:01

 

Vu sur Facebook


Père Amaury Cariot

 

par Père Amaury Cariot, jeudi 29 novembre 2012, 21:24 · 

Vacuité et mensonge

 

 

Qui n’a jamais visionné deux heures de commission d’audition parlementaire à la télévision ne sait ce que le mot vacuité veut dire. Pour les non initiés, il s’agit d’un exercice télévisuel inédit, sorte de mélange de Derrick au niveau de l’action, d’un reportage d’ Arte en allemand au niveau des cadrages, et du Tribunal de la Haye au niveau des décors.

 

Passons outre ce suspens insoutenable et lançons l’émission. Ce jeudi 29 novembre 2012, la salle Lamartine de l’Assemblé Nationale accueillait pour un débat les représentants des six cultes majeurs présents en France au sujet du projet de loi sur le mariage homosexuel.

 

Mise à part la Béatitude représentant les bouddhistes de France, toute d’orange parée (nous apprendrons en fait en essayant de comprendre qu’elle ne représente qu’elle-même, puisque le bouddhisme est à part et n’a pas d’instance représentative. Bref, c’est finalement anecdotique) l’heure est au sérieux, les cravates se mélangent aux tenues cléricales, la croix et la kipa sont alignées sur le même banc.

 

Très haut tout seul sur une estrade, le rapporteur, Mr Binet. Très sympathique. Charmant même. Tout le monde est très heureux de se retrouver, se dit bonjour, merci, les « Mr le grand rabbin, Mr le cardinal » fusent au début de chaque phrase : nous entrons dans le sujet, le vrai débat peut enfin commencer.

 

... la suite ...

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 09:34

 

Pour l’édition 2012 des veillées pour la Vie, rendez-vous sur le blog

http://veillee2012.wordpress.com/

pour les veillées pour la Vie et la famille du 1er décembre 2012.

Vie

Toutes vos veillées ici.

    Dimanche 28 novembre 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI demande aux « acteurs de la politique, de l'économie, et des communications sociales » de « faire tout leur possible pour promouvoir une culture toujours respectueuse de la vie humaine ». Nous publions ci-dessous le texte de l'homélie que Benoît XVI a prononcée lors des premières vêpres du premier dimanche de l'Avent, hier, samedi 27 novembre, en la basilique Saint-Pierre, veillée mondiale de prière pour la vie naissante.

Homélie de Benoît XVI  >>> ICI

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 09:25

 

La France n’est pas le premier pays à se trouver confronté à l’exigence du « mariage » par le lobby gay – pas forcément représentatif de la « communauté homosexuelle » et encore moins des personnes qui vivent avec cette tendance – et elle pourrait tirer bien des enseignements de ce qui se passe ailleurs.

Que ce soit au Canada, au Portugal, en Espagne, dans certains Etats des Etats-Unis, la bataille pour le respect de la famille naturelle, traditionnelle, normale, appelez-la comme vous le voulez, s’est soldée par des échecs cuisants. La tactique adoptée par les défenseurs du mariage dans sa définition logique a été toujours la même : se garder de mettre en cause l’homosexualité elle-même, et tout axer sur la défense de l’institution (on positive !) et la défense des droits des enfants.

De bien belles choses, en vérité, et je ne vais pas vous dire ici un quelconque désaccord avec Yves Brunaud qui dans notre numéro d’hier disait avec justesse tout le bien qu’il pensait des slogans choisis lors des deux manifestations contre le « mariage » gay, samedi et dimanche à Paris.

Mais cela est insuffisant. Cela ne fonctionne pas. L’expérience le prouve, et pour l’expliquer, il faut comprendre ce que veut le lobby gay.

Il ne veut pas, sinon à la marge, la légalisation du « mariage » gay. Preuve en est que dans les pays où celui-ci est venu bouleverser les codes d’état civil le nombre de « mariages » homosexuels reste extrêmement bas par rapport aux mariages. Il s’agit d’autre chose.  ... la suite ...
Jeanne Smits
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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 23:15

 

le dernier numéro de la revue de l'Office Chrétien des Handicapés ...

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 00:02

 

 

Le 17 et le 18, bien sûr ! Entre la manifestation du « Non au mariage homosexuel, non à l’adoption d’enfants par les homos » organisée par Civitas à Paris, dimanche prochain, et celle qui s’y est ajoutée, la « Manif pour tous » lancée à l’initiative de Frigide Barjot, qui aura lieu à Paris et dans plusieurs villes de province samedi, notre cœur refuse de balancer jusqu’à choisir. Nous ne rejetterons pas l’une au profit de l’autre. Nous n’avons pas le droit d’entrer dans le jeu de la division, car il y a une cause commune à défendre.



J’irai, si je le peux, à la manifestation du 17. Et j’irai, si je le peux, à celle du 18. Sachant que dans l’une et dans l’autre, se trouveront des milliers de personnes soucieuses d’employer les moyens à leur portée pour empêcher la folie du « mariage » des paires de même sexe de s’institutionnaliser.

Cela n’empêche pas de voir la réalité de la triste désunion qui est cause de ce double rendez-vous. Ni d’avoir un avis personnel, une préférence pour un rendez-vous plutôt que pour l’autre, et pas seulement pour des raisons de « sensibilité » !

Bernard Antony, Adelaïde Pouchol de L’Homme nouveau, l’irrésistible « Pasquin » qui dans ce même journal dénonce férocement les peurs bien-pensantes des « Padamalgame » paniqués à l’idée de passer pour des intégristes, Aymeric Pourbaix qui dans Famille chrétienne appelait à « l’unité des cœurs et des esprits » dans la diversité de l’action, et bien d’autres ont à leur manière dénoncé les ostracismes divers par lesquels certains excluent de fait une partie de ceux qui se mobilisent.

C’est pourtant le refus d’être soi-même, et encore plus le refus de voisiner avec celui qui ne nous plaît pas mais qui nous ressemble un peu trop, qui risque de faire partir à la bataille en ordre dispersé. Une peur qui a permis à la culture de mort de progresser quasiment à son rythme depuis 1967 (et la loi Neuwirth) : l’Eglise de France ne s’en est pas encore départie.
 
 ... la suite ...
Jeanne Smits  
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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 23:05

 

10 BONNES RAISONS DE NE LÉGALISER NI LE MARIAGE ENTRE PERSONNES DU MÊME SEXE, NI L’ADOPTION PAR DES PARTENAIRES DE MÊME SEXE

 

PDF - 19.8 ko
10 bonnes raisons de ne légaliser ni lemariage entre personnes du même sexe, ni l’adoption par des parents du même sexe
Lire le document.

Certains affirment que notre législation actuelle dumariage et de l’adoption serait liée à une conception religieuse de la société. On notera qu’en fait, aucun des arguments ici énumérés n’a de connotation religieuse. En revanche, on voit que s’affrontent une vision strictement individualiste et une approche sociale.

1. Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive

Le mariage est une forme particulière de vie commune. C’est le nom et l’institution juridique correspondant à l’engagement durable d’un homme et d’une femme qui souhaitent fonder une famille. Mais le mariage n’est pas un modèle universel. Il y a des célibataires, des concubins. Respecter vraiment les personnes homosexuelles, c’est les respecter aussi dans le fait de ne pas se plier au seul modèle du mariage, présenté ou perçu comme universel ou dominant.

2. Le mariage n’est pas la reconnaissance publique des sentiments

C’est se tromper sur la nature et la définition du mariage que de le considérer comme la reconnaissance sociale de l’amour, à laquelle pourraient aspirer tous ceux qui s’aiment sincèrement. On ne voit pas bien d’ailleurs l’utilité et la légitimité de la reconnaissance par les pouvoirs publics d’une relation amoureuse, la réalité la plus intime qui soit. Le mariage est en fait l’inscription de la filiation dans une institution stable, notamment pour protéger la mère (matri-monium) : il est en effet présumé que l’enfant d’une femme mariée a son mari pour père, avec les droits et les devoirs qui en découlent.

3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale

Si le mariage est perçu comme un modèle attractif, c’est en particulier en raison des facilités économiques qui y sont liées. Mais celles-ci ne sont justifiées que par le soutien que la société estime devoir apporter à ceux qui contribuent à son renouvellement par la transmission de la vie et le travail éducatif. Il ne s’agit pas d’une « niche » fiscale et sociale, mais d’une prise en compte de l’apport spécifique de ce mode de vie à l’effort collectif. Détachées de cette justification, les contours économiques du mariage n’ont plus de raison d’être. Les célibataires devraient alors avoir exactement les mêmes droits que les « mariés ».

4. Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil

L’orientation sexuelle n’a pas l’objectivité de l’identité sexuelle. L’expérience prouve qu’elle peut changer au cours de la vie et elle n’apparaît pas sur les cartes d’identité. Compte tenu de l’extrême souplesse de fait des obligations juridiques liées au mariage, rien n’empêcherait le cas échéant que deux hommes ou deux femmes totalement hétérosexuels se « marient » pour des raisons fiscales ou en vue d’un « regroupement » professionnel… Le mariage ne serait plus en réalité qu’une association contractuelle d’intérêts privés. On ne serait donc pas passé du PACS au mariage mais on aurait résorbé le mariage, institution sociale, dans le PACS, contrat privé. L’ouverture du mariage aux partenaires de même sexe reviendrait finalement à supprimer le mariage civil.

5. Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage

Pourquoi le mariage unit-il deux personnes ? Parce qu’il s’agit d’un homme et d’une femme, en vue notamment de la procréation. Si l’on sort de ce modèle, pourquoi limiter à deux le nombre de partenaires ?C’est ainsi qu’un mariage à trois a été célébré au Danemark récemment. Dans le contexte français, la polygamie est devenue une question sociale sensible. Elle fait partie de l’expérience culturelle de certaines populations immigrées. Mais elle est aussi paradoxalement, certes sous une forme non juridique, le mode de vie assumé d’une frange de la population qui revendique ce droit aux partenaires multiples et simultanés. Le cas échéant, quels seraient donc les arguments probants qui permettraient de restreindre les ouvertures d’un « mariage » désormais détaché de son lien objectif avec la procréation ? Se posent d’ailleurs non seulement la question des partenaires multiples mais aussi celle des relations intrafamiliales ou intergénérationnelles.

6. Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme

Le tout nouveau « code de la laïcité et de la liberté religieuse » justifie l’obligation de ne marier religieusement que ceux qui se sont mariés civilement par un souci d’ « intégration dans l’espace public ». Si le mariage civil devenait totalement équivoque par rapport à ce que l’ensemble des religions entendent par mariage, cette lourde obligation du code pénal leur deviendrait inacceptable et elles demanderaient vraisemblablement sa suppression. Dans le contexte sensible de la montée des communautarismes en France, il y aurait là un facteur de désintégration sociale.

7. Privilégier les droits « de » l’enfant plutôt que le droit « à » l’enfant

L’adoption consiste fondamentalement à donner des parents à des enfants qui en sont dépourvus et non l’inverse. Ce qui est premier dans ce processus n’est donc pas le désir des parents mais le besoin des enfants. Faire en sorte que leurs parents adoptifs remplacent au plus près leurs parents biologiques est donc une priorité.

8. L’adoption par les célibataires : un faux argument

La possibilité de l’adoption par des célibataires remonte aux lendemains de la guerre et s’explique au départ par un déficit de partenaires masculins pour les femmes et par une recrudescence du nombre des orphelins. On dira aujourd’hui que permettre l’adoption par le partenaire de même sexe d’un parent adoptif, c’est « sortir de l’hypocrisie ». En réalité, même si un parent adoptif a un partenaire de même sexe, le désigner comme un deuxième père ou une deuxième mère ne correspond pas à la réalité et constitue donc un mensonge. Il peut être légitime et opératoire en revanche d’établir un dispositif circonscrit de « délégation de l’autorité parentale pour les actes de la vie courante ».

9. Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l’adoption internationale

On dira souvent qu’il vaut mieux qu’un enfant soit adopté par des partenaires de même sexe plutôt que de ne pas être adopté de tout. Chacun sait qu’en réalité cette question ne se pose pas puisque le nombre d’enfants adoptables est moins important que les demandes de parents adoptifs. En revanche, comme l’évoque un film récent, un certain nombre de pays refusent que leurs ressortissants soient adoptés par des parents provenant de pays où l’adoption par des partenaires de même sexe est autorisée. S’il y avait une légalisation en France, un grand nombre de pays interrompraient l’adoption internationale vers notre pays, ce qui diminuerait considérablement les possibilités d’adoption pour les familles françaises.

10. Le recours à la GPA largement identifié comme une atteinte à la dignité des femmes

L’aide médicale à la procréation peut sembler changer les règles de la parenté. Mais qu’on le veuille ou non, tout enfant, même s’il est né grâce à une insémination artificielle ou une fécondation in vitro, n’a pas deux pères ou deux mères : il a un père et une mère biologiques. Certains hommes vivant avec un partenaire de même sexe souhaiteraient, pour adopter des enfants, recourir à la gestation pour autrui. Celle-ci est actuellement rejetée et par la majorité (position du Gouvernement pendant la révision de la loi de bioéthique) et par l’opposition (vote du Conseil National du PS en décembre 2010) comme gravement attentatoire à la dignité des femmes. La coïncidence des revendications appelle en retour une cohérence du discernement.

                Document préparé par le P. Matthieu Rougé
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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 14:27

lu sur le blog consacré aux mots et à leur manipulation ... on peut s'y abonner...

 

Bioéthique : le Lexique des termes ambigus

Hier, mercredi 1er juin, le Conseil pontifical de la Famille a présenté à la presse le "Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques" *. Ce Lexique veut remédier à une « manipulation du langage » présente dans les grands débats de société. Préfacé par le cardinal A. Lopez Trujillo, il réunit les contributions de 72 spécialistes, de différentes nationalités, parmi lesquels figurent : Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, Mgr Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de France, Mgr Tony Anatrella, psychanaliste, Mgr Schooyans, Xavier Lacroix, Jean-Marie Le Méné, G.F. Dumont, J.-M. Meyer, etc.

Mgr Vingt Trois présente l'ouvrage comme une passerelle entre l'Église et la société. Il ne s'agit pas pour l'Église de défendre une morale confessionnelle mais d'éclairer l'intelligence et la raison en vue d'un dialogue tourné vers la vérité.

L"maquillage des mots" dans les débats de société est utilisé pour travestir la vérité. N'est ce pas plus facile de pratiquer une "réduction embryonnaire" qu'un avortement, d'avoir une "aventure extra conjugale" qu'être adultère, d'éliminer un "zygote" ou un "amas cellulaire" plutôt qu'un embryon... On fait basculer l'imaginaire des citoyens sans qu'ils s'en rendent compte...Démaquiller les mots c'est aider la réflexion juste et objective.

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 15:32

 

Ancien anarchiste ayant côtoyé et soutenu le milieu gay avant sa conversion, Dominique Morin répond à Présent :

"Dès la victoire de la gauche de 1981 a eu lieu la première Gay Pride à laquelle je participais. Bien qu’anarchiste à l’époque, j’avais été surpris de la sexualité particulièrement déréglée des homosexuels, que sanctionnera durement le SIDA, « recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leurs égarements » (Romains 1, 27). Après cette douloureuse leçon d’une nature qui est sans pitié quand on la viole, le plus élémentaire bon sens aurait dû les inciter à remettre en cause leurs pratiques. Ils se sont au contraire servis du sida pour revendiquer l’« égalité des droits », criminaliser toute critique jugée « homophobe », puis, allant toujours plus loin dans la déraison, exiger le « droit » au mariage et à l’adoption.

Mon expérience dans des milieux où ils étaient nombreux m’a permis d’observer que les homosexuels côtoyés étaient tous des blessés de la vie. Une jeune femme brillante et généreuse, violée par son père enfant et à juste titre traumatisée, était devenue lesbienne militante, malgré son attirance évidente pour les hommes, faute d’avoir guéri de cette blessure et retrouvé sa liberté. Un adolescent, violé par un cousin durant la puberté, se croyait déterminé par ce qu’il avait subi à mutiler son identité d’homme en devenant homosexuel. Un père souvent absent, la plupart avaient un parcours personnel et familial chaotique et des blessures à fleur de peau. Il y a beaucoup de résignation fataliste chez les militants homosexuels. Nous sommes comme cela et nous n’y pouvons rien, disent-ils, tout en prétendant servir de modèle à des jeunes pour se construire psychiquement et affectivement. Or, l’être humain n’est pas déterminé, comme l’animal, il peut toujours surmonter ses peurs et dépasser ses blessures. L’affirmation homosexuelle met clairement en cause cette éminente dignité de l’être humain que défend l’anthropologie chrétienne.

On parle aussi souvent d’une déficience du père dans l’explication de la tendance homosexuelle ?

Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui n’ont pas connu de modèle paternel pour se construire grâce à l’autorité d’un cadre familial rassurant et aimant. De plus en plus, garçons ou filles, à l’âge où on se cherche, sur les réseaux sociaux, dans des soirées ou ailleurs, peuvent être facilement séduits par l’immaturité d’adultes flattant avec outrance le mal-être de jeunes gens naïfs et influençables. Peut très vite s’en suivre, j’ai des témoignages, une dérive de rapports sexuels qui mène à une résignation à « être homosexuel » une fois passé à l’acte.

Quel est le danger d’une « normalisation » de l’homosexualité par la loi et notamment le « mariage » homosexuel ?

Le fatalisme militant des homosexuels une fois « normalisé » par la loi prétendra nous interdire alors de dire à ces jeunes qu’ils demeurent libres de choisir ce qui est bon et juste pour eux.

Leur quête éperdue de reconnaissance se sert de la famille et des enfants comme d’un moyen et non d’une fin. Nous connaissons trop bien les conséquences causées par des parents immatures ou absents. Des personnalités fragiles et centrées sur elles pour éducatrices seront désastreuses pour l’avenir de la famille et des enfants. L’autorité parentale qui fait défaut, la souffrance de ne pas connaître ses origines, la tyrannie du désir promue par la société de consommation et qui enferme sur soi, entraînent directement la violence croissante des jeunes, leur fuite du réel, l’incapacité à devenir adulte et à se projeter dans l’avenir. Il faut être particulièrement déraisonnable ou formidablement orgueilleux pour prétendre fonder une société sur des modèles qui portent en eux toutes ces carences. [...]"

Michel Janva  sur  le salon beige

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 07:35

 

La suite de cet article :

Intox N°4 : "La question de l'homoparentalité est distincte de la question de l'homoconjugalité"(Patrick Bloche), "Cela n'a rien à voir !" (Martine Billard)

Danger

Par "homoparentalité" (rappel sur l'origine du néologisme), il faut entendre l'accès de futurs couples homosexuels "mariés" à l'adoption et à la procréation artificielle.

Or ces politiques savent parfaitement que si le mariage est redéfini pour inclure les couples de même sexe,  l'accès de ces derniers à l'adoption sera automatique, toute distinction entre les couples mariés hétérosexuels et les couples "mariés" homosexuels devenant automatiquement illégale, en application tant de la législation européene que de la loi de 2004. Les conséquences seront dramatiques, comme aux Etats-Unis où des oeuvres d'adoption catholiques ont dû fermer pour cette raison.

Mais pourquoi les partisans de la redéfinition du mariage feignent-ils de voir une distinction ?

Parce que même le sondage Canal + qui donnait une majorité en faveur du "mariage homosexuel" révélait que le taux d'opposition augmentait de 12 points quand était abordée la question de l'adoption par des couples de même sexe (pdf, p. 7). De plus, l'intensité des opinions était bien plus forte chez les opposants : 23 % des répondants étaient "tout à fait opposés" à l'adoption, contre 14 % seulement "tout à fait favorables".

Les pro-gays sont dans la dissimulation, comme ils l'étaient lors des débats sur le Pacs en 1999.

Intox N°5 : La France est "à la traîne" en Europe (Le Monde), et "accuse un retard injustifiable" (Homosexualité et Socialisme).

Il y a deux composantes de cette intox :Gay-marriage-map-europe

  • La France serait isolée en Europe. C'est pourtant l'inverse : 5 Etats sur les 27 de l'UE ont étendu le mariage aux couples de même sexe. Ils représentent moins de 20 % de la population de l'UE (dont 10 % pour la seule Espagne). 
  • Derrière la formule, il y a l'historicisme qui est au coeur de la pensée de gauche (cf Bachelot : "de toute façon, cela se fera"). Comme l'écrit ce blog :

"Il faut cesser avec cette histoire de « progrès »de « modernité », au sujet de laquelle on pourrait être « en avance » ou « en retard ». Il n’y a pas de « sens de l’histoire » qui, comme par hasard, épouserait toutes les thèses de la gauche."

L'histoire récente montre pourtant que les mouvements d'opinion ne sont pas irréversibles. Il y a 5 ans, la croisade anti-CO2 paraissait par exemple impossible à arrêter - alors qu'elle a depuis nettement marqué le pas.

Lire aussi :

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 10:20

 

G"On vous dit : mariage pour « l’égalité des droits » ou    « mariage pour tous ». Et on vous vante la « tolérance à la différence ». Ce sont de magnifiques concepts désincarnés qui font pleurer sur les plateaux télé. Sans nier bien sûr la douleur des homosexuels, nous affirmons que l’on ne peut pas satisfaire les revendications de quelques lobbys gays sans dégâts « pour tous », justement.

Nous vous proposons donc de parcourir notre chronique « Tendance gay, avenir sombre ». Loin des idées creuses et des projecteurs, vous verrez les conséquences des faits proposés par les lobbys :

  • savez-vous que la médecine moderne a découpé la procréation comme Taylor a décomposé le travail ? Et que, de la même manière que l’on fabrique des parties d’un aspirateur aux quatre coins du monde, on peut fabriquer un enfant avec un père donneur, une mère donneuse, une mère porteuse, un médecin et divers laborantins pour assurer l’assemblage sur cette dernière, et enfin des «co-parents » adoptifs qui pourraient d’ailleurs changer dans le temps ? C’est ça, techniquement parlant, l’homoparentalité.
  • savez-vous que des mères porteuses mettent aux enchères la location de leur corps pour une grossesse ? Après la taylorisation, le boursicotage est la suite logique.
  • savez-vous que des homosexuels sont prêts à payer 150 000 dollars pour fabriquer des bébés à l’aide de mères donneuses et de mères porteuses ? C’est la dure loi du marché.
  • savez-vous que des associations de militants de la cause (!) homosexuelle, grassement subventionnées via vos impôts, vont dans les écoles, y compris primaires, pour « lutter contre l’homophobie » ? C’est la redistribution des richesses en subventions.
  • savez-vous que des lesbiennes françaises vont se faire inséminer en Belgique, privant leur enfant de la possibilité de connaître leur père ? C’est le marché commun !
  • savez-vous que les enfants de couples homosexuels sont plus victimes d’abus et ont moins de facilité d’emploi que les autres ? Précarité familiale, précarité sociale !
  • savez-vous que les formulaires administratifs ne demanderont plus à vos enfants les noms et prénoms de leur père et de leur mère parce que l’on veut les remplacer par les concepts abscons de « parent1 » et « parent2 » ? Eh oui, le « mariage pour tous », c’est un changement pour tous !"

lu sur le salon beige

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 10:16

 

lu sur le blog d'un étudiant protestant évangélique :

 

Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : Perspective chrétienne contemporaine sur l'homosexualité
Salut tout le monde !

C'était une promesse de campagne de François Hollande et elle est en passe de devenir réalité : le 31 octobre, le Conseil des Ministres examinera un projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe et permettant à ces couples d'adopter des enfants. Le gouvernement à donc décidé d'avancer dans le sens de cette réforme à hauts risques, malgré les inquiétudes des maires, qui devront célébrer ces unions (et qui demandent au moins une clause de conscience, ce qui serait effectivement la moindre des choses...), du Conseil supérieur de l'adoption, de psychologues, de professionnels de l'enfance, de laCaisse Nationale des Allocations Familiales, de juristes, de journalistes comme le fondateur de Reporters sans frontières, des différentes églises chrétiennes (catholiqueorthodoxesprotestantes,évangéliques) et des autres communautés religieuses, voire même...des homosexuels eux-mêmes ! Alors, n'en déplaise aux nouveaux Inquisiteurs de la pensée unique qui au nom d'une fausse laïcité voudraient que la liberté d'expression soit pour tous les citoyens, à l'exception de ceux d'entre eux qui sont croyants, je vais moi aussi prendre position pour exprimer mon opposition à cette dangereuse évolution de la société.

Ma réflexion sur ce sujet est assez longue.   ... la suite ...
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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 10:14

 

On se moque de savoir qui marchera à nos côtés pour le combat commun

L'humeur de Pasquin, dans L'Homme nouveau :

P

Michel Janva dans  le salon beige
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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:40

 

JLe père Jean-Philippe Chauveau, membre (l'un des premiers) de la communauté St Jean, vient de publier un livre racontant son histoire et ses divers apostolats : « Que celui qui n’a jamais péché ».

Enfant battu par des parents alcooliques, abusé sexuellement à l'âge de 12 ans, le père Jean-Philippe a connu une adolescence troublée, de la délinquance en pension puis en maison de correction. Embauché chez Peugeot, il y rencontre un chrétien qui lui donnera des conseils et une affection qui lui a tant fait défaut. Devenu chrétien, il fréquentera les foyers de charité et l'oeuvre de Jean Vanier, avant de découvrir sa vocation. Il est ordonné prêtre à 32 ans. Sa vie l'a semble-t-il un peu préparé à faire de l'apostolat pour les paumés. Sa première mission est de s’occuper de toxicomanes. Puis, après un bref séjour en Afrique, il arpente en habit le bois de Boulogne à la rencontre des prostituées. Aujourd'hui, l’association Magdalena souhaite accueillir et accompagner celles qui veulent s'en sortir.

la suite est ICI ...

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 09:27
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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:43
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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 08:21

 

C’est désormais la pornographie qui éduque nos enfants à la sexualité

Tel est le constat que dresse le professeur Israël Nisand, chef du pôle gynécologie obstétrique du CHU de Strasbourg :

"On observe chez les adolescents une sexualité de plus en plus «trash», violente, et une consommation addictive de pornographie très précoce. Certains enfants de 9-10 ans regardent de la pornographie trois heures par jour. Le sociologue Richard Poulin, professeur à l’université d’Ottawa que je cite dans mon ouvrage Et si on parlait de sexe à nos ados ? (1),  montre le lien très net qui existe entre la date du premier rapport sexuel, certaines pratiques (utilisation d’objets, sodomie) et la consommation de pornographie. Celle-ci donne une image dégradée et méprisante de la femme.

Les garçons disent qu’ils regardent des films pornos pour savoir ce que les « meufs » aiment. Ce que la pornographie montre, c’est que lorsque les femmes disent « non », elles veulent dire « oui ».Ces documents fixent des normes, et construisent la sexualité des jeunes autour de l’idée qu’on peut forcer les femmes, puisque finalement, elles aimeront ça.

Cette situation me pousse à poser une question citoyenne : qu’en sera-t-il des rapports hommes-femmes dans l’avenir ? C’est une véritable incitation aux viols (...) il faut savoir que les « tendances » actuelles de la pornographie s’attaquent aux derniers tabous que sont la zoophilie, mais aussi le viol et l’inceste.

la suite ...

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 11:39

à propos de la Charte, à lire ou à relire , un texte toujours actuel de 1995...


Le miracle de l'enseignement ordinaire 

 

Nous voyons souvent dans l'Evangile les Juifs demander au Seigneur un signe extraordinaire qui leur révèlera qu'Il est le Christ. Il leur répond que le signe, c'est Lui-même, c'est-à-dire sa Parole, son enseignement.

Ce qui arrivait à Jésus-Christ sur les routes de la Judée, arrive aujourd'hui à Son Eglise dont beaucoup de fidèles jouent le rôle que les Juifs tenaient il y a deux mille ans.

On demande à l'Eglise du merveilleux, de l'extraordinaire, du sensationnel, du médiatique, des visions, des révélations...

On demande un miracle... et peut-être beaucoup de miracles.

Et on ne voit pas la divinité de ce qu'elle donne ordinairement.

Qui a parlé, dans la presse dite catholique, dans les écoles qui portent le même nom, dans les médias et dans les églises, de la Charte des professions de la santé, que vient de publier, sous la responsabilité du Cardinal Angelini, le Conseil Pastoral pour la Santé ?

Un texte de plus, dira-t-on.

Oui, un texte de plus... qui est un trésor de plus.

La santé, aujourd'hui, est devenue, en raison d'un matérialisme envahissant, une véritable obsession. Le mot de Knock, la définissant comme un "état transitoire qui ne présage rien de bon ", ne résonne plus comme une plaisanterie mais comme une angoisse. Angoisse devant la vie, devant la maladie, devant les soins, devant le monde médical, devant la souffrance... et le soulagement de la souffrance, devant la déshumanisation des hôpitaux, devant les derniers moments, devant l'agonie, devant la mort.

Qui nous dira, pour ces choses qui nous concernent tous, personnellement ou chez nos proches, qui sont le fond de la conversation des transports en commun et des bureaux, des bistrots et des salons, des villes et des villages, et maintenant - hélas ! - des jeunes autant que des vieux, qui nous dira non seulement des principes généraux mais, concrètement, ce qu'il faut faire et ne pas faire ? Qui nous apprendra à vivre, et donc à savoir souffrir, soigner, soulager la souffrance, mourir et accompagner le mourant ?

Qui nous rendra homme quand notre humanité est menacée ?

Ce document - la Charte des professions de la Santé - un de plus ! - apporte toutes les réponses, pratiques, concrètes, immédiates. Sa lecture est aisée, son plan est simple, ses rubriques claires. C'est un manuel.

C'est un manuel de l'Evangélisation de la maladie, de la souffrance et de la mort et, donc, d'un même mouvement, c'est un manuel de l'humanisation de la médecine, des soins, de la vie du malade et de ceux qui l'entourent.

Ne serait-on ni catholique, ni chrétien, mais simplement attaché à l'honneur de l'espèce humaine, civilisée, qu'on applaudirait à tout rompre, à la publication de cette Charte ! Tout Etat digne de ce nom, tout législateur ayant au cœur le souci du caractère humain des lois de son pays devrait en faire le préambule du Code de la Santé Publique.

A ceux qui s'interrogent gravement, coupent en quatre des cheveux déjà rares, pour savoir s'il faut ou non défendre le concept de l'Etat chrétien et ce que signifient ces mots, il convient de répondre simplement que tout Etat soucieux du bien des citoyens dont il a la charge et qui,

dans ce domaine si difficile, cherche une législation digne de l'homme, trouve ici sa référence sûre... et que, donc, tout Etat respectueux de la personne humaine devient, par là-même, au moins implicitement chrétien.

L'Eglise. est "experte en humanité" disait le Pape Paul VI. En voici une preuve concrète, écrasante - qui d'autre, dans les soi-disant autorités morales, a publié un tel guide pratique, charitable, humain, apaisant, éclairant ?

Qui, sur les ténèbres de ces sujets dans lesquelles bute l'humanité depuis le péché originel : pourquoi souffrir ? faut-il souffrir ? pourquoi naître ? pourquoi vivre ? pourquoi mourir et comment naître, vivre et mourir ?, qui a publié aussi clair, aussi simple, accessible à tous ?

Cherchez... dans les loges et les synagogues, les mosquées et les facultés, cherchez dans les institutions et les syndicats... cherchez dans la presse, à la radio et à la télévision... Dieu sait qu'on en parle, de la santé, de la maladie, de la souffrance et de la mort. Seule l'Eglise a donné un tel enseignement.

Et cet enseignement est ordinaire, sans éclat particulier. C'est le rappel de ce qu'elle a toujours enseigné, mais appliqué aux questions nouvelles créées par le développement de la science et des techniques et, aussi, par notre sensibilité moderne.

Pie XII, Paul VI et Jean-Paul II, surtout, avaient beaucoup écrit sur ces sujets. Cette Charte ordonne, résume, présente, en ordre pratique, leur enseignement commun. Et l'homme simple, croyant ou non, ayant en main le texte de cet enseignement, est éclairé, rassuré, réchauffé. Au sens propre du mot, il est évangélisé, puis qu’il vient de recevoir la lumière de la Bonne Nouvelle.

Ainsi procède l'Eglise. Disons-le clairement: il y a plus dans cette humble charte que dans des milliers de manifestations extraordinaires ou guérisons soi-disant miraculeuses. On raconte que lorsqu'on opposait au Pape Jean XXII, qui souhaitait la canonisation de Saint Tho­mas d'Aquin, qu'il n'y avait pas eu, au crédit du Docteur commun, le nombre de miracles suffisants pour le déclarer saint, le Pape répondit souverainement que chaque argument de Thomas d'Aquin était, à lui seul, un miracle.

La boutade va loin : "Ce qui m'étonne, disait Maurras, ce n'est pas le désordre, mais l'ordre". Ce qui est admirable dans l'Eglise, ce n'est pas seulement le merveilleux de certains êtres extraordinaires, c'est la beauté de son enseignement ordinaire.

Chez nous, catholiques ordinaires, laïcs humblement rivés à l'occupation de nos devoirs d'état temporels, dans ce "49, rue Des Renaudes", où se renouvellent chaque jour nos efforts de chrétiens du rang, cette charte est en dépôt. A la disposition de tous. Je crois bien que c'est le seul endroit en France. 

Jacques Tremolet de Villers, Permanences , mars 1995

 

voir Charte des personnels de santé 1995

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 17:47

      le 2300e article ...

Catholiques, Juifs, Protestants et Musulmans unis contre la dénaturation du mariage

Mgr Philippe Barbarin, le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et le Grand rabbin Haïm Korsia, étaient auditionnés devant le groupe de travail UMP à l'Assemblée par les députés Hervé Mariton (Drôme) et Claude Greff (Indre-et-Loire). Le cardinal a déclaré :

"Bien sûr, le Parlement a le droit de légiférer, mais est-ce que c'est bien pour lui de faire tout ce qu'il a le droit de faire?" "Quand on change le sens des mots, on fait une très grande violence aux personnes. Quand un pouvoir se prend pour plus qu'il n'est, il ne sert pas la société, il la met en danger". "Il ne s'agit pas d'ouvrir le mariage à une nouvelle catégorie de personnes, mais de changer le mariage pour qu'une nouvelle catégorie de personnes y entrent, ce n'est pas du tout la même chose. Il s'agit d'un enjeu de civilisation de première magnitude".

Le Grand rabbin Haïm Korsia, aumônier des armées, s'est inquiété d'un possible

"jeu de dominos, d'une logique où en posant un pas après l'autre, on en arriverait au développement de la théorie des genres. Où nous ne sommes plus sexués, nous ne sommes qu'une orientation". "L'objectif premier de l'organisation, c'est la pérénisation de l'organisation et elle repose sur la différenciation".

"Imaginons les conséquences d'un acte qui ferait que les enfants n'auraient jamais la possibilité de dire maman ou papa, avec tout ce que ces mots contiennent d'affection, de tendresse. Comment ne pas y penser?"

Mohammed Moussaoui a demandé s'il n'y avait pas, au nom de l'égalité revendiquée pour tous,

"une confusion entre l'égalité et la similitude. Deux personnes peuvent être égales mais non semblables, ou être semblables mais non égales".

Il s'est interrogé sur l'opportunité de légiférer "quand la question du mariage entre personnes de même sexe concerne seulement 2 à 3% d'individus, et qu'on engage la société dans une voie qui va la modifier profondément".

Le pasteur Claude Baty a réitéré son souhait d'un débat public sur une question qui "ne favorise pas la structuration de la famille", rappelant que "le mariage n'est pas la mise en scène des sentiments mais une organisation sociale".

17/10/2012,  LU ICI

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 21:15

 

Débat sur la redéfinition du mariage : attention aux intoxications

MarriageLe vote des députés de mardi a de quoi inquiéter : la défection d'une cinquantaine de députés de la droite et du centre est le reflet d'une sidération de l'opposition au "mariage homo". Les parlementaires partisans de la préservation du mariage ont été très peu nombreux à oser s'exprimer (y compris en séance), et plusieurs se sont fait violemment prendre à partie par les partisans du lobby gay.

Ce coup de semonce doit servir à réveiller les défenseurs du mariage - en commençant par contrer mieux qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent les arguments (et souvent les contre-vérités) assénés par les pro-gays.  

 Intox N°1 : "Ouvrir le mariage aux couples de même sexe n'apporte ou ne retire rien aux couples de sexe différent" (exposé des motifs de la proposition de loi socialiste).

Parents-with-Child-006C'est une vieille rengaine, déclinée naguère dans le métro sous la formulation : "Ca change quoi, pour vous ? Parce que pour nous, c'est important."

En réalité, l'extension du mariage à des "couples" qui ne peuvent par nature pas se reproduire serait une redéfinition profonde de l'institution : de sa double fonction de soutien mutuel et de cadre pour accueillir des enfants ne resterait que la première (voir la note de la CDF, alinéa 8). Or s'il suffit d"une affection réciproque pour fonder un mariage, il n'y a plus de limite à ce qui peut ou non être appelé "mariage" - et si tout est un mariage, le mariage n'est plus rien.

S'agirait-il de la "privatisation" du mariage, désirée par certains libéraux ? Non, ce serait presque l'inverse : l'Etat mettrait sa force contraignante derrière la redéfinition d'une institution de droit naturel, plus ancienne que l'Etat lui-même. Professer un attachement au mariage traditionnel deviendrait suspect voire délictueux (incompatible avec l'exercice de la fonction de maire, par exemple). La mise en cause de la liberté religieuse suivraient presque inévitablement.

Le lien fondamental entre le mariage et l'accueil des enfants est attaqué de diverses manières par les homosexualistes. On entend notamment :

"Vous êtes contre le mariage de couples stériles, alors" : c'est très différent, car c'est par accident qu'ils ne peuvent se reproduire (y compris du fait de l'âge), pas par nature comme dans le cas d'un couple homosexuel. De surcroît, s'ils adoptent des enfants, ceux-ci auront un père et une mère, que ne peuvent fournir les couples homosexuels.

"La plupart des enfants naissent hors mariage, donc ce lien est déjà rompu." Oui, plus de la moitié des enfants naissent hors mariage - là, dans la majorité des cas (6 sur 10), les parents de ces enfants se marient ultérieurement, parce qu'ils savent que le mariage fournit le cadre naturel à leur éducation.

Par ailleurs, poser ce débat en termes de redéfinition du mariage est important du point de vue de la communication : après de nombreuses études d'opinion, la très efficace National Organisation for Marriage, aux USA, préconise de ne jamais parler d'"interdire le mariage homosexuel", mais de dire que les homosexuels, qui peuvent mener leur vie comme ils l'entendent, "n'ont pas le droit de redéfinir le mariage pour l'ensemble de la société".

Intox N°2 : Les homosexuels "ne bénéficient pas des mêmes droits que les autres" (Noël Mamère).

EgalitedesdroitsLes personnes homosexuelles bénéficient bien entendu des mêmes droits que les autres. Elles ne peuvent/veulent simplement pas faire usage d'un de ces droits, qui est de se marier avec une personne du sexe opposé. (Et voir encore la note de la CDF, alinéa 8.)

Une comparaison, parmi mille autres possibles : j'ai la liberté d'aller à un concert gratuit sur le Champ de Mars, mais je suis agoraphobe - je ne peux/veux donc pas jouir de cette liberté. C'est bien triste, mais il n'y a pas de discrimination à mon égard.

Intox N°3 : Une majorité de Français "est favorable au mariage homosexuel" (Noël Mamère), "y compris parmi l'électorat UMP" (ajoute GayLib).

AntipacsLes sondages évoluent certes dans le mauvais sens - celui auquel font référence Mamère et consorts est un sondage de janvier dernier, effectué pour Canal + (pdf) donnant 58 % pour la redéfinition du mariage, 35 % contre. 

Que le matraquage pro-gay de ces dernières années ait eu un effet sur l'opinion est indéniable. Mais ce matraquage rend justement les sondages peu fiables, certains sondés étant intimidés. En Californie en 2008, un sondage pour le principal journal de l'Etat donnait un soutien comparable au "mariage gay" (54 pour, 35 contre), 6 mois avant un référendum qui l'a repoussé à 52 % des votants.

Il est d'ailleurs parlant que l'on n'entende pas le lobby gay demander à trancher la question par référendum. C'est le signe qu'ils ne sont pas dupes de ces sondages.

Mais ce sondage lui-même montre une plus grande intensité chez les tenants du mariage traditionnel. Le nombre des répondants "tout à fait" opposés à la redéfinition du mariage y est ainsi équivalent à celui de ceux "tout à fait" favorables (18 % pour les deux). Parmi ceux qui ont une opinion ferme (et qui prendront donc le sujet en compte quand ils voteront en 2012), il n'y a pas de majorité pour la redéfinition.

Enfin, les sympathisants de droite, seraient opposés à la redéfinition par 52 % contre 42 - désolés, GayLib. Et parmi les sympathisants de droite exprimant une opinion ferme, les défenseurs du mariage traditionnel seraient plus de deux fois plus nombreux que ses détracteurs (24 % contre 10 %).

A suivre

[Ce post est mis à jour régulièrement]

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 00:10

 

Amour à mort

Le candidat Hollande avait annoncé des décisions dans l’air du temps : mariage homo et adoption d’enfants, manipulation de cellules, extension de l’euthanasie, etc. qui, une fois entérinées sous forme de lois, risquent fort d’avoir des conséquences majeures sur les valeurs éthiques.

Bouleversements en vue, non seulement dans l’hexagone, mais également dans l’espace idéologique européen, déjà en mutation sous bien des aspects (influence de nouveaux comportements, pénétration de cultures allogènes, etc). Le tout, rappelons-le, dans un contexte général de crise économique et de brouillage des repères et des modèles au sein des sociétés.

Est-ce un hasard si, autour du festival de Cannes, on a pu assister récemment à une promotion tous azimuts du film « Amour » de Haneke, réalisateur autrichien porté aux nues et auréolé de gloire médiatique avec Palme d’Or ?

Les commentateurs s’accordent à louer le talent indéniable de Jean Louis Trintignant et d’Emmanuelle Riva dans les rôles qui leur ont été dévolus : incarner l’intimité quotidienne d’un vieux couple, plutôt comblé par l’existence, et qui s’aime. Mais cette pluie de compliments ne doit pas évacuer le dilemme imposé par le scénario.

L’inattendu du film réside essentiellement dans la crise de Madame qui, foudroyée par un AVC, se retrouve, comme tant de personnes dans le même cas, réduite à une vie au ralenti. C’est alors que Monsieur redouble d’efforts de présence et de tendresse ; et Haneke n’épargne aucun détail pour faire vibrer la corde émotive au maximum. Tout ce luxe de gros plans, pour en arriver à la conclusion programmée : je t’aime, donc je te tue. Car Monsieur, dans un dernier « geste d’amour », étouffe son épouse avec un coussin.

Cette version « humaine » de l’euthanasie incline vers l’idée que la vieillesse est une déchéance et que la maladie subite autorise les proches à abréger des jours insupportables surtout pour l’entourage.

Voici donc une nouvelle prime à la culture de mort, qui se banalise dans tous les domaines. Vérifiez bien que ceux qui vous « aiment » ne s’autoriseront pas dans un ultime sursaut d’affection à vous débrancher ou à vous piquer, si par malheur votre état général se trouvait subitement mis à mal et devenait à leurs yeux inacceptable !

On peut dire que les deux traditions juive et chrétienne offrent une approche spirituelle assez semblable de l’euthanasie. L’idée force issue de l’anthropologie biblique est que la vie doit être respectée et préservée par les médecins et par les proches d’un malade. La tradition juive dit que détruire une vie, c’est détruire le monde entier, maintenir une vie c’est à l’inverse sauver le monde entier. Pour aller au secours d’une vie en danger, il est même autorisé de transgresser les règles du shabbat. En outre, la torah ne fait pas de différence qualitative entre le souffle d’un enfant qui commence à vivre et celui d’un vieillard qui termine son chemin terrestre.

Mais cette attitude de respect ne signifie pas acharnement, et si quelque chose empêche l’expiration naturelle, on peut en écarter l’obstacle. Pour les chrétiens, dans le même esprit, le respect de la vie et de la dignité s’impose, et on distingue de la même manière entre une euthanasie passive, attitude acceptée, et une euthanasie active, (comme dans le film de Haneke) comportement porteur de mort rejeté par l’Eglise.

Il est clair que la banalisation de l’euthanasie se développe avec des arguments souvent de type émotionnel et subjectif, qui, bien présentés ont prise sur le public, souvent au nom d’une compassion. Nul ne conteste que certaines situations sont complexes et que la relation affective peut prendre le pas sur d’autres considérations éthiques et religieuses, pourtant indispensables face au caractère inviolable de l’existence humaine.


© Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info

 

On peut aussi lire "Amour" ...

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 09:23

     un ancien article d'actualité ...   

Le mariage transformé par ses célibataires mêmes

Par-delà le néo-mariage, et quelques autres revendications divertissantes, c’est la réduction au silence du moindre propos hétérodoxe qui se profile, c’est l’écrasement légal des derniers vestiges de la liberté d’expression, c’est la mise en examen automatique pour délit de lucidité.

Le mariage est une invention qui remonte à la plus haute antiquité. Je parle du mariage à l’ancienne, cette institution conformiste, vermoulue et petite-bourgeoise qui véhicule depuis la nuit des temps « les valeurs hétéro-patriarcales et familialistes » pour m’exprimer comme Christophe Girard et Clémentine Autain. Sauf erreur de ma part, cette mémorable conquête n’a pas été arrachée, l’arme à la main, de nuit, dans la précipitation et sous la menace des pires représailles, par une petite bande de fanatiques de la nuptialité bien décidés à se servir de la lâcheté des uns, de l’ambition des autres, de la démagogie tremblotante de tous, pour faire triompher leur cause. Nulle part ce type de mariage ne paraît avoir été imposé par la force. Ni en jetant à l’opinion publique un fatras précipité de raisonnements contradictoires afin d’extorquer d’elle, par sondage, une approbation apeurée. Il n’est pas davantage le fruit d’une volonté claironnée de mettre à genoux le pouvoir politique. Aucun gouvernement, à ma connaissance, n’a cédé aux partisans de la conjugalité dans la crainte de se voir accusé de gamophobie (du grec gamos, mariage).

Y a-t-il même eu « débat », à propos de cette importante « question de société », chez les Égyptiens pharaoniques, à Babylone, en Inde, à Lascaux, entre psychanalystes lacustres, sociologues troglodytes, militants de l’un ou l’autre bord ? En a-t-on discuté, dans le désert de Chaldée, à la lueur de la Grande Ourse ? A-t-on menacé de ringardisation les adversaires de cette nouveauté ? Les a-t-on accusés de ne rien comprendre à l’évolution des mœurs, de s’accrocher à des modèles désuets, d’alimenter la nostalgie d’un ordre soi-disant naturel qui ne relève que de la culture ? La Guerre des Games (de gamos, mariage, je ne le répéterai plus) a-t-elle eu lieu ?

          ... la suite ...

*Philippe Muray est un essayiste français (1945-2006).

> un site consacré aux écrits de Philippe Muray

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 17:46
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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 09:24

Le 26 septembre, c'était donc la Journée Mondiale de la Contraception ...en partenariat avec l'industriel BAYER.  C'est pas joli joli ...


Bayer HealthCare France
Bayer HealthCare France

Affiche de la Journée Mondiale de la Contraception 2012

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