Culture et Education
A partir de ce jeudi 14 novembre à 10h45
Une nouvelle émission animée par Sophie Roubertie
sur Radio Courtoisie
et en rediffusion.
bienvenue sur Petrus Angel !
entrez !
Culture et Education
A partir de ce jeudi 14 novembre à 10h45
Une nouvelle émission animée par Sophie Roubertie
sur Radio Courtoisie
et en rediffusion.
le 6300e article !!!
Château de Versailles en 3D.... Magnifique !
Les étapes de la construction du château de Versailles...pour les amoureux de l'Histoire, et les curieux...
Férus d'histoire ou pas, cette visite virtuelle du Château de Versailles vous enchantera !
De la 3D qui se rapproche du réel, c'est bluffant.
De Louis XIII à la Révolution
Versailles après la Révolution
Des jardins aux châteaux de Trianon.
On peut voir sur cette images ...et sur d'autres
Jésus assis sur un âne est acclamé par la foule qui agite des branches de feuillage.
Jésus est généralement assis à califourchon et nu tête même si des influences orientales peuvent amener à le représenter assis de côté et couronné.
La monture devrait être petite puisqu’il s’agit d’un ânon « jamais monté » mais pour des raisons de proportion il est généralement, assez grand et blanc, gris ou même noir.
Les apôtres le suivent, Pierre en tête, mais ils ne jouent aucun rôle dans la scène.
La foule est dense et constituée d’hommes, de femmes et d’enfants de toutes conditions. Certains étalent leurs manteaux devant le Christ, beaucoup l’acclament en brandissant des palmes tandis que certains ont grimpé aux arbres pour mieux voir. Selon un écrit apocryphe parmi eux on trouve Zachée, le publicain de Jéricho, que Jésus avait déjà trouvé en haut d’un figuier (Lc 11).
Cette entrée ressemble à un triomphe antique mais sur un âne.
Lisez la suite...
Plein d'autres représentations ICI
Actuellement : Sergei CHEPIK, de la Russie à Paris…
Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe, 1 Quai Branly, 75007 Paris
Du 2 mars au 15 avril 2019 (en effet, l'exposition est prolongée)
2 salles consacrées à des œuvres majeures de l’artiste: l'une consacrée à la peinture religieuse, l’autre aux thèmes de la Russie et de Paris.
On peut voir sur cette image...et aussi sur d'autres
Deux personnages, Jésus et le diable.
Jésus est le plus souvent debout face au diable qui lui parle et lui désigne des objets. Le diable est un démon grimaçant couvert de poils, les pieds fourchus et avec des ailes de chauve souris, mais il peut aussi se cacher sous une forme plus humaine en prenant par exemple l’habit d’un moine.
La tentation la plus facile à mettre en image est la première, celle des pierres qui peuvent devenir des pains. Il suffit au diable de désigner un tas de pierres pour montrer à Jésus qu’il peut se servir de son pouvoir spirituel pour satisfaire ses besoins matériels.
La seconde tentation qui est d’éprouver la protection divine en empêchant Jésus de se tuer en sautant du haut du Temple, dissocie les deux personnages. Jésus reste au sol tandis que le diable est parfois difficile à voir au sommet du Temple.
Pour la troisième il est impossible de montrer « la domination des royaumes de la terre » que le diable veut échanger contre son adoration, l’artiste les identifie avec de belles et riches villes.
Si un ange remplace le diable il s’agit de la suite du récit où il est dit que les anges « servaient Jésus ».
Vu sur Images de la Bible
C'est le 2 février.
Saurez-vous expliquer la scène et reconnaître les personnages ?...
Le 2 février, c'est aussi la Chandeleur.
Quel rapport ?...
Il était peintre, graveur, écrivain et compositeur. Michel Ciry est tombé amoureux de la Normandie. Dans les années 60, l'artiste s'installe à Varengeville-sur-Mer en Seine-Maritime. C'est dans son domicile normand que l'artiste s'est éteint ce mercredi 26 décembre à l'âge de 99 ans.
Il allait avoir 100 ans. Michel Ciry s'est éteint mercredi 26 décembre dans l'après-midi à La Bergerie, la demeure normande de Varengeville-sur-Mer dans laquelle il s'était installé en 1964.
Une vie de près d'un siècle entièrement dévouée à ses inspirations artistiques. Michel Ciry était un touche-à-tout.
Dès le plus jeune âge, il se tourne vers l'art sous toutes ses formes. Élève à l'école des arts appliqués à Paris de 1934 à 1937, Michel Ciry grave son premier cuivre en 1935 et débute à l'exposition « Artistes de ce Temps » au Petit Palais en 1938.
Grand mélomane, élève de Nadia Boulanger, il s’est consacré à la composition musicale, notamment religieuse parallèlement à la création picturale.
A partir de 1958, le dessin, la gravure, la peinture prennent une place prépondérante dans sa vie.
Ses œuvres sont qualifiées de sombres, mais sobres. Michel Ciry, aujourd'hui internationalement reconnu était un maître des couleurs inspiré par l'univers religieux, les paysages, les natures mortes, les femmes et les hommes. Ses personnages qu'il a peint sont souvent solitaires.
Exposition Bruegel unique en son genre, jusqu'au 13 janvier 2019
À l'occasion du 450e anniversaire du décès de Pieter Brueghel l'Ancien, le Kunsthistorisches Museum Vienne organise la première grande exposition monographique au monde sur l'œuvre de cet artiste d'exception.
De son vivant déjà, Pieter Bruegel l'Ancien était un artiste très convoité et ses œuvres se vendaient à des prix jamais atteints pour l'époque. Pour célébrer le 450e anniversaire de sa mort, le Kunsthistorisches Museum Vienne consacre une exposition particulière au peintre flamand le plus influent du XVIe siècle. C'est la première grande exposition monographique au monde de son œuvre. Il nous reste actuellement un peu plus de 40 peintures et 60 dessins du maître. Avec ses 12 tableaux, le Kunsthistorisches Museum Vienne possède la plus grande collection de Bruegel au monde. Le fait que les Habsbourg surent apprécier dès le XVIe siècle l'extraordinaire qualité et l'originalité de l'univers pictural de Bruegel y est pour quelque chose – ils se sont par la suite efforcés d'acquérir de prestigieuses œuvres de l'artiste.
Prêts sensationnels
Forte de quelque 90 œuvres, l'exposition à Vienne donnera pour la première fois un aperçu de l'ensemble de l'œuvre de Pieter Brueghel l'Ancien : avec presque 30 peintures (soit les trois-quarts de son œuvre) et la moitié des dessins et croquis restants, l'exposition offre une occasion unique de plonger dans l'univers complexe de l'artiste, de comprendre son évolution stylistique, son processus de création et ses méthodes de travail, et de découvrir l'esprit de son œuvre et son don unique pour peindre une histoire. Parmi les pièces phares à admirer dans cette exposition, on trouve Le Triomphe de la Mort, prêté par le Prado de Madrid, et La Tour de Babel, arrivant du Musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam. La plupart de ces fragiles tableaux en bois n'avaient jusqu'alors jamais été prêtés pour une exposition.
Le site Internet www.insidebruegel.net permet d'admirer les œuvres viennoises de l'artiste de près en haute qualité ainsi qu'en radios et infrarouges.
L’éducation par l’art: savoir regarder, le début pour apprécier le bel amour ?
Le 24 février dernier, le Pape invitait les membres de la « Diaconie de la beauté » à « faire connaître la gratuité de la beauté », à « encourager un style de vie prophétique et contemplatif, capable d’aider à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation » et « à servir la création et la préservation « d’oasis de beauté » dans nos villes trop souvent bétonnées et sans âme ». Prendre le temps de regarder une œuvre d’art, n’est-ce pas un bon début pour revenir au beau ? Sophie Roubertie, rédactrice culture dans le magazine adressé aux enfants Actuailes et formatrice pour le parcours sur « l’éducation affective par l’art » proposé par Ichtus, utilise les œuvres d’art pour amener les jeunes à découvrir les secrets de la beauté et ses bienfaits. C’est aussi un moyen de s’arrêter pour prendre le temps de voir et de s’émerveiller. Son livre répertorie quarante œuvres choisies et les décrit par des textes courts parfois poétiques. Une base solide pour une bibliothèque destinée à parcourir le temps, à partager entre petits-enfants et grands-parents, à l’école ou en solitaire, dans un dialogue avec l’artiste.
Aleteia : Que contient votre livre Apprendre à voir, comment sont présentées les œuvres d’art et à qui s’adresse-t-il ?
Sophie Roubertie : J’ai repris les chroniques écrites depuis cinq ans dans Actuailes et a germé l’idée d’en regrouper un certain nombre dans un livre car cela correspondait à une demande. Certains lecteurs les imprimant mais la qualité de l’image n’est pas la même. Le magazine s’adresse aux 10-15 ans, mais les parents lisent aussi les articles, pour savoir ce qui est dit à leurs enfants mais aussi pour avoir des discussions familiales autour des sujets abordés. Certains enseignants les utilisent en classe notamment. Le fait de regrouper un certain nombre de chroniques en un livre permet d’avoir un véritable outil dans les familles ou dans les classes. La majeure partie des œuvres d’art abordées sont des grands classiques, même si elles sont généralement liées à l’actualité d’une exposition, et constituent donc une bonne base. Certaines sont moins connues, comme La Boxe, de Maurice Denis. Le livre se présente avec des doubles pages, avec l’œuvre, sa carte d’identité et une analyse de l’œuvre dans le souci d’apprendre à voir. Le regard peut toujours s’ouvrir. Je ne suis pas dans une démarche d’histoire de l’art, mais dans une démarche d’observation et d’émerveillement. Par ailleurs, le livre peut être lu par un enfant, mais aussi par un adulte qui le lit à un plus petit.
A VOIR !
Après le succès d’une première rétrospective en janvier 2016, la Mairie du 6e arrondissement rend un second hommage, pour le 65e anniversaire de sa naissance, à l’artiste russe Sergeï CHEPIK (1953-2011) qui avait en 1988 choisi de vivre et de travailler à Paris.
De nouvelles toiles, pastels, aquarelles, gravures, dessins et céramiques, rarement exposés au public, illustrent les thèmes favoris d’un maître formé à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Saint-Pétersbourg : grandes compositions sur la Russie, vastes panoramas de Paris, peinture religieuse, portraits, fantasmagories, scènes de boxe, et une mise en valeur particulière des œuvres inspirées par la Feria d’Arles dont Chepik fut l’un de fidèles participants de 1994 à sa mort.
Du jeudi 15 novembre au samedi 8 décembre
Paris- Mairie du 6e - Entrée libre
Du lundi au vendredi 10h30 > 17h, jeudi jusqu’à 19h, samedi 10h > 12h
Retrouvez Sergeï Chepik sur Petrus Angel !
Le traitement réservé aux vénérables pierres médiévales restaurées au XIXe siècle par Viollet-le-Duc a suscité le cycle habituel d’un AC habile à cliver et hystériser la vie sociale. Indignation sur les réseaux sociaux, pétition, dégradations volontaires (de fines bandes colorées enrobant la pierre ont été décollées), dépôt de plainte, restauration et mise sous surveillance vidéo et, bien sûr, clou du spectacle : l’artiste qui joue l’incompris persécuté.
Mais là, les acteurs de l’AC se sont surpassés. L’artiste commença doucereusement : « cela prouve que les gens sont attachés à leur patrimoine ». Ces gens sont des citoyens qui veulent que le bien commun ne soit pas mis à disposition de quelques-uns. Or l’installation des bandes jaunes a porté atteinte à la liberté de circulation : pendant trois semaines l’accès à la porte d’Aude a été interdite. Celle-ci, piétonne, est l’accès privilégié des habitants à la Cité.
La maquette du projet a été volontairement tenue secrète : procédé peu démocratique. Normalement, pour intervenir sur la voie publique, il devrait y avoir appel à projet et concours. Le jaune choisi par Varini, indique-t-il que la France devient une République bananière ? Car le CMN, commanditaire de l’œuvre, refuse de communiquer le moindre budget ni de dire sur quels critères Varini fut désigné. Or c’est un établissement public qui vit essentiellement de fonds publics ! Son directeur général s’est fendu d’un « C’est un principe !», singulière récusation de la transparence républicaine.
Les journalistes ont fait les comptes de ce lourd chantier qui a nécessité nacelles-araignées et cordistes. La région Occitanie a investi 50 000 euros. Une association, joliment dénommée le Passe-muraille, en a reçu 30 000. Elle a, par ailleurs, le but louable de restaurer et d’animer les monuments historiques mais possède une section « Art contemporain » or la commissaire de ses expositions est aussi galeriste. N’y a-t-il pas un risque de fabriquer des positions privées dominantes avec de l’argent public ? C’est toute l’ambiguïté des associations pro-AC, soi-disant loi de 1901, donc privées, mais avec financement public… Au total, les ronds jaunes auraient couté 250 000 euros. Soit autant que pour l’accueil d’une étape du Tour de France en 2018, à Carcassonne. Le président du CMN laissa entendre que la couleur choisie serait un clin d’œil au maillot jaune. Voilà une manière désinvolte de traiter le patrimoine en le ravalant au rang d’un support publicitaire quelconque. Mais en juillet, les cercles jaunes vont crever l’écran télévisuel : un beau placement de produit, les investisseurs, pardon les collectionneurs, de Varini seront contents. La ficelle est grosse et l’artiste franco-suisse a vigoureusement démenti cette explication, préférant s’offusquer des manants qui osent demander des comptes. Et là, Varini s’est surpassé, sa « phrase qui tue » censée clouer le bec des vilains populistes radins est en fait un aveu sur la nature profonde de son travail : « Est-ce que l’on demande combien coûte une journée de bombardements en Syrie ?». Aveu implicite d’un « vandalisme de rapport »…
Christine Sourgins
PS L’Académie a élu académicien un conceptuel, Fabrice Hyber, dans la section Peinture. Pour protester contre cette non reconnaissance de la Peinture par les institutions françaises, Rémy Aron, président de la Maison des artistes, vient de démissionner : sa lettre est lisible sur cliquer
Lu sur Le vadrouilleur urbain
On peut s'abonner au blog de Christine Sourgins, Grains de sel.
La Visitation par Fra Angelico, Musée du Prado Madrid
La Mère de Dieu ne peut contenir la joie de l'annonce qui lui a été faite. Elle ne peut pas encore la partager avec Joseph. Elle va rejoindre sa cousine Elisabeth, enceinte comme elle. Et Jean-Baptiste partage cette allégresse en tressaillant dans le sein de sa mère. La fête de la Visitation commémore la sainte Rencontre de deux enfants à naître et le Magnificat de Marie qui jaillit de son exultation. L'icône de la visitation, ci-dessus, montre Marie en face d'Élisabeth. Les deux mères portent chacune leur enfant.