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2 juin 2018 6 02 /06 /juin /2018 11:28

Bonne fête !

 

Sainte Blandine

Martyre
(†
 177)

Esclave à Lyon sous le règne de Marc-Aurèle, elle fut arrêtée en même temps que d'autres chrétiens, dont Saint Pothin. Torturée sans relâche, elle se contenta de dire à ses bourreaux que les chrétiens ne faisaient aucun mal. Envoyée dans l'arène avec ses compagnons, elle les exhortait à garder leur foi malgré les supplices. Elle fut finalement mise dans un filet et jetée à un taureau sauvage. N'étant toujours pas morte, les Romains décidèrent de l'achever à l'épée.

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 18:55

 

  • le 31 mai : fête de la Visitation de la Vierge Marie.

 

La Visitation par Fra Angelico, Musée du Prado Madrid

La Mère de Dieu ne peut contenir la joie de l'annonce qui lui a été faite. Elle ne peut pas encore la partager avec Joseph. Elle va rejoindre sa cousine Elisabeth, enceinte comme elle. Et Jean-Baptiste partage cette allégresse en tressaillant dans le sein de sa mère. La fête de la Visitation commémore la sainte Rencontre de deux enfants à naître et le Magnificat de Marie qui jaillit de son exultation. L'icône de la visitation, ci-dessus, montre Marie en face d'Élisabeth. Les deux mères portent chacune leur enfant.

 

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 19:17

 

disponible en ligne jusqu'au 29 mai sur RMC Découverte... et en cliquant sur l'affiche...  Bande annonceQu'on se le dise !

 

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 22:10
Cinq choses que vous ignorez sur sainte Rita

© Corinne SIMON CIRIC
Sainte Rita (détail), sculpture du XXe s., Santa Maria della Vittoria, Rome, Italie. 
 

Mardi 22 mai, nous fêtons sainte Rita, la patronne des causes impossibles. Mais connaissez-vous vraiment cette sainte italienne du XVe siècle au parcours atypique ?

Sainte Rita est connue pour être la sainte des causes désespérées. Mais savez-vous pourquoi ? Toute sa vie, Rita a connu des événements singuliers qui l’a conduite jusqu’à sa canonisation.

 
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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 08:22

 

Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,

Chaque année, une joie profonde embrase le cœur des chrétiens alors qu’ils entendent les premières lignes du livre des Actes des Apôtres. Les plus impatients s’exclament peut-être : « Enfin ! » Oui, « Enfin ! » Trois ans se sont écoulés depuis qu’un Rabbi de passage a recruté rapidement au bord du lac de Tibériade quelques pêcheurs affairés auprès de leurs barques et de leurs filets, en vue d’une mission peu explicite : ‘Je vous ferai pêcheurs d’hommes’ (Mt 4,19). Ces hommes ont été formés par le seul et meilleur Maître qui puisse être, et ont été les témoins privilégiés des nombreux signes accomplis par Jésus. Force est de constater que jusqu’au matin de la Pentecôte, l’enseignement n’a pas porté les fruits attendus. Mais brusquement, en un instant, tout bascule. Les apôtres sortent du lieu où ils étaient réunis et se mettent à annoncer la Bonne Nouvelle de la Résurrection du Seigneur, de la venue du Messie : « Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. » (Ac 2,36) Pour les prudents et les attentifs, ces premiers « actes des apôtres » apparaissent comme le fruit accompli, c’est-à-dire porté à son terme, de la pédagogie divine déployée depuis les premiers temps de l’humanité. Dès leur enfance, ces hommes de Galilée ont baigné dans les livres et les traditions du peuple d’Israël. Comme leurs contemporains, ils ont désiré la venue du Messie, la restauration du royaume. De quel royaume ? Un royaume selon la pensée des hommes, ou un Royaume selon le plan de Dieu ? ...

Homélie de Pentecôte du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault

La suite sur le blog du Petit Placide

 

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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 08:53
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20 mai 2018 7 20 /05 /mai /2018 07:50

 

Fête de la Pentecôte

 

La Pentecôte...

          Le feu de l'Esprit...

 

La Pentecôte marque la venue de l'Esprit Saint sur les Apôtres et la naissance de l'Eglise. Cet événement est survenue cinquante jours après Pâques (en grec, pentêkrostê signifie « cinquantième »).

 

L'événement de la Pentecôte ne peut être compris qu'en lien avec Pâques, alors qu'une foule s'est rassemblée pour « Chavouot » (fête juive commémorant le don de la Loi à Moïse, qui est toujours fêtée le même jour que notre Pentecôte), les Apôtres, Marie et quelques proches entendent un bruit « pareil à celui d'un violent coup de vent » qui remplit la maison ; c'est un premier signe. Le deuxième signe ne se fait pas attendre : « une sorte de feu qui se partageait en langue se posa sur chacun d'entre eux ». Et voici le troisième prodige : « remplis de l'Esprit Saint, signifié par le vent et le feu, « ils se mirent à parler en d'autres langues ». La foule qui festoie est stupéfaite de les comprendre.

 

C'est ainsi que se réalisa la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension, une dizaine de jours plus tôt : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au extrémités de la terre. » (Ac 1, 8)

 

En effet, après que les apôtres aient reçu la force de l'Esprit Saint ils ont le courage de sortir de la salle du Cénacle où craintivement ils s'étaient enfermés....

 

Portail de l'Eglise catholique de France

 

Lu sur le blog de Liviaaugustae

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 09:30

 

Et pour ceux qui ne marchent pas, il y a les anges gardiens

Capture d’écran 2018-05-18 à 14.11.38Les « anges gardiens » réunissent tous ceux qui, ne pouvant être physiquement présents les trois jours de la Pentecôte, désirent accomplir spirituellement et non moins réellement le pèlerinage de Chartres.

Comment cela est-il possible, comment peut-on être à distance pèlerin de Chartres ?

L’Église nous enseigne que, dans la communion des saints « nul d’entre nous ne vit pour soi-même, comme nul ne meurt pour soi-même » (Rm, 14, 7). « Un membre souffre-t-il ? Tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? Tous les membres prennent part à sa joie. Or vous êtes le Corps du Christ, et membre chacun pour sa part » (1 Co 12, 26-27). Le moindre de nos actes fait dans la charité retentit au profit de tous, dans cette solidarité avec tous les hommes, vivants ou morts, qui se fonde sur la communion des saints(Catéchisme de l’Eglise catholique (CEC) n° 953). Par ailleurs, unis au Christ, nous pouvons mériter les uns pour les autres les grâces utiles pour notre sanctification, pour la croissance de la grâce et de la charité, comme pour l’obtention de la vie éternelle (CEC n° 2010). Ainsi, par la communion des saints, les prières et les sacrifices effectués par les « anges gardiens », où qu’ils se trouvent, et unis par la charité à Notre Seigneur Jésus-Christ, mériteront de nouvelles grâces pour la colonne des pèlerins tandis que réciproquement, ceux offerts par les marcheurs attireront les grâces du pèlerinage sur les « anges gardiens ».

Cette réciprocité fait des « anges gardiens » de véritables pèlerins de Chartres.

La suite...

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 08:51

carte d'entrée à la fête

Aux "infos " de 9h, France Culture a parlé de la fête annuelle de Lutte Ouvrière.

Pas des pèlerinages annuels de Chartes...

De Paris à Chartres

De Chartres à Paris

 

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 08:34

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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 07:58

 

L’édito – Ramadan, le carême des musulmans
par Cyril Brun


Dans notre société déchristianisée, les repères chrétiens demeurent la norme de comparaison, une sorte d’étalon de mesure pour l’inconnu religieux et moral. Confronté à des réalités nouvelles en matière de mœurs et de religion, les sociétés qui se revendiquent postchrétiennes gardent pourtant un substrat culturel (parfois bien erroné) chrétien et utilisent un vague souvenir comme repère de leur propre réflexion. C’est assez fréquent avec les étudiants qui, encore de nos jours, tentent de comprendre les religions antiques en les comparant au christianisme. C’est commun dans l’univers médiatique et politique lorsqu’il faut situer l’islam et ses rites. Même Dieu, même religion d’amour, même tolérance et pratiques semblables, c’est en tout cas ce par quoi l’inculture religieuse grandissante tend à se repérer et à se rassurer. Le ramadan n’est qu’un exemple parmi d’autres et pourtant, il n’y a pas grand-chose de commun entre lui et le carême et pour cause, il n’y a pas grand-chose de commun entre l’islam et le catholicisme, n’en déplaise aux syncrétismes les plus autorisés soient-ils. Pour en prendre la mesure, nous vous proposons, en guise d’édito, en ces premiers jours de ramadan, l’étude approfondie et simple d’accès de l’association Clarifier.

Sur InfoCatho

 

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 22:22

 

Evêque d'Amiens (✝ 600)

saint Honoré, patron des boulangersÉvêque d'Amiens, sans doute, il fut honoré au XIe siècle tant et si bien que sa renommée s'étendit à Paris où des picards émigrés lui construisirent une église. La rue Saint Honoré et le faubourg Saint Honoré l'ont rendu célèbre dans le monde entier, tout autant que la pâtisserie qui porte ce nom. Pour le reste, il nous est difficile de dire ce que sont les hautes qualités qui lui valurent un tel culte.
Au XVe siècle, fut érigée à Paris, en l'église St Honoré, la première confrérie de Boulangers ... illustration->

 

Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle.
Quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir. En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents de terre pour construire une chapelle à saint Honoré qui devint ainsi le saint patron des boulangers. (Cuisine à la française - Histoire de la cuisine - Les saints culinaires)


Martyrologe romain

Source

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3 mai 2018 4 03 /05 /mai /2018 20:18

fêtés le 3 mai

Saint Philippe et saint Jacques le Mineur sont des disciples de Jésus morts au 1er  siècle Leur fête était fixée au 1er  mai mais elle a été déplacée pour célébrer saint Joseph artisan.

Pourquoi fêter ensemble deux saints qui ne sont ni parents ni directement liés ? Parce qu’il s’agit de la fête du transfert de leurs reliques dans la basilique romaine des 12 apôtres. Donc ce sont deux apôtres ? Non, Jacques le Mineur a longtemps été confondu avec Jacques fils d’Alphée qui lui était l’un des 12 avec l’autre Jacques dit le Majeur. On a donc au moins trois Jacques dans l’entourage de Jésus

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 10:00

L'attribut de saint Marc est le lion parce que son évangile commence par la prédication de saint Jean-Baptiste dans le désert et que le lion est l'animal du désert (Évangile selon saint Marc I 12-13) (source)

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 09:31

 

Saint Marc était probablement de la race d'Aaron; il était né en Galilée. Il semble avoir fait partie du groupe des soixante-douze disciples du Sauveur; mais il nous apparaît surtout dans l'histoire comme le compagnon fidèle de l'apostolat de saint Pierre. 
      C'est sous l'inspiration du chef des Apôtres et à la demande des chrétiens de Rome qu'il écrivit l'Évangile qui porte son nom. Marc cependant ne suivit pas saint Pierre jusqu'à son glorieux martyre; mais il reçut de lui la mission spéciale d'évangéliser Alexandrie, l'Égypte et d'autres provinces africaines. 
      Le disciple ne faillit pas à sa tâche et porta aussi loin qu'il put, dans ces contrées, le flambeau de l'Évangile. Alexandrie en particulier devint un foyer si lumineux, la perfection chrétienne y arriva à un si haut point, que cette Église, comme celle de Jérusalem, ne formait qu'un coeur et qu'une âme dans le service de Jésus-Christ. La rage du démon ne pouvait manquer d'éclater. 
      Les païens endurcis résolurent la mort du saint évangéliste et cherchèrent tous les moyens de s'emparer de lui. Marc, pour assurer l'affermissement de son oeuvre, forma un clergé sûr et vraiment apostolique, puis échappa aux pièges de ses ennemis en allant porter ailleurs la Croix de Jésus-Christ. Quelques années plus tard, il eut la consolation de retrouver l'Église d'Alexandrie de plus en plus florissante.
La nouvelle extension que prit la foi par sa présence, les conversions nombreuses provoquées par ses miracles, renouvelèrent la rage des païens. Il fut saisi et traîné, une corde au cou, dans un lieu plein de rochers et de précipices. Après ce long et douloureux supplice, on le jeta en prison, où il fut consolé, la nuit suivante, par l'apparition d'un ange qui le fortifia pour le combat décisif, et par l'apparition du Sauveur Lui-même. 
Le lendemain matin, Marc fut donc tiré de prison; on lui mit une seconde fois la corde au cou, on le renversa et on le traîna en poussant des hurlements furieux. La victime, pendant cette épreuve douloureuse, remerciait Dieu et implorait Sa miséricorde. Enfin broyé par les rochers où se heurtaient ses membres sanglants, il expira en disant: "Seigneur, je remets mon âme entre Vos mains."

Source

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23 avril 2018 1 23 /04 /avril /2018 14:06

 

Carpaccio, 1502 : Saint Georges et le dragon (Venise) 

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19 avril 2018 4 19 /04 /avril /2018 09:38

 

Il est fêté, dans son diocèse de Rennes, le 19 avril, date où il fut arrêté à Zella-Melhis, et le 19 mars, dies natalis, par le Martyrologe Romain.

Marcel naît à Rennes le 6 décembre 1921 ; il est le second d'une famille de neuf enfants. À douze ans, il entre en apprentissage dans l'imprimerie où il travaille comme typographe. Il entre à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) où il tient à privilégier la vie spirituelle comme source de toute action, dans un monde ouvrier très déchristianisé. Devenu président de la section, il se dépense sans mesure pour assumer les responsabilités pratiques et surtout morales que cela implique.

En 1943, Marcel perd sa sœur dans un bombardement et se voit réquisitionné pour le STO (Service du Travail Obligatoire) : malgré son déchirement (il vient de se fiancer), il accepte de partir, d'une part pour éviter des représailles sur sa famille, d'autre part dans une perspective missionnaire : là-bas également l'apostolat est urgent.

Envoyé à Zella-Melhis, il travaille dans une usine de revolvers et loge dans un camp de 3000 ouvriers environ. Il surmonte une période de détresse et de découragement et organise peu à peu clandestinement la vie chrétienne du groupe. Ses activités le trahissent et il est arrêté le 19 avril 1944 parce que « trop catholique ». Transféré à la prison de Gotha avec les principaux dirigeants jocistes de Thuringe (ils seront douze), il est finalement envoyé successivement aux camps de concentration de Flossenburg (où fut pendu Dietrich Bonhoeffer) et de Mauthausen où il partage les effroyables souffrances de tous les déportés et pâtit avec eux de l'affolement des nazis devant les Alliés. Il travailla surtout à Gusen II, le pire des Kommandos.

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 06:11

 

Analyse. Le discours d’Emmanuel Macron aux Bernardins : opération séduction en direction d’une Eglise catholique qui se rapproche

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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 21:39

 

Aujourd'hui, Pâque orthodoxe.

 

Aucun texte alternatif disponible.

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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 10:02

                Bas-relief pierre, San Domingo de Silos, Espagne. 12° siècle.

2° dimanche de la Résurrection : Évangile de Jésus Christ selon saint Jean    

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. (Jn 20, 19-31)


*

Ces sculpteurs espagnols du 12° siècle nous présentent le groupe des « douze » apôtres choisis entourant Jésus. Celui-ci, sur la gauche, a le bras droit levé pour montrer, à Thomas, la plaie faite dans son côté par le coup de lance du soldat romain. Thomas regarde la plaie du Christ, incrédule. A son opposé, les douze autres apôtres sont présentés croyants et témoignant : les uns font le geste du témoin avec la main droite levée ouverte; d’autres ont trois doigts de la main droite dressés en signe de l’autorité que l’Esprit Saint donné leur confère; presque tous portent un livre, symbole de la Parole évangélique dont ils sont investis. Cette harmonie du corps des apôtres, soulignée par les sculpteurs, est un accord profond quant à la foi au Christ. Jésus fait corps avec ces onze apôtres; il regarde Thomas s’adressant à lui : « Cesse d’être incrédule, sois croyant. »

La suite sur Bible.image.fr

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 10:17

 

Joyeuses Pâques avec l’écrivain anglais G.K. Chesterton (1874-1936). Voici, extrait de son livre L’Homme éternel (1925), une puissante évocation de ce que fut l’émergence des premiers Chrétiens après la Résurrection du Christ :

 

 L'on racontait bien que, je ne sais où, je ne sais quelle vague secte orientale avait fait un esclandre... Quelle lubie ! Il fallait avoir du temps à perdre... Mais voici que l'incident se répète en divers points de l'empire, et que le public commence d'en ressentir une irritation tout à fait disproportionnée à l'importance des personnages en cause. Leurs propos, d'ailleurs, entraient pour peu de chose, bien qu'ils en tinssent d'assez étranges, même pour l'époque. Selon la rumeur courante, ils prétendaient que Dieu était mort et qu'ils  l'avaient vu mourir. On en avait entendu bien d'autres dans ces temps désespérés ; seulement ces provinciaux ne semblaient point en proie au désespoir, mais à la plus étonnante allégresse, car le trépas de Dieu leur permettait, à ce qu'ils disaient, de boire son sang et de manger son corps. D'après d'autres versions, il n'en allait point tout à fait ainsi ; Dieu était bien mort, mais non pour de bon, et l'imagination mystifiée peinait à se représenter le spectacle fantastique des funérailles de Dieu, le soleil devenu noir en plein jour, puis l'omnipotent défunt brisant les portes de son tombeau et surgissant à nouveau comme le soleil levant. Cela ne se tenait pas, mais l'histoire n'en était que plus banale. Une religion de fous de plus ou de moins...

Ce qui gênait davantage, ce qui sortait de l'ordinaire, c'était le ton de ces fous-là, et leur allure. Pour un ramassis de barbares, d'esclaves et de gens de rien, ils avaient une démarche étonnamment militaire ; ils observaient une discipline et une solidarité parfaites, et marquaient de la façon la plus tranchante la distinction de ce qu'autorisait ou interdisait leur petit système ; toutes leurs paroles, si doucement qu'elles fussent proférées, avaient la sonorité de l'airain. Bref, l'on en était réduit, faute d'autre explication, à l'extravagante supposition qu'ils croyaient ce qu'ils disaient. Quant à leur faire entendre raison dans l'affaire si simple des honneurs qui se doivent à l'empereur, autant prêcher à des sourds. L'on eût dit qu'un métal nouveau était tombé sur terre ; la différence de substance se sentait au toucher. Et ceux qui s'attaquaient aux fondations de la secte croyaient avoir frappé le roc.

Avec une rapidité étrange, toutes les proportions connues s'abolissent comme en songe au contact de cette poignée d'hommes ; avant que l'on eût eu le temps de les voir venir, ils faisaient déjà sentir leur présence. En peu de temps, ils furent assez considérables pour être dédaignés ; on se taisait à leur approche et l'on détournait la tête. Un peu de temps encore, et le monde a fait place nette à ces gens ; hommes, femmes et enfants, les voici debout au centre d'une immensité vide, seuls, isolés, lépreux. La scène change, et le pourtour de ce vide se garnit d'une nuée de témoins, d'un cercle de visages avides qui se penchent sur eux par myriades dans un silence intense.

Car il se passe là, en bas, des choses étranges : des tourments inouïs ont été inventés pour les insensés qui ont apporté la bonne nouvelle ; une société blasée secoue sa lassitude dans l'émotion nouvelle de sa première persécution. Personne encore ne pourrait dire pourquoi un monde si pondéré a perdu la tête, ni ce qu'il leur veut : mais ils gardent une immobilité surhumaine, tandis que l'arène et la terre entière semblent tourner autour d'eux. Et dans cette heure sombre une lueur les éclaire qui ne s'éteindra plus, une blanche flamme brûle sur le petit troupeau, phosphorescence surnaturelle qui illumine sa trace à travers les ombres de l'histoire et transperce la nuée de fables et de théories qui voudrait l'obscurcir. C'est le trait de lumière et de feu dont le monde, en le foudroyant, l'a cerné et couronné pour la consommation des siècles, par lequel ses ennemis l'ont rendu plus illustre et ses détracteurs plus inexplicable c'est l'auréole de haine qui étincelle au front de l'Église de Dieu.

 

(Re)découvrez Chesterton sur Petrus Angel...

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 16:51

 

La Grande Peur d'Henri Tincq

L'ancien chroniqueur religieux du Monde vient de publier un ouvrage intitulé La Grande Peur des catholiques de France. Il y fait part de sa part de ses angoisses. Il explique dans Le Point que sa génération passe et c'est une bonne nouvelle :

"J'appartiens à une génération de catholiques élevée à l'âge d'or de ces fameux mouvements d'Action catholique qui voulaient témoigner de leur foi dans la société, sans recherche excessive de la visibilité et sans prosélytisme. À une génération héritière des grandes réformes du concile Vatican II (1962-1965) qui a invité les fidèles à sortir du système de « chrétienté » rigide d'autrefois et à s'ouvrir au monde moderne, à entrer en dialogue avec d'autres religions – judaïsme, islam, protestantisme – autrefois ignorées, voire combattues et avec les non-croyants. Un catholicisme missionnaire, social, progressiste, œcuménique qui a fait émerger des générations de militants syndicalistes, politiques, associatifs, a forgé des personnalités comme Jacques Delors, Michel Debatisse dans le monde agricole, Edmond Maire dans le monde syndical.

La suite...

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 12:29
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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 16:52

 

Vu sur Wikipedia (qui n'est certes pas parole d’Évangile...)

(...)
Symbolique judéo-chrétienne

Le judaïsme le voit également comme un symbole du cycle de la vie ; encore de nos jours, l’œuf dur fait partie du repas de deuil5, ainsi que du seder de la Pâque juive. Dans le christianisme, ils symbolisent la résurrection du Jésus-Christ et sa sortie du tombeau, comme le poussin sort de l'œuf6,7,8. Une légende orthodoxe raconte que Marie de Magdala serait allée reprocher à l'empereur Tibère la mort de Jésus, et lui annoncer sa résurrection. Devant le scepticisme de celui-ci, l’œuf qu'elle tenait en main se serait alors teint en rouge 9,10.

Histoire

Les œufs rouges

 

Œufs de Pâques de Biélorussie

La tradition de s'offrir des œufs au printemps remonte à l'Antiquité : les Perses, les Égyptiens s'offraient en guise de porte-bonheur des œufs de poule décorés en signe de renouveau11. L'œuf est rattaché à Pâques chez les chrétiens coptes dès la fin du ve siècle, peut-être en souvenir des œufs ardents (ova ignita) avec lesquels furent torturés les martyrs12 ou de l’œuf rouge pondu par une poule impériale le jour de la naissance d'Alexandre Sévère en 208 ans av. J.-C.13

Traditionnellement pour les orthodoxes, la décoration des œufs de Pâques commence le Jeudi saint. Le premier œuf peint - en rouge vif - doit avoir été pondu le Jeudi saint14, et est conservé comme porte bonheur. Les suivants sont également peints en rouge ou décorés de motifs vifs. Il est de tradition d'en échanger avec ses proches le jour de Pâques, en se saluant par l'invocation « Christ est ressuscité ! » ; pour le repas de Pâques, on les consomme après avoir brisé la coquille de son œuf contre l’œuf de son voisin de table. En Roumanie, le premier convive dit en même temps qu'il brise son œuf : Hristos a înviat et son voisin lui répond : adevarat a înviat (Christ est ressuscité ; c'est vrai, il est ressuscité).

En France, bien qu'il soit souvent dit que l'origine des œufs de Pâques était liée à l'interdiction de la consommation des œufs pendant le carême, les premiers textes qui parlent de cette tradition concernent l'Alsace et remontent au xve siècle, époque à laquelle le jeûne du carême catholique avait été considérablement allégé. Cette tradition de conserver les œufs pondus pendant le carême puis de les décorer avant de les offrir à Pâques se développe surtout dans les cours royales avant de se diffuser dans les familles bourgeoises. Au cours de la première révolution industrielle, se met en place un processus qui associe cadeaux et commerce, les Allemands ayant l'idée à la fin du xixe siècle de remplacer les œufs de poule par des œufs au chocolat15.

 

Marie de Magdala montrant l’œuf rouge,

symbole de la résurrection, par Vasnetsov.

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31 mars 2018 6 31 /03 /mars /2018 23:46

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