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De quoi Dominique Strauss-Kahn est-il le nom ? L’interrogation n’a-t-elle pas, de façon toute subliminale, déjà résonné à nos oreilles ? N’est-elle pas un écho de cette autre question lancée naguère par le philosophe Alain Badiou ? À dire vrai, question connexe que voici : « De quoi Sarkozy est-il le nom ? » Et, d’un coup, par ses deux interrogations réunies, voici sans doute révélée toute la problématique sous-jacente au propos de Damien Le Guay. De cette révélation, le jeune essayiste nous donne ici quelques bribes, lueurs infernales qui irradient la société dans toutes ses couches sociales, dans tous ses domaines d’action.
Si, par son action au Fond monétaire international, par l’idéologie politico-économique dont il est le vecteur et qui se confond avec les dévoiements de la véritable pensée libérale en la matière, par son comportement et, d’une manière, par ce qui transpire de toutes les fibres de son être, DSK est un symptôme, c’est qu’il renvoie à une maladie.
Comme un médecin généraliste, l’auteur nous livre en l’espèce un diagnostic lucide : ce sont les tares engendrées par les idées libéral-libertaires ânonnées dans les cortèges de la révolution de Mai 68, leurs avatars successifs depuis lors qui se voient comme récapitulés dans la personne de Strauss-Kahn, dont, après le président du Conseil Joseph Laniel, un nouveau Mauriac aurait pu écrire que ce bonhomme là, en sa dégaine, en son sans-gêne, du même pas, nous promène son pesant de lingots.
Damien Le Guay doit-il demeurer généraliste ? C’est tout le corps social qui est malade — grand corps malade abîmé de s’être laissé gangrener depuis quarante ans par tous les idéologues de pacotille (et cela va du corps [le corps, oui, toujours le corps] enseignant au clerc dévoyé frotté de freudo-marxisme) qui l’ont évertué à troquer l’antique et contrit Je m’accuse par le névrotique : Mon Père, je Marcuse.
Si doit-on, dès lors, se faire chirurgien, d’aucuns répondront que c’est là l’œuvre du politique. Mais, pour affiner son scalpel, tenir ferme et précis son bistouri, ce dernier a aussi besoin de spécialistes. Poursuivant son internat, Damien Le Guay pourra se reporter aux analyses d’un Jean-Pierre Le Goff (La Gauche à l’épreuve, Tempus/Perrin), plus encore à celles d’un Jean-Claude Michéa (Le complexe d'Orphée : La gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès, Climats), spécialiste du socialisme, qui montre que Mme Parisot, la patronne du Medef, a levé le masque : le capitalisme, aujourd’hui, a bel et bien partie liée avec l’hyper-libéralisme décliné à toutes sauces.
En conséquence, de quoi DSK est-il le nom ? D’une posture de rassurant dévot de la matière, d’adorateur du Veau d’or fustigé avant-guerre par Bergson, d’une imposture qui veut nous faire accroire que de, nos jours, le social ne se réalise plus que dans une seule vertu, la vertu capital. À travers l’affaire DSK, est-ce la morale qui pousse ses derniers râles ? S’il en est ainsi, alors, tout bien pesé, à la fin de son cours, à l’adresse de ses étudiants d’HEC, Damien Le Guay, du haut de sa chaire, n’aura peut-être bientôt plus qu’à lancer : « Prenez garde ! Prenez garde qu’à l’avenir, de DSK, nul ne puisse dire un jour que vous êtes le nouveau nom… »
Hubert de Champris, sur http://www.libertepolitique.com
L'Oeuvre 2011, 19 €
Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire , c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.
Jean Jaurès, juillet 1903
" Dans son essai Être consommé, William Cavanaugh a pour sa part bien résumé le problème. Li Chunmei, une Chinoise de 19 ans, est morte après avoir travaillé sans interruption 16 heures par jour pendant 60 jours d’affilée, à fabriquer des peluches pour les enfants des pays « développés » : « Nous achetons. Ils meurent. Y a-t-il une relation entre les deux ? ». Bien sûr: « Nous sommes invités à acheter des produits qui apparaissent miraculeusement sur les rayons des magasins, sans nous interroger sur leurs origines.» Tandis que le rasoir à 5 lames évince le rasoir à 4, 3 ou 2 lames, des gens souffrent de la manière dont ces affaires sont fabriquées et distribuées. La mythologie commerciale des marques, du besoin indéfini de nouveaux produits, cache des coulisses autrement moins confortables. Et pourtant, interroge Cavanaugh : « Qui d’entre nous choisirait consciemment de faire travailler autrui jusqu’à en mourir pour garantir le bas prix des choses qu’on achète ? ». Nous sommes partie prenante d’une telle économie, explique-t-il, parce que nous sommes « détachés » des producteurs par ce système. Le « libre marché » rend-il vraiment libre ? Toutes proportions gardées, la crise des agriculteurs en France, dont nous parlions dans le dernier numéro, relève du même système. Et les gens qui jettent la nourriture sont aussi partie prenante de ce système. L’individualisme et l’hédonisme matérialiste de la société de consommation détruisent les liens entre les êtres. À tel point qu’avec les biens matériels qu’on gaspille et jette ainsi sans discernement, au mépris de ceux qui les ont produits, ce sont les êtres humains eux-mêmes qu’on commence à mettre au rebut dès leur commencement (embryons surnuméraires) ou à leur crépuscule (euthanasie). Il serait temps enfin d’entendre l’alarme du Saint-Père. Funeste société de consommation ! "
Extrait d'un article de Jean-Michel Beaussant dans L'Homme nouveau qui a dépassé son 1500e numéro.
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Face à la virtualité, redécouvrir le silence et la solitude
Extraits de l'homélie de Benoît XVI, hier, lors des vêpres à la chartreuse. Après avoir parlé du silence et de la solitude :
Michel Janva ici Lien permanent"Le progrès technique, en particulier dans le domaine des transports et de la communication, a rendu la vie humaine plus confortable, mais aussi plus agitée, parfois convulsive. Les villes sont presque toujours bruyantes: rarement on y est dans le silence, parce que le bruit de fond est toujours présent, dans certaines zones même la nuit. Dans les dernières décennies, ensuite, le développement des media a développé et amplifié un phénomène qui se profilait déjà dans les années soixante: la virtualité, qui risque de dominer la réalité. De plus en plus, même sans s'en rendre compte, les gens sont plongés dans le monde virtuel, en raison de messages audiovisuels qui accompagnent leur vie, du matin au soir. Les plus jeunes qui sont déjà nés dans cette condition, semblent vouloir remplir de musique et d'images chaque instant vide, comme par peur de resentir, justement, ce vide. C'est une tendance qui a toujours existé, surtout parmi les jeunes et dans les contextes urbains les plus développés, mais aujourd'hui elle a atteint un niveau tel qu'on parle de mutation anthropologique. Certaines personnes ne sont plus capables de rester longtemps dans le silence et la solitude.
J'ai voulu mentionner cette circonstance socio-culturelle, car elle souligne le charisme spécifique de la Chartreuse, comme un don précieux pour l'Eglise et le monde, un don qui contient un message profond pour notre vie et pour l'humanité toute entière. Je résumerais ainsi: en se retirant dans le silence et la solitude, l'homme, pour ainsi dire, s'«expose» au réel dans sa nudité, s'expose à ce «vide» apparent que j'ai mentionné avant, pour expérimenter au contraire la Plénitude, la présence de Dieu, de la Réalité la plus réelle qui soit, et qui est au-delà des dimensions sensibles. C'est une présence perceptible dans chaque créature: dans l'air que nous respirons, dans la lumière que nous voyons et qui nous réchauffe, dans l'herbe, dans les pierres ... Dieu, Creator omnium, traverse toute chose, mais il est au-delà, et justement pour cela, il est le fondement de tout. Le moine, en laissant tout, pour ainsi dire «risque»: il s'expose à la solitude et au silence pour ne rien vivre d'autre que de l'essentiel, et justement en vivant de cet essentiel, il trouve aussi une profonde communion avec ses frères, avec tout homme."
Le curé de la paroisse du Sacré Coeur à Bourg-en-Bresse, l'abbé François Rineau, 50 ans, a descendu en rappel l'église, avant de lancer une souscription auprès de la population pour sa rénovation.
Le prêtre espère ainsi "attirer l'attention" du public sur la dégradation de l'église et la nécessité de travaux pour un montant de 210 000 euros.
"La basilique a 70 ans seulement mais a subi des dégradations en maçonnerie-zinguerie, avec la pénétration d'eau dans les murs".
Ayant été construit après 1905, l'édifice est à la charge intégrale de l'Eglise.
P.S. : on peut aider en écrivant ici.... sacrecoeur.bourg@gmail.com
Extrait de Courrier international n° 1090 du 22 sept. 2011:
"C’est dans le choix des jouets que la différenciation des sexes est le plus marquée, explique Lise Eliot. Les garçons poussent des voitures, les filles des poussettes. On le constate même chez les primates. Dans une étude de 2002, des chercheurs ont donné deux jouets typiquement masculins (une voiture de police et un ballon), deux jouets typiquement féminins (une poupée et une casserole) et deux jouets non sexués (un livre d’images et un animal en peluche) à 44 singes vervets mâles et 44 femelles. Les singes n’avaient jamais vu ces objets auparavant et, de toute évidence, ils ignoraient leurs connotations. Résultat ? Si les mâles et les femelles ont été attirés de la même manière par les objets neutres, les mâles se sont mis à tourner autour des jouets de garçons, tandis que les femelles se sont intéressées à la poupée et – grrr ! – à la casserole. Hasard ? Peut-être mais, six ans plus tard, un deuxième groupe de chercheurs a obtenu un résultat identique avec des macaques rhésus."
Il y a une bonne raison pour parler d’humour anglais, même si leur humour vient de l’humeur française.
Je vous parlais ici du mot amour qui n’est pas d’origine française mais occitane, le mot latin “amor” ayant évolué en “ameur” en français. Et bien c’est à peu près la même chose avec l’étymologie de l’humour !
En 1643 Corneille utilisait parfois le mot “humeur” dans un sens proche de celui qu’on donne aujourd’hui à “humour” : “Cet homme a de l’humeur”1. Mais c’est au courant du XVIIIème siècle que nous avons emprunté aux Anglais le mot “humour“, adopté tel quel par le français, avec le sens d’une forme d’esprit empreinte d’ironie, à la fois plaisante et sérieuse. On parle alors d’humour anglais.
C’est un juste retour à l’envoyeur, puisque l’humour anglais a tout logiquement pour étymologie l’humeurfrançaise. Ce dernier mot, du latin humor (eau, fluide…), désignait initialement les liquides présents dans les organismes vivants (sang, salive, bile, etc.) puis un état de caractère ou de tempérament d’une personne. En effet, on pensait avant, que les variations de l’humeur étaient dues au fluides corporels (exemple de la bile).
Le mot anglais humour multiplie ainsi les sens, se traduisant en français par “humour” ou “humeur” selon les cas.
" C’est officiel ! La troisième Table-Ronde consacrée à G.K. Chesterton aura lieu cette année, le mardi 11 octobre, au Centre Georges Bernanos, 4 rue du Havre, 75009 Paris, de 19h00 à 21h30. Nous célébrerons cette année le centenaire du Father Brown. Lancé sur la scène publique en 1910, le premier recueil des histoires du Father Brown fut publié en 1911. Un centenaire à ne pas manquer. "
C'est la première étape 1 du Parcours Ichtus - Jean-Paul II :
Découvrir que l’homme a été fait à l’image de Dieu pour aimer ; que la liberté est nécessaire à l’amour ; la nature de l’homme et la loi naturelle ; la recherche de la vérité ; la source ultime des droits de l’homme... bref, découvrir l’éminente dignité de la personne humaine.
A l’espace Bernanos.
11h-13h au 4, rue du Havre 75009 Paris
Métro Saint-Lazare ou Havre-Caumartin
Contact : 01 47 63 77 86
Cliquez ici pour vous inscrire
Il est là :
Agenda
Inscription au 01.47.63.77.86
De Bagdad à Jérusalem : L'Orient indiscret
Par Georges Malbrunot le 20 septembre 2011
Une délégation de l'association Fraternité en Irak a séjourné pendant deux semaines à Mossoul et Kirkouk durant l'été. L'un de ses membres, Benoît Camurat, nous décrit les épreuves endurées par la minorité chrétienne, face à la violence qui sévit dans le nord du pays.
Quel était le but de votre séjour auprès des chrétiens d’Irak ?
Benoît Camurat : «Avec les dix jeunes qui m’ont accompagné pendant deux semaines cet été, nous avons convoyé 368 kilos de médicaments à Mgr Louis Sakho, l’évêque chaldéen de Kirkouk, qui les a ensuite distribués à l’hôpital de la ville au profit des chrétiens mais aussi des musulmans, à la veille du ramadan. Nous sommes en effet convaincus que pour aider les chrétiens d’Irak, il faut également aider la majorité musulmane au sein de laquelle ils vivent. Nous voulons encourager les chrétiens à rester sur leur terre et non pas à émigrer en Europe ou ailleurs. D’ailleurs, ce qui nous a impressionné au cours de ce voyage, c’est leur volonté de demeurer en Irak. Certes quelques uns veulent partir, mais la majorité des chrétiens savent que la vie en Europe est difficile, ils ne se font pas d’illusions.»
Dans quel état d’esprit les avez-vous trouvés ?
Benoît Camurat : «70% des chrétiens d’Irak ont quitté leur pays depuis la guerre de 2003. Mossoul que nous avons visitée est la ville où la situation des chrétiens est la plus dramatique. Il n’y reste plus que 2.000 familles, contre 25 à 30.000 avant la guerre. Les chrétiens de Mossoul vivent dans un huis clos très difficile. Même si nous n’y avons passé qu’un après-midi pour des raisons liées à notre sécurité, nous avons rencontré des familles dont seul le père sort de chez eux. Beaucoup de chrétiens vivent terrés, les volets de leurs maisons fermés. Et quand les chrétiens de Mossoul fuient les violences, leurs maisons sont souvent pillées. Ils ne peuvent donc plus rentrer chez eux. C’est un gros souci. Le gouverneur de Mossoul nous a assuré qu’il allait tout faire pour régler ce problème. Mossoul est divisée en deux, de part et d’autre du Tigre. Songez qu’il y a eu 60 enlèvements, toutes confessions confondues, depuis le début de l’année. Les ravisseurs réclament des rançons qui vont jusqu’à 500.000 dollars. C’est peut-être un signe que les groupes armés ont des difficultés pour se financer. Mais depuis deux ou trois mois, la situation à Mossoul s’est un peu améliorée. Il n’y a plus qu’une ou deux attaques à la voiture piégée chaque semaine, contre une chaque jour auparavant. Certains pensent que cette accalmie est due au départ de combattants djihadistes vers la Syrie voisine, pour aider les insurgés à lutter contre le régime de Bashar al-Assad.»
À Kirkouk, le désarroi des chrétiens est-il aussi profond ?
Benoît Camurat : «Après l’assassinat d’un chrétien le 31 mai, Mgr Sakho a réuni dans son église aussi bien les responsables chrétiens que musulmans pour évoquer le drame. À Kirkouk, l’évêque est protégé par l’armée irakienne. Il n’y a eu, si l’on ose dire, que 45 enlèvements depuis janvier. Mais lorsque nous y étions, une voiture piégée a tout de même explosé devant l’église de la sainte famille. Quand on va à la messe le dimanche, nous ont raconté des chrétiens, on sait qu’on peut mourir en chemin. À Kirkouk, les chrétiens sont eux aussi constamment sur le qui-vive, dans la peur de l’attentat ou de l’enlèvement. Au cours de notre séjour, nous avons également rencontré des chrétiens, réfugiés à deux reprises. Ils avaient quitté Bagdad l’an dernier après l’attentat contre leur église, pour s’abriter à Mossoul, et de là, ils ont dû, une nouvelle fois, partir pour le Kurdistan, où ils sont mieux, certes, mais ils doivent faire face à un autre problème : leurs enfants à l’école ne parlent plus l’arabe, qui n’est pas enseigné, mais le kurde. Donc comme vous le voyez, les chrétiens d’Irak font face à un véritable calvaire, mais ils montrent beaucoup de ténacité pour le surmonter.»
(Crédit photo : AFP).
Encore, en cette rentrée, une floraison de pièces nouvelles. D’aucuns pensent que c’est trop. Alors que c’est une vraie chance pour Paris qui est la ville du monde où il y a le plus de théâtres.
Le plaisir est de plonger dans cette diversité comme dans ces grands magasins si bien achalandés qu’on ne sait plus où donner de la tête. Il y en a, en effet, pour tous les goûts et à tous les prix. Johnny Hallyday, Sophie Marceau, Claude Rich pour qui aiment les vedettes.
Roméo et Juliette, Le Songe d’une nuit d’été, Beaucoup de bruit pour rienpour les amateurs de Shakespeare. Andromaque, Bérénice à la Comédie-Française pour qui préfère Racine.
Et puis des auteurs contemporains : Eric Assous et ses trois créations : Les conjoints, l’Italienne, Mes meilleurs copains, Isabelle Cote et son Entre deux ils au théâtre de l’Oeuvre, Emmanuel Robert-Espalieu (Fume cette cigarette), Fred Nony (Soif), Isabeau de R. (Faux rebonds), les déjà célèbres Fabrice Melquiot et Florent Zeller dont Pierre Arditi reprend La Vérité.
Et puis encore des solos qui permettent à de merveilleux comédiens de montrer toute l’étendue de leur talent : Luchini, bien sûr, le plus grand.
Fanny Ardant, Dominique Blanc, Bénureau, Demaison, Arthur, Huster, Jean Piat, Gaspard Proust… et d’autres moins connus mais tout aussi talentueux : Michèle Guigon, Coralie seyrig, Tania Torrens, Arnaud Denis, Jean-pierre Bouvier…
Sans parler des spectacles d’un abord sans doute plus difficiles mais qui sont bien souvent de vrais plaisirs : le dernier Sobel à la Colline, le dernier Claude Régy…
En tout plus de 200 spectacles qui prouvent définitivement que le théâtre est bien vivant.
Jean-Luc Jeener est Jean-Luc Jeener est metteur en scène, auteur et journaliste. Il dirige un théâtre privé et collabore notamment au Figaro.
sur CultureMag.fr le 30/09/2011 •
C'est ce dimanche à Paris dans le cadre de la Semaine Thérèsienne , ici :
http://www.semainetheresienne.org/
Les mots de Thérèse
Par Maxime d'Aboville et Alain Pochet
Dimanche 2 octobre à 16h
Maxime d'Aboville
Il est formé chez Jean-Laurent Cochet, après un passage à la Birmingha Theatre School (Royaume Uni). Il est également diplômé d'un DEA de Droit et reçu au concours d'avocat en 2005. En 2007, il montre sa propre compagnie avec laquelle il interprète des textes de Tchekhov, de Courteline et de Feydeau. En 2009, il adapte et interprète Journal d'un curé de campagne de Bernanos dans un café-théâtre des Mathurins en janvier 2010 lui vaut une nomination aux Molières dans la catégorie "Révélation théâtrale Masculine". En 2011, il est à nouveau nommé aux Molières, comme "comédien dans un second rôle", pour son interprétation du Prince de Condé dans Henri IV le bien aimé de Daniel Colas.
Actualité : les 23, 24 et 25 septembre, il jouera son nouveau spectacle Histoire de France à l'espace Brémontier (5 rue Brémontier, 17ème). Par ailleurs, il reprend Journal d'un curé de campagne au théâtre La bruyère les dimanche et lundi à partir de fin octobre.
Alain Pochet
Comédien et metteur en scène, Alain Pochet fut élève d'ANdré Debaar au Conservatoire Royal de Bruxelles où il reçut un premier prix en 1997 ainsi qu'un prix de comédie. C'est à Bruxelles qu'il commence à jouer dans Georges Dandin de Molière. Claude Volter, directeur de renom en Belgique, l'engage dans Beaumarchais de Sacha Guitry. C'est encore là, sous la direction de Jonathan Fox, qu'il jouera dans Beethoven incarné par Michel Lonsdale. Depuis, il est régulièrement à l'affiche de quelques pièces classiques et contemporaines en province et à Paris comme dernièrement au théâtre Hébertot dans Le Magnolia, Le grand déménagement de Philippe Lamblin, et Puissants, miséreux de Yann Reuzeaux au théâtre de la Manufacture des Abesses, ou actuellement dans J'entends des voix de Philippe Lamblin. Il a tourné au cinéma pour Antoine de Caunes. On a pu le voir également à la télévision : Central nuit, Les bleus, Manon Lescaut... Il a mis en scène la célèbre pièce de Gérard Darier Les Copropriétaires et travaille actuellement la pièce de Karol Wojtyla La boutique de l'orfèvre.
DSK a-t-il copié sur Bill Clinton ?
Minute rapporte un extrait du « Le grand journal » sur Canal + du 19 septembre :
Les équipes de Michel Denisot ont eu l’intéressante idée de comparer les déclarations qu’avait faites Bill Clinton sur ABC News au moment de l’affaire Lewinsky et celles de DSK sur TF1 ce dimanche. C’est édifiant! On obtient un copier-coller à la limite du ridicule.
Bill Clinton : « J’ai eu une relation avec Mademoiselle Lewinsky qui n’était pas appropriée. En fait, c’était mal. J’ai induit les gens en erreur, y compris ma femme. Je le regrette profondément. »
DSK : « Ce qui s’est passé, c’est une relation non seulement inappropriée mais, plus que ça, une faute. Une faute vis-à-vis de ma femme et je la regrette infiniment. »
Ce qui est le plus « inapproprié », ce sont les honoraires de ses conseillers en communication!
lu ici Lien permanent
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