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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 12:56


ne manquez pas l'animation ICI : http://ma.planete.qc.ca/blog/view/id_2805/title_Nos-Croix/

Pas croyable !!!

Nous nous plaignons des croix que nous avons à porter,


mais ne réalisons pas qu'elles nous préparent pour les travers


de la route que Dieu voit et que nous ne voyons pas!


Quelque soit votre croix, quelle que soit votre souffrance,


il y aura toujours du soleil après la pluie...


Il se peut que vous trébuchiez, que vous tombiez même;


mais Dieu est toujours là pour entendre votre appel...


Il connaît tous vos chagrins, voit chacune de vos larmes,


et un seul mot de ses lèvres


peut apaiser vos peurs...


Vos peines peuvent s'attarder dans votre nuit,


mais soudainement se volatiliser au petit matin...


Le Sauveur est là, quelque part au-dessus,


pour vous combler de sa Grâce, et vous imprégnez de son Amour...


Dieu nous promet une arrivée paisible,


mais pas un parcours tranquille.


Auteur inconnu .

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 10:06

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 12:48

La résurrection de la chair ! Déjà qu'il est difficile de croire à l'immortalité de l'âme, comment prêter crédit à cet article de la foi juive et chrétienne ? C'est de la naïveté : on a trop peur de perdre sa carcasse. C'est de la cruauté : nous river pour toujours à cette glèbe, à cette pesanteur ! Une noble pensée grecque estimait que le corps était un tombeau : la résurrection pour elle serait une inhumation sans espoir. Quant à l'hindouisme, il juge non seulement que notre corps actuel est de peu de valeur, puisque, d'une vie à l'autre, nous pouvons en changer comme de chemise, mais aussi que le nirvana consiste à échapper au cycle des réincarnations : la résurrection pour lui serait un emprisonnement irrémédiable.

 

Pour la religion athée, enfin, c'est une impiété terrible : on irait là d'une part contre le dogme du néant, et, d'autre part, contre le credo de l'indéfinie pourriture. Ne voit-on pas que notre viande est vouée à la cendre ou aux vers ? Est-ce qu'il ne saute aux yeux qu'à la fin il ne reste que des os qu'aucun chien ne voudrait et dont on ne peut envier de plus beau sort que de servir à l'anatomie des facultés de médecine, ou bien d'être exposé, dans quelques siècles, en la vitrine d'un Musée de l'homme, remplacé depuis par une espèce plus performante ?...

 

Or, le judaïsme, le christianisme nous parlent quand même de retourner à la chair, comme s'ils nous disaient, contre toute attente, que l'homme forme un tout indéchirable et que plus il est spirituel, plus il se doit d'être charnel aussi. Le libertin ne va pas aussi loin : de sa chair, il ne fait qu'un instrument de plaisirs. Le matérialiste n'y est pas si attaché : il la réduit à un objet de consommation. La cover-girl elle-même ne la chérit pas autant : elle l'aplatit en une affiche publicitaire. L'Évangile seul a cette audace d'y reconnaître un Temple de l'esprit. On comprend que ce soit un scandale.

 

Au fond, si on y réfléchit un peu, cette croyance en la résurrection a de quoi nous mettre en rage, nous faire trembler même. Les gnostiques le savaient bien : à dissocier la chair et l'esprit, les choses sont plus faciles. Selon la secte, les uns pouvaient livrer leur corps à la débauche, les autres à d'effroyables mortifications, sans préjudice, pensaient-ils, pour la fine pointe de leur âme, toujours unie à l'éternel. Mais la mortification haineuse rejoint la débauche lénifiante (qui veut faire l'ange fait la bête) : les uns et les autres considèrent le corps comme une défroque. Ils pensent que l'on peut tremper par un bout dans le Ciel tandis que par l'autre on trempe dans la fange. C'est pourquoi, puritains ou luxurieux, ils ne peuvent que se cabrer devant ce verset de saint Paul : «Le corps est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps» (1 Co 6,13).

 

L'apôtre exhorte ici, si j'ose dire, à une authentique position du missionnaire, à un érotisme de feu. Notre chair, selon ses mots, doit devenir l'ostensoir de l'amour. Énorme exigence ! Quand nous mastiquons notre pain, quand nous marchons dans la rue, et jusque quand nous allons aux toilettes (saint Augustin, dit-on, y chantait les psaumes des montées), nous avons à charge d'y faire resplendir justice et vérité. Notre gros orteil, en nous portant vers le pauvre, a soudain quelque chose de divin. Nos poumons ont pour vocation de servir le mystère du souffle, de dire le poème de la respiration. Nos vessies mêmes peuvent devenir lanternes, pour peu que nous ayons bu à la bonne parole. Quant à nos mains, ces mains qui tiennent le journal, leur tâche est de se tendre, de se joindre, de se donner, enfin de vivre leur vie de colombes spirituelles. Comment, sachant cette merveille qui nous appelle, ne nous sentirions-nous pas encore affreusement lourds ?

 

Il faut ajouter deux remarques. La première, c'est que la notion de résurrection, à la différence de celle d'immortalité de l'âme, implique la nécessité de la mort. Il faut être mort pour pouvoir ressusciter : dénier la mort c'est dénier la possibilité de s'en relever. Or, il est probable que nous avons peur de la résurrection, non seulement parce que nous sentons l'exigence morale qu'elle implique dès à présent, mais aussi parce que nous ne voulons pas regarder en face la fatalité du trépas.

 

La seconde remarque relie ces deux perspectives : le Christ ressuscite avec ses plaies. La splendeur de la gloire assume l'obscurité de la blessure. On peut même dire que c'est à travers la blessure que passe la lumière. Comment saisir ce paradoxe où la mutilation devient source de beauté ? C'est que la gloire est toujours celle du combat pour la justice. L'auréole sera d'autant plus lumineuse qu'ici-bas l'on aura lutté dans les ténèbres ; la chair sera d'autant plus belle qu'elle aura été mise au service de la miséricorde, quitte à devoir en subir le supplice des cent plaies. L'esprit peut transfigurer toutes les difformités, l'absence d'esprit, défigurer toutes les beautés plastiques. Un handicapé brisé dans son fauteuil, rayonne plus, par sa patience, que le top model qui s'exhibe par vanité. Et l'obèse qui aura porté son ventre comme sa croix le verra briller devant lui comme un astre de lumière.

 

De fait, tous les corps aspirent à leur résurrection. En nous, ça y croit, même si nous n'y croyons pas. La preuve, c'est que dès que nous cessons d'y tendre, nous nous mettons à la chercher sous des formes parodiques et dégradées. On voudra s'embaumer vivant par la chirurgie esthétique. On cherchera, par l'eugénisme, à fabriquer le corps parfait. On s'efforcera, par le virtuel, d'oublier son propre corps avachi sur son siège au profit de ce cybercorps qui semble au-delà des limites de l'espace et du temps, alors qu'il s'enfonce dans la binarité d'une puce. De plus en plus on s'en aperçoit, notre pauvre chair humaine nous place à une charnière : il faut qu'elle se laisse ou bien transfigurer par l'esprit, ou bien défigurer par la technique. La fête de Pâques nous demande de choisir.

Fabrice Hadjadj

Philosophe, essayiste et dramaturge, il enseigne la philosophie et la littérature en lycée, en faculté et au séminaire de Toulon, auteur de Réussir sa mort. Anti-méthode pour vivre (Presses de la Renaissance), grand prix catholique de littérature 2006.
Un article publié dans la rublique "Opinions" du Figaro, le 13 avril 2006

 

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 10:20

  Prière de Pie XII pour le 1er mai

Le 1er mai 1955, le Pape Pie XII annonçait aux travailleurs catholiques rassemblés sur la Place saint-Pierre que cette journée serait désormais la fête liturgique de Saint Joseph artisan. Voici la prière qu'il composa à cette occasion :

O glorieux Patriarche saint Joseph, humble et juste artisan de Nazareth, qui avez donné à tous les chrétiens, mais spécialement à nous, l’exemple d’une vie parfaite dans le travail constant et dans l’admirable union à Marie et à Jésus, assistez-nous dans notre tâche quotidienne, afin que, nous aussi, artisans catholiques, nous puissions trouver en elle le moyen efficace de glorifier le Seigneur, de nous sanctifier et d’être utiles à la société dans laquelle nous vivons, idéals suprêmes de toutes nos actions.

Obtenez-nous du Seigneur, ô notre très aimé protecteur, humilité et simplicité de cœur, goût du travail et bienveillance envers ceux qui sont nos compagnons de labeur, conformité aux divines volontés dans les peines inévitables de cette vie et joie dans leur support, conscience de notre mission sociale particulière, et sentiment de notre responsabilité, esprit de discipline et de prière, docilité et respect à l’égard de nos supérieurs, fraternité envers les égaux, charité et indulgence pour nos subordonnés. Soyez avec nous dans nos moments de prospérité, quand tout nous invite à goûter honnêtement les fruits de nos fatigues ; mais soutenez-nous dans les heures de tristesse, alors que le ciel semble se fermer pour nous et que les instruments du travail eux-mêmes paraissent se rebeller dans nos mains.

Faites que, à votre exemple, nous tenions les yeux fixés sur notre Mère Marie, votre très douce épouse, qui, dans un coin de votre modeste atelier, filait silencieusement, laissant errer sur ses lèvres le plus gracieux sourire ; faites aussi que nous n’éloignions pas notre regard de Jésus, qui peinait à votre établi de menuisier, afin que nous puissions ainsi mener sur terre une vie pacifique et sainte, prélude de celle éternellement heureuse qui nous attend dans le ciel, durant les siècles des siècles.

Ainsi soit-il.

P.S. : le site de la Famille de Saint-Joseph : Accueil du site > Prières

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 21:43

La variété des dons dans l’Eglise  


"L
’âme enflammée d’amour pour ma vérité qu’elle veut faire aimer de tous, collectivement et individuellement, à divers degrés, ne cesse pas de contribuer au bien du monde entier. 

L’union d’amour qu’elle a contractée avec moi et qui lui fait aimer l’univers l’incline à étendre son amour aux nécessités du monde entier. Après s’être améliorée elle-même, en concevant les vertus qui lui donnent la vie de la grâce, elle s’efforce de porter son regard sur les nécessités particulières de ses proches. Lorsqu’elle commence à agir ainsi en vertu de son amour de charité envers toute créature raisonnable, elle vient à l’aide de ses proches selon la diversité des grâces que je lui ai données à dispenser. En effet, j’accorde à l’un la vertu d’enseigner, de porter la parole, en donnant au prochain de justes conseils, sans se soucier d’autrui. Un autre a la grâce de donner le bon exemple. Mais chacun est très strictement obligé d’édifier son prochain par le par­fait exemple d’une vie sainte et louable. 

Telles sont les vertus et bien d’autres qui sont engendrées par l’amour du prochain. Je les ai faites si différentes que je n’ai pu les donner toutes à un seul homme. J’accorde en particulier à l’un celle-ci, à l’autre celle-là. 

Pourtant on ne peut avoir l’une sans les autres parce que toutes les vertus sont liées entre elles. Mais il y en a beaucoup que j’accorde comme têtes de file des autres: j‘accorderai à l’un principalement la charité, à l’autre la justice, à celui-ci l’humilité, à celui-là une foi vive, à cet autre la prudence, la tempérance, la patience, et à cet autre enfin une force invincible. 

Tous ces nombreux dons, ces grâces des vertus ou d’autres avantages, qu’il s’agisse du corps ou de l’esprit, sont distribués de façon diverse. (Quand je parle de dons d’ordre corporel, il s’agit de ce qui est nécessaire à la vie de l’homme). Si je les répands de façon si variée — car je ne les donne jamais tous au même individu — c’est pour qu’on soit obligé d’exercer la charité les uns envers les autres.

Car j’aurais bien pu doter les hommes de tout ce qu’il leur fallait, pour le corps et pour l’âme. Mais j’ai voulu que l’un eût besoin de l’autre et qu’ils deviennent ainsi mes gestionnaires chargés de dis­tribuer les dons et les grâces qu’ils ont reçus de ma bonté. Bon gré mal gré l’homme ne peut pas éviter la nécessité de recourir à l’action charitable du prochain, pourtant si une telle action ne se fait pas sous mon regard, elle ne lui procure aucun profit de grâce."  

Du Dialogue de sainte Catherine de Sienne  

Préparé par l’Université Pontificale URBANIANA

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 09:38

 

 

 

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 14:05

La joie est un des premiers fruits de l’Esprit : « charité, joie paix, patience » (Ga 5, 22). Elle se manifeste dans la gratitude de l’homme envers son Dieu : « Tout le culte de Dieu, disait saint Augustin, consiste principalement en ce point que l’âme ne lui soit point ingrate ».

Et pourtant, dans les œuvres de Bernanos comme dans la vie, ceux-là mêmes qui sont censés annoncer cette joie ne la portent pas sur eux. Un de ses personnages, le Curé de Torcy, s’en défend :

« Je voudrais tenir un de ces savantasses qui me traite d’obscurantiste, je lui dirais : Ce n’est pas ma faute si je porte un costume de croque-mort. Après tout, le Pape s’habille bien en blanc, et les cardinaux en rouge. J’aurais le droit de me promener vêtu comme la reine de Saba, parce que j’apporte la joie. Je vous la donnerais pour rien, si vous me la demandiez. L’Eglise dispose de la joie, de toute la part de joie réservée à ce triste monde. ... Est-ce que je vous empêche, moi, de calculer la précession des équinoxes ou de désintégrer les atomes ? Mais que vous servirait de fabriquer la vie même, si vous avez perdu le sens de la vie ? » (Journal d’un curé de campagne).

Ce thème de la joie est propre au temps de Pâques. Le malentendu vient du fait que la joie chrétienne n’a que faire du succès à la manière du monde : « la charité ne trouve pas sa joie dans l’injustice mais elle met sa joie dans la vérité » (1 Co 13, 6). Elle puise en effet aux deux sources du dialogue et du pardon. Le Ressuscité est Vivant. Il apparaît aux disciples : il leur parle et il leur pardonne. Les deux sources de la joie : le dialogue et le pardon.


Père Christian Lancrey-Javal

avril 2009

Espace Georges Bernanos   http://www.espace-bernanos.com/edito.php
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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 10:00


Jeudi 16 avril : Joyeux anniversaireS à notre si cher Saint-Père !
En ce jour anniversaire de Benoît XVI, né Josef Ratzinger le 16 avril 1927, et en la fête de Saint Benoît-Joseph (!), patron des pauvres, des exclus et des SDF,
les catholiques s'unissent dans la joie et la prière pour souhaiter un très joyeux anniversaire à leur Pape , l'assurer de leur indéfectible affection et remercier Dieu du cadeau extraordinaire qu'Il leur fait : après Jean-Paul II, pape du charisme et du geste, Il a envoyé à plus d'un milliard de catholiques, Benoît XVI, pape de l'humilité et de la parole.

Que le Bon Dieu le garde longtemps parmi nous afin que notre pape bien-aimé (même si certains le lui rendent mal) continue d'accomplir pleinement sa mission fondamentale : affermir, dans la Vérité et l'Amour du Christ, la foi de l'Eglise catholique.

http://www.facebook.com/event.php?eid=72154918025&ref=share

Dimanche 19 avril, jour anniversaire du pontificat de Benoît XVI et dimanche de la Miséricorde Divine, de multiples manifestations sont prévues pour fêter ce double anniversaire, regroupées sous la bannière du Benoithon® http://fr-fr.facebook.com/event.php?eid=60904584751)

                                   http://www.facebook.com/group.php?gid=54223942483
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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 09:54

 

 

Comme l’Église est bonne en ce siècle de haine,
D’orgueil et d’avarice et de tous les péchés,
D’exalter aujourd’hui le caché des cachés,
Le doux entre les doux à l’ignorance humaine
Et le mortifié sans pair que la Foi mène,
Saignant de pénitence et blanc d’extase, chez
Les peuples et les saints, qui, tous sens détachés,
Fit de la Pauvreté son épouse et sa reine,
Comme un autre Alexis, comme un autre François,
Et fut le Pauvre affreux, angélique, à la fois
Pratiquant la douceur, l’horreur de l’Évangile !
Et pour ainsi montrer au monde qu’il a tort
Et que les pieds crus d’or et d’argent sont d’argile,
Comme l’Eglise est tendre et que Jésus est fort !

Paul Verlaine

à l’occasion du jour anniversaire de la canonisation, en 1888, de Saint Benoit-Joseph Labre
http://surlespasdessaints.over-blog.com/article-18611573.html
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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 09:40


« Comment devons-nous aimer Dieu ? » — « Pour aimer Dieu, il faut trois coeurs en un seul. Le premier doit être de FEU envers Dieu et nous faire penser continuellement à lui, agir constamment pour lui. Le deuxième doit être de CHAIR envers le prochain et nous porter à l'aider dans ses besoins spirituels par l'instruction, le conseil, l'exemple et la prière. Il doit surtout s'attendrir pour les pécheurs. Le troisième doit être de BRONZE pour soi-même et résister sans relâche à un amour égoïste de soi. »

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 23:57
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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 09:44
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 09:47

 
 

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 23:28

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 08:21
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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 17:37

 « Nous sommes des serviteurs quelconques »


Ne vous souciez pas de chercher la cause des grands problèmes de l'humanité ; contentez-vous de faire ce que vous pouvez faire pour les résoudre en apportant votre aide à ceux qui en ont besoin. Certains me disent qu'en faisant la charité aux autres, nous dédouanons les Etats de leurs responsabilités envers les nécessiteux et les pauvres. Je ne me tracasse pas pour autant, car ce n'est généralement pas l'amour qu'offrent les Etats. Je fais simplement tout ce que je peux faire, le reste n'est pas de mon ressort.

Dieu a été si bon avec nous ! Travailler dans l'amour est toujours un moyen de se rapprocher de lui. Regardez ce que le Christ a fait durant sa vie sur terre ! Il l'a passée à faire le bien (Ac 10,38). Je rappelle à mes soeurs qu'il a passé les trois ans de sa vie publique à soigner les malades, les lépreux, les enfants et d'autres encore. C'est exactement ce que nous faisons en prêchant l'Evangile par nos actions.

 


Nous considérons que servir les autres est un privilège et nous essayons à chaque instant de le faire de tout notre coeur. Nous savons bien que notre action n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais sans notre action cette goutte manquerait.

 


Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995)

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 11:06

POLÉMIQUE               La chasse au pape est ouverte dans la presse.
Inquisition médiatique

Albert Londres nous l’avait bien dit, il faut « porter la plume dans la plaie ». Raconter ce que personne ne veut voir, n’ose dire, pour que le plus grand nombre le sache et que ceux qui mentent sans vergogne y réfléchissent à deux fois avant de le faire.Voilà deux mois que chaque jour qui passe va son torrent de mensonges, de calomnies et d’insultes.Un homme, seul, les reçoit.


Il a 82 ans, il est le chef spirituel d’un milliard d’êtres humains, il s’exprime avec douceur et n’aime rien tant que les nuances du raisonnement. Il est, plus qu’aucun autre, un homme civilisé. Depuis qu’il étudie la théologie, il cherche les chemins qui croisent ceux de ses frères juifs. Son livre sur Jésus est en grande partie une conversation intellectuelle avec son ami, le rabbin Jacob Neusner. Il était enfant sous Hitler et a pris la mesure autrement que dans les livres du totalitarisme nazi, des persécutions et de la tragédie inouïe de la Shoah.Négationniste, révisionniste,bavarois, allemand… sont les adjectifs qui doivent cependant apparaître dans les deux lignes qui précèdent ou suivent son nom. Il a pu faire des discours à ce sujet lors des audiences du mercredi, publier des lettres reprises dans le monde entier, accepter avec humilité de s’expliquer: peine perdue, c’est écrit dans le marbre informatique des journaux et des télévisions. Des comiques-qui-n’ont-pas-peur-dedénoncer- l’intolérable le traînent dans la boue, des chroniqueurs l’insultent au petit matin,des hommes politiques autrefois connus se changent en théologiens, des catholiques autoproclamés “refont” le Vatican, des éditorialistes septuagénaires s’emportent et lui conseillent de raccrocher.

Cet homme est la délicatesse même. Tous ceux qui l’ont rencontré en témoignent. Son ouverture d’esprit ne fait pas de doute. Il peut s’entretenir des heures durant avec Jürgen Habermas, un philosophe athée, et, lorsqu’il a pris la parole au Collège des Bernardins au mois de septembre, c’était comme une insurrection de l’intelligence contre la tyrannie des conformismes et des idées reçues. Il n’est pas un homme de slogans, de convenances petites-bourgeoises et d’émotions standardisées. Il est maintenant coupable des malheurs d’une fillette de 9 ans,Cosette brésilienne que de nouveaux Thénardier (l’expression est de Gérard Leclerc) utilisent pour défendre leurs intérêts. La souffrance de cette gamine a été pillée au profit de tous les donneurs de leçons de la planète. Cet homme a préféré le silence plutôt que d’aller prendre un air compatissant au journal de 20 heures avant de se rendre à une première au théâtre. C’est un “ayatollah”, un monstre qui canoniserait des violeurs en série (Stéphane Guillon), un “autiste” et un coeur de pierre.

Comme l’Afrique souffre, cet homme s’y est rendu une semaine durant. Pas dans un palace pour ses vacances, ni dans un safari pour évacuer le stress de la vie citadine, non, il a voulu prendre le continent dans ses bras. Dans l’avion, il a répondu à la question d’un journaliste de France 2 sur le sida, avec intelligence et finesse, comme d’habitude. Ensuite, il a fait des centaines de kilomètres, il a vu des millions de fidèles, il a prononcé de magnifiques discours. Il a apaisé pour une semaine les souffrances des peuples meurtris. Peine perdue: il est contre le préservatif ! Il paraît même qu’il dit que ça donne le sida! C’est un irresponsable, un criminel,un génocidaire.

Il faut qu’il parte, se sont exclamés quelques- uns de mes confrères, bien accrochés à leur fauteuil, et d’ailleurs les sondages le disent. Impossible de dire autre chose, impossible d’entendre autre chose.Cet homme est dangereux, et il faudra qu’il paye. Ils sont rares à la télévision, à la radio, dans les journaux à ne pas avoir repris, hystériques, ces incantations. Il a fallu des blogs et des forums pour comprendre les faits, pour croiser l’information et prendre la mesure d’une gigantesque manipulation de masse qui a consisté à condamner un homme pour des idées qui ne sont pas les siennes, des actes qu’il n’a pas posés, des propos qu’il n’a pas tenus.

Je le regardais lors de la messe à Luanda, dans la chaleur suffocante, dire de sa voix presque timide la peine que lui cause la souffrance de l’Afrique: « Grand continent, si riche d’espérance […]. » Il était doux comme l’agneau et digne comme les princes. Tellement supérieur à cette coulée de boue qui voudrait salir sa soutane blanche. Rien, chez lui, ne correspondait à ce que je lis, ce que je vois et ce que j’entends. Il nous montrait comment se tient un homme face aux loups. Je dois l’avouer: j’avais honte d’être journaliste.


Vincent Tremolet de Villers, journaliste,
Valeurs actuelles, le 02-04-2009

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 21:57
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 17:49
" Nous ne voulons pas vraiment une religion qui ait raison quand nous avons raison.
Ce que nous voulons, c'est une religion qui ait raison quand nous avons tort "
Chesterton

Dans son contexte, en anglais...

FINDING TRUTH WHEREVER IT MAY BE FOUND “We do not really want a religion that is right where we are right. What we want is a religion that is right where we are wrong….They say they want a religion to be social, when they would be social without any religion. They say they want a religion to be practical, when they would be practical without any religion. They say they want a religion acceptable to science, when they would accept the science even if they did not accept the religion. They say they want a religion like this because they are like this already. They say they want it, when they mean that they could do without it.” - Chesterton

http://clevelandpriest.blogspot.com/2008_03_01_archive.html
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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 21:41

Loin de se soumettre aux lois de la communication humaine que l’on prétend lui imposer, l’Eglise ne peut se soustraire à sa mission prophétique. N’appelons pas « bourde » ou « gaffe », ce qui n’est rien d’autre qu’un témoignage rendu à la Vérité.

Ainsi en est-il des propos, remplis de vérité et de compassion, du Saint-Père sur les moyens de combattre le Sida. Les journalistes, dont certains appartiennent à la presse dite catholique, se sont emparés une fois de plus d’une petite phrase ; des politiques, souvent esclaves de l’opinion, ont renchéri, sans aucun discernement, et dénoncé les « propos irrecevables » du Saint-Père et le « discours irresponsable de l’Eglise ».

Fils et filles de l’Eglise, nous pouvons garder la tête haute, car les propos du Pape ont été confirmés par les évêques d’Afrique et par les chefs d’Etat de ces pays où le Sida fait des ravages, dénonçant le « racisme latent » de ces occidentaux qui voudraient leur imposer leurs schémas mortifères, au nom de la sacro-sainte licence sexuelle ou bien du matérialisme mercantile dont on voit bien à qui il profite. Un discours qui ne résiste pas à l’évidence des faits : selon les statistiques de l’OMS, les pays d’Afrique où le taux de distribution des préservatifs est le plus fort, la progression du SIDA est la plus élevée ; là où les catholiques sont plus nombreux et où l’on prône en priorité l’abstinence et la fidélité - y compris dans les programmes gouvernementaux- , et le préservatif en dernier recours, le SIDA est en très nette baisse, comme au Burundi ou en Angola. Devant la partialité, voire la falsification de certains medias, les catholiques doivent aller à la source de l’information et communiquer autour d’eux par tous les moyens, à commencer par l’Internet.

Mais, en dernière analyse, il faut accepter de souffrir pour le nom du Christ et ne pas s’étonner de ces campagnes de dénigrement : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison, le monde vous hait » (Jn 15, 19). « Mais gardez courage, nous dit Jésus, j’ai vaincu le monde » (Jn 16, 33).

+ Marc Aillet,
évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.
Tout le texte ici : Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 02:40
La réponse vigoureuse d'un historien à "L'Apocalypse"


Spécialiste du christianisme antique, Jean-Marie Salamito relève les erreurs factuelles, mais surtout conteste la thèse de fond avancée par les « chevaliers de l’antichristianisme » Gérard Mordillat et Jérôme Prieur

Filmer en 12 épisodes de cinquante-deux minutes chacun les débats qui ont animé les débuts du christianisme, le projet, Jean-Marie Salamito le reconnaît, était «incroyablement ambitieux». Pas moins de 44 chercheurs invités, venus des universités de huit pays différents, dont les interventions ne sont illustrés seulement d’images de «papyrus antiques, de parchemins du Moyen Âge»… Au total, presque douze heures de « savante polyphonie ».
«Je regarde tout, j’écoute tout. Avec passion», note l’auteur, qui avoue s’y être «laissé prendre, mais seulement jusqu’à un certain point» : jusqu’à l’instant où il a «commencé d’entrevoir le fil conducteur, discret mais solide, des 12 épisodes», à savoir que «l’histoire du christianisme antique serait celle de la longue trahison de Jésus par ceux qui se réclamaient de lui».

C’est dans un style très inhabituel pour lui que ce professeur d’histoire du christianisme antique à la Sorbonne a choisi de répondre à Jérôme Prieur et Gérard Mordillat : celui du pamphlet. Tout au long de son petit livre en effet – consacré pour un tiers à la série documentaire elle-même, mais plus encore au livre qui l’accompagne (1) – Jean-Marie Salamito entrecoupent de plaisanteries acerbes, d’exclamations ironiques, ses critiques fouillées, précises et argumentées du travail des deux journalistes. «Je me contenterai de féliciter les auteurs pour cet amalgame qui fait honneur à leur travail» (p. 83). «Quelle preuve éclatante d’honnêteté intellectuelle !» (p. 99). «Tout cela est cohérent, à défaut d’être historique» (p. 104)…

Il faut dire que ses premières tentatives d’explication avec eux – via le numéro 186 de la revue Le Monde de la Bible paru en novembre 2008, quelques jours plus tard lors d’un débat public à Paris, ou encore sur l’antenne de RCF – l’ont convaincu de la difficulté de l’exercice : «chevaliers de l’antichristianisme», Jérôme Prieur et Gérard Mordillat «avancent masqués», «déguisant leur croisade en travail documentaire, voire en enquête historique». Sont notamment en cause la «voix off» de la série télévisée qui, une fois les opinions des chercheurs exposées, en retient une, arbitrairement, mais surtout l’ouvrage Jésus sans Jésus, qui, «comme la voix off, mais bien plus longuement, exprime les positions personnelles de Gérard Mordillat».

Point par point, Jean-Marie Salamito s’attache à rétablir la vérité sur quelques-uns des thèmes abordés : le statut du «royaume» annoncé par Jésus (forcément «de ce monde», pour Mordillat et Prieur), le rapport des premiers chrétiens à leurs frères juifs (et leur «antisémitisme» supposé), le rôle des martyrs (accusés de présenter une «appétence pour la mort»), et surtout les conséquences de la légalisation du christianisme par l’empereur Constantin en 313. Date à partir de laquelle, selon eux, «le parti chrétien devient religieusement totalitaire »… Bref, résume Salamito , « un pamphlet, soit, mais d’un historien».


(1) Jésus sans Jésus, de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur (Seuil/Arte Éditions, 2008). Ce livre fait suite à ceux déjà publiés par les mêmes auteurs au moment de leurs deux précédentes séries télévisées, Jésus, illustre et inconnu (avec Corpus Christi) et Jésus après Jésus (avec L’Origine du christianisme).

Anne-Bénédicte Hoffner
La Croix du 18/03/09

 

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 02:09

 





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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 10:27



de qui ?

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 10:42


SAINT PATRICK
évêque
Apôtre de l'Irlande
(385-461)



Confesseur. A 16 ans, Patrick, jeune gallois d'une famille chrétienne est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande. Il y passe six ans puis s'enfuit et retrouve ses parents. Après un séjour en France où il est consacré évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l'évangéliser. Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue. Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle : voilà la figure de la Sainte Trinité. Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra la symbole de l'Irlande. On pense que la plupart des druides devinrent moines, adoptant la religion chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction. Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les monastères y sont très nombreux.


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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 18:13

Frj Dans les plis de ce coussin, on peut apercevoir le visage du Christ. Le phénomène a lieu depuis vendredi au début du chemin de Croix. Des milliers de fidèles s'y sont rendus en pelérinage ce week-end.

Réaction de l'évêque du lieu, monseigneur Aubry :

"Après m’être rendu en l’église de Jésus Miséricordieux de Cambuston et avoir attentivement examiné le siège de la présidence des célébrations liturgiques, je peux dire qu’il ne s’agit ni d’une apparition ni d’un phantasme mais d’une sorte d’icône formé par les plis et les volumes du tissu du fauteuil réservé au prêtre. Il n’y a pas de lignes dessinées sur le tissu ni quelconque trace de pliage. Le prêtre n’ayant pas été pas présent avant et durant la célébration, il ne s’est pas assis sur son fauteuil et donc laissé une empreinte visible. Le phénomène a été aperçu pour la première fois juste avant le début du chemin de croix du vendredi du 13 mars 2009 par deux personnes. Ce ne sera qu’à la fin de la célébration du chemin de croix que toutes les personnes présentes on pu constater un visage. Le visage ressemble à celui attribué au Christ que l’on peut voir sur le Linceul de Turin. Les traits du visage ont les mêmes proportions et les mêmes formes que celui du Linceul de Turin qui est considéré par l’Église comme la meilleure icône de l’homme crucifié et ressuscité correspondant à Jésus lui-même. Ce phénomène est visible par tous et il a été photographié et filmé par des milliers de personnes.

Le samedi 14 mars à 21 h 30 après examiné le coussin devant et derrière pour savoir s’il n’y avait pas de manipulation ou d’intrusion d’objets pouvant entraîner le phénomène, les plis et les volumes se sont modifiés. Ce matin dimanche 15 mars 2009 à l’ouverture de l’église, il n’y a avait plus rien puis le visage est réapparu devant les fidèles. C’est un signe évident qu’il ne s’agit ni d’une supercherie, ni d’un jeu de lumière, et que nous sommes devant un phénomène qui ne dépend pas de la volonté humaine".

 

L'article du Figaro. Avec le reportage télé d'Antenne Réunion

lu sur   http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/
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