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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 23:29
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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 22:43

 

Dans le concert des arguments développés par les « pour » et les « anti » mariage gay, il est une voix qu’on n’a jamais entendue : celle de la langue française.

Au cours de mes 40 années d’enseignement (collège et lycée) en qualité de professeur de Lettres Classiques, j’ai toujours attaché une grande importance à la valeur des mots. Choisir le mot exact, le « polir sans cesse » comme disait Boileau, c’est à la fois s’assurer qu’il exprime parfaitement ce que l’on veut dire mais c’est aussi s’assurer que l’on sera bien compris de son auditoire.

La polémique que suscite le projet de loi sur le mariage gay offre un bel exemple de cette dilution de la pensée dans le brouillard d’une terminologie approximative. A force de triturer les mots dans tous les sens, les mots n’ont plus de sens et l’opinion déboussolée y perd son latin. Les slogans réducteurs répercutés par les médias ne font qu’entretenir la confusion au point qu’on a parfois l’impression d’avoir perdu le sens commun.

Prenons quelques exemples :

Premier exemple : La notion de « couple » homosexuel est-elle adaptée ? La réponse est non.

...

...    la suite de l'article est sur l'excellent blog de la guerrre des mots.

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 20:18

 

Attali avoue que la dénaturation du mariage n'est qu'une étape vers un monde unisexe

Dernier délire de Jacques Attali :

A"nous allons lentement vers une humanité unisexe, où les hommes et les femmes seront égaux sur tous les plans, y compris celui de la procréation, qui ne sera plus le privilège, ou le fardeau, des femmes. [...]

La sexualité se séparera de plus en plus de la procréation [...]. Plus généralement, l’apologie de la liberté individuelle conduira inévitablement à celle de la précarité; y compris celle des contrats. Et donc à l’apologie de la déloyauté, au nom même de la loyauté: rompre pour ne pas tromper l’autre. Telle est l’ironie des temps présents: pendant qu’on glorifie le devoir de fidélité, on généralise le droit à la déloyauté. Pendant qu’on se bat pour le mariage pour tous, c’est en fait le mariage de personne qui se généralise. [...]

Les progrès techniques découlent en effet de ces valeurs et s’orientent dans le sens qu’elles exigent: en matière de sexualité, cela a commencé par la pilule, puis la procréation médicalement assistée, puis la gestation pour autrui. Ces questions de bioéthique ne découlent évidemment pas des demandes d'égalité venant des couples homosexuels et concernent toutes les formes de reproduction, y compris -et surtout- «hétérosexuelles». [...] La convergence de ces trois tendances est claire: nous allons inexorablement vers une humanité unisexe, sinon qu’une moitié aura des ovocytes et l’autre des spermatozoïdes, qu’ils mettront en commun pour faire naitre des enfants, seul ou à plusieurs, sans relation physique, et sans même que nul ne les porte. Sans même que nul ne les conçoive si on se laisse aller au vertige du clonage."

Bienvenue dans le meilleur des mondes.

Michel Janva
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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 09:21

 

- Non, explique clairement Maître Aude Mirkovic, maître de conférence en droit privé, spécialiste du droit de la famille. 

Le Mariage pour Tous résout-il un VIDE JURIDIQUE ?

www.enmarchepourlenfance.com


enmarchepourlenfance@gmail.com

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 09:58

 

 

Tugdual Derville, un des porte-parole de « La manif pour tous » déclare dans La Croix :

"Les motivations des personnes qui ont manifesté dimanche sont extrêmement profondes et viscérales. Nous ne nous battons pas pour notre intérêt propre, mais pour défendre un bien précieux pour tous que nous n’aurions jamais imaginé menacé. Ce bien – le fait que tout être humain est issu de la complémentarité d’un homme et d’une femme – est une réalité qui vient de la nuit des temps. Propre à l’humanité, il est à l’origine de chacun d’entre nous. Or une loi prétend effacer cette réalité. Pour des Français de toutes conditions, c’est inacceptable, et ils se mobilisent pour que ce repère précieux soit transmis aux générations futures. Car une chose est de vivre dans un contexte de famille séparée, monoparentale, etc., en raison des aléas de la vie, une autre est de légitimer et d’organiser la privation pour l’enfant d’un père ou d’une mère, en niant l’altérité homme-femme à la source de l’engendrement. [...]

Il faut comprendre que nous sommes, avec ce texte, à l’orée d’un basculement sociétal absolument majeur. Ne nous leurrons pas : il est évident que le mariage et l’adoption pour deux personnes de même sexe vont de pair avec l’élargissement de la procréation artificielle pour deux femmes, puis la gestation pour autrui pour deux hommes. Autrement dit, avec le fait de « produire » des enfants pour répondre au désir – aussi sincère soit-il – des adultes. C’est un renversement complet : l’enfant ne serait plus la rencontre de deux libertés donnant naissance à un être libre et égal en droits, accueilli de façon inconditionnelle, mais un “projet” – pour ne pas dire un objet – soumis à une volonté de toute-puissance et devant être conforme au désir ou au fantasme d’adultes. Il est ainsi significatif que certains couples de femmes réclament un donneur de gamètes qui ressemble physiquement à celle qui n’est pas sa mère biologique. Notre mobilisation massive révèle la puissance de notre attachement aux vrais repères de la filiation. Un mouvement “d’écologie humaine” est en train de se lever.

Je vois des similitudes entre ce mouvement et la naissance de l’écologie politique il y a quelques décennies. Au départ, ce fut la rencontre d’associations de défense de milieux naturels menacés et d’experts visionnaires faisant émerger une question que l’on ne pensait pas avoir à se poser un jour : quelle Terre allons-nous laisser en héritage aux générations futures ? À l’époque, beaucoup de chrétiens faisaient d’ailleurs partie de l’aventure. Il est stupéfiant que ceux qui, actuellement, prétendent incarner l’écologie aient oublié ce qui fait l’essence de l’humanité et soient aux antipodes de notre préoccupation. Pourquoi passer sous silence le repère le plus naturel qui soit : que tout enfant vient d’un homme et d’une femme ? La protection des plus vulnérables devrait s’effacer devant la toute-puissance ! Quant au gouvernement, je crois qu’il n’a pas mesuré l’ampleur de ce qui se joue aujourd’hui. Nous assistons à la naissance d’un élan historique et durable, motivé par un sursaut de la conscience. C’est le propre des mouvements irrépressibles."

lu ICI

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 22:57

 

L'enfant pour tous France 209/01/13 / 22:20

L'ENFANT POUR TOUS

Débat (1h30)

Interdite en France par la loi de bioéthique, la gestation pour autrui - c'est à dire le recours à une «mère porteuse» -, est légale dans d'autres pays. L'évocation de cette pratique, illustrée par le téléfilm «Interdits d'enfants», sert de point de départ à une réflexion sur les techniques de procréation médicalement ...

 

Un débat comme on les aime ! Première partie du débat :

  • 6 personnes (donc l'animateur télé bien sûr)  pour le mariage dit "pour tous"... pour la Gestation Pour Autrui   (ah les mots !),
  • 1 personne contre ( Béatrice Bourges )

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 00:47

      Prenez le temps d'écouter ou réécouter cette émission ...

Libre Journal de Jean-Marie Le Méné du 4 janvier 2013 : “Réflexions sur le projet de loi sur le mariage"

Jean-Marie Le Méné recevait Rémi Brague, philosophe, Frigide Barjot, chroniqueuse, fondatrice du collectif pour l'Humanité durable (www.pourlhumanitedurable.com), Alberic Dumont, coordinateur de la manifestation du 13 janvier, et René Cagnat, écrivain, pour une émission consacrée à des réflexions sur le projet de loi sur le mariage et à l'Asie centrale.

Première partie

 

 

Seconde partie

 

 

 

Jean-Marie Le Méné
Jean-Marie Le Méné
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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 15:56

 

Sur le site homovox 
Extrait dans lequel la personne estime que ce projet de loi ne concerne pas les personnes homosexuelles, montrant ainsi que le lobby LGBT ne représente pas ces personnes et ne les respecte pas :


vu ici Lien permanent 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 16:29

 

numero-special-HN---dec-2012.jpg


Retour sur une révolution par Adélaïde Pouchol

La Bonne Nouvelle du mariage, par le père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé

Entretien avec Thibaud Collin : Une question de justice

Adoption : qu'en dit le pédopsychiatre ? par Christian Flavigny

Les enfants au crible du désir par Gérgor Puppinck

 

Comprendre la nature de l'homosexualité par Mgr Tony Anatrella

Petit précis de l'activisme homosexuel par Philippe Kersantin

Les homosexuels, combien de divisions ? par Gauthier Vaillant

Manipulations sémantiques par Thibaud Collin

Entretien avec Philippe Arino : un homosexuel s'oppose au « mariage » pour tous

 

Table ronde : Le combat, c'est maintenant, avec Jacques Bompard, Xavier Lemoine et Jean-Frédéric Poisson

Et si on libérait le mariage religieux ?par Grégor Puppinck

Entretien avec Christophe Eoche-Duval : L'analyse juridique d'un conseiller d'État

Le drame des maires : démission ou objection ? par Grégor Puppinck

Résister à la corruption de la loi par Joël Hautebert
 
Argumenter et débattre par Raphaëlle Lespinas
Pistes de lecture


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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 12:47

 

Une jolie photo pour commencer l'année…

Elle a été prise en Amérique il y a trois mois par Randy Atkins, alors que sa petite fille était en train de naître par césarienne : un si beau souvenir que la maman, Alicia Atkins, l'a postée sur Facebook. La petite Nevaeh avait saisi le doigt du chirurgien au moment de l'opération :

Et dire qu'il y a des pays – comme la France – où l'enfant n'est considéré comme un être humain qu'à partir du moment où il a respiré !
En l'occurrence, c'est le médecin qui avait appelé l'heureux papa pour qu'il vienne voir la chose extraordinaire qui se passait.
Cette photo rappelle une image similaire qui avait fait le tour du monde en son temps où l'on voyait un enfant opéré in utero à 21 semaines saisir le doigt du chirurgien : Michael Clancy, le photographe qui l'a prise, a depuis rejoint le mouvement pro-vie, signale LifeSite.
lu ICI
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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 20:12
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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 12:59

 

Faire des bébés sans père et sans mère avec les cellules souches induites

13 Dec 2012

Une conférence scientifique internationale sur la sauvegarde de la fertilité des malades du cancer se tiendra en février prochain à Hong Kong, relève Michael Cook de BioEdge, avec pour objectif l'enseignement d'une technique permettant de créer des embryons à partir de cellules souches dites iPS (cellules souches totipotentes induites à partir de cellules adultes).
Il s'agit d'apprendre aux praticiens à obtenir la « néo-création » (sic) d'ovules et de spermatozoïdes en partant de la technique déjà utilisée sur des souris (j'avais commenté cela ici en décembre 2010). « Voilà la solution d'avenir pour les cas d'infertilité les plus compliqués, qui permettra de faire du sperme et des œufs à partir de cellules somatiques. Chez les souris, des portées normales ont pu naître grâce à cette approche. »

Michael Cook explique que la détermination de la paternité et de la maternité des embryons qui pourraient un jour résulter de cette technique sera un « casse-tête juridique ». Les spermatozoïdes pourraient être génétiquement liés à une personne qui pourrait aussi bien être un homme qu'une femme et les ovules créées à partir des cellules adultes d'une personne qui pourrait être une femme ou un homme. Mieux : on pourrait utiliser le sperme et les ovules obtenus d'une même personne pour créer un embryon.
Cette perspective passionne Evelyn Telfer, chercheuse en développement ovarien à Edinburgh, qui en prévoyait la possibilité dans une interview au New Scientist en expliquant : « Si vous preniez les cellules souches sur le même individu pour pourriez éviter la reproduction par voie sexuelle. »
A l'époque ou la découverte « éthique » du Pr Yamanaka, pionnier de la reprogrammation cellulaire et récent lauréat du prix Nobel pour ses travaux, la question de la sûreté des cellules iPS, qui à l'instar des cellules souches embryonnaires provoquent des rejets immunitaires, ainsi que de leur utilisation éventuelle pour obtenir les cellules de la reproduction humaine avaient été soulevées par le scientifique lui-même (voir ici sur ce blog). 
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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 19:17


Thibaud Collin, professeur de philosophie : "Les enfants au sein de couples homosexuels présenteront des blessures profondes"

Thibaud Collin, professeur de philosophie : "Les enfants au sein de couples homosexuels présenteront des blessures profondes"

Pour Thibaud Collin, professeur de philosophie en classes préparatoires à Paris, le mariage homosexuel accentuera la souffrance sociale des enfants, issus d'un projet parental au sein de couples homosexuels.  

Pèlerin : Pourquoi avez-vous choisi de prendre part au débat sur le mariage homosexuel ? 
Thibaud Collin :  Comme philosophe, j'ai commencé à m'y intéresser dans les années 1990, au moment du débat sur le Pacs. Lors de la dernière élection présidentielle, je me suis senti, en conscience, appelé à écrire sur ce que signifierait concrètement un mariage civil entre personnes du même sexe.

Situé à la charnière entre la vie intime des personnes et la réalité politique et sociale, le mariage est une clé de nos sociétés. Si l'État se sent concerné, c'est bien parce que la procréation et l'éducation des futurs citoyens s'y jouent.

Quelles conséquences aurait le mariage homosexuel sur la famille, selon vous ? 
Ce projet est porté par la revendication d'une égalité à établir entre personnes homosexuelles et personnes hétérosexuelles face à l'institution du mariage. Mais le problème essentiel, c'est qu'en prétendant résoudre cette inégalité, le mariage homosexuel génère une véritable injustice entre deux types d'enfants.

Les uns, nés de couples hétérosexuels, se verront reconnaître par l'État, via le mariage, leur filiation réelle. Les autres, issus d'un projet parental au sein de couples homosexuels déconnectés juridiquement de tout substrat naturel, seront alors privés d'un bien fondamental : vivre dans la continuité de leur origine biologique véritable. Comme toute injustice, celle-ci causera des blessures profondes et accentuera la souffrance sociale.

Le mariage civil aura-t-il alors encore un sens ? 
Si la loi est votée, le mariage changera de nature profonde. Il ne sera plus une institution garante de la filiation mais un simple contrat entre individus. Cette institution a été ébranlée une première fois par le divorce, qui a marqué la fin de l'indissolubilité du lien. Bientôt, c'est la différence des sexes comme structurant l'union conjugale qui sera niée.

Pourquoi, demain, resterait-il monogame ? Pourquoi ne serait-il pas ouvert à trois, voire quatre personnes ? Rien ne l'empêchera ! L'État deviendra alors la simple chambre d'enregistrement des désirs d'individus. Cela sera une vraie rupture de civilisation. Et tout cela, nous dira- t-on, pour le bien de l'enfant...

Comme catholique, vous sentez-vous à l’aise avec la façon dont l’Église s’exprime sur le sujet ? 
Se situer dans une démarche de prière, comme l'a proposé le cardinal André Vingt-Trois, m'a semblé une première étape importante, qu'il faut faire suivre d'une argumentation approfondie. Dans les mois qui viennent, les évêques n'ont pas d'autre choix, car ce qui se joue est sans doute la fin d'un compromis entre la République et l'Église.

Jusqu'ici, il avait abouti à une reconnaissance par l'Église du mariage civil et à l'acceptation de son antériorité chronologique sur le mariage religieux. Demain, si le mariage civil est vidé de sa substance, l'Église pourrait ne plus se sentir liée par lui. J'attendrai alors une parole forte des évêques pour manifester la gravité de cette rupture historique.

► Les lendemains du mariage gay. Vers la fin du mariage ? Quelle place pour les enfants , Éd. Salvator, 122 p. ; 15 €.

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 18:05

 

Mo-bi-li-sez vous ! ... Pour faire connaître la vérité du Téléthon.


Le Téléthon

Le Téléthon est chaque année l'occasion de lancer un vaste appel aux dons au profit de « la recherche ». Un tel événement et un tel élan de soutien appellent un droit de regard sur les travaux financés par cette collecte.

Le Téléthon soutient des travaux de recherche contestables sur les plans éthique, scientifique et juridique :

  • des recherches utilisant des cellules souches embryonnaires qui conduisent à la destruction de l'embryon humain
  • l'amélioration des techniques de diagnostic préimplantatoire (DPI) et de diagnostic prénatal (DPN)

Le diagnostic préimplantatoire : il s'agit de trier in vitro les embryons porteurs de maladies génétiques ou chromosomiques des embryons sains avant de les implanter. C'est notamment l'amélioration de cette technique qui est présentée par l'AFM-Téléthon comme une « avancée spectaculaire ». La formulation utilisée dans la communication enthousiaste de l'AFM-Téléthon voudrait faire croire que grâce à ce diagnostic « l'espoir et la vie reprennent le dessus ». Or, il révèle une sélection eugéniste à l'issue de laquelle ne survivent que des «bébés-zéro-défauts ».

Le diagnostic prénatal : il s'agit de l'ensemble des examens mis en œuvre pour détecter précocement des maladies ou des malformations du fœtus dans l'utérus de la mère. Ces techniques sont utilisées aujourd'hui pour sélectionner les bébés avant la naissance.

Lu sur le site http://www.vous-trouvez-ca-normal.com/

E

le Téléthon sur Petrus Angel

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 19:49

 

Le jour où on a légalisé… la pédophilie

boulevard-voltaire-enfant 

Joris
Karl

Journaliste.

Mardi 15 août 2028. La présidente Belkacem a tenu bon. Malgré l’ignoble campagne des lobbys conservateurs et de l’extrême droite, la loi sur la« dépénalisation citoyenne » de la pédophilie a été votée par décret. L’immense manif du 10 mai dernier, lancée par le leader de la droite décomplexée unioniste (DDU), Manuel Valls, n’aura donc servi à rien. Les relations d’un adulte avec un mineur de moins de quinze ans ne relèveront plus du code pénal « si il y a consentement » dit l’article 1er. Le lobby pédophile, dont les représentants était reçus la semaine dernière à l’Élysée, attendait cette loi depuis si longtemps !

« Jadis, comme l’homosexualité, a rappelé la présidente, la pédophilie fut considérée comme une maladie, comme une déviance. Une minorité était discriminée dans l’ombre de la République, ce n’était plus acceptable. »

Dans les années 1970 et 1980 du siècle précédent, le tabou aurait pu tomber, et il n’était pas rare à l’époque, de voir certaines personnalités prôner « l’amour avec les enfants » sur les plateaux télé.

Des romanciers, tel Gabriel Matzneff, des philosophes, tel Michel Foucault, prenaient la défense des pratiques sexuelles « périphériques »contre la « répression ». Un vent de liberté soufflait alors, dans le sillage de Mai 68 : dans le défunt quotidien Libération, on pouvait lire des articles particulièrement audacieux dans lesquels de courageux militants décrivaient avec faste leurs passions enfantines.

« Ce furent des années de résistance héroïques, où nous sortions de la clandestinité » se remémore Simon, un ancien du FLIP (Front de Libération des Pédophiles, fondé en 1977).

Au mitan des années 80 pourtant, « une vague de culpabilisation » frappa la société, et la pratique pédophile fut de nouveau combattue impitoyablement. « On se serait crus revenus à Vichy » confesse Simon, les yeux humides. « Il y avait des rafles, on était proscrits, dénoncés. J’ai un ami enseignant qui s’est suicidé à l’époque parce qu’il avait simplement caressé quelques fillettes !» Le coup de grâce survînt en 1996, quand la triste affaire Dutroux éclata en Belgique. Les « forces réactionnaires », a déclaré la première ministre, Djamila Duflot, en profitèrent « pour mettre au ban de la société tous les honnêtes pédophiles qui sont, il faut le dire, l’immense majorité. »

La présidente Belkacem renoue donc, en 2028, avec les « principes fondamentaux de la République » (Le Figaweb du 14 août) en se basant sur le travail entamé il y a 20 ans par le Parti de la Charité aux Pays-Bas, lequel prônait l’abaissement de la majorité sexuelle à 12 ans et la majorité citoyenne à 16 ans. « Il faut être de son époque » a lancé un député socialiste à Marion Le Pen à l’assemblée. Celle-ci, écœurée, a préféré quitter l’hémicycle, accompagnée des 60 députés de l’Alliance Patriote. Encore une cruelle défaite pour l’extrême droite !

Joris Karl, le 6 décembre 2012
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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 10:01

 

Vu sur Facebook


Père Amaury Cariot

 

par Père Amaury Cariot, jeudi 29 novembre 2012, 21:24 · 

Vacuité et mensonge

 

 

Qui n’a jamais visionné deux heures de commission d’audition parlementaire à la télévision ne sait ce que le mot vacuité veut dire. Pour les non initiés, il s’agit d’un exercice télévisuel inédit, sorte de mélange de Derrick au niveau de l’action, d’un reportage d’ Arte en allemand au niveau des cadrages, et du Tribunal de la Haye au niveau des décors.

 

Passons outre ce suspens insoutenable et lançons l’émission. Ce jeudi 29 novembre 2012, la salle Lamartine de l’Assemblé Nationale accueillait pour un débat les représentants des six cultes majeurs présents en France au sujet du projet de loi sur le mariage homosexuel.

 

Mise à part la Béatitude représentant les bouddhistes de France, toute d’orange parée (nous apprendrons en fait en essayant de comprendre qu’elle ne représente qu’elle-même, puisque le bouddhisme est à part et n’a pas d’instance représentative. Bref, c’est finalement anecdotique) l’heure est au sérieux, les cravates se mélangent aux tenues cléricales, la croix et la kipa sont alignées sur le même banc.

 

Très haut tout seul sur une estrade, le rapporteur, Mr Binet. Très sympathique. Charmant même. Tout le monde est très heureux de se retrouver, se dit bonjour, merci, les « Mr le grand rabbin, Mr le cardinal » fusent au début de chaque phrase : nous entrons dans le sujet, le vrai débat peut enfin commencer.

 

... la suite ...

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 09:34

 

Pour l’édition 2012 des veillées pour la Vie, rendez-vous sur le blog

http://veillee2012.wordpress.com/

pour les veillées pour la Vie et la famille du 1er décembre 2012.

Vie

Toutes vos veillées ici.

    Dimanche 28 novembre 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI demande aux « acteurs de la politique, de l'économie, et des communications sociales » de « faire tout leur possible pour promouvoir une culture toujours respectueuse de la vie humaine ». Nous publions ci-dessous le texte de l'homélie que Benoît XVI a prononcée lors des premières vêpres du premier dimanche de l'Avent, hier, samedi 27 novembre, en la basilique Saint-Pierre, veillée mondiale de prière pour la vie naissante.

Homélie de Benoît XVI  >>> ICI

 

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 09:25

 

La France n’est pas le premier pays à se trouver confronté à l’exigence du « mariage » par le lobby gay – pas forcément représentatif de la « communauté homosexuelle » et encore moins des personnes qui vivent avec cette tendance – et elle pourrait tirer bien des enseignements de ce qui se passe ailleurs.

Que ce soit au Canada, au Portugal, en Espagne, dans certains Etats des Etats-Unis, la bataille pour le respect de la famille naturelle, traditionnelle, normale, appelez-la comme vous le voulez, s’est soldée par des échecs cuisants. La tactique adoptée par les défenseurs du mariage dans sa définition logique a été toujours la même : se garder de mettre en cause l’homosexualité elle-même, et tout axer sur la défense de l’institution (on positive !) et la défense des droits des enfants.

De bien belles choses, en vérité, et je ne vais pas vous dire ici un quelconque désaccord avec Yves Brunaud qui dans notre numéro d’hier disait avec justesse tout le bien qu’il pensait des slogans choisis lors des deux manifestations contre le « mariage » gay, samedi et dimanche à Paris.

Mais cela est insuffisant. Cela ne fonctionne pas. L’expérience le prouve, et pour l’expliquer, il faut comprendre ce que veut le lobby gay.

Il ne veut pas, sinon à la marge, la légalisation du « mariage » gay. Preuve en est que dans les pays où celui-ci est venu bouleverser les codes d’état civil le nombre de « mariages » homosexuels reste extrêmement bas par rapport aux mariages. Il s’agit d’autre chose.  ... la suite ...
Jeanne Smits
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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 23:15

 

le dernier numéro de la revue de l'Office Chrétien des Handicapés ...

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 00:02

 

 

Le 17 et le 18, bien sûr ! Entre la manifestation du « Non au mariage homosexuel, non à l’adoption d’enfants par les homos » organisée par Civitas à Paris, dimanche prochain, et celle qui s’y est ajoutée, la « Manif pour tous » lancée à l’initiative de Frigide Barjot, qui aura lieu à Paris et dans plusieurs villes de province samedi, notre cœur refuse de balancer jusqu’à choisir. Nous ne rejetterons pas l’une au profit de l’autre. Nous n’avons pas le droit d’entrer dans le jeu de la division, car il y a une cause commune à défendre.



J’irai, si je le peux, à la manifestation du 17. Et j’irai, si je le peux, à celle du 18. Sachant que dans l’une et dans l’autre, se trouveront des milliers de personnes soucieuses d’employer les moyens à leur portée pour empêcher la folie du « mariage » des paires de même sexe de s’institutionnaliser.

Cela n’empêche pas de voir la réalité de la triste désunion qui est cause de ce double rendez-vous. Ni d’avoir un avis personnel, une préférence pour un rendez-vous plutôt que pour l’autre, et pas seulement pour des raisons de « sensibilité » !

Bernard Antony, Adelaïde Pouchol de L’Homme nouveau, l’irrésistible « Pasquin » qui dans ce même journal dénonce férocement les peurs bien-pensantes des « Padamalgame » paniqués à l’idée de passer pour des intégristes, Aymeric Pourbaix qui dans Famille chrétienne appelait à « l’unité des cœurs et des esprits » dans la diversité de l’action, et bien d’autres ont à leur manière dénoncé les ostracismes divers par lesquels certains excluent de fait une partie de ceux qui se mobilisent.

C’est pourtant le refus d’être soi-même, et encore plus le refus de voisiner avec celui qui ne nous plaît pas mais qui nous ressemble un peu trop, qui risque de faire partir à la bataille en ordre dispersé. Une peur qui a permis à la culture de mort de progresser quasiment à son rythme depuis 1967 (et la loi Neuwirth) : l’Eglise de France ne s’en est pas encore départie.
 
 ... la suite ...
Jeanne Smits  
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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 23:05

 

10 BONNES RAISONS DE NE LÉGALISER NI LE MARIAGE ENTRE PERSONNES DU MÊME SEXE, NI L’ADOPTION PAR DES PARTENAIRES DE MÊME SEXE

 

PDF - 19.8 ko
10 bonnes raisons de ne légaliser ni lemariage entre personnes du même sexe, ni l’adoption par des parents du même sexe
Lire le document.

Certains affirment que notre législation actuelle dumariage et de l’adoption serait liée à une conception religieuse de la société. On notera qu’en fait, aucun des arguments ici énumérés n’a de connotation religieuse. En revanche, on voit que s’affrontent une vision strictement individualiste et une approche sociale.

1. Le mariage : une forme de vie précise mais pas exclusive

Le mariage est une forme particulière de vie commune. C’est le nom et l’institution juridique correspondant à l’engagement durable d’un homme et d’une femme qui souhaitent fonder une famille. Mais le mariage n’est pas un modèle universel. Il y a des célibataires, des concubins. Respecter vraiment les personnes homosexuelles, c’est les respecter aussi dans le fait de ne pas se plier au seul modèle du mariage, présenté ou perçu comme universel ou dominant.

2. Le mariage n’est pas la reconnaissance publique des sentiments

C’est se tromper sur la nature et la définition du mariage que de le considérer comme la reconnaissance sociale de l’amour, à laquelle pourraient aspirer tous ceux qui s’aiment sincèrement. On ne voit pas bien d’ailleurs l’utilité et la légitimité de la reconnaissance par les pouvoirs publics d’une relation amoureuse, la réalité la plus intime qui soit. Le mariage est en fait l’inscription de la filiation dans une institution stable, notamment pour protéger la mère (matri-monium) : il est en effet présumé que l’enfant d’une femme mariée a son mari pour père, avec les droits et les devoirs qui en découlent.

3. Le statut économique du mariage est lié à sa fonction sociale

Si le mariage est perçu comme un modèle attractif, c’est en particulier en raison des facilités économiques qui y sont liées. Mais celles-ci ne sont justifiées que par le soutien que la société estime devoir apporter à ceux qui contribuent à son renouvellement par la transmission de la vie et le travail éducatif. Il ne s’agit pas d’une « niche » fiscale et sociale, mais d’une prise en compte de l’apport spécifique de ce mode de vie à l’effort collectif. Détachées de cette justification, les contours économiques du mariage n’ont plus de raison d’être. Les célibataires devraient alors avoir exactement les mêmes droits que les « mariés ».

4. Le mariage entre personnes de même sexe entraînerait en fait la fin du mariage civil

L’orientation sexuelle n’a pas l’objectivité de l’identité sexuelle. L’expérience prouve qu’elle peut changer au cours de la vie et elle n’apparaît pas sur les cartes d’identité. Compte tenu de l’extrême souplesse de fait des obligations juridiques liées au mariage, rien n’empêcherait le cas échéant que deux hommes ou deux femmes totalement hétérosexuels se « marient » pour des raisons fiscales ou en vue d’un « regroupement » professionnel… Le mariage ne serait plus en réalité qu’une association contractuelle d’intérêts privés. On ne serait donc pas passé du PACS au mariage mais on aurait résorbé le mariage, institution sociale, dans le PACS, contrat privé. L’ouverture du mariage aux partenaires de même sexe reviendrait finalement à supprimer le mariage civil.

5. Conséquences logiques d’une déstructuration du mariage

Pourquoi le mariage unit-il deux personnes ? Parce qu’il s’agit d’un homme et d’une femme, en vue notamment de la procréation. Si l’on sort de ce modèle, pourquoi limiter à deux le nombre de partenaires ?C’est ainsi qu’un mariage à trois a été célébré au Danemark récemment. Dans le contexte français, la polygamie est devenue une question sociale sensible. Elle fait partie de l’expérience culturelle de certaines populations immigrées. Mais elle est aussi paradoxalement, certes sous une forme non juridique, le mode de vie assumé d’une frange de la population qui revendique ce droit aux partenaires multiples et simultanés. Le cas échéant, quels seraient donc les arguments probants qui permettraient de restreindre les ouvertures d’un « mariage » désormais détaché de son lien objectif avec la procréation ? Se posent d’ailleurs non seulement la question des partenaires multiples mais aussi celle des relations intrafamiliales ou intergénérationnelles.

6. Le mariage entre personnes de même sexe aggraverait le communautarisme

Le tout nouveau « code de la laïcité et de la liberté religieuse » justifie l’obligation de ne marier religieusement que ceux qui se sont mariés civilement par un souci d’ « intégration dans l’espace public ». Si le mariage civil devenait totalement équivoque par rapport à ce que l’ensemble des religions entendent par mariage, cette lourde obligation du code pénal leur deviendrait inacceptable et elles demanderaient vraisemblablement sa suppression. Dans le contexte sensible de la montée des communautarismes en France, il y aurait là un facteur de désintégration sociale.

7. Privilégier les droits « de » l’enfant plutôt que le droit « à » l’enfant

L’adoption consiste fondamentalement à donner des parents à des enfants qui en sont dépourvus et non l’inverse. Ce qui est premier dans ce processus n’est donc pas le désir des parents mais le besoin des enfants. Faire en sorte que leurs parents adoptifs remplacent au plus près leurs parents biologiques est donc une priorité.

8. L’adoption par les célibataires : un faux argument

La possibilité de l’adoption par des célibataires remonte aux lendemains de la guerre et s’explique au départ par un déficit de partenaires masculins pour les femmes et par une recrudescence du nombre des orphelins. On dira aujourd’hui que permettre l’adoption par le partenaire de même sexe d’un parent adoptif, c’est « sortir de l’hypocrisie ». En réalité, même si un parent adoptif a un partenaire de même sexe, le désigner comme un deuxième père ou une deuxième mère ne correspond pas à la réalité et constitue donc un mensonge. Il peut être légitime et opératoire en revanche d’établir un dispositif circonscrit de « délégation de l’autorité parentale pour les actes de la vie courante ».

9. Le mariage entre personnes de même sexe fragiliserait l’adoption internationale

On dira souvent qu’il vaut mieux qu’un enfant soit adopté par des partenaires de même sexe plutôt que de ne pas être adopté de tout. Chacun sait qu’en réalité cette question ne se pose pas puisque le nombre d’enfants adoptables est moins important que les demandes de parents adoptifs. En revanche, comme l’évoque un film récent, un certain nombre de pays refusent que leurs ressortissants soient adoptés par des parents provenant de pays où l’adoption par des partenaires de même sexe est autorisée. S’il y avait une légalisation en France, un grand nombre de pays interrompraient l’adoption internationale vers notre pays, ce qui diminuerait considérablement les possibilités d’adoption pour les familles françaises.

10. Le recours à la GPA largement identifié comme une atteinte à la dignité des femmes

L’aide médicale à la procréation peut sembler changer les règles de la parenté. Mais qu’on le veuille ou non, tout enfant, même s’il est né grâce à une insémination artificielle ou une fécondation in vitro, n’a pas deux pères ou deux mères : il a un père et une mère biologiques. Certains hommes vivant avec un partenaire de même sexe souhaiteraient, pour adopter des enfants, recourir à la gestation pour autrui. Celle-ci est actuellement rejetée et par la majorité (position du Gouvernement pendant la révision de la loi de bioéthique) et par l’opposition (vote du Conseil National du PS en décembre 2010) comme gravement attentatoire à la dignité des femmes. La coïncidence des revendications appelle en retour une cohérence du discernement.

                Document préparé par le P. Matthieu Rougé
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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 14:27

lu sur le blog consacré aux mots et à leur manipulation ... on peut s'y abonner...

 

Bioéthique : le Lexique des termes ambigus

Hier, mercredi 1er juin, le Conseil pontifical de la Famille a présenté à la presse le "Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques" *. Ce Lexique veut remédier à une « manipulation du langage » présente dans les grands débats de société. Préfacé par le cardinal A. Lopez Trujillo, il réunit les contributions de 72 spécialistes, de différentes nationalités, parmi lesquels figurent : Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, Mgr Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de France, Mgr Tony Anatrella, psychanaliste, Mgr Schooyans, Xavier Lacroix, Jean-Marie Le Méné, G.F. Dumont, J.-M. Meyer, etc.

Mgr Vingt Trois présente l'ouvrage comme une passerelle entre l'Église et la société. Il ne s'agit pas pour l'Église de défendre une morale confessionnelle mais d'éclairer l'intelligence et la raison en vue d'un dialogue tourné vers la vérité.

L"maquillage des mots" dans les débats de société est utilisé pour travestir la vérité. N'est ce pas plus facile de pratiquer une "réduction embryonnaire" qu'un avortement, d'avoir une "aventure extra conjugale" qu'être adultère, d'éliminer un "zygote" ou un "amas cellulaire" plutôt qu'un embryon... On fait basculer l'imaginaire des citoyens sans qu'ils s'en rendent compte...Démaquiller les mots c'est aider la réflexion juste et objective.

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 15:32

 

Ancien anarchiste ayant côtoyé et soutenu le milieu gay avant sa conversion, Dominique Morin répond à Présent :

"Dès la victoire de la gauche de 1981 a eu lieu la première Gay Pride à laquelle je participais. Bien qu’anarchiste à l’époque, j’avais été surpris de la sexualité particulièrement déréglée des homosexuels, que sanctionnera durement le SIDA, « recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leurs égarements » (Romains 1, 27). Après cette douloureuse leçon d’une nature qui est sans pitié quand on la viole, le plus élémentaire bon sens aurait dû les inciter à remettre en cause leurs pratiques. Ils se sont au contraire servis du sida pour revendiquer l’« égalité des droits », criminaliser toute critique jugée « homophobe », puis, allant toujours plus loin dans la déraison, exiger le « droit » au mariage et à l’adoption.

Mon expérience dans des milieux où ils étaient nombreux m’a permis d’observer que les homosexuels côtoyés étaient tous des blessés de la vie. Une jeune femme brillante et généreuse, violée par son père enfant et à juste titre traumatisée, était devenue lesbienne militante, malgré son attirance évidente pour les hommes, faute d’avoir guéri de cette blessure et retrouvé sa liberté. Un adolescent, violé par un cousin durant la puberté, se croyait déterminé par ce qu’il avait subi à mutiler son identité d’homme en devenant homosexuel. Un père souvent absent, la plupart avaient un parcours personnel et familial chaotique et des blessures à fleur de peau. Il y a beaucoup de résignation fataliste chez les militants homosexuels. Nous sommes comme cela et nous n’y pouvons rien, disent-ils, tout en prétendant servir de modèle à des jeunes pour se construire psychiquement et affectivement. Or, l’être humain n’est pas déterminé, comme l’animal, il peut toujours surmonter ses peurs et dépasser ses blessures. L’affirmation homosexuelle met clairement en cause cette éminente dignité de l’être humain que défend l’anthropologie chrétienne.

On parle aussi souvent d’une déficience du père dans l’explication de la tendance homosexuelle ?

Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui n’ont pas connu de modèle paternel pour se construire grâce à l’autorité d’un cadre familial rassurant et aimant. De plus en plus, garçons ou filles, à l’âge où on se cherche, sur les réseaux sociaux, dans des soirées ou ailleurs, peuvent être facilement séduits par l’immaturité d’adultes flattant avec outrance le mal-être de jeunes gens naïfs et influençables. Peut très vite s’en suivre, j’ai des témoignages, une dérive de rapports sexuels qui mène à une résignation à « être homosexuel » une fois passé à l’acte.

Quel est le danger d’une « normalisation » de l’homosexualité par la loi et notamment le « mariage » homosexuel ?

Le fatalisme militant des homosexuels une fois « normalisé » par la loi prétendra nous interdire alors de dire à ces jeunes qu’ils demeurent libres de choisir ce qui est bon et juste pour eux.

Leur quête éperdue de reconnaissance se sert de la famille et des enfants comme d’un moyen et non d’une fin. Nous connaissons trop bien les conséquences causées par des parents immatures ou absents. Des personnalités fragiles et centrées sur elles pour éducatrices seront désastreuses pour l’avenir de la famille et des enfants. L’autorité parentale qui fait défaut, la souffrance de ne pas connaître ses origines, la tyrannie du désir promue par la société de consommation et qui enferme sur soi, entraînent directement la violence croissante des jeunes, leur fuite du réel, l’incapacité à devenir adulte et à se projeter dans l’avenir. Il faut être particulièrement déraisonnable ou formidablement orgueilleux pour prétendre fonder une société sur des modèles qui portent en eux toutes ces carences. [...]"

Michel Janva  sur  le salon beige

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 07:35

 

La suite de cet article :

Intox N°4 : "La question de l'homoparentalité est distincte de la question de l'homoconjugalité"(Patrick Bloche), "Cela n'a rien à voir !" (Martine Billard)

Danger

Par "homoparentalité" (rappel sur l'origine du néologisme), il faut entendre l'accès de futurs couples homosexuels "mariés" à l'adoption et à la procréation artificielle.

Or ces politiques savent parfaitement que si le mariage est redéfini pour inclure les couples de même sexe,  l'accès de ces derniers à l'adoption sera automatique, toute distinction entre les couples mariés hétérosexuels et les couples "mariés" homosexuels devenant automatiquement illégale, en application tant de la législation européene que de la loi de 2004. Les conséquences seront dramatiques, comme aux Etats-Unis où des oeuvres d'adoption catholiques ont dû fermer pour cette raison.

Mais pourquoi les partisans de la redéfinition du mariage feignent-ils de voir une distinction ?

Parce que même le sondage Canal + qui donnait une majorité en faveur du "mariage homosexuel" révélait que le taux d'opposition augmentait de 12 points quand était abordée la question de l'adoption par des couples de même sexe (pdf, p. 7). De plus, l'intensité des opinions était bien plus forte chez les opposants : 23 % des répondants étaient "tout à fait opposés" à l'adoption, contre 14 % seulement "tout à fait favorables".

Les pro-gays sont dans la dissimulation, comme ils l'étaient lors des débats sur le Pacs en 1999.

Intox N°5 : La France est "à la traîne" en Europe (Le Monde), et "accuse un retard injustifiable" (Homosexualité et Socialisme).

Il y a deux composantes de cette intox :Gay-marriage-map-europe

  • La France serait isolée en Europe. C'est pourtant l'inverse : 5 Etats sur les 27 de l'UE ont étendu le mariage aux couples de même sexe. Ils représentent moins de 20 % de la population de l'UE (dont 10 % pour la seule Espagne). 
  • Derrière la formule, il y a l'historicisme qui est au coeur de la pensée de gauche (cf Bachelot : "de toute façon, cela se fera"). Comme l'écrit ce blog :

"Il faut cesser avec cette histoire de « progrès »de « modernité », au sujet de laquelle on pourrait être « en avance » ou « en retard ». Il n’y a pas de « sens de l’histoire » qui, comme par hasard, épouserait toutes les thèses de la gauche."

L'histoire récente montre pourtant que les mouvements d'opinion ne sont pas irréversibles. Il y a 5 ans, la croisade anti-CO2 paraissait par exemple impossible à arrêter - alors qu'elle a depuis nettement marqué le pas.

Lire aussi :

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 10:20

 

G"On vous dit : mariage pour « l’égalité des droits » ou    « mariage pour tous ». Et on vous vante la « tolérance à la différence ». Ce sont de magnifiques concepts désincarnés qui font pleurer sur les plateaux télé. Sans nier bien sûr la douleur des homosexuels, nous affirmons que l’on ne peut pas satisfaire les revendications de quelques lobbys gays sans dégâts « pour tous », justement.

Nous vous proposons donc de parcourir notre chronique « Tendance gay, avenir sombre ». Loin des idées creuses et des projecteurs, vous verrez les conséquences des faits proposés par les lobbys :

  • savez-vous que la médecine moderne a découpé la procréation comme Taylor a décomposé le travail ? Et que, de la même manière que l’on fabrique des parties d’un aspirateur aux quatre coins du monde, on peut fabriquer un enfant avec un père donneur, une mère donneuse, une mère porteuse, un médecin et divers laborantins pour assurer l’assemblage sur cette dernière, et enfin des «co-parents » adoptifs qui pourraient d’ailleurs changer dans le temps ? C’est ça, techniquement parlant, l’homoparentalité.
  • savez-vous que des mères porteuses mettent aux enchères la location de leur corps pour une grossesse ? Après la taylorisation, le boursicotage est la suite logique.
  • savez-vous que des homosexuels sont prêts à payer 150 000 dollars pour fabriquer des bébés à l’aide de mères donneuses et de mères porteuses ? C’est la dure loi du marché.
  • savez-vous que des associations de militants de la cause (!) homosexuelle, grassement subventionnées via vos impôts, vont dans les écoles, y compris primaires, pour « lutter contre l’homophobie » ? C’est la redistribution des richesses en subventions.
  • savez-vous que des lesbiennes françaises vont se faire inséminer en Belgique, privant leur enfant de la possibilité de connaître leur père ? C’est le marché commun !
  • savez-vous que les enfants de couples homosexuels sont plus victimes d’abus et ont moins de facilité d’emploi que les autres ? Précarité familiale, précarité sociale !
  • savez-vous que les formulaires administratifs ne demanderont plus à vos enfants les noms et prénoms de leur père et de leur mère parce que l’on veut les remplacer par les concepts abscons de « parent1 » et « parent2 » ? Eh oui, le « mariage pour tous », c’est un changement pour tous !"

lu sur le salon beige

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