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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 18:32

Bonne Fête aux Elisabeth qui nous lisent ...

Ste Elisabeth de Hongire

Joseph est intimidé par sa nouvelle voisine... Il connaît son rang : princesse de Thuringe ! Et la voilà vivant dans ce modeste quartier. Élisabeth a-t-elle choisi volontairement cette précarité ? ou a-t-elle été chassée du château de la Wartburg par sa belle-famille ? Toujours est-il qu'ici, sa joie est de partager la vie des pauvres. La princesse ne leur est pas inconnue. Du temps de feu son époux Louis IV, landgrave de Thuringe (centre de l'actuelle Allemagne), la jeune femme, avec une réelle compassion, prenait déjà soin d'eux : non seulement elle était généreuse, mais elle les réconfortait par sa présence, acceptait d'être la marraine d'un enfant, soignait elle-même les malades.

Vu ICI

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1 novembre 2018 4 01 /11 /novembre /2018 09:44

 

 

L'histoire d'une fête

En 732, dans la première moitié de ce huitième siècle qui fut si grand pour l'Eglise, Grégoire III dédiait, à Saint-Pierre du Vatican, un oratoire en l'honneur du Sauveur, de sa sainte Mère, des saints Apôtres, de tous les saints Martyrs, Confesseurs, Justes parfaits qui reposent par toute la terre (Liber pontifie, in Gregorio III.).Une dédicace au vocable si étendu n'implique pas de soi l'établissement de notre fête même de tous les Saints par l'illustre Pontife ; il est à remarquer cependant qu'à dater de cette époque, on commence à la rencontrer en diverses églises, et fixée dès lors au premier jour de Novembre, comme en témoignent pour l'Angleterre le Martyrologe du Vénérable Bède et le Pontifical d'Egbert d'York. Elle était loin toutefois d'être universelle, lorsqu'en l'année 835, Louis le Débonnaire, sollicité par Grégoire IV (portrait ci-contre), et du consentement de tous les évêques de ses états, fit de sa célébration une loi d'empire : loi sainte, portée aux applaudissements de l'Eglise entière qui l'adopta comme sienne, dit Adon, avec révérence et amour (Ado, Martyrol.).

Il existait jusque-là, dans nos contrées, une coutume attestée par les conciles d'Espagne et de Gaule dès le VI° siècle (Concil. Gerund. an. 567, can. 3 ; Lugdun. II, an. 367, can. 6), et qui consistait à sanctifier l'époque des calendes de Novembre par trois jours de pénitence et de litanies, rappelant les Rogations qui précèdent encore l'Ascension du Seigneur. Le jeûne de la Vigile de la Toussaint est le seul souvenir qui nous reste maintenant de cette coutume de nos pères ; conservant le triduum pénitentiel, et l'avançant de quelques jours, ils en avaient fait une préparation de la fête elle-même :

« Qu'entière soit notre dévotion, recommandait un auteur du temps ; disposons-nous à cette solennité très sainte par trois jours de jeûne, de prière et d'aumône (Inter Opera Alcuini, Epist. XCI, ad calcem.). »

La sainteté incréée ou créée

En s'étendant au monde entier, la fête s'était complétée ; devenue  l'égale des  plus augustes solennités, elle développait ses horizons jusqu'à l'infini, embrassait toute sainteté incréée ou créée. Son objet n'était plus Marie seulement et les Martyrs, ou. tous les justes nés d'Adam, mais avec eux les neuf chœurs angéliques, mais pardessus tout la Trinité sainte, Dieu tout en tous (I Cor. XV, 28.), Roi de ces rois qui  sont les Saints (Apoc. V, 10.), Dieu des dieux  en  Sion (Psalm. LXXXIII, 8.). Ecoutons l'Eglise éveillant aujourd'hui ses fils : Le Roi des rois, le Seigneur, venez, adorons-le, parce qu'il est la couronne de tous les Saints (Invitator. festi.).  C'est l'invitation  qu'en  cette même nuit  le Seigneur lui-même adressait à la chantre d'Helfta, Mechtilde,  la privilégiée du divin Cœur : 

«  Loue-moi de ce que je suis la couronne de tous les  Saints (Liber specialis gratiae, P.a, c. XXXI.).  » 

Et la vierge voyait toute la beauté des élus et leur gloire s'alimenter au sang du Christ, briller des vertus par lui pratiquées ; et répondant à  l'appel divin, elle louait tant qu'elle pouvait la très heureuse, la toujours adorable Trinité, de ce qu'elle daigne être aux Saints leur diadème, leur admirable dignité (Ibid.). Dante lui aussi nous montre, en l'empyrée, Béatrice se faisant sa couronne  du reflet des rayons éternels (Dante, Paradis, chant XXXI.). Gloire au Père, au Fils, au Saint-Esprit! ainsi tout d'une voix, pour le sublime poète, chantait le Paradis.

« Tout l'univers, dit-il, me semblait un sourire (Chant XXVII.). Le royaume d'allégresse, avec tout son peuple ancien et nouveau, tourné vers un seul point, était tout regard, tout amour. O triple lumière, qui scintillant en une seule étoile, rassasies à ce point leur vue, regarde ici-bas à nos tempêtes (Chant XXXI, traduction de Mesnard.) ! »

 

Dom Gueranger, l'Année Liturgique, 1908

L'explication complète est ICI

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31 octobre 2018 3 31 /10 /octobre /2018 11:00

 

À l'occasion de la Toussaint, un texte de Georges Bernanos sur les saints.

 

« Oh ! bien sûr, si le monde était le chef d’œuvre d’un architecte soucieux de symétrie, ou d’un professeur de logique, d’un dieu déiste, en un mot, l’Eglise offrirait le spectacle de la perfection, de l’ordre, la sainteté y serait le premier privilège du commandement, chaque grade dans la hiérarchie correspondrait à un grade supérieur de sainteté, jusqu’au plus saint de tous, Notre Saint-Père le pape, bien entendu. Allons ! Vous voudriez d’une Eglise telle que celle-ci ? Vous vous y sentiriez à l’aise ? Laissez-moi rire, loin de vous y sentir à l’aise, vous resteriez au seuil de cette Congrégation de surhommes, tournant votre casquette à la main, comme un pauvre clochard à la porte du Ritz ou du Claridge.
« L’Eglise est une maison de famille, une maison paternelle, et il y a toujours du désordre dans ces maisons-là, les chaises ont parfois un pied en moins, les tables sont tachées d’encre, et les pots de confitures se vident toutes seules dans les armoires, je connais ça, j’en ai l’expérience…
« La maison de Dieu est une maison d’hommes et non de surhommes. Les chrétiens ne sont pas des surhommes. Les saints pas davantage, ou moins encore, puisqu’ils sont les plus humains des humains. Les saints ne sont pas sublimes, ils n’ont pas besoin du sublime, c’est le sublime qui aurait plutôt besoin d’eux. Les saints ne sont pas des héros, à la manière des héros de Plutarque. Un héros nous donne l’illusion de dépasser l’humanité, le saint ne la dépasse pas, il l’assume, il s’efforce de la réaliser le mieux possible, comprenez-vous la différence ? Il s’efforce de s’approcher le plus possible de son modèle, Jésus-Christ, c’est-à-dire de Celui qui a été parfaitement homme, avec une simplicité parfaite, au point, précisément, de déconcerter les héros en rassurant les autres, car le Christ n’est pas mort seulement pour les héros, il est mort aussi pour les lâches. »

Georges Bernanos, Nos amis les saints, 1947

 

 

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17 octobre 2018 3 17 /10 /octobre /2018 07:06


 

C'était hier...    C’est arrivé le 22 octobre 1797

 

Mon cher Cyprien,

 

Tu me dis que vous avez fêté la Saint-Michel et que tu veux connaître l’histoire des paras.

Eh bien, tout d’abord, le 22 octobre 1797, c’est la naissance officielle du parachute. En 1796, le Français André-Jacques Garnerin réussit le parachutage d’un chien à partir d’un ballon. Il met alors au point un dispositif composé seulement de toile : le parachute. Il effectue son premier saut en ce fameux 22 octobre au-dessus du parc Monceau à Paris, en sautant d’une montgolfière à plus de 915 mètres de hauteur. Beaucoup plus tard, le parachute devient une arme militaire qui ne sera vraiment utilisée qu’à partir de 1935 et pendant toute la Seconde Guerre mondiale. J’en ai vu beaucoup en Normandie, souviens-toi, le jour du Débarquement…

Le père François Casta était aumônier parachutiste en Indochine en mars 1947. Et c’est à lui que revient l’honneur de préparer le dossier qui fera de saint Michel, l’archange vainqueur du dragon, le patron des troupes aéroportées parachutistes.

Pourquoi saint Michel est-il le patron des parachutistes, me dis-tu ? D’où vient cette tradition ?

>>>  Réponse...

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14 octobre 2018 7 14 /10 /octobre /2018 08:51

 

Entendu sur France Culture ce matin, dans l'émission Orthodoxie.

A réécouter en podcast. 

 

L'homme, couronnement de la création (I)

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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 10:43

 

Où ce qui est contemporain n’est pas toujours ce que l’on croit

 

Où ce qui est contemporain <br>n’est pas toujours ce que l’on croit

Vendredi 31 août vers 17 h 30, à Lourdes. Des milliers de pèlerins assistent à la procession eucharistique devant la grotte quand Déborah de Robertis, 34 ans, prend la pose, mains jointes, nue et seulement coiffée d’un voile bleu, devant la statue de Notre-Dame de Lourdes. Dans le jargon de l’art contemporain, on appelle cela une « performance » : une mise en scène éphémère, une œuvre qui n’est œuvre qu’au moment où elle est en train de se faire. (En pratique, on reconnaît la performance au fait qu’au nom de leur art, des gens font des choses pour lesquelles le commun des mortels serait immédiatement envoyé à l’asile.)

Déborah de Robertis aime particulièrement « performer » nue pour « interroger sur la place de la femme dans l’art » et a donné par le passé plusieurs spectacles du même genre, notamment devant L’Origine du monde de Courbet ou L’Olympia de Manet, qui lui avaient valu un rappel à la loi. Elle avait réitéré devant La Joconde, ce qui l’avait conduite devant le tribunal pour exhibitionnisme... Pour finir relaxée. Le Sanctuaire de Lourdes recevra-t-il aussi une fin de non-recevoir à sa plainte ?

Mais ce qui, plus que la tournure que pendra l’affaire devant la justice, chatouille l’esprit, c’est la mouche qui a pu piquer Déborah. Car interroger la place de la femme dans l’art à Lourdes, c’est une bien curieuse idée. 

....

Adélaïde Pouchol, rédactrice en chef adjointe le  

La suite de l'éditorial de L'Homme Nouveau ...

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16 septembre 2018 7 16 /09 /septembre /2018 08:37

 

Les catacombes de Saint-Callixte. Sur la partie supérieure de la paroi, on voit les figures des Saints Corneille, Pape, et Cyprien, Évêque de Carthage (martyr de la persécution de Valérien en 258).
Les quatre figures ont la tête auréolée; elles sont vêtues d'habits pontificaux et portent de la main gauche un livre orné de pierres précieuses (l'Évangile). 
Cette reproduction se situe à l'église Saint Corneille à Hem (Nord) dans la chapelle de droite au pied de la statue du Saint.

Source

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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 09:27

 

Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham.

Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob ; Jacob engendra Juda et ses frères ;

Juda, de Thamar, engendra Pharès et Zara ; Pharès engendra Esrom ; Esrom engendra Aram ;

Aram engendra Aminadab ; Aminadab engendra Naasson ; Naasson engendra Salmon ;

Salmon, de Rahab, engendra Booz ; Booz, de Ruth, engendra Obed ; Obed engendra Jessé ;

Jessé engendra le roi David. David engendra Salomon de la femme d'Urie ;

Salomon engendra Roboam ; Roboam engendra Abia ; Abia engendra Asa ;

Asa engendra Josaphat ; Josaphat engendra Joram ; Joram engendra Ozias ;

Ozias engendra Joatham ; Joatham engendra Achaz ; Achaz engendra Ezéchias ;

Ezéchias engendra Manassé ; Manassé engendra Amon ; Amon engendra Josias ;

Josias engendra Jéchonias et ses frères, au temps de la déportation à Babylone.

Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel ; Salatheil engendra Zorobabel ;

Zorobabel engendra Abioud ; Abioud engendra Eliacim ; Eliacim engendra Azor ;

Azor engendra Sadoc ; Sadoc engendra Achim ; Achim engendra Elioud ;

Elioud engendra Eléazar ; Eléazar engendra Matthan ; Matthan engendra Jacob ;

Jacob engendra Joseph l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qu'on appelle Christ.

 

Extrait de la Bible catholique traduite par le chanoine Crampon

Aujourd'hui se lève l'aurore du salut

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 17:05

 

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 1er septembre : saints du jour français ou en France.
    • Saint Gilles ou Égide : Ermite (640-720)

Gilles était d'Athènes. Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale. On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie ; mais sa science était surtout celle des saints.

Un jour qu'il se rendait à l'église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l'aumône.

Ému de compassion, Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne : à peine le malheureux en est-il revêtu, qu'il se trouve en parfaite santé. Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l'aumône est agréable à Dieu. Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l'humilité. Mais Jésus-Christ ne se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu'il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l'Occident. Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse.

Mais il lui fallait la solitude ; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu. Ses jours, ses nuits presque entières s'écoulaient dans une prière continuelle, dans l'adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours ; le lait d'une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.

Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d'Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse. La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber ; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. Gilles, ému jusqu'aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l'innocent animal. Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l'homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir. La biche était sauvée, car le roi, plein d'admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l'auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite. Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère. Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.

Au pays de Nîmes dans la province de Narbonne, au VIe ou VIIe siècle, saint Gilles, dont le nom a été donné à la ville qui s'est formée ensuite dans la vallée flavienne, où lui-même aurait érigé un monastère et terminé sa vie.

D'autres 1er septembre ICI...

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28 août 2018 2 28 /08 /août /2018 22:31

À force de tout voir, on finit par tout supporter.

À force de tout supporter, on finit par tout tolérer.

À force de tout tolérer, on finit par tout accepter.

À force de tout accepter, on finit par tout approuver. 

Saint Augustin

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28 août 2018 2 28 /08 /août /2018 18:26

 

« Le chrétien moderne se sent professionnellement obligé à se montrer jovial et blagueur, à sourire complaisamment en exhibant sa denture, à affecter une cordialité niaise, pour prouver à l'incrédule que le christiannisme n'est pas une religion "sombre", une doctrine "pessimiste", une morale "ascétique".

Être chrétien à la mode actuelle consiste moins à nous repentir de nos péchés qu'à nous repentir du christianisme.

Le chrétien progressiste nous empoigne la main en arborant un large sourire électoral. »

Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003

 
Messe animée par les jeunes - Maubeuge était en direct.S’abonner

Flash Mob à la fin de la messe, sur un air de Glorious!! L’Eglise est jeune!!

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27 août 2018 1 27 /08 /août /2018 21:18
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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 13:44


Assomption

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9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 17:21

 

Moine de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Randol, le Fr. Hugues Bohineust vient de publieObéissance du Christ, obéissance du chrétien - Christologie et morale chez saint Thomas d’Aquin aux éditions Paroles et Silence (coll. Bibliothèque de la Revue Thomiste), février 2017. 872 pages.

Ce livre est la publication d’une thèse de doctorat canonique en théologie, dirigée par le P. Philippe-Marie Margelidon, o.p. et soutenue en 2015 à l’Institut Saint-Thomas d’Aquin (Institut Catholique de Toulouse).

Le frère Bohineust a bien voulu accorder au Rouge & le Noir un entretien fleuve sur la vertu d’obéissance.

R&N : Comment Saint Thomas définit-il la vertu d’obéissance ?

Fr. Hugues Bohineust : Saint Thomas inscrit la vertu d’obéissance dans le domaine de la justice. Celle-ci règle nos rapports avec les autres et nous pousse à rendre à autrui ce qui lui est dû. L’objet de l’obéissance est l’accomplissement d’un précepte, émanant de quiconque a autorité. En quoi y a-t-il ici un devoir de justice ? Pour le comprendre, il faut observer que l’autorité est au service d’un bien commun. Le bien commun est notre bien, et nous ne pouvons l’atteindre qu’en accomplissant le précepte. Il est donc tout à fait raisonnable d’obéir, et c’est même une nécessité de justice, dit saint Thomas. L’obéissance ne contrarie donc pas la liberté mais la suppose. Obéir est une chose moralement bonne, qui fortifie notre liberté et notre agir dans son inclination au bonheur.

L’histoire des idées montre qu’il s’est établi dans le passé un divorce entre la morale et le bonheur. En réalité, une saine conception de la liberté engendre une morale du bonheur. En effet, nous ne choisissons pas d’être heureux. Nous recevons au contraire la liberté comme un talent à développer. Et le rôle des vertus est précisément de fortifier et d’éduquer cette liberté, de perfectionner ainsi notre agir dans la poursuite du vrai, du bien, et finalement du bonheur.

La suite de l'entretien...

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9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 13:17

Philosophe et carmélite, issue d’une famille juive, Édith Stein, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, est morte à Auschwitz en témoin du Christ.
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17 juillet 2018 2 17 /07 /juillet /2018 07:37

 

Après la triple donation du Royaume de France faite devant notaire, le 21 juin 1429, qui fait de Jésus Christ le Roi de France, et de Charles VII le lieutenant de Dieu en France (étymologiquement le Tenant lieu de…), il reste un acte indispensable à réaliser : le sacre. C'est le moment où la personne du Roi devient Sacrée, où il reçoit les grâces de son nouvel état. Par le sacre, le Roi renouvelle en sa personne le pacte de Reims de la Noël 496.

L'évêque prononce les paroles : « Je te sacre Roi de France au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »

Sainte Jeanne d'Arc se jette alors aux pieds du Roi et s'écrie :

« Gentil Prince, maintenant est exécuté le plaisir de Dieu, qui voulait que vous vinssiez à Reims pour y recevoir votre digne Sacre, montrant que vous êtes le vrai Roi et celui auquel le Royaume doit appartenir ! »

Pour Geneviève Esquier, dans Ceux qui croyaient au Ciel de (Ed. de l'Escalade) désormais la vocation spirituelle et temporelle de la nation des Francs renaît officiellement.

Sacre à Reims de Charles VII, par Lenepveu, Panthéon de Paris.

D'autres 17 juillet sur Petrus Angel

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16 juillet 2018 1 16 /07 /juillet /2018 09:43

 

La Sainte Vierge lui donne le scapulaire du mont Carmel avec comme promesse :

« Recevez, mon fils bien-aimé, ce scapulaire pour mon Ordre, c'est le signe particulier de ma faveur, que j'ai obtenu pour toi et pour mes fils du Mont-Carmel. Celui qui meurt revêtu de cet habit sera préservé du feu éternel »

Le privilège le plus considérable accordé à la Confrérie du Mont-Carmel, après celui que Marie fait connaître à saint Simon Stock, est celui qui est révélé au pape Jean XXII : la délivrance du purgatoire, le samedi après leur mort, des confrères du Mont-Carmel qui auront été fidèles à l'esprit et aux règles de la Confrérie. En dehors de ces deux privilèges, il y a de nombreuses indulgences attachées au scapulaire.

 

La Vierge remettant le scapulaire à saint Simon Stock.

1644 Avignon, Musée Calvet

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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 12:20

 

Le vendredi 13 Juillet, la Vierge Marie apparaît à Lucie et ses cousins comme les autres fois. 5000 personnes assistent à cet événement, à la Cova da Iria.

Notre Dame s'adresse, comme à chaque apparition à Lucie : "Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix du monde". Au cours de cette apparition, la Vierge Marie annonce également 3 nouvelles prophéties qui restent à l'époque les secrets de Lucie. Deux de ces secrets sont divulgués en 1942, le troisième en l'An 2000. (Cf. chronique du 13 mai, 13 juin, 19 août, 13 septembre, 13 octobre).

Au cours de l'apparition du 13 juillet 1917, Notre-Dame parle pour la première fois des premiers samedis du mois en révélant aux petits voyants : « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. »

Notons que la Sainte Vierge parle des premiers samedis du mois de façon générale, sans en préciser le nombre. Ce n'est que le 10 décembre 1925 à Pontevedra qu'elle le fait. Voici les paroles de Notre-Dame que sœur Lucie entend ce jour-là (tirées d'une lettre à son confesseur, le père Aparicio) : 

« Vois, ma fille, mon Cœur entouré des épines que les hommes m'enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui,

- pendant cinq mois, le premier samedi,

- se confesseront,

- recevront la sainte Communion,

- réciteront un chapelet

- et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire

- en esprit de réparation,

je promets de les assister à l'heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

Au début de l'apparition, après un court dialogue, Notre-Dame leur dit :

« Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : "Ô Jésus, c'est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie" ».

Puis, à la fin de l'apparition, après leur avoir montré l'enfer, elle leur apprit une deuxième prière :

«Quand vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère : "Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l'enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin" ».

L'année précédente, au cours de sa deuxième apparition durant l'été 1916, l'Ange les avait déjà préparés à cette révélation en leur disant : « Priez beaucoup. Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde. Offrez constamment au Très-Haut des prières et des sacrifices. De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. (…) Acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra. »

Source

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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 11:03


Ste Maria Goretti
VIERGE ET MARTYRE († 1902)
Fête Le 6 Juillet
« martyre de la pureté » 
(1890-1902)

Maria naît dans le petit village de Corinaldo, le 16 octobre 1890, troisième d'une famille de sept enfants. En 1899, son père, cultivateur pauvre, déménagea dans une ferme au bord de la Méditerranée, près de Nettuno. Il mourut peu de temps après, laissant six enfants à nourrir.
Assunta, son épouse, décida de continuer la rude tâche à peine commencée et confia la garde des petits à Marietta, qui n'était alors âgée que de neuf ans. La petite fille d'une maturité précoce devint très vite une parfaite ménagère. Le jour de la Fête-Dieu, elle communia pour la première fois avec une ferveur angélique. Elle s'appliquait avec délices à la récitation quotidienne du chapelet. Maria Goretti ne put apprendre à lire, car la pauvreté et l'éloignement du village l'empêchèrent de fréquenter l'école. La pieuse enfant ne tint cependant aucun compte des difficultés et des distances à parcourir lorsqu'il s'agissait de recevoir Jésus dans le Saint Sacrement. « Je puis à peine attendre le moment où demain j'irai à la communion », dit-elle l'après-midi même où elle allait sceller de son sang sa fidélité à l'Époux des vierges.

Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l'accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter. Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d'être en faute, Maria avoua tout à sa mère. Avertie d'un danger qu'elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.

Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l'adolescente s'esquivait le plus possible de sa présence. Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers. L'occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet 1902. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace : « Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer ! » La jeune chrétienne s'écria : « Non! C'est un péché, Dieu le défend ! Vous iriez en enfer ! » Déchaîné par la passion, n'obéissant plus qu'à son instinct, l'assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.

Lorsque Assunta est mise au courant du drame, Maria gît mourante à l'hôpital de Nettuno. Le prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en croix, le coup de lance et la conversion du bon larron : « Et toi, Maria, pardonnes-tu ? lui demanda-t-il. - “Oh, oui ! murmura sans hésitation la douce victime, pour l'amour de Jésus, qu'il vienne avec moi au Paradis.” » Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d'atroces douleurs, furent celles-ci : « Que fais-tu Alessandro ? Tu vas en enfer ! » et comme elle se détournait dans un ultime effort, son cœur cessa de battre.

Alessandro Serenelli fut condamné à une peine de trente ans de prison. Après huit années d'incarcération, une nuit de 1910, il rêva que Maria lui offrait des lys qui se transformaient en lumières scintillantes. Ce rêve lui fit réaliser le mal qu'il avait fait et il se repentit. Il fut libéré en 1929, après vingt-sept années de détention.

Dans la nuit de Noël 1934, il alla jusqu'à Corinaldo, où était retournée la mère de Marietta, Assunta Goretti, qui à cette époque était au service du curé, et la supplia de lui pardonner. Elle accepta en disant : « Dieu vous a pardonné, ma Marietta vous a pardonné, moi aussi je vous pardonne. » Tous deux assistèrent à la messe ensemble le lendemain, recevant la Sainte Communion, l'un à côté de l'autre, sous le regard très étonné des paroissiens.

C'est ensemble également qu'ils assistèrent le 27 avril 1947 aux cérémonies de la béatification et à celles de la canonisation de Marietta le 24 juin 1950, par le vénérable pape Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958). Ce fut la première fois qu'une mère assistait à la canonisation de sa fille.

Dans son allocution, le Saint-Père déclarait : « Elle est le fruit mûr d'une famille où l'on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l'obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l'atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s'unir à Dieu et à croître en vertu. Elle n'était ni ignorante, ni insensible, ni froide, mais elle avait la force d'âme des vierges et des martyrs, cette force d'âme qui est à la fois la protection et le fruit de la virginité. »

Alessandro Serenelli, devenu membre du Tiers-Ordre franciscain, travaillait depuis 1936 en tant que jardinier du Couvent des Pères Capucins d’Ascoli Piceno, puis, plus tard, au couvent de Macerata où il passa le reste de sa vie à leur service. Il y mourut le 6 mai 1970, à l'âge de 88 ans, après avoir rédigé un testament des plus édifiants.

Alessandro Serenelli, testament autographe, 5 mai 1961:

« Je suis âgé de presque 80 ans, et ma journée va bientôt se terminer. Si je jette un regard sur mon passé, je reconnais que dans ma première jeunesse j'ai pris un mauvais chemin : celui du mal qui m'a conduit à la ruine ; j'ai été influencé par la presse, les spectacles et les mauvais exemples que la plupart des jeunes suivent sans réfléchir, mais je ne m'en souciais pas. J'avais auprès de moi des personnes croyantes et pratiquantes, mais je ne faisais pas attention à elles, aveuglé par une force brutale qui me poussait sur une route mauvaise. À vingt ans j'ai commis un crime passionnel, dont le seul souvenir me fait encore frémir aujourd'hui.

Maria Goretti, qui est aujourd’hui une sainte, a été le bon ange que la Providence avait mis devant mes pas. Dans mon cœur j’ai encore l’impression de ses paroles de reproche et de pardon. Elle a prié pour moi, intercédé pour moi, son assassin. Trente ans de prison ont suivi. Si je n’avais pas été mineur, j’aurais été condamné à vie. J’ai accepté la sentence méritée ; j’ai expié ma faute avec résignation. Marie a été vraiment ma lumière, ma Protectrice ; avec son aide j’ai acquis un bon comportement et j’ai cherché à vivre de façon honnête lorsque la société m’a accepté à nouveau parmi ses membres. Avec une charité séraphique les fils de saint François, les frères mineurs capucins des Marches, m’ont accueilli parmi eux non comme un serviteur, mais comme un frère. C’est avec eux que je vis depuis 1936. Et maintenant j’attends avec sérénité le moment où je serai admis à la vision de Dieu, où j’embrasserai de nouveau ceux qui me sont chers, où je serai près de mon ange gardien et de sa chère maman, Assunta.

Puissent ceux qui liront ma lettre en tirer l’heureuse leçon de fuir dès l’enfance le mal et de suivre le bien. Qu’ils pensent que la religion avec ses préceptes n’est pas une chose dont on puisse se passer, mais qu’elle est le vrai réconfort, la seule voie sûre dans toutes les circonstances, même les plus douloureuses de la vie. Pax et Bonum (Paix et bien !) ».

 

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3 juillet 2018 2 03 /07 /juillet /2018 17:53

 

Je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son apparition et par son règne :
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction.
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère.

Seconde Épître de saint Paul Apôtre à Timothée 

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30 juin 2018 6 30 /06 /juin /2018 09:23

 

 

« Ce n'est pas seulement l'amour de Dieu qui a pour substance l'attention. L'amour du prochain, dont nous savons que c'est le même amour, est fait de la même substance. Les malheureux n'ont pas besoin d'autre chose en ce monde que d'hommes capables de faire attention à eux. La capacité de faire attention à un malheureux est chose très rare, très difficile ; c'est presque un miracle ; c'est un miracle. Presque tous ceux qui croient avoir cette capacité ne l'ont pas. La chaleur, l'élan du coeur, la pitié n'y suffisent pas.

Dans la première légende du Graal, il est dit que le Graal, pierre miraculeuse qui, ayant la vertu de l'hostie consacrée, rassasie toute faim, appartient à quiconque dira le premier au gardien de la pierre, roi aux trois quarts paralysé par la plus douloureuse blessure : "Quel est ton tourment ?"

La plénitude de l'amour du prochain, c'est simplement d'être capable de lui demander : "Quel est ton tourment ?" C'est savoir que le malheureux existe, non pas comme unité dans une collection, non pas comme un exemplaire de la catégorie sociale étiquetée "malheureux", mais en tant qu'homme, exactement semblable à nous, qui a été un jour frappé et marqué d'une marque inimitable par le malheur. Pour cela, il est suffisant, mais indispensable, de savoir poser sur lui un certain regard.

Ce regard est d'abord un regard attentif, où l'âme se vide de tout contenu propre pour recevoir en elle-même l'être qu'elle regarde tel qu'il est, dans toute sa vérité. Seul en est capable celui qui est capable d'attention.

Ainsi il est vrai, quoique paradoxal, qu'une version latine, un problème de géométrie, même si on les a manqués, pourvu seulement qu'on leur ait accordé l'espèce d'effort qui convient, peuvent rendre mieux capable un jour, plus tard, si l'occasion s'en présente, de porter à un malheureux, à l'instant de sa suprême détresse, exactement le secours susceptible de sauver.

Pour un adolescent capable de saisir cette vérité, et assez généreux pour désirer ce fruit de préférence à tout autre, les études auraient la plénitude de leur efficacité spirituelle en dehors même de toute croyance religieuse.

Les études scolaires sont un de ces champs qui enferment une perle pour laquelle cela vaut la peine de vendre tous ses biens, sans rien garder à soi, afin de pouvoir l'acheter. »

Simone WeilAttente de Dieu

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29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 14:45

Saint Pierre et saint Paul

Saints Apôtres (1er s.)

PETER AND PAUL

 

Saint Pierre et saint Paul : On ne peut les séparer. Ils sont les deux piliers de l'Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l'un sans l'autre. L'Église romaine, c'est l'Église de Pierre et de Paul, l'Église des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur. Pierre était galiléen, reconnu par son accent, pêcheur installé à Capharnaüm au bord du lac de Tibériade. Paul était un juif de la diaspora, de Tarse en Asie Mineure, mais pharisien et, ce qui est le plus original, citoyen romain. Tous deux verront leur vie bouleversée par l'irruption d'un homme qui leur dit: "Suis-moi. Tu t'appelleras Pierre." ou "Saul, pourquoi me persécutes-tu?" Simon devenu Pierre laisse ses filets et sa femme pour suivre le rabbi. Saul, devenu Paul se met à la disposition des apôtres. Pierre reçoit de l'Esprit-Saint la révélation du mystère caché depuis la fondation du monde: "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Paul, ravi jusqu'au ciel, entend des paroles qu'il n'est pas possible de redire avec des paroles humaines. Pierre renie quand son maître est arrêté, mais il revient: "Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime." Paul, persécuteur des premiers chrétiens, se donne au Christ: "Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi." Pierre reçoit la charge de paître le troupeau de l'Église: "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église." Paul devient l'apôtre des païens. Pour le Maître, Pierre mourra crucifié et Paul décapité.

La suite sur Aleteia

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28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 09:17

 

Macron offre le Journal d'un Curé de campagne au pape François : à chaque président de la République son cadeau (plus ou moins de bon goût)      

A chaque président de la République son cadeau (plus ou moins de bon goût)

Pour sa première rencontre avec le pape François, Emmanuel Macron est venu à Rome avec un des plus beaux livres de Georges Bernanos – « Journal d’un curé de campagne » - sur l’Eglise et la vocation des prêtres. En échange, le Saint-Père a remis au natif d’Amiens une médaille de saint Martin, la désignant comme une manifestation de l’idéal politique de protection des pauvres : « Et nous sommes tous des pauvres », a-t-il ajouté à l’intention du président de la République française. Celui-ci a posé sa main sur l’épaule du Pape et les deux hommes se sont embrassés sur la joue en toute simplicité avant de se séparer. La suite...

 

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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 08:31

 

  • Ste Germaine Cousin, vierge († 1601)

 

Germaine Cousin naît à Pibrac, non loin de Toulouse. Sa courte vie de vingt-deux ans est une merveille de la grâce. Fille d'un pauvre laboureur, percluse de la main droite, scrofuleuse, elle fut, pour comble de malheur, privée de sa mère, à peine sortie du berceau. La petite orpheline devint l'objet de la haine et du mépris d'une belle-mère acariâtre et sans cœur ; la douleur, née avec elle, devait être sa compagne jusqu'à la mort. Cette pauvre ignorante fut instruite par Dieu même dans la science de la prière.

Bergère des troupeaux de la famille, elle passait son temps en conversations avec le Ciel ; le chapelet était son seul livre ; la Sainte Vierge était sa mère, les anges ses amis, l'Eucharistie sa vie. Souvent on la vit agenouillée dans la neige, traversant à pied sec le ruisseau voisin sans se mouiller, pour se rendre à l'église, où elle assistait chaque jour au Saint Sacrifice et communiait souvent, pendant que ses brebis paissaient tranquilles autour de sa quenouille plantée en terre. Charitable pour les pauvres, elle leur donnait son pauvre pain noir, ne vivant guère que de l'amour de Dieu ; et, un jour, le Ciel renouvela pour elle le miracle des roses devant les yeux de son impitoyable marâtre.

À sa mort, les anges et les vierges célestes chantèrent au-dessus de sa maison. Quarante ans plus tard, on trouva, comme par hasard, mais providentiellement, son corps intact avec un bouquet de fleurs fraîches, sous les dalles de l'église de sa paroisse. Elle est devenue un des grands thaumaturges et une des saintes les plus populaires de la France.

D'autres 15 juin dans le salon beige.

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3 juin 2018 7 03 /06 /juin /2018 16:45

 

  • Sainte Clotilde, reine des Francs († 545)

A Tours, en 545, sainte Clotilde, reine. Grâce à ses prières, son époux Clovis, roi des Francs, accueillit la foi du Christ. Après la mort du roi, elle se retira pieusement près de la basilique de Saint-Martin, ne voulant plus être considérée comme reine, mais comme servante de Dieu. (le 3 juin au martyrologe romain, en France sa mémoire est reportée au lendemain).

Sainte Clotilde

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