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23 juin 2007 6 23 /06 /juin /2007 20:20

Si tu savais le don de Dieu et ce qu’est le ciel,

Si tu pouvais d’ici entendre le chant des anges et me voir au milieu d’eux,

Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche,

Si un instant tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent …

Quoi ? Tu m’as vu, tu m’as aimé dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me voir, ni m’aimer encore dans le pays des immuables réalités ?

Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m’enchaînaient, et quand un jour que Dieu connaît, et qu’Il a fixé, ton âme viendra dans le ciel où l’a précédée la mienne, ce jour-là tu reverras Celui qui t’aimait et qui t’aime encore, tu retrouveras Son cœur, tu en retrouveras les tendresses épurées…

A Dieu ne plaise qu’entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie, je sois devenu moins aimant !

Tu me reverras donc, transfiguré dans l’extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant d’instant en instant avec toi, qui me tiendras la main, dans les sentiers nouveaux de la Lumière et de la Vie, buvant avec ivresse aux pieds de Dieu un breuvage dont on ne se lasse jamais et que tu viendras boire avec moi …

Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m’aimes !…

Saint-Augustin

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21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 22:00

21 juin : Saint Louis de Gonzague

Si nous vivons ainsi à tout moment sous l'impulsion de l'amour de Dieu, faisant tout par amour pour Lui, chacune de nos occupations, que ce soit un travail ou un repos, un effort ou une détente, est une prière et nous unit davantage à Dieu peu importe ce qu'est l'occupation du moment présent pourvu qu'elle soit ce que Dieu veut de nous et soit accomplie par amour pour Lui.

On raconte que pendant le noviciat de saint Louis de Gonzague, alors que les novices occupaient une récréation à jouer à la balle, on leur dit soudainement : « Que feriez-vous si l'on vous apprenait que vous allez mourir dans quelques minutes ? » L'un répondit : « Je courrais à la chapelle m'agenouiller devant le Saint Sacrement », un autre : « Je réciterais le chapelet ». Un autre encore : « Je courrais trouver mon confesseur ». Et saint Louis de Gonzague répondit : « Je continuerais à jouer à la balle. » A l'heure où c'est la volonté de Dieu qu'on joue à la balle, on prie et on se sanctifie en jouant à la balle par amour de Dieu. C'est ainsi que la vie entière peut être une prière.

Jean Daujat, Vivre le christianisme (Tequi)
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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 09:07
Puce "Jésus de Nazareth", déjà plus d’1,5 million d’exemplaires vendus
28 mai 2007

ROME, Vendredi 25 mai 2007 (ZENIT.org) - Un peu plus d’un mois après sa publication, le livre de Joseph Ratzinger/Benoît XVI « Jésus de Nazareth » a déjà été vendu à plus d’un million et demi d’exemplaires.

C’est ce qu’annonce la maison d’édition Rizzoli qui a publié l’ouvrage en italien et gère les droits de publication à travers le monde, à la demande de la Librairie éditrice vaticane.

Ce chiffre porte sur les ventes du livre en italien, en allemand, en slovène, en grec, en polonais, en anglais (éditions anglaise et américaine) et en français. Celui-ci est destiné à augmenter car certaines langues viennent à peine d’être publiées.

Des accords ont été conclus avec 42 éditeurs à travers le monde. Le livre est en cours de traduction dans 30 langues.

« Jésus de Nazareth » a été présenté mercredi au siège de l’UNESCO à Paris par le cardinal Carlo Martini, s.j. archevêque émérite de Milan. Il est publié en France aux éditions Flammarion (cf. http://editions.flammarion.com).

L’ouvrage a été également présenté ce jeudi en Grèce avec une postface signée par le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier.

Selon don Claudio Rossini s.d.b., directeur de la Librairie éditrice vaticane, « avant d’être une entreprise culturelle et commerciale, la diffusion de ce livre est un acte ecclésial et œcuménique ».

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10 juin 2007 7 10 /06 /juin /2007 09:33


« Le pain des anges, le pain de l’homme en route, le vrai pain des enfants de Dieu » (Séquence de la fête)


      Dieu tout-puissant et éternel, voici que je m'approche du sacrement de ton Fils unique notre Seigneur Jésus Christ. Malade, je viens au médecin dont dépend ma vie ; souillé, à la source de la miséricorde ; aveugle, au foyer de la lumière éternelle ; pauvre et dépourvu de tout, au maître du ciel et de la terre.

      J'implore donc ton immense, ton inépuisable générosité, afin que tu daignes guérir mes infirmités, laver mes souillures, illuminer mon aveuglement, combler mon indigence, couvrir ma nudité ; et qu'ainsi je puisse recevoir le pain des anges (Ps 77,25), le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs (1Tm 6,15), avec tout le respect et l'humilité, toute la contrition et la dévotion, toute la pureté et la foi, toute la fermeté de propos et la droiture d'intention que requiert le salut de mon âme.

      Donne-moi, je t’en prie, de ne pas recevoir simplement le sacrement du Corps et du Sang du Seigneur, mais bien toute la force et l'efficacité du sacrement. Dieu plein de douceur, donne-moi de si bien recevoir le Corps de ton Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, ce corps matériel qu'il a reçu de la Vierge Marie, que je mérite d'être incorporé à son Corps mystique et compté parmi ses membres.

      Père plein d'amour, accorde-moi que ce Fils bien-aimé que je m'apprête à recevoir maintenant sous le voile qui convient à mon état de voyageur, je puisse un jour le contempler à visage découvert et pour l'éternité, lui qui, étant Dieu, vit et règne avec toi dans l'unité du Saint Esprit dans les siècles des siècles. Amen.

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Prières

 

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9 juin 2007 6 09 /06 /juin /2007 08:50

Don


                        Un jour je descendais la rue ; un mendiant vint vers moi et me dit: « Mère Teresa, tout le monde te fait des cadeaux ; moi aussi, je veux te donner quelque chose. Aujourd'hui, je n'ai reçu que vingt-neuf centimes pour toute la journée et je veux te les donner. » Je réfléchis un moment ; si je prends ces vingt-neuf centimes (qui ne valent pratiquement rien), il risque de n'avoir rien à manger ce soir, et si je ne les prends pas, je lui ferai de la peine. Alors j'ai tendu les mains et j'ai pris l'argent. Jamais sur aucun visage, je n'ai vu autant de joie que sur celui de cet homme, tellement heureux d'avoir pu faire un don à Mère Teresa ! C'était un énorme sacrifice pour lui, qui avait mendié toute la journée au soleil cette somme dérisoire dont on ne pouvait rien faire. Mais c'était merveilleux aussi, car ces piécettes auxquelles il renonçait devenaient une fortune, puisqu'elles étaient données avec tant d'amour.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997),
fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995)
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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 23:31

Mardi soir (c'était le 29 mai) sur TF1 : le "Tombeau de Jésus", l'exploitation du filon commercial de Da Vinci Code continue


Mardi soir sur TF1, vous aurez droit à la dernière lubie de James Cameron, le sémillant auteur du navet intersidéral "Titanic", qui avait passionné des téléspectateurs avides de candeur et de sirupeux. Sa trouvaille pour faire parler de lui? Une imposture archéologique nommée "Le tombeau de Jésus".

Vous en avez peut-être déjà entendu parler : un documentaire tourné en Palestine devait révolutionner les croyances sur le Christ. Baptisée
"Le Tombeau de Jésus", cette "oeuvre" a été réalisée par cinéaste israélo-canadien Simcha Jacobovici et financée et produite par l'américain James Cameron. La thèse qui est développée est iconoclaste, mais surtout, ridicule car non étayée. En revanche, elle fera parler d'elle et rendra riche ses auteurs : TF1 a racheté les droits et le documentaire sera diffusé mardi soir sur la "une" en seconde partie de soirée.
 
.......la suite sur http://penseespolitiques.over-blog.com/article-10591294.html , le blog des pensées d'outre-politique
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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 21:32

« Tombeau de Jésus » : le faux scoop

 À notre époque déchristianisée,

pourquoi tant de « révélations »

sur…  le christianisme ?

   Moins on connaît le christianisme, plus on aime les « scoops » à son sujet. L’apothéose de Dan Brown avec son Da Vinci Code  (43 millions d’exemplaires) fait rêver les médias.  En 2006, des éditeurs et des télévisions lancent sur le marché L’évangile de Judas : un papyrus non-chrétien et tardif (IVe siècle), mais censé plus chrétien et plus « originel » que les quatre vrais évangiles (du Ier siècle)... En 2007 paraît un roman intitulé L’Evangile selon Judas : signé du pittoresque Jeffrey Archer (député aux Communes, repris de justice et fabricant de polars), ce livre nous dit – lui aussi – que les choses ne se sont pas passées comme dans les quatre évangiles.

Au même moment, TF1 achète le plus sulfureux des documentaires : Le tombeau perdu de Jésus. C’est une production du célèbre Canadien James Cameron, réalisateur de Terminator et de Titanic.

Qu’a-t-on découvert dans ce tombeau  « perdu »? Une série de coffres funéraires. Le 26 février, dans une conférence de presse à New York (scénarisée à la façon d’un film fantastique), Cameron fait pleuvoir les révélations. Sur l’un de ces coffres, dit-il, on lit : « Judas fils de Jésus ».  Sur un coffre voisin : « Marie-Madeleine ». Et sur un troisième coffre : « Jésus » ! Donc Jésus et Marie-Madeleine étaient le papa et la maman de Judas, déclare le producteur hollywoodien.  

Si ça n’est pas le plus grand scoop de l’histoire, Cameron veut bien être lapidé...

D’ailleurs, ajoute-t-il, le tombeau contenait aussi les restes de Marie, de saint Matthieu et d’un frère de Jésus. Tout le monde ou presque.

Ainsi les évangiles auraient menti, et nous aurions notamment la preuve – « tangible et inédite » – que la résurrection de Jésus n’a pas eu lieu. « Le film de Cameron est une bombe qui frappe le catholicisme en plein cœur », s’écrie Radio Canada. Comment en douter ! Si cette affaire de tombeau est lancée par le réalisateur de Titanic (1,8 milliard de dollars de recettes dans le monde), c’est « du lourd », comme disent les journalistes au festival de Cannes. Une fièvre d’audimat s’empare des médias. En France, TF1 achète le film.

Du côté des archéologues israéliens, on est moins enthousiaste.

Le Pr Amos Kloner, de l’université Bar-Ilan, déclare : « Cette histoire est sans fondement d’aucune sorte,  sur le plan historique et archéologique. »

Quel est le point de départ ?  En 1980, dans un faubourg de Jérusalem nommé Talpiot, une équipe de spécialistes met au jour un tombeau comme il y en a déjà des centaines en Israël. Il contient des coffres funéraires, selon le rite juif antique. Sur les coffres, des noms :  Yeshua   bar Yosef, Yehuda bar Yeshua, Mariamne, Mariam, Matia, Yose. Jésus-Christ et les siens  ?  « Sûrement pas », dit le professeur d’anthropologie biblique Joe Zias – qui dirige alors l’archéologie israélienne. Ses collègues et lui estiment « proche de zéro »  la possibilité que ce tombeau soit celui   de Jésus de Nazareth et de sa famille. Cela pour des raisons techniques…      

 GLOSES FANTAISISTES

 Par exemple, à propos de Marie-Madeleine. Ce n’est pas elle qui reposait là, pour trois raisons :

1. le nom « Madeleine » ne vient pas du nom « Mariamne » ; 

2.  le mot « Madeleine » vient du nom de la ville de Magdala, située en Galilée ;

3. selon les archéologues, les six défunts du tombeau de Talpiot ne sont pas des Galiléens (comme Marie-Madeleine, les apôtres et la famille de Jésus), mais des Judéens de Jérusalem.  En outre, leurs noms font partie des seize noms portés par 75 % des habitants de Jérusalem au Ier siècle : rien de plus banal, dans cette ville et à cette époque, que de s’appeler Jésus, Marie ou Judas.

En 2007, le Pr Zias s’indigne donc des allégations de James Cameron. Les gloses du Canadien sur la décoration des coffres de Talpiot sont fantaisistes, souligne l’Israélien : en réalité ces motifs géométriques n’ont rien de chrétien ! D’autre part, quand Cameron dit que le Yeshua et la Mariamne du tombeau « étaient deux époux  puisque leurs ADN étaient différents », il affabule : car la différence des ADN ne suffit pas à prouver la conjugalité !

La « preuve scientifique » invoquée par Cameron n’existe pas, constate de son côté le Pr Kloner.  

Le réalisateur du film, Simcha Jacobovici, s’était déjà fait remarquer en tournant un documentaire en faveur d’un faux : la fameuse urne de « Jacques frère de Jésus », dénoncée comme imposture en 2003 par les Antiquités israéliennes. « Le documentaire de Cameron est fait pour tromper le public », concluent les archéologues.

Le public français est-il trompé ?  Les médias l’informent dans la confusion. Des journaux affirment que le film « déclenche les foudres de l’Eglise »… (Il déclenche plutôt celles des archéologues). Une radio dit que Cameron « apporte enfin la preuve de l’existence physique de Jésus »… (Mais cette existence ne faisait aucun doute aux yeux des historiens). Un quotidien du matin dit que le film de Cameron est « sérieux »… (malgré le tollé chez les scientifiques). Le journal gratuit 20 minutes  croit savoir  que les chrétiens nient le caractère « terrestre » de Jésus… (Au contraire : le christianisme repose sur la certitude que Jésus est un homme véritable !).

Les journalistes de 2007 sont comme beaucoup de contemporains : ils n’ont pas idée de ce que pense la foi chrétienne. Elle est pour eux hors de vue, engloutie plus profond que l’épave du Titanic.  Ils peuvent donc lui prêter toutes les formes, aussi étranges soient-elles.

C’est là-dessus que jouent les entrepreneurs en fantasmagories. L’occulte passionne les imaginations. Les gens sont prêts à croire ce qu’on veut, pourvu qu’on leur dise : « L’Eglise vous le cachait depuis deux mille ans. » Pour nous vendre de l’invraisemblable, il suffit d’affirmer que le pape le dissimulait dans ses caves. Cameron, Archer, Brown & partners se présentent comme des explorateurs des abysses, qui en remontent des trouvailles. Ils ajoutent que celles-ci « dérangent le Vatican» : c’est le ressort d’un bon lancement commercial.

En effet, les gens cherchent du spirituel mais hors de l’institution chrétienne, parce que toutes les institutions (aujourd’hui) sont supposées mentir.  La vérité est « ailleurs », comme disait une série télé des années 1990. Mettre cette « vérité » au jour, c’est, croit-on, ébranler les institutions – et surtout l’Eglise. Rome regimbe contre Da Vinci Code ou Le Tombeau perdu de Jésus ?  Cela prouve que ces œuvres apportent la vérité...

Avec un tel raisonnement, on finit par croire que Marie-Madeleine a épousé  le Messie ; que Judas était leur rejeton ; et que c’est Jésus-Christ, pas Jules César, qui a dit en mourant : Tu quoque fili (mais en araméen). Ebouriffantes révélations ! Dans la réalité, il n’y a aucun indice d’un mariage de Jésus ; Cameron et  Brown ont mélangé trois personnages évangéliques différents pour créer leur Marie-Madeleine ;  et  Judas l’Iscariote – s’il avait été le fils de Jésus de Nazareth –  n’aurait eu que douze ou treize ans le jour du Golgotha.  Mais le public ignore ce genre de choses. On les laisse aux érudits. Comme ils ne sont pas souvent invités à TF1, l’industrie du faux scoop n’a pas de souci à se faire.

Patrick de Plunkett, Spectacle du Monde, avril 2007

http://plunkett.hautetfort.com/archive/2007/05/28/mgr-di-falco-l-eglise-n-a-pas-peur-de-la-verite-historique.html#more

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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 20:09

Le plus grand miracle du Christ a été celui de sa Résurrection d'entre les morts, qui est la preuve par excellence de sa légation divine.

 Jésus avait prédit sa mort en croix (Mt 26, 2) et sa résurrection le troisième jour (Mt 20, 19); les princes des prêtres étaient informés de cette prophétie (cf. Mt 27, 63), et avaient pris en conséquence leurs précautions pour empêcher sa réalisation (sceaux de l'Empire, gardes postés devant le tombeau; cf. Mt 27, 66).

Au matin de Pâques, tandis que les soldats s'enfuient affolés, l'Ange déclare aux saintes femmes: Il est ressuscité, comme il l'avait prédit! (Mt 28, 6). Jésus se montre vivant aux saintes femmes, à ses Apôtres et à ses disciples, le jour même de sa Résurrection et pendant quarante jours. Les Apôtres prennent Jésus pour un revenant; le Sauveur les invite à le toucher et il mange en leur présence. Il se montre à plus de cinq cents disciples avant de monter au Ciel (1 Co 15, 6). Comment, et surtout dans quel but les Évangélistes auraient-ils pu inventer tout cela, moins de quatre décennies plus tard?

Dès le jour de la Pentecôte, après avoir reçu le Saint-Esprit, saint Pierre prêche la Résurrection du Christ. Après avoir guéri le paralytique de la porte du Temple, le prince des Apôtres déclare: Vous avez mis à mort l'Auteur de la vie. Dieu l'a ressuscité, nous en sommes témoins (Ac 3, 15).

La Résurrection de Jésus-Christ est le grand motif de crédibilité donné par les Apôtres. Saint Paul en particulier en fera le fond de sa prédication: Si le Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, vaine aussi notre foi  Mais justement, le Christ est ressuscité, prémices de ceux qui se sont endormis (1 Co 15, 14-20). Et sous cet aspect élevé, la Résurrection est si liée à la Rédemption qu'elle devient elle-même objet de foi sans rien perdre, pour autant, de son aspect extérieur constatable de fait historique.

Si le Christ n'était pas ressuscité, il faudrait expliquer comment les Apôtres sont arrivés à croire et à se faire tuer pour prêcher la Résurrection, et comment le monde a cru à leur parole; ce qui faisait dire à saint Augustin: «De deux choses l'une: ou le monde a été converti par les miracles que nous prétendons avoir été faits en faveur de la religion chrétienne, et dès lors, celle-ci est divine; ou le monde a été converti sans miracles et, dans ce cas, l'établissement du christianisme est, à lui seul, le plus grand des miracles» (De civitate Dei, 22, 5).

trouvé sur http://www.clairval.com/lettres/fr/textes/JecroisenJC_fr.htm

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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 10:55

 

Vierge Marie, je viens te prier,
Toi que j’appelle ici Notre Dame de la Garde

 Tu me présentes ton Fils.
Il me dit : "Voici ta Mère".
Je suis et je veux rester ton enfant.

 Garde-moi la santé de l’âme et du corps.
Garde-la aussi à tous ceux qui me sont chers.

 (Je prie spécialement aujourd’hui pour...)

 Aide-nous à être fidèles à la foi de notre Baptême,
et obéissants à tout ce que ton Fils nous demande.
Donne-nous d’aimer tous ceux qui nous entourent.
Que notre amour rayonne
de bonté, de compréhension et d’indulgence.
Aide-nous à servir toujours davantage nos frères.
Soutiens-nous dans les épreuves.
Protège tous ceux qui souffrent
dans leur corps et dans leur cœur.

 O Vierge de la Garde, o ma Mère du Ciel,
Je m’adrese à toi avec un cœur d’enfant.
Prie pour nous ton Fils Jésus.
Obtiens-nous la grâce
de l’aimer toujours plus
et de lui ressembler chaque jour davantage.

 

Résultat de recherche d'images pour "bonne mere marseille"

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 11:16

 

Miracle dans la basilique de Notre-Dame de Guadalupe

Voici quelques précisions à propos du miracle survenu le 24 avril 2007 à la Basilique Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, après la décision du conseil municipal de cette ville de légaliser l'avortement à la demande jusque là interdit. Les photos présentées ici ont été envoyées depuis le Mexique par le Père Luis Matos, supérieur de la Communauté des Béatitudes. Elles étaient accompagnées d'un commentaire en espagnol dont voici la traduction résumée.

"A la fin de la messe offerte pour les enfants avortés non nés, l'assistance de la Basilique se demandait ce qu'attendait d'elle la Très Sainte Vierge de Guadalupe . Tandis que beaucoup de fidèles prenaient des photographies de l'ayate de Tepeyac, exposé et vénéré dans le Basilique et au pied duquel la foule des pèlerins défile sur un tapis roulant, l'image de la Vierge a commencé à s'effacer, pour donner place à une lumière intense qui émanait de son ventre, constituant un halo brillant ayant la forme d'un embryon. Avec un cadrage et un grossissement important il est possible d'apprécier la position de la lumière qui provient réellement du ventre de l'image de la Sainte Vierge et n'est ni un reflet, ni un artéfact.

L'ingénieur Luis Girault qui a étudié l'image ainsi réalisée a confirmé l'authenticité du négatif et a pu préciser qu'il n'avait été ni modifié ni altéré, par superposition d'un autre image par exemple. Il a découvert que l'image ne provient d'aucun reflet, mais sort littéralement de l'intérieur de l'image de la Vierge. La lumière produite est très blanche, pure et intense, différente des lueurs photographiques habituelles produites par les flashes. Cette lumière est entourée d'un halo et paraît flotter à l'intérieur de l'abdomen de la Vierge. Ce halo possède la forme et les mesures d'un embryon. En effet si on examine plus précisément encore cette image en la faisant tourner dans un plan sagittal, on distingue à l'intérieur du halo certaines zones d'ombre qui ont les caractéristiques d'un embryon humain dans le sein maternel » Jésus Christ vrai Dieu et vrai Homme : c'est la foi catholique !

Déjà St jean Baptiste avait tressailli dans le sein de sa mère pour saluer son Seigneur. N.D. de Guadalupe vient au secours des embryons non nés - ignorés des légistes - en rappelant ainsi l'évangile de St Luc (I, 31) :

« Voici que vous concevrez en votre sein, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus ».

Dr Jean-Pierre Dickès 

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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 19:54

Nous vous propososons un ouvrage de référence sur le discernement, dans la magnifique collection "Par un chartreux" des Presses de la Renaissance. Ce moine psychologue et père maître des novices depuis près de trente ans nous fait partager sa longue expérience de l'accompagnement spirituel, critères de discernement à l'appui. Indispensable pour qui veut discerner sa vocation !


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Quatrième de couverture :

La vie spirituelle consiste à se laisser conduire par l’Esprit. Le discernement des esprits est donc indispensable pour savoir distinguer les pensées qui viennent de l’Esprit-Saint de celles qui viennent de notre volonté propre ou d’un mauvais esprit. Savoir avec justesse d’où viennent et où nous mènent nos pensées, nos désirs, n’est pas évident, tout simplement parce que nous nous aveuglons nous-mêmes et que le mal se présente souvent à nous sous l’apparence du bien. C’est un regard à la fois historique et pratique que l’auteur porte sur la question. Historique, en ce qu’il retrace l’évolution des critères de discernement depuis la Bible jusqu’à la psychologie moderne. Pratique, en ce qu’il donne des clés de discernement valables pour aujourd’hui. Cet aspect pratique du livre est le plus manifeste dans le grand chapitre qui concerne la purification des passions, où l’auteur aborde un à un chacun des péchés capitaux en en décrivant les symptômes, les effets et les remèdes.

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lu sur Anuncio blog le blog consacré à la Nouvelle Evangélisation
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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 08:59

 

5 mai - Egypte. Reconnaissance par Kyrillos VI, Patriarche Copte, des Apparitions de Zeitoun au Caire (1968)

Les extraordinaires apparitions de Zeitoun, en Egypte (I)

Dès le 5 mai 1968 le pape Copte orthodoxe Cyrille VI reconnu officiellement les apparitions qui eurent lieu à partir du 2 avril 1968 à Zeitoun, dans la banlieue du Caire. Les évêques et prêtres de la Commission d'enquête instituée par Cyrille VI authentifièrent d'autant plus facilement les témoignages recueillis qu'ils eurent eux-mêmes l'occasion de voir l'apparition, comme d'innombrables fidèles.

La déclaration officielle de Cyrille VI du 5 mai 1968 fut publiée dans les principaux organes de presse égyptiens et dans la presse étrangère : « Le Siège patriarcal déclare avec une foi complète, une grande joie et une humble gratitude envers le Tout-Puissant, que la Bienheureuse Vierge Marie est apparue à plusieurs reprises sous des formes claires et stables, durant plusieurs nuit et durant des périodes variées pouvant aller jusqu'à plus de deux heures, depuis le 2 avril 1968 jusqu'à maintenant, au dessus de l'Eglise Copte de Zeitoun, au Caire, sur la route de Matarieh, où la Sainte Famille passa durant son séjour en Egypte, tel que le rapporte la tradition. Nous espérons que cette bénédiction sera un signe de paix pour le monde et un présage de prospérité pour notre pays bien-aimé et béni ».

D'après le Dictionnaire des Apparitions de la Vierge
Abbé Laurentin, Fayard 2007

http://www.mariedenazareth.com/7076.0.html?&L=0

des PHOTOS sur http://www.zeitun-eg.org/stmaridx.htm

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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 22:02

Nd_2 On se souvient qu'au XIII° siècle, le roi de Castille, Alphonse X le Sage, avait déjà associé dans un de ses chants la beauté de Marie et le mois de mai ; au siècle suivant, le bienheureux dominicain Henri Suso avait, durant l'époque des fleurs, l'habitude de tresser des couronnes pour les offrir, au premier jour de mai, à la Vierge.
En 1549, un bénédictin, Seidl, avait publié un livre intitulé « Le mois de mai spirituel », alors que saint Philippe Néri exhortait déjà les jeunes gens à manifester un culte particulier à Marie pendant le mois de mai où il réunissait les enfants autour de l'autel de la Sainte Vierge pour lui offrir, avec les fleurs du printemps.
Un peu plus tard, les jésuites recommandaient que, la veille du premier mai, dans chaque appartement, on dressât un autel à Marie, orné de fleurs et de lumières, devant quoi, chaque jour du mois, la famille se réunirait pour réciter quelques prières en l'honneur de la Sainte-Vierge avant de tirer au sort un billet qui indiquerait la vertu à pratiquer le lendemain (pour cela vous pouvez utiliser la liste des bonnes résolutions).
Cette dévotion mariale s’est perpétuée de par le monde jusqu’à aujourd’hui. Alors en ce mois de Mai, comme les enfants du moyen-âge, offrons des fleurs et des prières à Marie !
(Vous retrouverez ce texte
ici avec un très beau calendrier marial pour le mois de mai avec prières, méditations, invocations...)

lu sur http://www.lesalonbeige.blogs.com/

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10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 22:24

 

A propos du Suaire de Turin...

 

Sans entrer par trop dans le détail, en admettant que ce Suaire soit un faux du Moyen Age, il faudrait :

1. - que le faussaire ait délibérément soumis l'un de ses contemporains à tout le martyre de la Passion du Christ, dans le seul but d'impressionner cette toile avec son cadavre, puisque le corps qui a impressionné le Suaire porte toutes les marques de la Passion (flagellation, coups, marque du portement de la croix sur l'épaule, etc.)
2. - qu'il ait eu une parfaite connaissance des données physico-chimiques concernant notamment l'écoulement du sang, afin que la toile soit bien impressionnée avec les différents types de sang que l'on retrouve aujourd'hui sur le Suaire : sang artériel, veineux et mixte (qui ont coulé du vivant du supplicié) et sang de cadavre, qui s'est échappé du corps après la mort, notamment par la plaie du côté, en même temps que de l'eau.
3. - qu'il ait eu la géniale intuition du transpercement de la main dans le pli de flexion du poignet, ce qui était en total désaccord avec la tradition iconographique séculaire (ce transpercement au poignet est une exigence anatomique, démontrée par le Pr. Pierre Barbet, pour que le corps puisse être supporté sur la croix).
4. - qu'il ait connu le principe de rétractation du pouce par la suite de la lésion du nerf médian (ce qui était ignoré par la médecine de cette époque).
5. - que la blessure du côté devait apparaître au côté gauche et non au côté droit, l'inversion n'intervenant que lorsque l'on passe de l'image en négatif à l'image en positif.
6. - qu'il ait utilisé un drap ayant voyagé de Palestine jusqu'en Europe, puisque l'on trouve sur le Suaire des pollens provenant non seulement de Palestine, mais aussi d'Asie mineure, de France et d'Italie.
7. qu'il ait eu une telle connaissance des traditions judaïques, qu'il ait pensé à placer sur les yeux du cadavre (l'une sur l'oeil droit, l'autre sur l'arcade sourcilière gauche) deux pièces de monnaie romaines, datant de Ponce Pilate (où se les serait-il procurées ?), détails qui n'ont été découverts que grâce à l'invention de la photographie tridimensionnelle.

Cette liste pourrait s'allonger encore de nombreux autres points.

 

 

 Source

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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 07:31

 

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5 avril 2007 4 05 /04 /avril /2007 22:44

 

 

Le Jeudi saint est un des jours les plus importants de la Semaine sainte : il correspond à la commémoration de la dernière Cène (au Cénacle) suivie de la nuit d'agonie du Christ au Jardin des Oliviers (Gethsémani).

Outre ce mémorial, c'est le Jeudi saint qu'est normalement célébrée la Messe chrismale, pendant laquelle l'évêque bénit et consacre les Saintes Huiles. Dans certains diocèses, cette célébration est un peu anticipée. A Rome, cette célébration a lieu dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome et du monde.

Le Jeudi saint est un jour de fête, qui commémore l'institution de l'Eucharistie par Jésus-Christ lors du repas pascal au Cénacle. Pendant la célébration de ce jour, on lit l'évangile du lavement des pieds, et le célébrant refait le geste de Jésus en lavant les pieds de quelques personnes de l'assemblée. Cette messe est la dernière qui soit célébrée avant la Veillée pascale du Samedi saint. C'est aussi la dernière fois que retentissent les cloches, pendant le gloria, avant la sonnerie de l'alléluia de Pâques.

Après le repas pascal, Jésus et ses apôtres se sont retirés à Gethsémani pour y bivouaquer, comme à l'habitude. Cette nuit fut cependant pour le Christ une nuit de prière et d'agonie - au cours de laquelle le Christ accepta le "calice" de sa Passion. La célébration liturgique du Jeudi saint se termine par une procession, pendant laquelle la réserve eucharistique (les hosties consacrées) est amenée dans un endroit spécialement aménagé, le reposoir. Une veillée y est souvent organisée, et les fidèles peuvent s'y recueillir et adorer le Christ dans une nuit de veille.


Le triduum pascal est un ensemble de trois jours (en latin triduum) qui marquent l'aboutissement de la Semaine Sainte et le sommet de l'année liturgique : c'est la célébration du mystère de Pâques, avec :

- la mort et la mise au tombeau de Jésus-Christ (le Vendredi saint),
- la descente du Christ aux Enfers durant le "Grand sabbat" du Samedi saint,
- la nouvelle de la Résurrection, nouvelle Pâque, durant la nuit du samedi au dimanche (Vigile pascale), où surgit la lumière de Pâques,
l'alléluia du Dimanche de Pâques, avec les messes de l'aube et du jour.

Le triduum pascal est l'articulation entre les quarante jours de préparation pénitentielle du Carême et les cinquante jours du temps pascal, jusqu'à la Pentecôte (dont quarante jours jusqu'à l'Ascension).

Au début du triduum pascal, l'aspect pénitentiel du Carême est encore souligné : non seulement on ne chante pas l'alléluia, mais les églises sont dépouillées, les clochers silencieux et, surtout, on ne célèbre pas le sacrifice de la messe.

Ensuite, à partir de la nuit du Samedi saint, c'est tout le contraire : lumière dans la nuit, sonnerie des cloches, alléluia omniprésent. Après le temps de l'abstinence et du jeûne vient celui de la fête.

C'est au pape Pie XII que l'on doit la restauration de la liturgie du triduum pascal dans son ancienne grandeur et à des heures et dans une atmosphère correspondant à celles du mystère, dans la liturgie latine (notamment, la vigile pascale), dans le même esprit qui avait été gardé dans les liturgies orientales.

Pour les catéchumènes, le Carême correspond à la fin du temps de préparation et le triduum pascal correspond aux rites d'initiation, d'entrée dans l'Eglise. C'est encore le moment où les catéchumènes adultes reçoivent les sacrements du baptême, de la confirmation puis de l'eucharistie, après une liturgie de la lumière et de la parole
.

http://www.levangileauquotidien.org/

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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 08:34


Juste avant de se colleter avec les marchands du temple, la popularité de Jésus lui vaudra une entrée triomphale à Jérusalem. Il en va ainsi de la faveur des foules... "Ils amènent l'ânon à Jésus... Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur la route et d'autres des feuillages qu'ils coupaient dans la campagne. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient "Hosanna..." (Marc)

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Notre Dame - Le pourtour du choeur
 Les Rameaux

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 20:25

 

 

 Voici un extrait de l’exhortation apostolique de Benoît XVI ,Sacramentum caritatis, rendue publique le mardi 13 mars:

  «En effet, le culte agréable à Dieu n'est jamais un acte purement privé, sans conséquence sur nos relations sociales:

il requiert un témoignage public de notre foi. Évidemment, cela vaut pour tous les baptisés, mais s'impose avec une exigence particulière pour ceux qui, par la position sociale ou politique qu'ils occupent, doivent prendre des décisions concernant les valeurs fondamentales, comme le respect et la défense de la vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle, comme la famille fondée sur le mariage entre homme et femme, la liberté d’éducation des enfants et la promotion du bien commun sous toutes ses formes.

 Ces valeurs ne sont pas négociables.

Par conséquent les hommes politiques et les législateurs catholiques, conscients de leur grave responsabilité sociale, doivent

se sentir particulièrement interpellés par leur conscience, justement formée, pour présenter et soutenir des lois inspirées par les valeurs fondées sur la nature humaine.) Cela a, entre autres, un lien objectif avec l'Eucharistie (cf. 1 Co 11, 27-29).

Les évêques sont tenus de rappeler constamment ces valeurs; cela fait partie de leur responsabilité à l'égard du troupeau qui leur est confié» (n. 83).

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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 23:33

On posait à un chinois catholique la question suivante :


" Pourquoi êtes vous devenu catholique ? Cela ne correspond ni à votre tradition culturelle, ni à la religion dominante en Asie ! ".


Celui-ci répondit par une histoire :


J'étais tombé dans un grand trou, et restais au fond, gravement blessé, attendant du secours.
Alors je vis Confucius qui passait au bord, avec un air méditatif. Il s'arrêta et me dit : "Mon fils, si tu avais écouté mes préceptes de sagesse, tu n'en serais pas rendu là ! ". " Mais ", lui dis-je, " je veux sortir ! ". Il ne me répondit rien et passa son chemin.
Puis je vis Bouddha, marchant paisiblement et me regardant. " Sors moi de là lui dis-je ! ". " Mon fils ", répondit-il, " mets toi dans la position du lotus, et médites. Tu atteindras peut-être le nirvana ". Puis il partit.
Mahomet arrive à son tour, marchant avec puissance. " Que peux tu faire pour moi ? " lui dis-je.
" Mon ami, si tu es blessé et dans ce trou, c'est que Dieu l'a voulu ! Alors acceptes-le et dis simplement : " Allah est grand et Mohamed est son prophète !", et tu sera sauvé ". Et il ne dit plus rien et s'en alla.
Jésus passa lui aussi, on pouvait lire la bonté dans son regard.

Et je criai : " Aies pitié de moi ! ". Il s'arrêta et me regarda avec miséricorde, sans rien dire. Il descendit dans le trou, et me soigna. Il me porta sur ses épaules et me fis sortir de la fosse, ou il mourut à ma place.

Voilà pourquoi je suis devenu son disciple !

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 22:29

 

C'est une demande du rabbin de New York :

 

"Aucun autre pape a été aussi magnanime avec les Juifs. Toute la génération des survivants de l'Holocauste témoigne que Pie XII a été authentiquement et profondément un "juste". [...] Pie XII fut l'une des personnalités les plus critiques envers le nazisme. Sur 44 discours que Pacelli a prononcés en Allemagne entre 1917 et 1929, 40 dénoncent les dangers imminents de l'idéologie nazie. En mars 1935, dans une lettre ouverte à l'évêque de Cologne, il appelle les nazis "faux prophètes à l'orgueil de Lucifer". [...] Sa première encyclique en tant que pape, "Summi pontificatus", de 1939, était si clairement anti-raciste que les avions alliés en lâchèrent des milliers de copies sur l'Allemagne pour y nourrir un sentiment anti-raciste."

 

Qui osera encore parler du "silence" de Pie XII ?

 

Michel Janva

www.lesalonbeige.blogs.com

Posté le 4 mars 2007 à 14h31 | Lien permanent | Commentaires (10)

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25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 21:02

A la fin du XIX° siècle, à Santa-Fé (Nouveau Mexique, Etats-Unis), un mystérieux charpentier réalise un escalier à la tenue inexplicable.

Parmi les miracles reconnus, ceux qui sont attribués à Saint Joseph sont rares. L'Escalier de Santa Fé, malgré la prudence des uns et l'hostilité des autres, est pourtant toujours debout : inexplicable, étonnant, magnifique. Il continue de susciter, selon les sensibilités, l'admiration ou le doute dont la controverse s'alimente.

 

  

trouvé sur  http://www.christ-roi.net/index.php/L%27escalier_de_Santa_Fe#Introduction#Introduction

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25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 13:32

   

L'Evangile de ce jour (Lc11, 1-4) nous rappelle ce beau passage où le Christ nous apprend le Pater.

A cette occasion, il nous a semblé bon de nous souvenir de l'abbé Jean Carmignac (1914-1986), grand exégète, qui combattit toute sa vie pour une juste traduction du Pater.

Et particulièrement de la sixième demande, « et ne nos inducas in tentationem », traduite actuellement par « et ne nous soumets pas à la tentation ».

(À propos du texte latin Jean Carmignac explique que ce n'est qu'un décalque d'une tournure latino-grecque, et qu'il faut la comprendre à travers l'original sémitique). (?)

Or cette formule est inadmissible, blasphématoire même ne craint pas d'écrire l'abbé Carmignac, suivant en cela certains anciens Pères.

« Si Dieu exerce le moindre rôle positif dans la tentation, il ne peut plus être infiniment saint, puisqu'il contribue par la tentation à inciter au péché, et il ne peut plus être infiniment bon, puisqu'il contribue à entraîner ses enfants de la terre vers le plus grand des malheurs ».

Et, faisant appel à l'« analogie de la foi » l'abbé Carmignac s'appuie sur la Bible, épître de saint Jacques (1, 13) : « Que nul ne dise, s'il est tenté, `c'est Dieu qui me tente' ».

Alors comment traduire ? L'abbé Carmignac se réfère à la place de la négation dans la phrase, il faut comprendre « et fais que nous n'entrions pas dans la tentation », ou peut-être mieux, « et garde-nous d'entrer dans la tentation », formule qui a l'avantage de garder le même nombre de pieds (12) que « et ne nous soumets pas à la tentation » , ce qui permettrait de l'insérer sans frais dans le Pater chanté en français.

L'association des amis de l'abbé Carmignac (1) a proposé cette dernière formule aux évêques de France.

Extraits de l'article de Roger Le Masne dans L'Homme Nouveau du 1 avril 2006

    

 (1) Association des Amis de l'Abbé Carmignac, 

Le site Association Jean Carmignac

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23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 19:26

Toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte, et prie ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. Dans vos prières, ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup ils se feront mieux écouter. N'allez pas faire comme eux ; car votre Père sait bien ce qu'il vous faut, avant que vous le lui demandiez.

Évangile selon saint Matthieu (6,6-8)

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 20:41

Mercredi des Cendres
Mon Dieu, je suis là !

J’ai lu quelque part : « Dieu existe, je l’ai rencontré ! ». Ca alors ! Ca m’étonne ! Que Dieu existe, la question ne se pose pas !
Mais que quelqu’un l’ait rencontré, avant moi, voilà qui me surprend ! Parce que j’ai eu le privilège de rencontrer Dieu, juste à un moment où je doutais de lui.
Dans un petit village de Lozère abandonné des hommes, il n’y avait plus personne et en passant devant la vieille église, poussé par je ne sais quel instinct, je suis entré.
Et là, j’ai été ébloui… par une lumière intense… insoutenable. C’était Dieu… Dieu en personne, Dieu qui priait ! Je me suis dit : « Qui prie-t-il ? Il ne se prie pas lui-même ! Pas lui ! Pas Dieu, non ! »
Il priait l’homme, il me priait, moi ! Il doutait de moi comme j’avais douté de lui... Il disait : « O homme, si tu existes, un signe de toi ! »

J’ai dit – « Mon Dieu, je suis là ! » Il a dit – « Miracle, une humaine apparition ! »
Je lui ai dit : « Mais, mon Dieu, comment pouvez-vous douter de l’existence de l’homme, puisque c’est vous qui l’avez créé ? »
Il m’a dit : « Oui… Mais il y a si longtemps que je n’en ai pas vu dans mon église que je me demandais si ce n’était pas une vue de l’esprit ! »
Je lui ai dit : « Vous voilà rassuré, mon Dieu ! »
Il m’a dit : « Oui ! Je vais pouvoir leur dire là-haut : l’homme existe, je l’ai rencontré ! »

Raymond Devos
Publié dans le journal la Croix, le 16 juin 2006

reçu dans le courriel quotidien de  www.serviam.net      Carême 2007 sur Internet

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 22:09

 

11 février : Notre Dame de Lourdes

Un groupe de théologiens luthériens de l’Allemagne de l’Est a publié en 1971 un manifeste qui contient des lignes d’une émouvante loyauté :

« A Lourdes, à Fatima et en d’autres sanctuaires marials, la critique impartiale se trouve en présence de faits surnaturels qui ont une relation intime avec la Vierge Marie, soit à cause des Apparitions, soit à cause des grâces miraculeuses demandées et obtenues par son intercession. Ce sont des faits qui défient toute explication naturelle. Jusqu’à présent, 1.200 guérisons opérées à Lourdes ont été reconnues par les médecins scientifiquement inexplicables. Mais l’Eglise catholique n’en a déclaré miraculeuses que 44. Durant 30 ans, 11.000 médecins, sans distinction de religion ou d’opinions scientifiques, ont eu libre accès au Bureau des Constatations Médicales. Une guérison déclarée miraculeuse possède donc la plus grande garantie possible. »

 
 

Voyage et Mission n°113 par FJE
rapporté dans le Recueil marial 1991 du Frère Albert Pfleger.

 

 

 
 

MULTIMEDIA :
Raffaello Sanzio - Madonna Sistina

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