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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 19:23
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 20:51


 
Piero della Francesca. Le Baptême du Christ
National Gallery, London
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24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 08:37
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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 23:31

666


C'est le ...666e article de Petrus Angel...
L'occasion de présenter le site...
sosparanormal ...

Que trouverez vous sur sosparanormal ?

 

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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 01:00

 150e anniversaire des Apparitions : le comédien Jean Piat raconte Bernadette Soubirous - Le comédien Jean Piat prête sa voix au récit de Saydeh Laetitia sur la vie de Bernadette Soubirous dans un CD original qui sortira le 1er septembre, pour préparer la venue de Benoît XVI à Lourdes. 1858-2008 : 150 ans après les apparitions de la Vierge, des millions d'hommes et de femmes du monde entier sont déjà venus en pèlerinage à Lourdes cette année. Sociétaire honoraire de la Comédie française, Jean Piat avait 23 ans quand il est entré au Théâtre Français. Il s'est dit séduit par la qualité du texte, et a choisi de se mettre au service de la petite Bernadette de Lourdes, pour être « un pont entre ce que le public attend comme message et ce qu'il espère ». Consacrée à Dieu, Saydeh Laetitia a participé au lancement de la maison fondée à Lourdes par le P. Mansour Labaky : un pont entre l'Orient et l'Occident, lieu de rencontre et d'échanges avec les pèlerins d'Orient (CD de 58 mn, 15 euros + frais de port, 62, route de Pau - 65100 - Lourdes).

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 22:20



      La prière offerte au temps de la nuit possède un grand pouvoir, plus que celle qui est offerte pendant le jour. C'est pourquoi tous les saints ont eu l'habitude de prier la nuit, combattant l'assoupissement du corps et la douceur du sommeil et dépassant leur nature corporelle. Le prophète disait lui aussi : « Je me suis fatigué à gémir ; chaque nuit, je baigne ma couche de mes larmes » (Ps 6,7) pendant qu'il soupirait du fond du coeur dans une prière passionnée. Et ailleurs : « Je me lève au milieu de la nuit pour te louer à cause de tes jugements, toi le Juste. » (Ps 118,62). Pour chacune des requêtes que les saints voulaient adresser à Dieu avec force, ils s'armaient de la prière pendant la nuit et aussitôt ils recevaient ce qu'ils demandaient.

      Satan lui-même ne craint rien autant que la prière que l'on offre pendant les veilles. Même si elles s'accompagnent de distractions, elle ne revient pas sans fruit, à moins qu'on ne demande ce qui ne convient pas. C'est pourquoi il engage de sévères combats contre ceux qui veillent, afin de les détourner si possible de cette pratique, surtout s'ils se montrent persévérants. Mais ceux qui sont quelque peu fortifiés contre ses ruses pernicieuses et ont goûté les dons que Dieu accorde durant les veilles, et qui ont expérimenté personnellement la grandeur de l'aide que Dieu leur accorde, le méprisent complètement, lui et tous ses stratagèmes.

Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine à Ninive, près de Mossoul dans l'actuel Irak
Discours ascétiques (La fournaise de Babylone, Eds. Présence 1974)

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 14:27

 

« Travaille, a-t-il dit, fais des petites choses, en attendant, au jour le jour. Applique-toi bien. Rappelle-toi l'écolier penché sur sa page d'écriture, et qui tire la langue; Voilà comment le bon Dieu souhaite nous voir, lorsqu'il nous abandonne à nos propres forces. Les petites choses n'ont l'air de rien, mais elles donnent la paix. C'est comme les fleurs des champs, vois-tu. On les croit sans parfum;et toutes ensemble, elles embaument. La prière des petites choses est innocente. Dans chaque petite chose, il y a un Ange. Est-ce que tu pries les Anges? - Mon Dieu, oui...bien sûr. - On ne prie pas assez les Anges. Ils font un peu peur aux théologiens, rapport à ces vieilles hérésies des Eglises d'Orient, une peur nerveuse, quoi! Le monde est plein d'Anges. Et la Sainte Vierge, est-ce que tu pries la Sainte Vierge? - Par exemple - On dit ça... Seulement la pries-tu comme il faut, la pries-tu bien ? Elle est notre mère, c'est entendu. Elle est la mère du genre humain, la nouvelle Ève. Mais elle est aussi sa fille. L'ancien monde, le douloureux monde, le monde d'avant la Grâce l'a bercée longtemps sur son cœur désolé – des siècles et des siècles - dans l'attente obscure, incompréhensible d'une virgo genitrix... Des siècles et des siècles, il a protégé de ses vieilles mains chargées de crimes, ses lourdes mains, la petite fille merveilleuse dont il ne savait même pas le nom. Une petite fille, cette reine des Anges ! Et elle l'est restée, ne l'oublie pas !

 

Bernanos , « le journal d’un curé de campagne »

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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 10:06
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 22:52
Béatification des parents de Ste Thérèse de Lisieux

M La béatification aujourd'hui des parents de sainte Thérèse est le fruit d'un long parcours. En 1941, les lettres de Zélie sont publiées et la font connaître. En 1946, les parents Martin acquièrent une notoriété mondiale avec la publication d'Histoire d'une famille, du P. Stéphane Piat, franciscain, traduite en plusieurs langues. L'année 1957 voit l'ouverture des procès de Louis et de Zélie. En 1971, les deux causes sont réunies en une seule et étudiées à Rome. En 1994, Jean-Paul II signe les décrets d'héroïcité de leurs vertus, en tant que laïcs, père et mère de famille, les proclamant « vénérables ».

Le 10 juin 2003, le cardinal Tettamanzi, archevêque de Milan, reconnaît un miracle attribué à Louis et Zélie. Pietro Schiliro né le 25 mai 2002 avec de graves problèmes respiratoires passe 40 jours entre la vie et la mort. Ses parents décident de faire baptiser leur enfant en danger de mort imminente. Le père carme qui le baptise suggère aux parents de prier les parents Martin qui ont perdu 4 enfants. Le 29 juin, jour de la St Pierre, c'est l'annonce de l'amélioration imprévue du nouveau-né. Le 27 juillet, Pietro est rendu à ses parents, en parfaite santé. Le dossier médical comportant 1 400 pages est envoyé à Rome. Cette guérison est reconnue comme miracle le 3 juillet 2008, par Benoît XVI.

T Cette béatification montre que la sainteté n'est pas l'exclusivité des religieux et religieuses, les couples y sont également invités. Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Docteur de l'Eglise, a écrit :

"Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du ciel que de la terre".

la suite ....http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 18:50



Zélie et Louis Martin
Les saints de l'escalier

Par Henri Quantin - Alice Quantin

Editions du Cerf, Collection « Communion des saints »

On connaît mal la vie des parents de Thérèse de Lisieux. Ils furent liés par un amour fou, passionnés par l'éducation de leurs cinq fille et bouleversés par la mort de quatre enfants. Leur existence est un témoignage d'une indéracinable et joyeuse espérance. Thérèse écrivait d'ailleurs : « Le bon Dieu m'a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la terre. » Zélie et Louis Martin ont progressé dans la sainteté en traversant les étapes que rencontrent les couples modernes : ils se marient tard, s'inquiètent de la réussite de leurs affaires, sont soucieux de l'éducation de leurs enfants et sont terrassés par les maladies contemporaines : le cancer pour Zélie et une maladie neuro-psychiatrique pour Louis. Thérèse rêvait de rejopindre le Christ par l'ascenseur de l'amour. Zélie et louis Martin ont ralié le ciel plus lentement, dans l'effort, par l'escalier de service. À la fois grave et plein d'humour, rédigé par un couple d'aujourd'hui sur un couple d'hier, ce livre réinvente l'art de l'hagiographie.

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 11:12


Pour ouvrir son cycle de conférences 2008-2009, Ichtus aura le plaisir d’accueillir :

  

Gérarc Leclerc
Journaliste et écrivain

 


Dieu, le retour.
Le renouveau du fait religieux
.


 

Jeudi 23 octobre 2008 à 20h30

  « Culture Lecture Civilisation »

49, rue des Renaudes 75017 Paris

(M° Ternes ou Pereire).


A l’issue de la conférence, Gérard Leclerc répondra aux questions des participants.

 

tél. 01.47.63.77.86   courrier@ichtus.fr    www.ichtus.fr

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 10:05
Chapelet en granulés    chapeletengranuls.bmp                       

Chers amis,

J'ai une grande nouvelle à vous annoncer : le médicament que tout le monde attendait est enfin disponible en France ! Contre la tiédeur spirituelle, les tentations, l'acidité ou la lourdeur de conscience, le chapelet en granulés est d'une efficacité garantie ! Je vous laisse voir une photo du produit et sa notice d'utilisation, que j'ai trouvé particulièrement géniale…  (Lire la suite…)  
C'est sur Deo Gratias

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 21:54

 

Juif converti au catholicisme et auteur du livre "Le Salut vient des juifs", Roy H. Schoeman nous présente à nouveau, d'une manière lumineuse, les liens évidents entre le judaïsme et le catholicisme. Il rassemble, dans cet ouvrage, seize récits inspirés de juifs qui, au terme de leurs itinéraires spirituels, se sont "accomplis" dans l'Eglise catholique. En évoquant le miel du rocher, la belle image du psaume 81, comme titre de l'ouvrage, l'auteur nous rappelle comment, à Mériba, Dieu donna au peuple hébreu l'eau rafraîchissante jaillie du rocher frappé par Moïse.
Il nous rappelle aussi comment Dieu promit bien davantage si les enfants d'Israël Lui restaient fidèles : ils seraient comblés, non plus seulement avec de l'eau, mais avec le miel surgissant du rocher, c'est-à-dire de la douceur même du Christ. Parmi les seize témoins qui racontent leurs histoires dans cet ouvrage, certains viennent de milieux sécularisés, libéraux ou même athées, tandis que d'autres ont des origines juives orthodoxes ou même hassidiques.
Certains avaient été bien éduqués dans le judaïsme, d'autres pas ; certains étaient riches, ils avaient réussi dans les affaires ; d'autres étaient pauvres et vivaient dans la rue, mais ils avaient tous une chose en commun : une immense soif de Dieu, qui ne cessa que lorsqu'ils L'eurent trouvé dans l'Eglise catholique. Certains de ces convertis sont célèbres, comme Alphonse Ratisbonne ou le rabbin Zolli, tandis que d'autres le sont moins ; certains ont vécu au XIXe siècle, d'autres sont encore nos contemporains, mais tous racontent, d'une manière qui nous touche aujourd'hui, l'histoire du bouleversement spirituel que fut, dans leurs vies, cette rencontre avec le Christ.

 
Le miel du rocher
seize témoignages d'accomplissement de la foi d'Israël dans le Christ

de Schoeman, Roy H.  traduit par : Judith Cabaud

F.-X. de Guibert , Paris - Collection Spiritualité  - Parution :  Mars 2008
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 09:42

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 08:59


Le Notre Père commenté par saint François d'Assise ICI : http://www.inxl6.org/article3517.php

C'est le 4 octobre que l'Église fête saint François d'Assise dont la vie a particulièrement ressemblé à celle de son Seigneur. Parmi les écrits de François, on trouve ce commentaire du Notre Père.

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 23:53

Le visage est le reflet de l'âme. Vous devez sans cesse avoir un visage calme et serein, comme un petit enfant toujours content.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, Conseils et Souvenirs

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 11:30



J
e t'ai aimée bien tard,
beauté ancienne et toujours nouvelle,
j
e t'ai aimée bien tard!
Tu étais au-dedans de moi-même,
Et moi j'étais au-dehors de moi-même.

C'était en ce dehors que je te cherchais,
et me ruant sur ces beautés, pourtant créées par toi,
j'y perdais ma propre beauté.
Tu étais avec moi, mais moi je n'étais pas avec toi…

Tu m'as appelé, tu as crié
et tu as triomphé de ma surdité.
Tu as brillé, tu as fait resplendir tes rayons
et tu as chassé les ténèbres de mon aveuglement.

Tu as répandu l'odeur de tes parfums :
J'ai commencé à les respirer et j'ai soupiré après toi.
J'ai goûté la douceur de ta grâce
et j'ai eu faim et soif de toi.

Tu m'as touché et mon cœur est tout brûlant d'ardeur
pour la jouissance de ton éternelle paix.

Saint Augustin – Confessions.
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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 11:16

 

"l'Eglise submergée par les "béquillards, les aveugles, les mendiants et les simulateurs" dénoncés par Bernanos est aussi l'Epouse radieuse et virginale. Source de sainteté dans la vie privée ! Source de civilisation, d'ordre et de paix dans la vie publique !

L'Eglise, mère des libérateurs d'esclaves. Mère institutrice des peuples barbares.

Mère des moines défricheurs, agriculteurs, bâtisseurs et éducateurs.

L'Eglise mère des cités refuges du moyen-âge. Mère des hôpitaux et des orphelinats.

L'Eglise mère du respect de la femme et de l'honneur familial. Mère de l'esprit chevaleresque. Mère des seules mesures qui firent reculer la guerre, et en humanisèrent les heurts.

L'Eglise mère des écoles répandues partout et pour tous. Mère des universités. Mère de ces docteurs, dont Condorcet fut contraint de reconnaitre qu'on leur doit toutes les notions essentielles de la métaphysique et de l'épistémologie.
L'Eglise seule à
professer encore aujourd'hui l'objectivité de la connaissance intellectuelle contre l'agnosticisme plus ou moins complet de l'idéalisme, du sensualisme, du positivisme etc...

L'Eglise, mère des plus nobles figures de souverain que le monde ait jamais connues.

L'Eglise mère des encycliques sociales. Mère protectrice des droits de la personne contre le totalitarisme moderne. Mère protectrice des corps intermédiaires. Mère

protectrice des sources de la vie contre le néo-malthusianisme, l'avortement, la strérilisation, l'euthanasie.

L'Eglise, mère protectrice des arts. Mère du grégorien. Mère de nos basiliques et de nos cathédrales.

L'Eglise mère des saints. Mère des apôtres et des martyrs.

Pour une troupe de "béquillards, d'aveugles,de mendiants et de simulateurs",

qui dit mieux ?

Mieux par la constance de la durée ?

Mieux par l'universalité des réalisations ?

Mieux par la qualité, l'héroïcité des services rendus ? "

 

 Jean Ousset,

extrait des des Actes du Congrès de Lausanne 1968 , "le sens chrétien de l’histoire »

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 09:16
23 septembre : Saint Padre Pio

Frère Narsi Decoste in "Le Padre Pio", décrit ainsi la messe du Padre Pio :

« On ne venait pas à San Giovanni pour voir une clinique ultramoderne ou pour entendre des récits de conversions ou de guérisons spectaculaires. La plupart des pèlerins disposaient d’un jour, parfois d’une matinée: ils venaient assister à la messe du Père Pio. Ceci est très remarquable quand on sait qu’ils arrivaient parfois de fort loin, souvent d’Amérique. Naturellement, certains profitaient d’un séjour en Italie, Rome, Naples ou ailleurs, pour faire un saut jusqu’à San Giovanni; beaucoup repartaient le même jour. Ils étaient venus uniquement pour cela.

Dès deux ou trois heures du matin, les lourds autobus déchargeaient devant le couvent leurs occupants, surpris de voir déjà la place de l’église noire de monde. On attendait patiemment l’ouverture des portes pour entrer ; en attendant, on récitait le chapelet.

Pour l’incroyant qui venait simplement en curieux, la messe du Père Pio était peut-être une cérémonie comme toutes les autres ; mais, pour le croyant, elle était d’une valeur infinie par la présence réelle du Seigneur que le célébrant appelle infailliblement sur l’autel par les paroles consécratoires. La messe a toujours et partout la même valeur, là où elle est célébrée validement: pourquoi vouloir assister à celle du Père Pio? Indubitablement parce que ce capucin rendait tangible la mystérieuse et pourtant réelle présence.

On comprend, dès lors, que rien ne peut être ajouté à sa grandeur, à sa valeur, à sa signification, qui est uniquement limitée par l’impénétrable volonté de Dieu.

Lorsque le Père Pio célébrait la messe, il donnait l’impression d’une si intime, si intense, si complète union avec Celui qui s’offrait au Père Eternel, en victime d’expiation pour les péchés des hommes.

Dès qu’il était au pied de l’autel, le visage du célébrant se transfigurait. Il ne s’y trouvait pas seulement comme prêtre pour l’Offrande, mais comme l’homme de Dieu pour témoigner de son existence, comme prêtre qui portait lui-même les cinq plaies sanglantes de la crucifixion sur le corps. Le Père Pio possédait le don de faire prier les autres. On vivait la messe. On était fasciné. Je puis dire, qu’à San Giovanni seulement, j’ai compris le divin Sacrifice.

Cette messe durait longtemps ; cependant, à la suivre dans sa longue célébration, on perdait toute notion de temps et de lieu. La première fois que j’y assistai, j’ai regretté qu’elle touchât à sa fin. Avec stupeur, je me rendis compte qu’elle avait duré plus de deux heures!

Toute la vie du Père Pio était centrée sur le saint Sacrifice de la messe qui, disait-il, jour par jour, sauve le monde de sa perdition. Brunatto, qui assistait généralement le Père et eut le bonheur de le servir, témoigne que, pendant les années de son isolement, la célébration durait jusqu’à sept heures. Plus tard, elle fut limitée par l’obéissance et durait environ une heure.

Oui, vraiment, cette messe du Père Pio était un événement inoubliable et on avait raison de vouloir y assister au moins une seule fois.

Lorsqu’il quittait la sacristie, le Père était généralement soutenu par deux confrères, car ses pieds transpercés le faisaient atrocement souffrir. D’un pas lourd, traînant, incertain, chancelant, il s’avançait vers l’autel. Outre les stigmates, il passait encore toute la nuit en prière; ce qui fut vrai tout un demi-siècle.

On l’aurait cru écrasé sous le poids des péchés du monde. Il offrait toutes les intentions, les demandes, les supplications, qui lui avaient été confiées par écrit ou oralement, de l’univers entier. II portait, en outre, toutes les afflictions, les souffrances, les angoisses pour lesquelles on venait à lui et dont il s’était chargé. C’est pourquoi l’Offrande de cette messe était si longue et si impressionnante.

Il faisait tout pour détourner l’attention de lui. Il évitait tout ce qui pouvait être spectaculaire dans son maintien, son expression, ses gestes, dans sa manière de prier et de se taire; et pourtant, son maintien, sa façon de prier, son silence, et surtout les longues pauses, dans toute leur simplicité, étaient vraiment dramatiques.

Lorsque, dans le silence recueilli d’une foule intimement unie à lui, le Père Pio prenait la patène dans ses mains sanglantes et l’offrait au Père Tout-Puissant, elle pesait lourd de cet énorme amas de bonnes oeuvres, de souffrances et de bonnes intentions. Ce pain qui allait tantôt prendre vie, changé en Celui qui, seul, réellement, était capable de payer complètement la rançon des péchés des hommes.

Ce n’était pas seulement les principales parties de la messe qui étaient remarquables, dans cette célébration. Le Père Pio célébrait toute la messe avec la même attention soutenue, visiblement conscient de la profonde signification de chaque mot, de chaque geste liturgique. Ce qui se passait entre Dieu et lui demeurait un mystère, mais on pouvait en deviner quelque chose dans certains silences, dans certaines pauses plus longues; les traits de son visage en trahissaient parfois son intense participation au Drame qu’il vivait. Les yeux fermés, il était souvent en conversation avec Dieu, ou transporté en extase dans la contemplation.

Seul, un ange serait capable de décrire dignement cette messe. Les plaies permanentes de son corps n’étaient que les signes visibles du martyre intérieur qu’il subissait avec le «divin Crucifié». C’est pourquoi, l’attention de l’assemblée était fixée sur le point culminant du Saint Sacrifice: la Consécration.

En effet, ici, il s’arrêtait un instant comme pour se concentrer. Une lutte semblait s’engager entre lui, qui tenait dans ses mains l’hostie immaculée et, Dieu sait, quelle force obscure et invisible qui, sur ses lèvres, retenait les paroles consécratoires chargées de force créatrice.

Certains jours, la messe était pour lui, à partir du Sanctus, un vrai martyre. La sueur couvrait son visage et les larmes coulaient le long de ses joues. C’était vraiment l’homme des douleurs aux prises avec l’agonie. Involontairement, je pensais au Christ au Jardin des Oliviers.

On voyait clairement, qu’en proférant les paroles de la Consécration, il subissait un réel martyre. A chaque mot, un choc semblait parcourir ses membres. Serait-il possible, comme certains le pensent, qu’il souffrait alors plus intensément la Passion du Christ et que les spasmes pénibles, qu’il réprimait autant que possible, l’empêchaient un moment de poursuivre? Ou devons-nous interpréter à la lettre les paroles du Père disant que le démon s’aventure parfois jusqu’à l’autel? Dans son attitude si impressionnante, on assistait donc à une lutte réelle contre Satan, qui, à ce moment, redoublait ses efforts pour le tourmenter. Les deux suppositions sont acceptables.

Souvent, lorsqu’il quittait l’autel, après la messe, certaines expressions involontaires et révélatrices lui échappaient. Comme se parlant à lui-même, il disait par exemple: « Je me sens brûler... » et aussi: « Jésus m’a dit... ».

Quant à moi, j’ai été, comme tous ceux qui ont eu le bonheur de participer à cette messe, vivement impressionné par cette émouvante célébration.

Un jour, nous posions au Père, la question: «Père, qu’est votre messe pour vous?».

Le Père répondit: « Une union complète entre Jésus et moi ».

La messe du Padre Pio était vraiment cela: Le Sacrifice du Golgotha, le Sacrifice de l’Eglise, le Sacrifice de la dernière Cène et aussi notre Sacrifice.

Et, encore: «Sommes-nous seuls à être rangés autour de l’autel pendant la messe?

– Autour de l’autel, il y a les Anges de Dieu.

– Père, qui se trouve autour de l’autel?

– Toute la Cour céleste.

– Père, la Madone est-elle aussi présente pendant la messe?

– Une mère peut-elle rester indifférente à son Fils? ».

Et dans une lettre que le Père écrivit, en mai 1912, nous apprenons que la Sainte Vierge l’accompagnait à l’autel. La Mère de Dieu et notre Mère n’a évidemment pas d’autre souci que celui de son Fils Jésus qui devenait visible, à nos yeux, dans la chair du Padre Pio, blessé par amour pour Dieu et ses frères.

« Père, comment devons-nous assister à la messe?

– Comme la Sainte Vierge et les saintes femmes, avec amour et compassion. Comme saint Jean assistait à l’Offrande Eucharistique et au Sacrifice sanglant de la Croix. »

Un jour que la foule des pèlerins était particulièrement dense dans l’église de San Giovanni, le Père me dit après la messe: «Je me suis souvenu de vous à l’autel!». Je lui demandai: « Père, avez-vous à l’esprit toutes les âmes qui assistent à votre messe? ». Il répondit: « A l’autel, je vois tous mes enfants comme dans un miroir!».

Toute la vie du Père Pio a été une Passion de Jésus. Sa journée entière était la continuation du Sacrifice de la messe.


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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 10:19



« Faites attention à la manière dont vous écoutez »

      Écoute en silence. Parce que ton coeur déborde de milliers de choses, tu ne peux pas y entendre la voix de Dieu. Mais dès lors que tu te mets à l'écoute de la voix de Dieu dans ton coeur pacifié, celui-ci se remplit de Dieu. Cela requiert beaucoup de sacrifices. Si nous pensons, voulons prier, il faut nous y préparer. Sans délai. Il ne s'agit là que des premières étapes vers la prière, mais à ne pas les accomplir avec détermination, jamais nous n'atteindrons l'ultime étape, la présence de Dieu.

      C'est pourquoi l'apprentissage doit être parfait dès le début : l'on se met à l'écoute de la voix de Dieu dans son coeur ; et, dans le silence du coeur, Dieu se met à parler. Puis, de la plénitude du coeur monte ce que la bouche doit dire. Là s'opère la jonction. Dans le silence du coeur, Dieu parle et tu n'as qu'à l'écouter. Puis, une fois ton coeur entré en plénitude, parce qu'il se retrouve empli de Dieu, empli d'amour, empli de compassion, empli de foi, il revient à ta bouche de se prononcer.

    
  Souviens-toi, avant de parler, qu'il est nécessaire d'écouter et seulement alors, du tréfonds d'un coeur épanoui, peux-tu parler et Dieu t'entendre.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997 )

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 09:21


"pendant très longtemps les catholiques ont été victimes d’un mépris intellectuel incroyable : on dit « les cathos », les « ravis de la crèche », les imbéciles heureux en pensant à eux. Depuis le mal-nommé siècle des Lumières, l’infâme catholicisme est synonyme d’obscurité et de stupidité. La science et la technique marchaient avec le progrès, et l’on voit d’ailleurs où elles nous ont mené, sur le plan écologique, esthétique ou cognitif (comparons Bossuet à Angot pour voir). L’Église en échange, se voyait chargée de tous les maux, en dépit du fait qu’elle exerça le magistère durant un millénaire et demi, qu’elle inventa la musique et recouvrit la terre d’Europe d’un blanc manteau d’églises, comme disait Raoul Glaber. Mais, complexée par les succès scientifiques ou politiques du modernisme, son clergé avait peut-être fini par croire qu’elle n’était plus au niveau. Avec Benoît XVI, nous avons obtenu réparation. Il a restauré nos cerveaux. Le mens est au niveau de l’anima. [...] avec Benoît XVI, nous avons droit à un retour de saint Thomas d’Aquin. Les pères de l’Église sont revenus, studieux, pour nous éclairer. Et je ne vois pas la mitraille de l’inculture et de la dérision contemporaine l’arrêter comme cela."
Nicolas Bonnal
sur
http://www.libertepolitique.com/public/index.php

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 08:34
19 septembre 1846
Apparition de Notre-Dame de la Salette


Le 19 septembre 1846, sur les pentes du mont Planeau à près de 1800 m, deux enfants bergers, Mélanie et Maximin, illettrés et pauvres jouent à faire un paradis avec les fleurs de la montagne. Après avoir partagé un frugal repas vers midi ils s'endorment au soleil, puis recherchent leurs vaches éloignées et voient une grande clarté, une sorte de globe de feu tournoyer d'un éclat insoutenable. Dans la lumière apparaît une femme assise sur une pierre dans le paradis des enfants, les coudes sur les genoux, les mains lui couvrant le visage. Elle pleure. Elle ressemble, au dire de Maximin, à une pauvre mère que ses, fils auraient battu. « Avancez, mes enfants, n'ayez point peur. Je suis ici pour vous contez une grande nouvelle. » Se levant elle ressemble à une servante ( bonnet, fichu, tablier) qui serait reine. Sa tête s'orne d'un diadème de rayons, sa robe est pailletée d'étoiles. Elle cache les mains dans ses manches, serrant contre Elle le crucifix vivant qu'Elle porte sur la poitrine suspendue à une chaîne. Aux extrémités de la traverse de la croix sont visibles un marteau et des tenailles entrouvertes. Elle porte une guirlande de roses jouxtant une chaîne sur ses épaules. Elle pleure abondamment.
La Dame leur parle « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils : il est si fort et si pesant que je ne puis le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres… vous n'en faites pas de cas. » Elle indique les deux choses qui appesantissent le bras de son Fils : le travail du dimanche et les jurons grossiers des charretiers. Elle se plaint des gens qui manquent la messe… Viendront des châtiments divins redoutables pour les paysans : pommes gâtées, semences mangées par les bêtes, blés en poussière, noix mauvaises, raisins pourris… famines… convulsions de petits enfants, qui se sont réalisés. Pourtant la Dame promet la postérité si les coeurs changent. « S'ils se convertissent, les pierres et les rochers se changeront en monceaux de blé et les pommes de terre se trouveront ensemencées par les terres. »

« Se convertir c'est déclouer Jésus sur la croix » dira le Curé d'Ars. Elle interroge ensuite les enfants « faites-vous bien votre prière et leur recommande de la faire soir et matin. La Vierge Marie nous montre la chaîne qui, un jour, doit enchaîner Satan, c'est le collier de roses, le rosaire qui doit lier l'ennemi. A la Salette elle vient nous apprendre que seul le chapelet nous donnera la victoire. Après leur avoir confié un secret à chacun la Vierge Marie, ses pieds ne touchant plus terre leur dit et redit « mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple. »


le texte complet ici :  http://lasalette.cef.fr/article.php3?id_article=7

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 15:49

pour les pressés , des extraits des paroles du Pape sont ici : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/leglise_benot_xvi/index.html

pour les moins pressés, les plus sérieux, l' "intégrale" est sur le site du Vatican :
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/travels/2008/index_francia_fr.htm

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 21:24
« La foi c’est vingt-quatre heures de doute, moins une minute d’espérance. »
Bernanos, avant de mourir 
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27 août 2008 3 27 /08 /août /2008 09:38
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