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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 10:16

 

L'Énigme du Suaire - La contre-enquête

Religion. En réponse à la fameuse datation au carbone 14, Ian Wilson, grand spécialiste du Suaire, tente de démontrer que le Linceul n’est pas l’œuvre d’un faussaire. Convaincant.

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L'Énigme du Suaire - La contre-enquête Religion. En réponse à la fameuse datation au carbone 14, Ian Wilson, grand spécialiste du Suaire, tente de démontrer que le Linceul n’est pas l’œuvre d’un faussaire. Convaincant. Mots clés Saint Suaire Vrai ou faux ? La datation au carbone 14 de 1988 semblait avoir clos le débat en affirmant que le Suaire était un faux fabriqué par un faussaire entre 1260 et 1390. Mais Ian Wilson, journaliste et spécialiste international du Linceul, tente dans un ouvrage très complet (1) de prouver le contraire. Argument le plus convaincant avancé par l’auteur, le fait que le fameux tissu, une fois pris en photo, révèle en négatif l’image d’un visage d’homme supplicié en trois dimensions. L’auteur interroge ainsi : « Pourquoi un artiste intégrerait une information en trois dimensions [alors que] nul ne devait disposer du moyen de voir cette propriété de l’image au moins six cent cinquante ans après l’avoir faite ? ». Depuis, cette image énigmatique a fait le tour du monde et trouble par sa puissance d’évocation. Preuve du sérieux de l’ouvrage, l’auteur ne fait pas pour autant l’impasse sur la datation au carbone 14. Après avoir réexpliqué toutes les circonstances de cette annonce qui jeta le discrédit dans le monde entier sur le Linceul, il en donne l'analyse. Reprenant des arguments déjà avancés, Ian Wilson conclut que la datation au carbone serait fausse, car réalisée à partir de morceaux de tissu contaminés par diverses manipulations passées et surtout par un incendie en 1532. Un peu gros, diront certains… Mais l’auteur – avant de révéler sa « grande découverte » – avance d’autres éléments importants, déjà connus des plus curieux, plaidant également en faveur de la véracité du Suaire. Tout d’abord, les très grandes similitudes entre le récit des évangélistes et le calvaire de l’homme de ce linge que les scientifiques arrivent à décrypter. À ce propos, l’auteur révèle un détail étonnant : le fait que l’homme du Suaire ait eu le côté droit transpercé. Côté… opposé à celui du cœur. Un argument de plus selon Ian Wilson : « Si le Suaire est un faux, le faussaire doit avoir ajouté à sa maîtrise de la photographie et de la science médicale une connaissance hors pair de l’archéologie », explique-t-il. Le fait de viser le côté droit faisait en effet partie de la formation des légionnaires romains. Une cible logique contre un ennemi la plupart du temps droitier. Autre argument choc : les pollens. L’étude au microscope du linge a permis de trouver dans ce drap des grains de pollen qui ne pourraient être originaires que des régions désertiques de Palestine ! Enfin, dernier élément – la vraie « révélation » de ce livre – l’existence, selon la tradition, dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, d’une « Image d’Edesse » (nom d’une ville en Turquie) semblable en beaucoup de points au Suaire. Une image dont l’auteur a retrouvé la trace. « Nous avons retrouvé une mosaïque (datée entre le VIe et le VIIe siècle) de votre “Image d’Edesse” », commence le livre, rapportant l’interpellation d’un archéologue turc lors d’un de ses nombreux voyages d’études. Une information capitale ? Oui. Car, si cette mosaïque représente bien cette « Image d’Edesse  » et si cette dernière et le Suaire ne font qu’un, la relique de Turin ne pourrait définitivement plus dater du Moyen Âge… Et donc être un faux.

Un ouvrage quasi exhaustif, mais ardu.

LU ICI

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