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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 20:11

 

Retour sur un article de 2007

Dans un discours aux participants au congrès promu par le Parti populaire européen tenu le 30 mars 2006, Benoît XVI a évoqué trois points non négociables par l'Église et les catholiques dans leurs rapports avec les responsables politiques :

Bxvi1"En ce qui concerne l'Église catholique, l'objet principal de ses interventions dans le débat public porte sur la protection et la promotion de la dignité de la personne et elle accorde donc volontairement une attention particulière à certains principes qui ne sont pas négociables. Parmi ceux-ci, les principes suivants apparaissent aujourd'hui de manière claire: 
la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu'à sa mort naturelle;
la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d'union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent  à  sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable;
la protection du droit des parents d'éduquer leurs enfants.
Ces principes ne sont pas des vérités de foi, même si ils reçoivent un éclairage et une confirmation supplémentaire de la foi; ils sont inscrits dans la nature humaine elle-même et ils sont donc communs à toute l'humanité".

Le Pape les rappelle dans son exhortation apostolique, Sacramentum Caritatis. Ces principes sont ceux qui fondent la vie sociale :

« La vie démocratique a besoin de fondements vrais et solides,c’est-à-dire de principes éthiques que leur nature et leur rôle de fondement de la vie sociale rendent "non négociables" » (Cardinal Ratzinger in note doctrinale sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique).

Dans cette même note, le cardinal Ratzinger a écrit :

"Parce que la foi est constituée comme une unité infrangible, il n'est pas logique d'isoler un de ses éléments au détriment de la totalité de la doctrine catholique. L'engagement politique en faveur d'un aspect isolé de la doctrine sociale de l'Église ne suffit pas à épuiser la responsabilité pour le bien commun".

lu sur lesalonbeige

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