Google nous le signale en page d'accueil de son moteur de recherche.
L'occasion de quelques "rappels" vus sur Wikipedia.
John Lennon connaît une période où il s’oppose au christianisme, en réaction à son éducation chrétienne. Dans la chanson Girl, il glisse des allusions à cette religion, sur la souffrance nécessaire pour atteindre le paradis21. Il remet aussi en cause cette notion dans les deux livres qu’il écrit, où il s’en prend entre autres à l’Église : « J’y suis allé fort contre l’Église mais, bien que ça ait été criant, ça n’a jamais été relevé »c 9. Lennon s’ouvre à d’autres spiritualités dès le milieu des années 1960, lorsqu’il lit l’ouvrage The Psychedelic Experience de Timothy Leary,Richard Alpert et Ralph Metzner, inspiré du Livre des morts issu du bouddhisme tibétains 29,s 30. Cet ouvrage, profondément lié à l’usage deLSD, inspire à Lennon l’une de ses premières chansons aux tonalités psychédéliques, Tomorrow Never Knows, qui clôt l’album Revolveren 1966. Cependant, Lennon déclare en 1972 qu’il n’a jamais lu le Livre des morts tibétain, et s’est contenté de cette adaptationc 13.
Comme les trois autres membres du groupe, John Lennon a également rencontré Maharishi Mahesh Yogi en août 1967 et a participé à un week-end de formation personnelle à la Méditation transcendantales 31. En 1968, le groupe se retire en Inde dans l’âshram du Maharishi ; ils y méditent et composent une grande partie des chansons de l’« album blanc »g 12. Cependant, Lennon s’est finalement fâché avec le maître spirituel, dont il pensait avoir percé les faiblesses ; il l’exprime dans sa chanson Sexy Sadie, parue sur cet albumh 7. Cette dispute n’a cependant pas empêché Lennon de continuer à pratiquer la méditations 32. Dans le même esprit, il s’intéresse aussi aux mantras et au yogai 23.
John Lennon se passionne pour certains domaines d’inspiration mystique ou occulte, tels les tarots ou la numérologie. Il attribue en particulier une valeur importante au chiffre 9, qu’il considère comme étant intimement lié à sa vie. Né un 9 octobre tout comme son fils, et ayant vécu au numéro 9 de Newcastle Road à Liverpool, il l’utilise dans plusieurs titres de ses chansons : One After 909, Revolution 9 (sur lequel il assène en boucle « number nine, number nine... »), ou encore #9 Dream en solo. Après sa mort, les aficionados de la numérologie trouvent encore d’autres signes : il a été assassiné sur la 72e avenue (7+2) et, s’il est mort un 8 décembre à New York, le décalage horaire impliquait que c’était déjà le 9 à Liverpooli 24. Hasard ou non, Apple a choisi la date du 9 septembre 2009 (09/09/09) pour publier les versions remastérisées de tous les albums des Beatless 33.
En 1970, pour se débarrasser du poids de la mort de sa mère et de ses problèmes d’héroïne, Lennon entame une thérapie primale avec le docteur Arthur Janov, après avoir lu un de ses livrese 13. En mal de publicité, Janov envoyait en effet son ouvrage aux célébrités du moment, comme Peter Fonda ou les Rolling Stonese 14. Surtout attiré par la perspective de ce « cri libérateur », John, accompagné de Yoko, suit un traitement de choc, où il doit replonger dans son enfance et recevoir des massages vigoureux, pour faire cesser ses « halètements névrotiques ». Après trois semaines, le docteur Janov lui offre la perspective d’une entrée aux États-Unis pour raisons médicales, ce qui enchante le musiciene 15. Le couple se rend ainsi en Californie et le traitement suit son cours qui, d’après Lennon, renforce ses liens affectifs avec Yoko. Cela dure jusqu’à une dispute entre Lennon et Janov, qui voulait le filmer pendant une séance collective de cris. L’accusant de chercher le scoop, Lennon entre progressivement en froid avec lui et les critiques de Ono, de plus en plus régulières, le convainquent de mettre un terme à la thérapie. Il quitte ainsi Janov au moment où son visa américain expire ; incomplète, la thérapie aura duré quelques mois seulement. Les vestiges en sont pourtant audibles sur son premier album, paru fin 1970, John Lennon/Plastic Ono Bande 16 : par exemple, sur la chanson Mother, il se lamente à propos de ses parents et martèle, en hurlant à la fin du morceau : « Mama, don’t go, Daddy, come home! » (« Maman, ne t’en vas pas, papa, reviens à la maison ! »). De ce traitement exigeant, Lennon sort dans un plus mauvais état qu’à son arrivéef 32.
Lennon et Ono sont également à l’origine du concept de bagism. Leur idée est de critiquer les préjugés fondés sur les apparences, et de ne considérer que le message de l’interlocuteur, en lui parlant comme s’il était dans un sacs 34. Lennon définit le bagism comme une « forme de communication totale »s 35. Il mentionne par ailleurs cette pratique dans plusieurs chansons, notamment Give Peace a Chance et The Ballad of John and Yoko.