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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 19:32

Vous ne voulez pas être dérangé ? N'écoutez pas la prédication du Père Zanotti-Sorkine.

« L'arrestation de saint Jean-Baptiste »
Maître de Miraflores
Musée du Prado, Madrid

15-XII-2013 - IIIe dimanche de l'Avent 

 Procession d’entrée et encensement de l’autel - Interprète : Valery Imbernon

Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Mt XI, 2-11

Jean le Baptiste, dans sa prison, avait appris ce que faisait le Christ. Il lui envoya demander par ses disciples : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! » Tandis que les envoyés de Jean se retiraient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ?... Alors, qu'êtes-vous donc allés voir ? un homme aux vêtements luxueux ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Qu'êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu'un prophète. C'est de lui qu'il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de toi, pour qu'il prépare le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. »

La prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (18 mn)

Télécharger la prédication                                                                                           Lu ICI

« SANS HUMILITÉ RÉELLE, L'AMOUR NE PEUT PAS SE DÉVELOPPER ENTRE DEUX ÊTRES. »

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 10:03

 

Raymond-Marie Tchidimbo, vous connaissez ? Pas sûr.

Mgr Raymond-Marie Tchidimbo (1920-2011) fut le premier évêque africain en Guinée et archevêque émérite de Conakry.

Il fut le prisonnier politique le plus célèbre de la Première République en subissant 104 mois de détention au camp Boiro – aujourd’hui malheureusement détruit.

Au camp, il composa plusieurs poèmes et notamment, une prière du prisonnier adressé à Notre-Dame de Guinée. Il partagea longtemps la même cellule que le plus jeune détenu d’alors à Boiro, incarcéré à 19 ans.

Le pape Jean-Paul II demanda le 20 juillet 1979 sa libération au président guinéen et sollicita le même jour la médiation du Président libérien William Tolbert.

A sa sortie, Mgr Tchidimbo écrivit « Noviciat d’un évêque – captivité sous Sékou Touré », Ed. Fayard. Il dédia son livre à :

« - mes compagnons de captivité, victimes du goulag guinéen ;

ma famille religieuse et missionnaire, les Pères du Saint-Esprit ».

Né le 15 août 1920, il s’est éteint le 26 mars 2011.

Depuis sa libération, il faisait partie du Conseil pontifical pour la famille.


     Mgr. Raymond-marie Tchidimbo

cliquez sur l'une des images


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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 16:54

 

Juan-de-Valdes-Leal-La-Inmaculada-Concepci-n-4.JPG

Il s'agit pour nous de croire, c'est-à-diire de penser comme Notre Seigneur Jésus-Christ, d'espérer, c'est-à-dire de vouloir comme Lui, d'aimer comme Lui: aimer comme Lui, et par conséquent aimer dans le même ordre que Lui, adopter toutes ses affections:" Avec moi, après moi, comme moi, vous aimerez ma Mère. Vous le savez bien, j'ai voulu qu'Elle fût vôtre." Un coeur qui ne donnerait pas à Notre-Dame la première place parmi tous les êtres créés ne serait pas d'accord avec le Coeur de Notre Seigneur Jésus-Christ: il ne battrait pas à l'unisson du sien.

Je sais bien que l'affection ne se fait pas sur commande, et qu'on n'aime pas de confiance et par ouï-dire, mais par un mouvement spontané de l'âme. Mais je sais aussi que notre âme obéit à notre foi, à notre charité, à l'exemple de Diieu même. Ce serait faire erreur préjudiciable dans la vie chrétienne que de ne pas constituer pour Notre-Dame, en notre piété, la place que Dieu même lui a donnée dans sa tendresse.

Il faut se mettre à son école. Enfermez-vous avec Notre-Dame : Quis mihi det te fratrem meum, ut inveniam te. Apprehendam te et ducam in domum Genitricis meae : ibi me docebis .(Qui me donnera de te trouver, toi, mon frère. Je te saisirai et je te conduirai dans la maison de ma Mère : là tu m'enseigneras : Cant VIII,1-2) Mère, est ce que je peux ? Est-ce bien... ? Les félicitations, la parole, simplement le regard... Recueillez avidement tout ce qui sortira de ses lèvres. Elle parle mieux que ceux qui parlent d'Elle. Elle est tout ce qu'Elle enseigne à ceux qui l'écoutent et qui l'aiment.

Si vous saviez comme Elle est bonne, comme Elle est belle ! Aimez-la comme un enfant aime sa mère, avec tendresse et abandon.

Dom Delatte.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 22:59

 

ou Quelques fleurs cueillies dans les écrits de saint François de Sales
ICI



  • C’est une erreur, et une hérésie, de vouloir bannir la vie dévôte de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la Cour des princes, du ménage des gens mariés ... Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.

 

  • Nous mourons petit à petit; il faut aussi faire mourir nos imperfections avec nous de jour en jour ... chères imperfections qui nous font reconnaître notre misère et nous exercent en l’humilité.

 

  • Quand Dieu appelle quelqu’un à une vocation, Il s’oblige par conséquent, par sa Providence divine, de lui fournir toutes les aides requises pour se rendre parfait en sa vocation.

 

  • C’est une heureuse condition pour nous en cette guerre que nous soyons toujours vainqueurs pourvu que nous voulions combattre.

 

  • Pour vivre content au pèlerinage de cette vie il faut tenir présente à nos yeux l’espérance de l’arrivée en notre patrie où éternellement nous nous arrêterons. Ne prévenez point les accidents de cette vie par l’appréhension, mais prévenez-les par une parfaite espérance qu’au fur et à mesure qu’ils arriveront Dieu vous en délivrera.

 

  • Il n’y a rien de petit au service de Dieu.

 

  • C’est rendre les petites actions fort grandes, que de les faire avec un grand désir de plaire à Dieu.

 

  • Dieu désire plus de nous la fidélité aux petites choses qu’Il met en notre pouvoir que l’ardeur aux grandes qui ne dépendent pas de nous.

 

  • Il faut fleurir où Dieu nous a semés.

 

A SUIVRE ...

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 16:22

 

"Demain, nous fêterons les Nicolas" ont dû dire hier Monsieur et Madame Météo, en évitant bien de ne pas utiliser le mot "saint", par respect de la sainte laïcité.


 Donc, le 6 décembre : la Saint Nicolas.

 St nicolas

Évêque de Myre (Asie Mineure) au IVe siècle, Nicolas aurait ressuscité des enfants mis au saloir par un méchant aubergiste. Ce saint est encore aujourd'hui très populaire en Russie, en Pologne, dans les pays germaniques ainsi qu'en Lorraine, en Alsace, en Belgique et aux Pays-Bas. Patron des enfants, il est connu dans ces pays sous les noms de Saint NicolasSankt NiklausSaint Niclaus ou encore Sinter Klaas.

En Belgique francophone (Wallonie), en Flandre et dans le Nord de la France, il est aussi le patron des passeurs d'eau et des bateliers.

Le jour de sa fête, Saint Nicolas rencontre les enfants et distribue des bonbons aux plus sages... Les garçons reçoivent des cartes de Saint Nicolas (tout comme les filles ont pu recevoir des cartes de Sainte Catherine quelques jours plus tôt).

En Pologne, les enfants déposent la veille leurs chaussures à la porte de leur chambre. À leur lever, ils trouvent de petits cadeaux, surtout des bonbons et du chocolat. Ils reçoivent aussi un petit diable en fourrure de lapin, attaché à une fine branche dorée, symbole de punition. En Lorraine, dont il est le patron, ainsi qu'en Alsace, Saint Nicolas a coutume de parcourir les rues le jour de sa fête avec le père Fouettard. Le premier récompense les enfants sages, l'autre menace d'emporter dans sa hotte les enfants désobéissants. À Fribourg, en Suisse romande, la Saint Nicolas donne lieu à un grand défilé. Ces traditions ont pris aux États-Unis la forme du Père Noël (Santa Claus pour les Américains).

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 23:59

Le Christ est roi non seulement des individus, mais des sociétés

 

Homélie prononcée par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault, le 24 novembre 2013) :

"Les interrogations et l'air dubitatif de Pilate au sujet de la royauté de Jésus nous placent au centre d'un grand mystère. Jésus est livré à Pilate afin d'être condamné à mort, et Jésus s'affirme roi, roi d'une royauté qui n'est pas reconnue et qui, bien plus, est tournée en dérision. L'épître aux Colossiens, tout au contraire, proclame haut et fort l'universalité de cette royauté : « Dieu s'est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. » (Col 1, 19-20)

Le même paradoxe se répète aujourd'hui, alors que nous fêtons le Christ, Roi de l'univers.

Qu'en est-il de cette royauté et de sa reconnaissance par le monde et même parfois par les chrétiens ? Dans sa Déclaration sur la liberté religieuse Dignitatis humanæ le Concile Vatican II affirme : « La norme suprême de la vie humaine est la loi divine elle-même, éternelle, objective et universelle, par laquelle Dieu, dans son dessein de sagesse et d'amour, règle, dirige et gouverne le monde entier, ainsi que les voies de la communauté humaine. » (n° 3) Nous-mêmes, chrétiens de nom, proclamons-nous et acceptons-nous en actes et en paroles cette royauté du Christ sur l'univers, sur les peuples et les nations, sur nos familles ? Le Christ, en effet, est roi non seulement des individus, mais des sociétés en tant que telles. Cette royauté sociale, trop méconnue aujourd'hui, est l'objet précis de la fête de ce jour, instituée en 1925 par le Pape Pie XI dans l'Encyclique Quas primas, consacrée à ce sujet.

la suite...

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 18:33

 

Comme on écoutait Jésus, il ajouta une parabole, parce qu'il était près de Jérusalem et que ses auditeurs pensaient voir le royaume de Dieu se manifester à l'instant même. 

Voici donc ce qu'il dit : « Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui.
Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d'or et leur dit : 'Faites-les fructifier pendant mon voyage. '
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : 'Nous ne voulons pas qu'il règne sur nous. '
Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l'argent, afin de savoir comment chacun l'avait fait fructifier. 

la suite ...

Une homélie du Père Zanotti-Sorkine sur ce texte sera bientôt disponible ICI .

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 09:20

 Retour sur l'Evangile de dimanche

L'histoire de Zachée est propre à saint Luc. L'enseignement qu'elle contient nous sera révélé dans la conclusion de l'épisode : l'évangile est universel ; tout le monde peut devenir fils d'Abraham, moyennant une conversion sincère et la foi ; le Royaume des cieux n'est fermé ni aux riches, ni aux publicains, ni aux pécheurs. — Le Seigneur était entré dans Jéricho et traversait la ville. Et voici qu'un homme, nommé Zachée, cherchait à voir qui était Jésus. C'était mi chef des publicains, de la corporation détestée. Les fonctionnaires qui prélevaient les impôts au nom de Rome étaient considérés comme des pécheurs publics, et leurs exactions achevaient de les rendre impopulaires. Zachée était riche : il reconnaîtra lui-même que sa gestion n'avait pas toujours été sans reproche; mais une curiosité éveillée par la grâce lui faisait désirer de voir le Seigneur. Il n'y parvenait point, car la foule était dense et lui de petite taille. Alors il devança le cortège, courut dans la direction que Jésus devait prendre, monta sur un sycomore, et attendit. Le Seigneur n'ignorait pas le dessein du publicain, puisqu'il l'avait intérieurement inspiré ; et, arrivé sous le sycomore, il leva les yeux et interpella Zachée par son nom : « Zachée, hâtez-vous de descendre, car aujourd'hui c'est dans votre maison que je dois demeurer. » Le Seigneur s'invite lui-même, familièrement ; il donne au publicain beaucoup plus que celui-ci n'avait espéré. Et Zachée, en hâte, descendit et le reçut chez lui, tout heureux.

Mais en constatant quel gîte s'était choisi le Seigneur, tous, c'est-à-dire la portion pharisienne de la cité, les nombreux prêtres de Jéricho, tous s'étonnent, murmurent, selon leur habitude, et se disent l'un à l'autre : « Il a pris son logement chez un pécheur ! ». Cependant la bonté du Seigneur fut justifiée par son fruit même. La conversion de Zachée, en effet, fut immédiate, et la seule présence de Jésus accomplit en un instant ce que toute la hauteur pharisienne eût été bien incapable d'obtenir. A l'entrée de sa maison, ou un peu plus tard, le chef des publicains, debout, dit au Seigneur sa résolution généreuse et bien arrêtée : « La moitié de mes biens. Seigneur, je la donne aux pauvres ; et si j'ai nui à quelqu'un, je lui restitue le quadruple. » Il parle comme si la chose était déjà faite. Et le Seigneur affirme qu'en cette heure même le salut a été accordé à la maison de Zachée, et qu'il est, lui aussi, un vrai fils d'Abraham. En dépit du mépris qu'affectait la Synagogue pour les collecteurs de l'impôt étranger, la grâce de Dieu a prévenu ce publicain. Car le Fils de l'homme est venu en ce monde à dessein de chercher et de sauver ce qui était perdu (Mt., xv, 24 ; Lc, v, 32). En vérité, dira bientôt le Seigneur aux pharisiens, les publicains et les pécheresses vous précéderont dans le Royaume de Dieu (Mt., xxi, 31).

Dom Delatte 



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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 08:42

 

toussaint

 

Gabrielle Cluzel , Ecrivain, journaliste. 

  Son blog.

Une enquête des Pompes funèbres générales vient de le révéler à l’occasion de la fête de la Toussaint : 70 % des obsèques en France sont religieuses. Sans doute ce chiffre est-il en baisse, comparé à celui de 2008, mais dans un pays réputé parfaitement déchristianisé, il reste singulièrement élevé.

S’il est un ultime endroit où la religion, persona non grata en Occident, trouve l’asile politique, c’est la mort. La mort d’un proche qui vous force, au moins jusqu’au jour de l’enterrement, à poser votre carte bleue, votre téléphone, vos projets de rencontre et de voyage, votre vie en mode « cent mille volts », et à répondre à la question eschatologique de ce fils, neveu ou jeune cousin qui vous tire résolument la manche de votre manteau : « Il est où, maintenant, grand-père ? »

C’est pour cela que si l’on doit, comme l’ont suggéré certains, sacrifier certaines fêtes chrétiennes dans notre calendrier, la Toussaint, fête dérangeante s’il en est, sera à coup sûr dans la première charrette.

Si à force de patience, on a réussi à ficeler Noël dans le bolduc doré, si à force de persévérance, on a réussi à faire fondre Pâques dans le chocolat, pas moyen de toiletter la Toussaint pour lui donner un air convenable. Halloween ? Un flop, un bide, une déroute. Le greffon n’a pas pris. Les panoplies de zombies sont en soldes dès le 15 octobre chez Toys“R”Us, et il n’y a guère que dans quelques salons de coiffure de province que l’on voit encore pendouiller tristement une ou deux citrouilles grimaçantes dans la vitrine, entre les shampooings.

Et la Toussaint est toujours là, bon pied bon œil, avec son corollaire, le jour des défunts, ses pots de chrysanthèmes que l’on traîne, ses caveaux dont on gratte la mousse et dont on arrache les mauvaises herbes, ses moments de communion familiale, encore plus intenses qu’à Noël, puisqu’ils incluent aussi les disparus. La terre, les morts… Tout cela vous a des relents barrésiens passablement suspects. La suite ...

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 19:30

 

Il est une dernière remarque que je tiens absolument à vous faire, parce que c'est un des obstacles les plus fatigants et les plus persévérants dans la conduite des âmes : c'est de les entendre se retrancher perpétuellement derrière les conditions de tempérament, d'éducation, de caractère, d'habitudes antérieures, afin de solliciter et d'obtenir je ne sais quelle misérable amnistie en faveur de leurs fautes : « Je suis comme cela ». Mais, changez ! Est-ce que vous êtes chrétiens pour vous dispenser du courage ? Oubliez-vous donc que vous êtes, vous, l'élite et la réserve de Dieu ? — Ou bien les âmes s'attristent, s'étonnent : « Mon Dieu, vous voyez bien, je suis toujours la même ». — Mais du courage ! Servez-vous de votre volonté : la facilité, la disposition instinctive viendra ensuite. La volonté et la fidélité frayeront le chemin à l'habitude qui s'établira peu à peu. Lorsque vous aurez gaspillé votre vie tout entière à constatersous cette forme plaintive, gémissante, triste, absorbée, douloureuse, les imperfections qui sont en vous, lorsque vous vous serez obstinément hypnotisé en face de vos misères, dites-moi, la résistance sera-t-elle vaincue ? l'obstacle renversé, et votre devoir réellement accompli ? Mais nous aimons nos infirmités morales, nous aimons nos imperfections. Si nous descendions loyalement au fond de notre conscience, nous découvririons une sorte de condescendance basse, une connivence inavouée, mais pourtant trop réelle, avec ces attractions basses de l'animalité : on veut et l'on ne veut pas, et l'on meurt au milieu de ses imperfections, et de ses désirs impuissants. « Les désirs tuent le paresseux » (Pr 21, 25). Sans doute, on n'aime pas absolument son imperfection, mais il y a néanmoins une sorte de condescendance, disons le mot, une sorte de complicité avec tout cet ensemble maudit que nous portons en nous.
Je finis : vous voyez les conditions de notre nature ; vous êtes renseignés maintenant. S'il vous arrive encore d'appartenir au moi, de vous hypnotiser devant lui, de vous laisser entraîner au sensible, vous saurez désormais à quoi vous sacrifier. Jamais une nature humaine placée aux confins de l'intelligence et du monde sensible ne pourra se maintenir en équilibre parfait entre ces deux extrêmes : elle inclinera inévitablement d'un côté ou de l'autre. Dès lors, il n'y a pour nous que deux alternatives : être à Dieu ou être à l'idole ; appartenir à cet ordre idéal, universel, supérieur, ou appartenir au moi, au sensible, à l'animal. En d'autres termes, notre vie est telle qu'il faut que nous soyons à Dieu ou à nous-mêmes et à la partie basse de nous-mêmes. De toute nécessité il faut choisir. Dieu pour Dieu, est-ce que le nôtre ne vaut pas mieux ?

 

Dom Paul Delatte, in Contempler l’invisible (Solesmes)
Le contexte de ce texte est ICI .

Dom Paul DELATTED     
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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 19:24

 

Incinérer ou inhumer ? Le blog Belgicatho évoquait il y a quelques temps son malaise après avoir assisté à une cérémonie dans un "centre funéraire". C'était ICI .
Un article plus récent de Mgr Léonard nous y ramène. Crémation ou inhumation ? L’archevêque de Malines-Bruxelles réfléchit sur les rites funéraires. C'est LA .



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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 09:35

 

Si le Père de Foucauld en personne m'avait demandé cette conférence, je me demande si je n'aurais pas réussi à trouver quelque raison de lui refuser, que son indulgence sût probablement jugée valable. Mais il m'a fait demander la chose par ses filles, et me voilà ici devant vous, nous voilà tous rassemblés ici pour bien prouver que les filles du Père de Foucauld finissent toujours par faire ce qu'elles veulent. Ce n'est peut-être pas tout à fait un miracle mais ça y ressemble déjà pas mal. Admettons que ce soit un miracle préparatoire. Car ayant imprudemment décidé de vous parler ce soir d'un pays où je n'ai jamais mis les pieds, bien que je sois un vieux voyageur, dont je ne suis même nullement sûr d'avoir jamais rencontré un seul habitant authentique, un seul autochtone, bref, puisque j'ai décidé de vous parler des saints et de la sainteté, le miracle, le vrai miracle, le miracle incontestable serait que vous réussissiez à m'écouter sans ennui... Enfin que voulez-vous que je vous dise ! Tâchez d'être le plus indulgent possible : c'est mon premier sermon.

Vous me direz que j'aurais pu choisir un autre sujet. Ce n'est pas sûr, le plus souvent, voyez-vous, ce n'est pas nous qui choisissons le sujet, c'est le sujet qui nous choisit. Les amateurs de littérature croient volontiers qu'un écrivain fait ce qu'il veut de son imagination.

... Lisez la suite dans "Nos amis les saints" de Georges Bernanos.

 

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 09:20

 

Toussaint : l'explication de dom Guéranger

 

Toussaint : l'explication de dom Guéranger

En ce vendredi 1er novembre, l'Église célèbre tous les saints. Restaurateur de l'ordre bénédictin en France, dom Prosper Guéranger, premier abbé de Solesmes, explique le sens de cette grande fête de la chrétienté. Un extrait de sa célèbre série de livres consacrés à L'Année liturgique.

 

Je vis une grande multitude que nul ne pouvait  compter, de toute nation, de toute tribu, de toute langue ; elle se tenait devant le trône, vêtue de robes blanches, des palmes à la main ; de ses rangs s'élevait une acclamation puissante: Gloire à notre Dieu (Apoc. VII, 9-10.) !

Le temps n'est plus ; c'est l'humanité sauvée qui se découvre aux yeux du prophète de Pathmos. Vie militante et misérable de cette terre (Job. VII, 1.), un jour donc tes angoisses auront leur terme. Notre race longtemps perdue renforcera les chœurs des purs esprits que la révolte de Satan affaiblit jadis ; s'unissant à la reconnaissance des rachetés de l'Agneau, les Anges fidèles s'écrieront avec nous: Action de grâces, honneur, puissance à notre Dieu pour jamais (Apoc. VII, 11-14.) !

La fin de l'Histoire

Et ce sera la fin, comme dit l'Apôtre (I Cor. XV, 24.): la fin de la mort et de la souffrance ; la fin de l'histoire et de ses révolutions désormais expliquées. L'ancien ennemi, rejeté à l'abîme avec ses partisans, ne subsistera plus que pour attester sa défaite éternelle. Le Fils de l'homme, libérateur du monde, aura remis l'empire à Dieu son Père. Terme suprême de toute création, comme de toute rédemption : Dieu sera tout en tous (I. Cor. XV, 24-28.).

Bien avant le voyant de l'Apocalypse, déjà Isaïe chantait :

J'ai vu le Seigneur assis sur un trône élevé et sublime ; les franges de son vêtement remplissaient au-dessous de lui le temple, et les Séraphins criaient l'un à l'autre : Saint, Saint, Saint, le Seigneur des armées ; toute la terre est pleine de sa gloire (Isai. VI, 1-3.).

Les franges du vêtement divin sont ici les élus, devenus l'ornement du Verbe, splendeur du Père (Heb. I, 3.). Car depuis que, chef de notre humanité, le Verbe l'a épousée, cette épouse est sa gloire, comme il est celle de Dieu (I Cor. XI. 7.). Elle-même cependant n'a d'autre parure que les vertus des Saints (Apoc. XIX, 8.) : parure éclatante, dont l'achèvement sera le signal de la consommation des siècles. Cette fête est l'annonce toujours plus instante des noces de l'éternité; elle nous donne à célébrer chaque année le progrès des apprêts de l'Epouse (Ibid.  7.).

  Heureux sommes-nous

Heureux les conviés aux noces de l'Agneau (Ibid.) ! Heureux nous tous, à qui la robe nuptiale de la sainte charité fut remise au baptême comme un titre au banquet des cieux ! Préparons-nous, comme notre Mère l'Eglise, à l'ineffabte destinée que nous réserve l'amour. C'est à ce but que tendent les labeurs d'ici-bas : travaux, luttes, souffrances pour Dieu, relèvent d'inestimables joyaux le vêtement de la grâce qui fait les élus. Bienheureux ceux qui pleurent (MATTH. V, 5.) !

 

 la suite est ici : Toussaint : l'explication de dom Guéranger.

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 20:44

 

Le Ciel nous attend !

L’enfer, le purgatoire, le ciel … et si on en (re)parlait ? Après tout, nous sommes tous ensembles montés à bord du train de la vie. Il nous emmène inexorablement : l’important est de savoir où ! Quelques réflexions en ce temps de Toussaint où nous célébrons les saints qui sont auprès de Dieu et faisons aussi mémoire de tous nos défunts.  Les cimetières de nos villes et de nos villages vont connaître un afflux de visiteurs. Beaucoup d’entre nous en feront partie. La question de l’au-delà va inévitablement se poser. Avouons-le, peu d’entre nous sont à l’aise avec ce sujet. Il est pourtant essentiel.

Une grave allégresse

Il y a quelque chose de touchant à voir ces familles, toutes générations confondues, se rendre dans les cimetières et proclamer – peut-être confusément -  que nous sommes tous mystérieusement unis les uns les autres : ceux qui sont déjà dans l’autre vie et ceux qui se trouvent encore ici-bas. Recueillis dans le souvenir, la mémoire et la prière, nous pensons à nos défunts, à ce qu’ils sont pour nous, et surtout à ce qu’ils sont pour Dieu. Nous prions pour eux et nous prions avec eux. Nous continuons aussi de les aimer, car l’amour traverse les frontières de la mort. A vrai dire, selon notre Foi, ils ne sont pas « défunts » : ils sont « vivants autrement ». La voilà enfin trouvée la grave allégresse qui doit emplir ces journées !

La suite sur Padre Blog ...

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 15:30

La suite de la série d'articles sur le "développement personnel"

 

  • Depuis quelques années, ce ne sont plus les Indes qui fascinent – les modes se succèdent et l’exotisme lui aussi a besoin de se renouveler – mais la Chine. Leprana est détrôné par le Chi (ou Ki) omniprésent, les alternances du Yin et duYang scandent notre vie, le carré magique de l’astrologie Nine Ki remplacera bientôt les signes du zodiaques. Pour combien de temps ? L’avenir seul nous l’apprendra ; sans doute le temps de se lasser de ces « nouveautés » vieilles de six millénaires et de déterrer d’autres vestiges de temps immémoriaux, supposés avoir su « garder les secrets de la nature et de la sagesse ».

Le Feng Shui est la version chinoise de la géobiologie occidentale. Il se présente comme la science de l’aménagement d’une maison en fonction des besoins et du bien-être de ses habitants. Mais la méthode prétend aussi donner des indications sur le moment opportun pour votre déménagement – voire sur la direction dans laquelle il vous faudrait chercher votre nouvel habitat – en fonction de votre horoscope personnel (Nine Ki), de la date de construction du bâtiment et de l’évolution que vous espérez de ce changement de domicile.

L’horoscope en question se fonde sur l’astrologie Nine Ki, qui remonte à l’empereur chinois Fu Hsi. Sans entrer dans le détail, la méthode est basée sur un carré dit « magique ». Il s’agit de 8 chiffres, placés autour d’un chiffre central de telle manière qu’en additionnant deux chiffres situés symétriquement par rapport au centre, au chiffre central, la somme soit toujours égale à 15. L’empereur Fu Hsi aurait découvert cette figure en contemplant le motif composé par les taches sur la carapace d’une tortue sortant du fleuve Lo.

Chaque année posséderait ainsi sa propre configuration, qui donnerait la répartition des énergies Chi pour cette année. Pour comprendre le rapport avec l’astrologie il faut savoir que le Chi résulte de l’interaction entre l’énergie cosmique qui irradie la terre en provenance des astres, et l’énergie tellurique qui rayonne de notre planète.

Le Chi résultant de cette interaction et qui imprègne la terre au moment de notre naissance exercerait sur nous une influence durable ; bien plus : il nous marquerait à vie d’une empreinte unique. D’où l’intérêt du carré qui par miracle – ou plutôt par « magie » – nous donne la répartition du Chi propre à chaque année.

Tout l’art consiste alors à comparer la circulation de notre Chi telle que nous la révèle notre Nine Ki de naissance, avec le Nine Ki de l’année en cours, pour anticiper les périodes favorables ou défavorables à telle ou telle activité – dont par exemple un déménagement. La date de construction de la maison permettant d’établir la Nine Ki du bâtiment, voilà un nouvel élément de comparaison. Il faut bien sûr tenir compte également de la répartition du Chi à l’intérieur de la maison, en fonction de son orientation par rapport au nord magnétique et de son architecture.

Outre le discernement de la demeure adéquate, le Feng Shui explique aussi l’influence de l’orientation des diverses pièces, portes, ameublement, en fonction de leur destination. Vous apprenez ainsi que pour mettre plus d’amour dans votre vie, il vous faut viser à dormir dans la partie ouest de la maison ou la tête orientée à l’ouest. Par contre si vous désirez conforter votre sens des responsabilités et de l’organisation, travaillez assis au nord-ouest ; et si vous cherchez conjointement à améliorer votre communication et votre créativité, installez votre bureau face au sud-est.

Le Feng Shui propose également des conseils au niveau des couleurs des tapisseries ou des peintures murales selon la destination des pièces, de l’utilisation des miroirs, des plantes (à feuilles larges ou pointues), etc. pour obtenir la meilleure distribution du Ki dans la maison.

Il est difficile de faire une évaluation de cet étonnant mélange d’observation empirique et de superstition. La réception a-critique du fameux « carré magique », accueilli comme tel sans autre justification que son caractère prétendument « magique », est caractéristique de la crédulité de nos contemporains, pourtant si fiers de s’être enfin débarrassés des dogmatismes religieux de la civilisation occidentale – entendons : du christianisme. Sauf que le croyant peut rendre compte rationnellement des dogmes qui résument sa foi, ce qui n’est guère le cas pour le Nine Ki !

« Chassez le naturel, il revient au galop » : lorsque la raison triomphante a rejeté la révélation comme une aliénation indigne de l’homme, elle n’a pas attendu longtemps avant de plier le genou devant des idoles étrangères. Qu’il est désolant de voir nos contemporains essayer en vain d’étancher leur soif de transcendance en se plongeant dans le Chi, et de chercher sur la carapace d’une tortue, la réponse à leur quête de sens, alors qu’en son Fils Jésus-Christ, Dieu les invite au dialogue, en vue d’une communion d’amour.

Père Verlinde, le 15/09/2004
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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 09:08
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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:00

 

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Petrus Angel en parlait déjà en 2007 !

>>>  Ne nous soumets pas à la tentation !?!?

Pour connaître l'actualité avant l'actualité, lisez Petrus Angel !

Et si ce n'est déjà fait, abonnez-vous !  

Merci.

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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 22:59



Je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son apparition et par son règne:

prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et (souci d')instruction.

Car un temps viendra où (les hommes) ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant,

et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables.

   2ème épitre de Saint Paul apôtre à Timothée


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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 21:36
  • Il n’est pas possible de s’engager dans l’apostolat direct, si l’on n’est pas une âme de prière. 

Mère Teresa, La joie du don

  • Un ami qui parle à un ami et qui sait se taire pour l’écouter. 

Saint Ignace de Loyola

  • Quand nous nous lassons de la prière, allons à la porte de l’enfer, voyons ces pauvres

damnés qui ne peuvent plus aimer le Bon Dieu. 

Saint Curé d'Ars

  • Qu’elle est donc grande la puissance de la prière ! On dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu’elle demande. 

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Histoire d'une âme

  • Quelquefois lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse qu’il m’est impossible d’en tirer une pensée pour m’unir au Bon Dieu, je récite très lentement un « Notre Père » et puis la salutation angélique ; alors ces prières me ravissent, elles nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment une centaine de fois… 

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Histoire d'une âme

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 14:45

 

Le célibat ecclésiastique, un signe de contradiction

L'abbé Guillaume Seguin réagit à la récente et pitoyable émission diffusée sur France 2 (mars 2012) :

"Malaise … c’est le mot qui revient sur les lèvres de beaucoup après la récente et pitoyable émission « La vie amoureuse des prêtres » (parue sur France 2 dernièrement). [...] Dès l’introduction du reportage, la thèse officielle est annoncée : le célibat est d’un autre âge, il est d’ordre disciplinaire, imposé par un diktat de Rome, où l’autorité se fait rétrograde et oppressante. Toute transgression vaudra exclusion. C’est un premier mensonge … sur fond d’émotion télévisuelle. Ces hommes ne s’étaient-ils pas engagés, en toute liberté et connaissance de cause, après six années de discernement ? S’ils ne tiennent pas leur engagement, et qu’ils sont donc infidèles à la parole donnée, quel crédit accorder à leur témoignage ?

Où est le vrai « tabou » dont on nous rabat les oreilles tout au long de l’émission ? Certainement pas dans les amalgames et fausses vérités ressorties pour étayer la thèse officielle. On y entend par exemple que la moitié des prêtres vivraient une double vie. Mais d’où sortent ces chiffres ? Soyons sérieux ! La vie des prêtres est transparente ; on est ici dans la quasi-calomnie et, en tous cas, très loin du journalisme professionnel ! Mgr Ulrich, en première ligne sur cette affaire (voir son interview ici) monte courageusement au créneau sans oublier de faire part de sa douleur. [...]

La vérité, c’est que dans un monde déboussolé, où l’on doit même redonner la définition du mariage et expliquer le caractère fondamental de la plus petite cellule vitale de la société qu’est la famille, le célibat est une force. Il n’est ni mépris de la chair ni aversion de la sexualité mais un choix libre, exigeant et fécond. Padreblog en avait déjà parlé. La confession publique de ces hommes devant les caméras est pour nous l’aveu d’une infidélité : un peu de pudeur et de discrétion auraient été plus honnêtes. Et disons-le : savoir que des chrétiens puissent applaudir à la "sincérité" d'un tel choix fait mal …

 L’émission a paradoxalement un avantage : celui de montrer qu’au 21ème siècle, le célibat est un témoignage et un signe de contradiction, plutôt qu’un décalage social. Il s’agit ni plus ni moins de l’anticipation du Royaume de Dieu : une annonce des noces éternelles où le Bien-Aimé comblera les cœurs de tous. Il est aussi une force de conversion et un réel témoignage. Le prêtre n’est ni un fonctionnaire, ni un permanent en pastorale, ni un acteur de lien social. Il est un « autre Christ » [...].

Disons-le : ce reportage est exhibitionniste. Il préfère faire la part belle à des « soldats perdus » plutôt qu’aux milliers de prêtres heureux et fidèles. Il n’aborde encore moins l’enseignement de Jean-Paul II, récent et moderne, sur le mariage et la sexualité humaine. Cette exhibition est malsaine et manipule l’opinion. On attendait mieux d’une chaîne du service public ! [...]"

Michel Janva le 13/03/12 sur le salon beige

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 08:23

 

Un événement à l'abbaye bénédictine de Wisques (Pas-de-Calais)


Arrivée des frères de l’Abbaye Notre Dame de Fontgombault

Depuis le mois de janvier dernier, tous les deux mois environ, les frères de Fontgombault destinés à venir en aide à notre communauté sont venus, par équipe de quatre, passer trois semaines-un mois chaque fois, à l’Abbaye Saint Paul, en vue de préparer leur arrivée définitive. C’est ainsi que l’orgue de la chapelle vient d’être restaurée, grâce à la générosité de l’Association des Amis de Wisques.

 

L’arrivée des frères est fixée au Jeudi 10 octobre prochain. Dom Jean Pateau, Abbé de Fontgombault, accompagné de son prédécesseur, Dom Antoine Forgeot, conduira les 13 frères qu’il a choisis pour mener à bien la reprise de notre Abbaye.

À 9 h 45 notre évêque, Mgr Jaeger, présidera la messe où les prêtres des deux communautés concélébreront.  Tous les fidèles qui le désirent pourront assister à cette eucharistie et s’unir à notre prière.

Par la suite, mais en privé, dans la salle du Chapitre, le Père Abbé de Solesmes, Dom Philippe Dupont, supérieur général de la Congrégation bénédictine de Solesmes, nommera Dom Jean Pateau, Abbé de Fontgombault, comme « Abbé administrateur de l’Abbaye Saint Paul ». Et il reviendra à ce dernier  d’organiser le monastère en donnant à chacun de ses moines les diverses charges nécessaires à la bonne marche de l’Abbaye.

A compter du Vendredi 11 octobre, l’Abbaye Saint Paul adoptera les us et coutumes de l’Abbaye de Fontgombault ; en particulier la messe selon le ‘Rite extraordinaire’.

La communauté se recommande à vos prières et vous assure des siennes.

Actualités de l'Abbaye 

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 07:55

 

"Un danger très grave qui menace toute personne dans l'Église : le péril de la mondanité"

En attendant que les traductions des discours prononcés aujourd'hui par le Saint-Père soient disponibles sur la page dédiée sur le site du Vatican, voici un extrait de l'article de Jean-Marie Guénois :

"Humour devant les prêtres à qui il a non seulement demandé de connaître leurs paroissiens par leur prénom, mais aussi d'être «proches et attentifs» au point «de connaître aussi le nom du chien de la famille». Et devant qui il a insisté sur le respect du «célibat sacerdotal» issu de leur «oui total au Christ». Humour enfin, avec des couples: «Disputez-vous tant que voulez, faites volez les assiettes, mais ne vous endormez jamais sans demander pardon et en acceptant la demande de pardon de l'autre

Gravité, en revanche, le matin, lors d'une improvisation devant des «pauvres», qui résumait l'esprit de ses sept discours: «Nous pouvons faire un christianisme un peu plus humain, sans Croix, sans Jésus, sans dépouillement, et nous deviendrons des chrétiens de pâtisserie, une belle tarte, quelque chose de très doux, mais pas de vrais chrétiens! Mais de quoi l'Église doit-elle se dépouiller? D'un danger très grave qui menace toute personne dans l'Église: le péril de la mondanité. Elle nous porte à la vanité, au sentiment de supériorité, à l'orgueil. C'est une idole. Ce n'est pas Dieu… L'idolâtrie est le péché le plus fort (…). Il est tellement triste de trouver des chrétiens mondains, certains de leur sécurité, qui n'est pas puisée dans la foi mais dans la sécurité du monde. L'Évangile est l'Évangile. Il est ridicule qu'un vrai chrétien veuille aller sur la voie de la mondanité, qui est une attitude homicide. La mondanité spirituelle tue l'âme, tue les personnes, tue l'Église. (…) Prions le Seigneur pour qu'il nous donne le courage de nous dépouiller, pas tant de nos vêtements que de l'esprit du monde, qui est l'ennemi de Jésus.» Alors, a conclu le Pape, les choses iront mieux, car «l'Église ne grandit pas avec le prosélytisme, mais grâce à l'attrait du témoignage».

 par Lahire , lu sur L'Eglise : François 

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 08:59

 

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Saint François d'Assise : Sermon aux oiseaux, de Giotto

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 00:08

 

Marie, mère de Jésus, mère de la Parole de Dieu…

La Vierge est dépourvue de tout ce que le monde appelle bonheur. A la lecture du "magnificat", la Vierge apparaît comme un abîme de petitesse, une "servante". Elle fait partie des "humbles" et "affamés". Mais le Seigneur a regardé vers cet abîme avec un cœur miséricordieux ; il l'a comblée de bonheur : elle est "pleine de grâces".


Marie est pauvre. Elle est dépourvue de ressources, quelquefois même d'habitation et d'ameublement. Elle ne sait pas prêcher. Mais elle possède le bien le plus précieux, celui dont elle fait don aux bergers, aux rois-mages, à Simon et à Anne dans le temple, à l'humanité sur le Golgotha.

En silence, elle leur offre Jésus, un bien qu'elle est seule à posséder. Et ce présent parle à sa place, puisqu'il s'agit de la "Parole de Dieu", elle-même.

Cardinal François-Xavier NGUYEN VAN THUAN, Sur le chemin de l'espérance, 

Le Sarment, Fayard 1991.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 18:28

 

Dans un vallon sauvage près de Gap, dans les Alpes, qu'on appelait le vallon des Fours, vivait au début du XVII° siècle une pauvre bergère, Benoîte Rancurel. Elle eut à plusieurs reprises l'insigne bonheur de voir la Très Sainte Vierge, soit dans le vallon, soit dans le hameau du Laus, où une petite chapelle était dédiée à Notre-Dame de Bon-Rencontre. Ainsi naquit le célèbre pèlerinage de Notre-Dame du Laus. Or, Benoîte vivait familièrement avec son ange gardien, elle lui confiait toutes ses peines, le consultait à tout moment. Il répondait à cette absolue confiance par toutes sortes de services dont la parfaite simplicité de Benoîte ne s'étonnait pas : il lui apprenait les vertus des plantes, l'aidait à nettoyer la petite chapelle. Une fois qu'elle avait oublié à une branche de la forêt un pauvre vêtement qui n'était guère qu'un haillon, mais qui lui manquait cruellement par une nuit froide, son ange le lui rapporta. Il lui enlevait ses instruments de pénitence, cordes noueuses dont elle se flagellait, ceintures garnies de pointes si elle en abusait ; mais aussi, il confisqua une fois un chapelet auquel Benoîte s'était un peu trop attachée et ne le lui rendit qu'après un certain temps.

Le démon se déchaînait contre la pieuse bergère, il essayait de l'égarer lorsqu'elle revenait tard de la chapelle. Benoîte alors perdait sa route, tournait dans les ténèbres, retombait toujours dans les mêmes sentiers et finissait par appeler son ange à son secours. Celui-ci lui frayait passage au milieu des ronces, l'aidait à franchir des torrents, la soutenait lorsqu'elle était trop fatiguée. Une nuit, pour éclairer le vallon, l'ange se fit rayonnant comme l'aurore. Parfois, il amenait d'autres anges, et Benoîte les voyait sous la forme de petits oiseaux lumineux, tantôt blancs, tantôt rouges, qui chantaient et se rassemblaient en couronne dans les airs.

Luce Laurand, "Saint Michel et les saints Anges" , 1988 (4° édition). Source ICI

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