Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé. Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux. Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.
Jésus assis sur un âne est acclamé par la foule qui agite des branches de feuillage.
Jésus est généralement assis à califourchon et nu tête même si des influences orientales peuvent amener à le représenter assis de côté et couronné.
La monture devrait être petite puisqu’il s’agit d’un ânon « jamais monté » mais pour des raisons de proportion il est généralement, assez grand et blanc, gris ou même noir.
Les apôtres le suivent, Pierre en tête, mais ils ne jouent aucun rôle dans la scène.
La foule est dense et constituée d’hommes, de femmes et d’enfants de toutes conditions. Certains étalent leurs manteaux devant le Christ, beaucoup l’acclament en brandissant des palmes tandis que certains ont grimpé aux arbres pour mieux voir. Selon un écrit apocryphe parmi eux on trouve Zachée, le publicain de Jéricho, que Jésus avait déjà trouvé en haut d’un figuier (Lc 11).
Cette entrée ressemble à un triomphe antique mais sur un âne.
Le pape émérite Benoît XVI a publié un long texte sur la crise des abus sexuels dans l'Eglise dans une revue catholique allemande, Klerusblatt, qui s'adresse surtout au clergé bavarois. Mais la portée du texte va bien au-delà, évoquant à la fois les causes du mal et la manière dont l'Eglise a réagi alors que Jozef Ratzinger était encore à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
La « monstrueuse » libéralisation des mœurs de mai 1968, la perte du sens de Dieu, l'impossibilité de fonder une morale dans un monde d'où Dieu est absent, le manque de considération pour la Présence réelle de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l'Eucharistie, la morale de situation, l'existence d'actes bons en soi et mauvais en soi, la présence de « clubs » (ou de cliques) homosexuelles au sein de certains séminaires, tout est évoqué.
En particulier, l'insistance sur l'existence d'un bien et d'un mal objectifs reprend le thème central des « Dubia » adressés au pape François par les cardinaux Burke et Brandmüller, et feu les cardinaux Caffarra et Meisner.
Il faut noter que Benoît XVI utilise exclusivement le terme de « pédophilie », y compris – me semble-t-il – pour désigner des actes et des manières de penser qui ne se bornent pas aux agressions commises sur des enfants pré-pubères. Une lecture attentive du texte suggère qu'il voit cette « pédophilie » au sens plus large, visant aussi des adolescents comme toujours excusée dans une certaine mesure par l'anti-morale moderne, et répandue parmi les jeunes. S'il s'agit de la liberté sexuelle de faire ce que l'on veut avec qui on veut, du même sexe ou non – la seule exigence contemporaine étant le libre consentement, peut-être une certaine « égalité » d'âge et l'absence d'abus de la part de personnes ayant autorité – on comprend mieux. Mais il ne s'agit là que de mon appréciation.
Le texte a paru en allemand et il est repris in extenso dans cette langue sur le site vatican.news.
Je l'ai pour ma part traduit depuis la traduction anglaise de Anian Christoph Wimmer publiée par EWTN et reprise notamment sur LifeSiteNews, mais pour éviter toute erreur, j'ai donc tout vérifié, ligne à ligne, au regard du texte allemand, et apporté quelques modifications. Cependant je ne maîtrise pas complètement cette langue et reporterai avec plaisir les corrections que des lecteurs germanophones voudraient bien me faire parvenir via le formulaire de contact de ce blog.
Pour l'agrément de la lecture en ligne, j'ai ajouté des alinéas.
Comment vous dire le bonheur spirituel, intellectuel, linguistique que l'on ressent à traduire un texte de Benoît XVI ?
Ma traduction n'est pas officielle, et elle est certainement perfectible. Merci, si vous y faites référence, de renvoyer sur ce blog afin que cette précision soit claire pour tous. – J.S.
Du 21 au 24 février, à l'invitation du pape François, les présidents des conférences épiscopales du monde entier se sont réunis au Vatican pour évoquer la crise actuelle de la Foi et de l'Eglise ; une crise qui s’est fait ressentir dans le monde entier à la suite des révélations fracassantes d'abus cléricaux à l’égard de mineurs.
L’étendue et la gravité des incidents signalés ont très profondément troublé prêtres et laïcs, et elles en ont conduit plus d'un à remettre en question la Foi même de l'Eglise. Il était nécessaire de diffuser un message fort, et de chercher à prendre un nouveau départ, de manière à rendre l'Eglise de nouveau crédible en tant que lumière parmi les peuples, et force au service de la lutte contre les puissances de la destruction.
Comme j’ai moi-même eu à servir dans une position de responsabilité en tant que Pasteur de l'Eglise au moment de la manifestation publique de la crise, et pendant qu’elle se préparait, je me devais de me demander – bien qu’en tant qu'émérite, je ne porte plus directement cette responsabilité – ce que je peux apporter par ce regard en arrière en vue de ce nouveau départ.
Ainsi, après l’annonce de la rencontre des présidents des conférences épiscopales, j'ai compilé quelques notes qui pourraient me permettre de contribuer quelques remarques utiles en ces heures graves.
Ayant pris contact avec le secrétaire d’Etat, le cardinal Parolin et le Saint-Père lui-même, il m’a semblé opportun de publier ce texte dans le Klerusblatt [un mensuel destiné au clergé des diocèses, pour la plupart de la région de Bavière].
L’héritage de saint Jean-Baptiste de La Salle en chiffres
Il a consacré sa vie à éduquer les enfants pauvres. Saint Jean-Baptiste de La Salle, dont on fête ce 7 avril le 300e anniversaire de sa mort, a été canonisé en 1900 et proclamé patron de tous les éducateurs chrétiens. Fondateur des Frères des écoles chrétiennes, également appelés Lassalliens, son rayonnement ne faiblit pas.
En France, le réseau lassallien représente près de 25% de l’enseignement congréganiste, soit plus d’un établissement sur cinq. Dans le détail, de la maternelle au bac +6, ils gèrent quelque 150 établissements et s’occupent ainsi de plus de 150.000 jeunes. Au niveau international, les Frères des écoles chrétiennes sont présents dans 79 pays et gèrent 1.500 « œuvres éducatives ».
Si 300 Lassalliens vivent actuellement en France, ils ne sont que 60 à travailler au cœur de ces établissements. Pour mener à bien leurs missions, ils s’appuient sur plus de 14.000 personnes (enseignants, animateurs, éducateurs, chefs d’établissement…). « Les Frères des écoles chrétiennes insufflent toujours autant mais c’est aussi parce qu’ils ont réussi à intégrer des laïcs qu’ils ont aujourd’hui trois siècles d’existence », confie un membre du réseau.
Inspirer l’esprit chrétien
Mais frère ou laïc, les mots de saint Jean-Baptiste de La Salle résonnent de la même manière pour tous : « Avez-vous une foi qui soit telle, qu’elle soit capable de toucher les cœurs de vos élèves et de leur inspirer l’esprit chrétien ? C’est le plus grand miracle que vous puissiez faire et celui que Dieu demande de vous, puisque c’est la fin de votre emploi. »
Le prénom Hugues vient du germain « hûg » qui signifie : intelligent. Il est fêté le 1er avril.
Abbé de Cluny durant 60 ans
Hugues naît en 1024. A l’âge de 16 ans, il rejoint le monastère de Cluny, en Bourgogne, contre l’avis de son père. Quatre ans plus tard, il est ordonné prêtre et, en 1049, devient abbé de ce couvent. Il le demeurera jusqu’à sa mort, 60 ans plus tard. Grâces aux immenses qualités intellectuelles de Hugues et à ses relations avec les grands de ce monde, Cluny est alors un centre spirituel d’une extrême importance, et constitue la maison mère d’un ensemble de soixante prieurés dont Hugues devient le responsable.
La plus grande église après Saint-Pierre de Rome
Grâce à son sens de la diplomatie et à ses qualités d’administrateur, Hugues parvient à accroître le rayonnement de Cluny et à développer les liens qui unissent son monastère avec les établissements religieux qui lui sont rattachés. De plus, Hugues fait édifier une immense église romane (détruite lors de la Révolution française), inaugurée par le pape Urbain II en 1095, la plus grande église de la chrétienté après Saint-Pierre de Rome. Hugues crée également, à Marigny, le premier couvent de femmes dépendant de Cluny. Il en confie la direction à sa sœur Hermengarde, et sa mère y est religieuse.
Le conseiller des grands
Hugues participe à de nombreux conciles et est le conseiller des papes Léon IX, Grégoire VII – il convainc l’empereur Henri IV de se rendre à Canossa – et Pascal II qui apprécient son sens de la diplomatie et ses qualités spirituelles, et entreprennent tous trois de réformer l’Eglise. L’abbé de Cluny est aussi envoyé en Hongrie, en Espagne et à Toulouse pour représenter les intérêts du Saint-Siège. Il prend part à la mise en œuvre de la première croisade. Sous l’influence de cet homme exceptionnel, la réforme clunisienne essaime dans toute l’Europe et contribue au renouvellement spirituel de l’Occident. A la fin du ministère d’Hugues, la règle de Cluny connaît son apogée et s’applique dans quelque 2000 établissements religieux répartis dans toute l’Europe, notamment en Espagne, en Italie et en Angleterre. Mort en 1109, Hugues est canonisé en 1120.
On peut voir sur cette image...et aussi sur d'autres
Deux personnages, Jésus et le diable.
Jésus est le plus souvent debout face au diable qui lui parle et lui désigne des objets. Le diable est un démon grimaçant couvert de poils, les pieds fourchus et avec des ailes de chauve souris, mais il peut aussi se cacher sous une forme plus humaine en prenant par exemple l’habit d’un moine.
La tentation la plus facile à mettre en image est la première, celle des pierres qui peuvent devenir des pains. Il suffit au diable de désigner un tas de pierres pour montrer à Jésus qu’il peut se servir de son pouvoir spirituel pour satisfaire ses besoins matériels.
La seconde tentation qui est d’éprouver la protection divine en empêchant Jésus de se tuer en sautant du haut du Temple, dissocie les deux personnages. Jésus reste au sol tandis que le diable est parfois difficile à voir au sommet du Temple.
Pour la troisième il est impossible de montrer « la domination des royaumes de la terre » que le diable veut échanger contre son adoration, l’artiste les identifie avec de belles et riches villes.
Si un ange remplace le diable il s’agit de la suite du récit où il est dit que les anges « servaient Jésus ».
Enfin le Carême ! Quarante jours pour faire descendre la lumière d’en-haut dans les replis ténébreux de mon cœur ! Pour que la lumière descende, il faut des ouvertures. Voici trois ouvertures à déboucher, pour que la lumière puisse entrer en toi.
Entre héritage romain et appropriation chrétienne, le Mardi gras fait office d'ultime étape avant d’entrer en Carême.
Instauré sous la Rome antique pour fêter la renaissance de la nature, les chrétiens ont pérennisé le Mardi gras, devenu au fil des siècles une fête populaire, mais qui rappelons-le n’est pas inscrite dans le calendrier liturgique. Fixé à la veille de l’entrée en carême, le Mardi gras se présente comme le dernier jour de répit avant une longue période de jeûne et de prière.
Du paganisme au christianisme
Sous l’Empire romain, l’année commençait en mars, mois du réveil de la terre après la période hivernale. Mais selon les païens, pour qu’il y ait une période de renouveau, il était nécessaire qu’il y ait le chaos – représenté par une joute – où l’hiver devait être vaincu pour céder sa place au printemps. Au fil du temps, les joutes ont été remplacées par des cortèges et l’hiver, vaincu, par un personnage. Confectionné en bois ou en paille, de taille imposante et portant une couronne et les attributs royaux, le personnage était transporté sur un char fleuri avant d’être joyeusement brûlé à la fin du défilé. C’est la naissance du carnaval tel que nous le connaissons.
Leur naïveté est admirable. Puisqu'ils sont renseignés, eux, comment tout le monde ne le serait-il pas à Jérusalem ? Ils demandent donc aussitôt : « Où est le roi des Juifs qui vient naître ? » Et ils donnent les motifs de leur lointain voyage : « Nous avons vu son astre en Orient, et nous sommes venus l'adorer. » Il est probable que les Mages, avant toute indication providentielle, avaient entendu parler des espérances juives en un Messie conquérant ; nous savons par Suétone et Tacite le vague pressentiment qui existait alors. Peut-être quelques Juifs de la Dispersion leur avaient-ils appris et commenté la fameuse prophétie de Balaam, où le Messie est figuré par une étoile : « Je le vois, mais non comme présent ; je le contemple, mais non de près : une étoile sort de Jacob et un sceptre se lève d'Israël » (Num., XXIV, 17). Ajoutons que les Mages pouvaient être préparés par leurs observations astronomiques à découvrir une liaison entre un astre déterminé et la naissance d'un grand roi des Juifs. Même sans leur décerner un brevet d'astrologie, pourquoi leur refuser cette créance commune aux anciens et qu'ont partagée plusieurs de nos scolastiques et sainte Thérèse : à savoir que le monde physique et le monde historique ont ensemble des rapports ; qu'il y a un lien d'unité entre eux ; qu'ils sont calculés et en quelque sorte gradués l'un sur l'autre ; que les manifestations sidérales signalent parfois des événements humains ? Ce qui n'est pas douteux, c'est qu'une lumière intérieure de l'Esprit de Dieu se surajouta, dans l'âme des Mages, aux informations recueillies d'ailleurs, et qu'une pensée de foi leur fit prendre aussitôt le chemin de Jérusalem. « Nous avons vu, et nous sommes venus » : il semble qu'il n'y ait eu chez eux
aucune hésitation.
Mais encore, de quelle nature était le phénomène astronomique qui leur fut un indice? On a épuisé toutes les hypothèses. On a dit une comète ; une étoile fixe, qui attire d'abord l'attention des Mages, disparaît, réapparaît entre Jérusalem et Bethléem, et s'éteint ; ou bien un météore, créé tout exprès par Dieu, et guidant les pèlerins comme le faisait, au désert, la colonne de feu ; ou bien encore le résultat d'une conjonction planétaire ; et Kepler, après avoir observé en 1604, au pied du Serpentaire, la formation d'une étoile très brillante, née de la conjonction de Saturne, Jupiter et Mars, calcula qu'un phénomène analogue s'était introduit en l'an de Rome 747 et proposa d'y reconnaître l'étoile des Mages. Le lecteur peut choisir, ou trouver mieux. La nouvelle de l'ambassade des Mages parvint à Hérode. « Un roi des Juifs, qui est né ! qui est né roi, alors que je ne suis qu'un usurpateur ! » Rien ne pouvait l'effrayer davantage.
Extrait de l’Évangile de Notre Seigneur Jésus-Christ commenté par Dom Delatte
Résumé : À partir de l'antique Psautier de Pierre, en usage avant la réforme grégorienne, l'auteur a pu reconstituer l'ordre de lecture quotidienne des psaumes à l'époque du Christ. On constate d'étonnantes coïncidences entre tel événement de l’Évangile et tel versets du psaume du jour, apportant une confirmation de la date du 25 mars pour l'Annonciation, et du 25 décembre pour la Nativité. Outre l'harmonie préétablie entre l'Ecriture sainte et Jésus-Christ, cet article tend à montrer l'étroite continuité de la prière collective depuis celle du Temple jusqu'à celle de l'Eglise.
*****
A l'occasion d'une recherche sur le Psautier latin anonyme traduit de l'hébreu et conservé dans le Codex Latin Cassines 557, en définitive reconnu comme étant le "Psautier de Pierre", nous avions considéré les antiennes "ad communionem", tirées des Psaumes 1-26 en succession continue, comme l'élément le plus ancien du Missel1 . Les antiennes commencent au Mercredi des Cendres (1er jour de Carême) et se poursuivent jusqu'à la Semaine sainte, si l'on considère comme étant jours liturgiques dans la semaine le mercredi (psaumes 1,5,10,15), le vendredi (Ps 2,6,11,26), le samedi (Ps 2,7,22,26), le lundi (Ps 8,13,18,23), et le mardi (Ps 4,9,14,19,24). Comme le jeudi, avant le pape Grégoire II, était considéré comme un jour a-liturgique, on devait donc admettre l'antiquité de l'ordre de succession des antiennes, et le faire remonter à saint Grégoire le Grand. Au reste l'introduction de l'Antiphonaire renvoyait à des documents et des avertissements antérieurs : " Le chef de chœur Grégoire, digne du nom et des mérites où il a conduit le genre au plus haut sommet, s'est élevé à l'honneur, en renouvelant les monuments des premiers Pères, quand il composa ce petit livre sur l'art musical de l'Ecole des Chants".
En ce temps-là, l'Ange du Seigneur apparut en songe à Joseph et lui dit : Lève toi, prends l'enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu'à ce que je t'avertisse ; car Hérode va chercher l'enfant pour le faire périr.
Et lui se leva, prit l'enfant et sa mère de nuit et se retira en Egypte.
Et il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce qu'avait dit le Seigneur par le prophète : J'ai rappelé mon fils d'Egypte.
Alors Hérode, voyant que les mages s'étaient joués de lui, entra dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, depuis l'âge de deux ans et au-dessous, d'après le temps qu'il connaissait exactement par les mages.
Alors fut accompli l'oracle du prophète Jérémie disant :
Une voix a été entendue en Rama, des plaintes et des cris lamentables : Rachel pleure ses enfants ; et elle n'a pas voulu être consolée, parce qu'ils ne sont plus.
Extrait de la Bible catholique traduite par le chanoine Crampon
Vingt siècles se sont écoulés, et la date de naissance du Christ, perdue dans le temps, a été maintes fois remise en question. Mais la découverte des Manuscrits de la Mer Morte va apporter un éclairage nouveau et permettre de rééxaminer les faits.Parcourant les fragments de Qumrân, les écrits bibliques et profanes, étudiant les données astronomiques de la Nasa, à l'aide de l'Archéologie, la Numismatique, la Paléographie et des révélations privées de saints reconnus, cette enquête minutieuse va nous faire découvrir que l'Eglise n'a rien laissé au hasard. A partir de faits établis, on est étonné de voir les dates des fêtes chrétiennes se déduire les unes des autres et apparaître aux dates précises auxquelles elles sont déjà fêtées depuis plus de deux mille ans.
Henriette Horovitz Horovitz-Marquebreucq. Née à Gand de père juif non pratiquant et de mère gantoise baptisée non pratiquante, elle a demandé le baptême à l’âge de 18 ans en l’église Saint-Bavon.
Parmi ses multiples lectures en vue de trouver des cohérences chronologiques dans l’abondance des renseignements discordants, elle est marquée par la lecture de « la Cité Mystique » de Marie d’Agreda.
Elle passe quarante années a étudier la Bible, les manuscrits de Qumran et rassembler une multitude de faits qui la conduisent à élaborer une étude qui montre que l'année de l'Incarnation est bien celle que nous fêtons encore aujourd'hui.
le 11 décembre 1947: troisième apparition de Notre Dame à l’ile bouchard : « Je donnerai du bonheur dans les familles. »
En se réveillant, le jeudi 11 décembre, Jacqueline s’aperçoit que ses yeux ne sont pas collés comme à l’ordinaire, et qu’elle voit parfaitement bien sans lunettes. «Comme tous les matins, raconte-t-elle, Maman monte de l’eau bouillie pour me décoller les yeux, mais ce matin, je n’ai plus les yeux collés, plus de croûtes, plus d’humeur… et je vois au loin, je n’ai plus besoin de lunettes. Maman appelle Papa et, devant un tel miracle, ils pleurent et disent merci. On me donne un journal à lire. Papa court chercher monsieur le Curé. En voyant mes yeux guéris, il s’agenouille et pleure. Les voisins sont ahuris et émus, car depuis ma plus jeune enfance, je leur faisais pitié.»
À 1 heure de l’après-midi, il y a environ deux cents personnes dans l’église Saint-Gilles. Les quatre fillettes arrivent et, ne trouvant aucune place libre sur les prie-Dieu, elles viennent s’agenouiller devant la Sainte Table, face à l’autel de la Sainte Vierge. Le Curé, agenouillé sur une marche du grand autel, assiste pour la première fois aux apparitions, ainsi que les trois religieuses de Sainte-Anne.
Notre Dame explique pourquoi elle est venue là et non ailleurs. Elle promet ensuite :
«Il y aura du bonheur dans les familles, répond la Dame, qui ajoute: Chantez maintenant le “Je vous salue Marie”.»
Le Seigneur m'a possédée au commencement de ses voies, avant qu'il fît quelque chose dès le principe.
J'ai été fondée dès l'éternité, dès le commencement, avant les origines de la terre.
Il n'y avait point d'abîmes quand je fus enfantée, point de sources chargées d'eaux.
Avant que les montagnes fussent affermies, avant les collines, j'étais enfantée.
Lorsqu'il n'avait encore fait ni la terre, ni les plaines, ni les premiers éléments de la poussière du globe.
Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là, lorsqu'il traça un cercle à la surface de l'abîme,
lorsqu'il affermit les nuages en haut, et qu'il dompta les sources de l'abîme,
lorsqu'il fixa sa limite à la mer, pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, lorsqu'il posa les fondements de la terre.
J'étais à l'œuvre auprès de lui, me réjouissant chaque jour, et jouant sans cesse en sa présence,
jouant sur le globe de sa terre, et trouvant mes délices parmi les enfants des hommes.
" Et maintenant, mes fils, écoutez-moi ; heureux ceux qui gardent mes voies !
Ecoutez l'instruction pour devenir sages ; ne la rejetez pas.
Heureux l'homme qui m'écoute, qui veille chaque jour à mes portes, et qui en garde les montants !
Car celui qui me trouve a trouvé la vie, et il obtient la faveur du Seigneur. "
Évêque de Myre (Asie Mineure) au IVe siècle, Nicolas aurait ressuscité des enfants mis au saloir par un méchant aubergiste. Ce saint est encore aujourd’hui très populaire en Russie, en Pologne, dans les pays germaniques ainsi qu’en Lorraine, en Alsace, en Belgique et aux Pays-Bas. Patron des enfants, il est connu dans ces pays sous les noms de Saint Nicolas, Sankt Niklaus, Saint Niclaus ou encore Sinter Klaas.
En Belgique francophone, la Wallonie, en Flandre et dans le Nord de la France, il est aussi le patron des passeurs d’eau et des bateliers.
Le jour de sa fête, Saint Nicolas rencontre les enfants et distribue des bonbons aux plus sages… Les garçons reçoivent des cartes de Saint Nicolas (tout comme les filles ont pu recevoir des cartes de Sainte Catherine quelques jours plus tôt).
En Pologne, les enfants déposent la veille leurs chaussures à la porte de leur chambre. À leur lever, ils trouvent de petits cadeaux, surtout des bonbons et du chocolat. Ils reçoivent aussi un petit diable en fourrure de lapin, attaché à une fine branche dorée, symbole de punition. En Lorraine, dont il est le patron, ainsi qu’en Alsace, Saint Nicolas a coutume de parcourir les rues le jour de sa fête avec le père Fouettard. Le premier récompense les enfants sages, l’autre menace d’emporter dans sa hotte les enfants désobéissants. À Fribourg, en Suisse romande, la Saint Nicolas donne lieu à un grand défilé. Ces traditions ont pris aux États-Unis la forme du Père Noël (Santa Claus pour les Américains).
le 21 novembre (?)…avant Jésus Christ: Présentation au Temple de la Vierge Marie, la mère du Christ.
Aujourd’hui l’Eglise Catholique honore la Vierge Marie et célèbre la Présentation au Temple.
La fête de la présentation de la Vierge Marie au Temple, célébrée en Orient depuis le VIe siècle, semble liée à la dédicace de l’église de Sainte-Marie-la-Neuve à Jérusalem (543). Elle est devenue une des douze grandes fêtes de la liturgie byzantine : « Après ta naissance, divine Fiancée, tu fus présentée au Temple du Seigneur pour être élevée dans le Saint des Saints comme une Vierge sanctifiée » (Lucernaire). Rome montra plus de réserve à l’égard de la tradition suivant laquelle, Marie, à l’âge de trois ans, aurait été présentée au Temple de Jérusalem pour y prier et servir Dieu et se préparer ainsi à sa grande vocation. Cette hypothèse est proposée dans l’Evangile apocryphe intitulé le Protévangile de Jacques, composé probablement en Egypte au milieu du IIe siècle. L’Eglise n’a pas retenu cet ouvrage comme canonique, en raison de sa datation tardive et du merveilleux qui y foisonne.
Introduite en Avignon au XIVe siècle, la fête de la Présentation est reconnue par le pape Grégoire XI en 1372. Elle n’est cependant inscrite au calendrier liturgique d’Occident qu’en 1585, par le pape Sixte V, eu égard à l’interprétation symbolique qu’on peut en donner : Marie est le modèle de l’Eglise, qui comme elle, se consacre au service de son Dieu par un don total de tout son être. La Vierge est aussi le véritable Temple où Dieu établit sa demeure au moment de l’Annonciation, préfigurant ainsi la Jérusalem céleste dont l’Agneau qui demeure en son milieu, est l’unique flambeau (Ap 21,23). Cette fête établit ainsi un lien entre le Temple ancien de pierre, et l’Arche de la Nouvelle Alliance, le sein très pur de la Vierge, sur laquelle descendra bientôt la shekinah, la gloire du Dieu vivant.