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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 17:33

Ce point peut être établi avec certitude grâce au témoignage des auteurs païens et surtout des Évangiles, qui sont des documents historiques.

Jésus-Christ n'a pas vécu à une époque mythique, mal connue. Il est né environ un demi-siècle après la mort de Jules César, à l'apogée de l'Empire romain (règne de César-Auguste); il a été contemporain de Sénèque.

Un grand nombre de personnages mentionnés par les Évangiles nous sont connus par d'autres sources, par exemple ceux que cite saint Luc au commencement de son Évangile: les empereurs Auguste et Tibère, Hérode le Grand, Ponce-Pilate, les grands-prêtres Anne et Caïphe et saint Jean-Baptiste dont Flavius Josèphe, l'historien des Juifs, a rapporté l'apostolat et la mort.

 

«Le fait, pour le Fils de Dieu, de "devenir l'un de nous" s'est réalisé dans la plus grande humilité. Il n'est donc pas étonnant que l'historiographie profane, occupée par des événements plus spectaculaires et par des personnages plus en vue, ne lui ait accordé au début que de brèves allusions, qui sont tout de même significatives» (Jean-Paul II, Tertio millenio adveniente, 10 novembre 1994, n. 5).

  1. Le Christ est mentionné dans les Antiquités judaïques, ouvrage historique rédigé à Rome par l'historien juif (non chrétien) Flavius Josèphe entre 93 et 94: «En ce temps-là, était Jésus qui était un homme sage ( ) Des principaux de notre nation l'ayant accusé devant Pilate, il le fit crucifier» (Ant. Iud., 5, 1-7). Au regard de la critique, il n'est pas douteux que Flavius Josèphe aît donné, dans ce passage, un témoignage authentique de l'existence de Jésus-Christ.

     

  2. Dès le début du deuxième siècle, plusieurs auteurs romains parlent de Jésus-Christ.

     

    1. Suétone (69 - 125) rapporte que l'empereur Claude (10 avt JC - 54 ap. JC) «expulsa de Rome les Juifs devenus, sous l'impulsion de Chrestus, une cause permanente de désordre» (Vita Claudii, 25, 4). On remarque l'altération du nom du Christ, due sans doute à la prononciation de Chrétiens d'origine grecque. Les interprètes sont convaincus pour la plupart que ce texte se rapporte à Jésus-Christ, devenu motif de luttes internes dans le judaïsme romain. La mesure répressive de Claude est d'ailleurs attestée par les Actes des Apôtres: saint Paul rencontra en 52, à Corinthe, un ménage juif qui avait été chassé de Rome (Ac 18, 2). Moins de vingt ans après la mort du Christ, il y avait donc à Rome des Chrétiens. Comment, si Jésus-Christ n'avait pas existé, sa légende se serait-elle accréditée dans un si bref délai, sans rencontrer de réfutation?

       

    2. Tacite, dans ses Annales, écrites vers 116, rapporte à propos des Chrétiens lors de l'incendie de Rome et de la persécution de Néron en 64: «Le nom de chrétiens leur vient du Christ, qui sous Tibère fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus. Réprimée un instant, cette exécrable superstition se débordait de nouveau, non seulement dans la Judée où elle avait sa source, mais dans Rome même» (Annales, XV, 44). Ailleurs, Tacite parle d'une «ingens multitudo» (multitude immense) de Chrétiens se trouvant à Rome dès 64, seulement trente ans après la mort de Jésus-Christ.

       

    3. Pline le Jeune, proconsul romain de Bithynie et du Pont (Asie mineure), envoie en 111 à l'empereur Trajan un rapport sur les Chrétiens et lui demande la conduite à tenir à leur égard. Pline relève que les Chrétiens «se réunissent avant l'aurore à des jours déterminés pour chanter des hymnes au Christ comme à un Dieu»; il ajoute qu'ils sont devenus nombreux au point d'inquiéter les prêtres païens (Epist. 10, 96).

       

  3. Plus tard, les polémistes anti-chrétiens comme Celse, à la fin du deuxième siècle, ne mettront jamais en doute l'existence de Jésus-Christ, mais ils s'efforceront de le peindre sous les traits d'un imposteur ou d'un magicien.

trouvé sur http://www.clairval.com/lettres/fr/textes/JecroisenJC_fr.htm

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 08:58

Le linceul de Turin et la tunique d'Argenteuil

 Le point sur l'enquête

 

 

 

 

 

Depuis des mois, la presse ne parle que du clonage de Jésus à partir de sang prélevé sur les célèbres reliques de la Passion, le Saint-Suaire de Turin et la tunique d’Argenteuil : livres à succès, films, articles, émissions de radio et de télévision se succèdent pour mettre en scène les fantasmes d’écrivains et de cinéastes. Voudrait-on nous faire oublier qu’un clonage n’est possible qu’à partir de matériel vivant, et non d’ADN vieux de 2 000 ans ? Et pourtant, dans le même temps, d’autres annoncent haut et fort qu’il n’y aurait pas une goutte de sang sur la tunique d’Argenteuil, et des magazines qui se veulent sérieux prétendent qu’il en serait de même pour le linceul de Turin. Alors qui croire ?
Il était temps de donner la parole aux scientifiques qui travaillent sur ces reliques, et d’informer le public des dernières révélations des vrais spécialistes. Il était urgent de reprendre et d’approfondir l’enquête passionnante Jésus et la science, la vérité sur les reliques du Christ, parue en 2000. C’est l’objet de ce nouvel ouvrage, qui ne laisse rien au hasard : nouveaux documents historiques, analyses textiles, carbone 14, travaux comparatifs sur les pollens, les groupes sanguins, les empreintes ADN, etc. Est-ce le même homme qui a saigné sur ces linges ? À quelle époque ? Pourrait-il s’agir de Jésus de Nazareth, comme le veut la Tradition ?
Les réponses à toutes ces questions sont apportées par Gérard Lucotte, généticien, professeur à l’École d’Anthropologie de Paris, et André Marion, expert en traitement des images, enseignant à l’université Paris-Sud, et déjà auteur de deux ouvrages sur les reliques de la Passion.

André MARION
Docteur en Physique nucléaire, André Marion, ancien ingénieur de recherche au CNRS, est expert en traitement numérique des images et enseignant à l’Université de Paris-Sud Orsay.

  Presses de la Renaissance   http://www.presses-renaissance.fr/

 

 

 

 

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