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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 01:06
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 20:35


«
On a vu le mal dans la pensée; on a vu le mal dans les lois; vous 
le verrez en acte ! Souvent, vous répétiez d'une façon littéraire, d'après l'antiquité, qu'il n'y eut jamais de société sans religion. Vous vous en convaincrez par les faits ...

 Nous avons perdu la crainte de Dieu ; il faudra que nous ayons celle du pillage ...

 Il était bien visible que la raison n'était plus assez développée, en France, pour connaître la vérité sublime et absolue du christianisme.

 Quand il sortira des faits, on sera bien forcé d'en saisir la vérité pratique.

 D'ici là, politiques, vous parcourrez sur le faux tous les périls... ;   la religion vous sera démontrée par l'absurde. Ce ne sera plus la doctrine  méconnue que l'on entendra, ce ne sera plus la conscience inécoutée  qui criera. Les faits parleront leur grande voix. La vérité quittera  les hauteurs de la parole; elle entrera dans le pain que nous mangeons ...

 La lumière sera du feu ! Les hommes se verront entre la vérité et la   mort... Auront-ils l'esprit de choisir ? »

  Blanc de Saint-Bonnet 

Tonique.

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 20:32


MAIS JE HAIS CETTE ÉPOQUE OU 
L HOMME DEVIENT, SOUS UN TOTALITARISME UNIVERSEL, BETAIL DOUX, POLI ET TRANQUILLE. On nous a fait prendre ça pour un progrès moral... Ce que je hais dans le marxisme, c'est le totalitarisme à quoi il conduit. L'homme y est défini comme producteur et consommateur; le problème essentiel est celui de la distribution. Ainsi dans les fermes modèles. Ce que je hais dans le nazisme, c'est le totalitarisme à quoi il prétend par son essence même... L'homme robot, l'homme termite, l'homme oscillant du travail à la chaîne... L'homme châtré de tout son pouvoir créateur et qui ne sait même plus, du fond de son village, créer une danse ou une chanson. L'homme que l'on alimente en culture de confection, en culture standard, comme on alimente les boeufs en foin. C'est cela l'homme d'aujourd'hui. Et, moi, je pense que, - il n'y a pas trois cents ans, - on pouvait écrire « La Princesse de Clèves » ou s'enfermer dans un couvent pour la vie à cause dun amour perdu, tant était brûlant l'amour. Aujourd'hui, bien sûr, des gens se suicident. Mais la souffrance de ceux-là est de l'ordre d'une rage de dents. Intolérable. Ça n'a point à faire avec l'amour. Certes! il est une première étape. Je ne puis supporter l'idée de verser des générations d'enfants français dans le ventre d'un Moloch allemand. La substance même est menacée. Mais, quand elle sera sauvée, alors se posera le problème fondamental, qui est celui de notre temps, qui est celui du sens de l'homme et auquel il n'est point proposé de réponse, et j'ai l'impression de marcher vers les temps les plus noirs 
du monde.
Antoine de Saint-Exupéry

le texte complet est ICI

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 20:28
Le préservatif est-il fiable ?

P Hier, le Pape a lancé un pavé dans la mare, comme il sait si bien le faire. Rappelons ses propos :

"On ne peut pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs. Au contraire (leur) diffusion aggrave le problème". [lire l'intégralité de son intervention]

Il y a deux choses :

  • d'une part, l'Eglise défend la famille et la fidélité, l'abstinence hors mariage, bien plus efficace que tout préservatif
  • d'autre part, et c'est quelque part une nouveauté dans la bouche d'un pape, le préservatif n'est pas fiable

Les médias étaient habitués à la première affirmation : l'Eglise défend sa morale, elle en a le droit, mais pour les gens qui n'y arrivent pas (n'y aurait-il pas là une négation de la liberté et de la responsabilité humaine, voire un préjugé raciste à l'égard des Africains, considérés souvent comme incapables de s'abstenir ?) il faut mettre le préservatif... Or non seulement le Pape indique que le problème ne se règle pas par la distribution de préservatifs (sous-entendu, la morale règlerait ce problème), mais il appuie : le préservatif aggrave le problème.

Aujourd'hui les médias s'indignent, et ils n'ont pas fini de s'indigner puisque le week-end prochain aura lieu le traditionnel matraquage médiatique qu'est le Sidaction. Alors rappelons quelques réalités :

  • En Ougandal’épidémie du sida a reculé grâce à l'abstinence et non par l'usage du préservatif.
  • Au Nigéria, le cardinal Okogie, archevêque de Lagos, avait condamné la construction d’une usine de fabrication de préservatifs, dont il estimait être illusoire la protection contre le virus.
  • Différentes études sur l’efficacité du condom dans la protection contre le papillomavirus humain (HPV) a démontré un taux d’échec critique, parfois jusqu'à 30% ! Peut-on considérer ce chiffre comme un taux d'échec acceptable ? Plus de préservatifs, c'est encourager la promiscuité, donc le Sida, donc plus de morts.
  • En Afrique, les pays les moins touchés par la maladie sont ceux où le catholicisme est le plus important.
  • Dans le monde, 26% des services pour les malades du sida viennent de congrégations religieuses.
  • Le préservatif est d'autant moins une solution que l'argent consacré à sa distribution n'est pas utilisé pour la recherche contre la maladie. C'est en ce sens aussi que sa distribution aggrave la situation.

Michel Janva  dans  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 15:21


... tout le monde pense la même chose ...

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 19:15

En ce temps-là, Toulouse-Lautrec était un vagabond et les moutons paissaient sur les collines de Montmartre. Au pied de la Butte, génies, saltimbanques, pique-assiettes vivaient dans des tavernes, dormaient dans des galetas, peignaient sur les trottoirs, convaincus qu’ils vivraient un jour de leur art.

Au Lapin Agile, les verres se vidaient à mesure que Bruant déclamait ses chansons; au petit matin, la place du Tertre tanguait autant que les navires au long cours.

C’est dans ce pays de Montmartre que Suzanne Valadon, enfant sans le sou, allait devenir la diva des peintres de Paris. Degas, Renoir, Lautrec, la liste de ses amis composerait aujourd’hui le plus fascinant des musées. Modèle avant de devenir peintre,elle mit au monde avant ses vingt ans un enfant de la Butte qui en deviendrait l’une des plus célèbres figures. Gamin de la rue Cortot dévalant les escaliers de Montmartre, Maurice Utrillo mourrait soixante-dix ans plus tard, aussi décoré qu’un arbre de Noël, riche, célèbre et plus seul qu’au temps de la construction du Sacré-Coeur.


Au cours d’une vie picaresque, il était parvenu à saisir sur la toile le blanc de Paris, gris clair comme les pigeons, devant lequel tant de ses pairs avaient échoué. L’atmosphère des rues désertes, les ailes des moulins qui s’arrêtent, les arbres de la rue des Saules qui s’inclinent. Sur les chemins de Corot et de Pissarro, il avait peint les tilleuls qui tremblent, les ciels clairs qui se voilent et les villages qui sommeillent.

« Créé et mis au monde pour peindre, dira Sacha Guitry à sa mort, il aura peint toute sa vie comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, ayant pour guide son instinct, et ne sachant peut-être pas qu’il était, en peinture, l’une des plus fortes personnalités de son temps. »

Depuis 1967 et la dernière rétrospective qui lui ait été dédiée, l’ami de Modigliani avait pourtant été oublié. A l’occasion de l’exposition Valadon-Utrillo : Montmartre au tournant du siècle qu’organise la Pinacothèque de Paris, nous avons choisi de consacrer le quarante-deuxième numéro de notre collection de Hors-série à l’histoire passionnante et aux oeuvres des deux peintres. La présentation des tableaux de l’exposition, le destin croisé de la mère et du fils, mais aussi la bohème à Montmartre où Picasso côtoyait Gyp et Poulbot, la figure truculente de Francis Carco, la querelle des vrais et des faux Utrillo composent un numéro servi par une illustration exceptionnelle.

Beau comme une revue d’art, captivant comme un roman de Dickens, émouvant comme un poème de Villon, je puis vous assurer que ce numéro hors-série a toute sa place dans votre bibliothèque.

Michel De Jaeghere
Directeur de la Rédaction
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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 16:58

Jean-Claude Dreyfus chante en toute sobriété. Au VingtièmeThéâtre à Paris 

 Récital de Jean Claude Dreyfus accompagné par Thomas Février (piano) et Julien Amedro (violoncelle).

En mars, le Vingtième Théâtre donne une carte blanche à Jean-Claude Dreyfus, comédien et metteur en scène, qui propose au public un spectacle dramatique, "Rictus ou les soliloques du pauvre" qu'il a conçu, mis en scène et qu'il interprète avec Fabrice Carlier, à partir des poèmes d'un écrivain de la Butte Montmartre sur le Paris populaire des vaincus du début du 20ème siècle et un tour de chant.

Dès lors qu'un artiste aborde un registre différent de celui dans lequel il est notoirement connu, banalité est de qualifier sa prestation comme révélant une autre facette de son talent. Et cependant tel est bien le cas avec ce récital singulier, néo-réaliste et intimiste qui dévoile, pour ceux qui sauront l'écouter, les désirs, les ombres et les peurs de l'homme.

Jean-Claude Dreyfus, personnage à la stature généreuse et au verbe truculent, a élaboré un tour de chant, au sens premier et noble du terme, intitulé "Jean-Claude Dreyfus chante en toute sobriété", qui ne sévit pas dans la gaudriole. (...)

Jean-Claude Dreyfus interprète avec générosité et amour des textes qui s'insèrent dans le répertoire classique de la chanson française de belle facture, dont Philippe Minyana ("Le mâle détruies"), Fabrice Carlier ("Les fantômes de la nuit") et Ivane Daoudi ("Assurément") signent les plus beaux opus, et offre ainsi au public un vrai spectacle de qualité.

www.froggydelight.com/article-6636-Jean_Claude_Dreyfus_chante_en_toute_sobriete.html

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 16:58
 


Monsieur Ouine

Georges
BERNANOS

La vie du livre Monsieur Ouine est aussi agitée et voyageuse que celle de Georges Bernanos. Commencé à Toulon en février 1931, abandonné et repris en décembre 1932, en partie perdu – une vingtaine de pages manuscrites qui seront à réécrire s’envolent de la sacoche de sa moto entre Aix et Marseille –, le roman, annoncé chez Plon pour 1935, est achevé en 1940 au Brésil après les pérégrinations de son auteur d’Espagne en Paraguay. Édité en 1943 chez Atlantica Editora par Charles Ofaire, un éditeur suisse installé à Rio, il paraît finalement à Paris chez Plon en 1946.
En 1943, trop occupé par son installation dans une fazenda du bout du monde, Bernanos a donné son accord à Ofaire sans corriger les épreuves. En juin 1945, à la veille de son retour en France, Bernanos remet à son ami un paquet volumineux et bien ficelé : « Gardez ça, si vous le voulez bien. Je ne peux pas le transporter en Europe, c’est trop encombrant. » Trois ans après la mort de Bernanos, da Cunha ouvre le paquet. Il y découvre des copies d’articles, le début d’un ouvrage que Bernanos envisageait d’écrire sur Martin Luther, et des dizaines de feuilles portant des passages inconnus de Monsieur Ouine. Venu en France, il les confie à Albert Béguin qui, en 1955, publie le roman dans sa totalité.
Paradoxalement, il naît une œuvre parfaitement construite et achevée avec, sur fond de crime non élucidé, un début – la rencontre d’un enfant et d’un homme –, une fin – la mort de l’homme et la solitude de l’enfant –, des épisodes intercalaires qui, par petites touches comme d’un tableau, éclairent le sujet du roman, sa raison d’être : la mort intellectuelle et spirituelle d’une communauté que symbolise la destruction de l’enfant Steeny par le génie du mal, Monsieur Ouine.
Mettre au point une telle fable, en maîtriser les différentes parties qui relatent les faits du quotidien d’un village où un crime suscite les suspicions et les dénonciations anonymes, pour finalement conduire le lecteurà la fin d’un monde par le truchement du désespoir d’un prêtre, ce n’est pas là de ces œuvres littéraires qui coulent aisément de la plume, surtout quand les problèmes matériels de la vie de tous les jours posés au père de famille s’ajoutent aux angoisses du romancier qui délaisse son œuvre pour d’autres dites alimentaires.
Avec le filtre du temps, Monsieur Ouine est aujourd’hui considéré comme le sommet de l’art de Georges Bernanos. D’abord titré La Paroisse morte, il s’agit à la fois d’un récit policieret d’une galerie de portraits où l’on retrouve les personnages bernanosiens déjà rencontrés dans les précédents romans. Comme une sorte de viscosité cachée, se trouve l’étrange ancien professeur Monsieur Ouine dont le corps est mou, l’esprit perdu et la souffrance terrible. On commence à lire ce roman dans la chaleur étouffante d’une journée d’été dans une maison morte – la maison d’un mort homonyme – pour le terminer autour du corps flasque et suintant de Monsieur Ouine.


       
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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 10:42


SAINT PATRICK
évêque
Apôtre de l'Irlande
(385-461)



Confesseur. A 16 ans, Patrick, jeune gallois d'une famille chrétienne est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande. Il y passe six ans puis s'enfuit et retrouve ses parents. Après un séjour en France où il est consacré évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l'évangéliser. Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue. Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle : voilà la figure de la Sainte Trinité. Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra la symbole de l'Irlande. On pense que la plupart des druides devinrent moines, adoptant la religion chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction. Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les monastères y sont très nombreux.


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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 18:13

Frj Dans les plis de ce coussin, on peut apercevoir le visage du Christ. Le phénomène a lieu depuis vendredi au début du chemin de Croix. Des milliers de fidèles s'y sont rendus en pelérinage ce week-end.

Réaction de l'évêque du lieu, monseigneur Aubry :

"Après m’être rendu en l’église de Jésus Miséricordieux de Cambuston et avoir attentivement examiné le siège de la présidence des célébrations liturgiques, je peux dire qu’il ne s’agit ni d’une apparition ni d’un phantasme mais d’une sorte d’icône formé par les plis et les volumes du tissu du fauteuil réservé au prêtre. Il n’y a pas de lignes dessinées sur le tissu ni quelconque trace de pliage. Le prêtre n’ayant pas été pas présent avant et durant la célébration, il ne s’est pas assis sur son fauteuil et donc laissé une empreinte visible. Le phénomène a été aperçu pour la première fois juste avant le début du chemin de croix du vendredi du 13 mars 2009 par deux personnes. Ce ne sera qu’à la fin de la célébration du chemin de croix que toutes les personnes présentes on pu constater un visage. Le visage ressemble à celui attribué au Christ que l’on peut voir sur le Linceul de Turin. Les traits du visage ont les mêmes proportions et les mêmes formes que celui du Linceul de Turin qui est considéré par l’Église comme la meilleure icône de l’homme crucifié et ressuscité correspondant à Jésus lui-même. Ce phénomène est visible par tous et il a été photographié et filmé par des milliers de personnes.

Le samedi 14 mars à 21 h 30 après examiné le coussin devant et derrière pour savoir s’il n’y avait pas de manipulation ou d’intrusion d’objets pouvant entraîner le phénomène, les plis et les volumes se sont modifiés. Ce matin dimanche 15 mars 2009 à l’ouverture de l’église, il n’y a avait plus rien puis le visage est réapparu devant les fidèles. C’est un signe évident qu’il ne s’agit ni d’une supercherie, ni d’un jeu de lumière, et que nous sommes devant un phénomène qui ne dépend pas de la volonté humaine".

 

L'article du Figaro. Avec le reportage télé d'Antenne Réunion

lu sur   http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 00:28


Petite récré ...

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 19:23

" Changer le sens des mots,
c'est changer la place des meubles
dans l'appartement d'un aveugle "

publié par le blog   http://deflandres.over-blog.com/
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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 19:06

Catherine-Élizabeth, laïque consacrée, a été mystérieusement appelée, au début des années 1970, à une communion de plus en plus profonde avec les chrétiens persécutés des pays d'Europe de l'Est.
Définitivement handicapée suite à un accident, elle a peu à peu découvert le lien entre son épreuve et la mission particulière qui lui était confiée. Celle-ci prit notamment la forme de missions clandestines dans ces pays-prisons. Le récit que l'auteur en donne est stupéfiant. À tous ceux qui souffrent, Catherine-Élizabeth apporte un témoignage bouleversant. En 1989, elle a vu tomber le Rideau de fer.
Mais c'est en même temps un tout autre rideau de fer qui s'abattait : comme l'a dit le petit martyr Marcel Van, " Dieu m'a confié une mission, celle de changer la souffrance en bonheur ".
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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 12:15
Quoi de neuf ? Molière !

Du 16 Juin 2008 au 31 Mars 2009, le Théâtre du Nord-Ouest propose l'intégrale de l'œuvre théâtrale de Molière

Nous avons ouvert le Théâtre du Nord-Ouest en juin 1997 avec une dizaine de pièces de notre cher Molière. A l'époque, nous ne pensions pas qu'il était possible d'accomplir la folie que nous réalisons chaque année : jouer l'intégrale d'un auteur. Folie que nous avons initiée en 1999 avec Racine, vous vous en souvenez sans doute. Après 10 intégrales - Shakespeare l'an passé ! -, Molière apparaissait comme un auteur sacrifié. Un comble. Nous réparons cette injustice et vous proposons cette fois les 34 pièces de Molière.

Comme à notre habitude, nous vous proposons de nombreuses lectures autour de son œuvre : à la fois des pièces antiques qui l'ont inspiré -Plaute bien sûr- mais aussi des pièces que lui-même a inspiré.

" Bienvenu dans la maison de Molière ! "
http://theatredunordouest.com/

 
                                                             un article de Petrus Angel ici : Tout Molière
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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 13:00
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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 00:29


"Que les sages du monde se glorifient, les uns de la connaissances des astres, et les autres des éléments; ceux-là de l'histoire ancienne et moderne et ceux-ci de la politique; qu'ils se vantent, tant qu'il leur plaira, de leurs inutiles curiosités : pour moi si Dieu permet que je sache Jésus crucifié, ma science sera parfaite, et mes désirs accomplis".


Bossuet
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 18:51

Bernanos à Bobigny

MC93 de Bobigny présentera Compagnons inconnus,

Du 23 mars au 5 avril, la spectacle inspiré des Ecrits de combat de Georges Bernanos mis en scène par Valérie Aubert et Samir Siad. C’est sur le tragique de l’Histoire qu’est construit le spectacle : un coryphée aura la charge de proférer la parole de Bernanos. Compagnons inconnus offre une lumière nouvelle sur l’auteur du Journal d’un curé de campagne. On connaît l’homme de foi collaborateur de l’Action française, qui connut le succès avec son premier roman, Sous le soleil de Satan, publié en 1926. On connait moins bien celui qui, lorsque éclate la guerre civile espagnole, écrit un violent pamphlet antifranquiste Les Grands Cimetières sous la lune (1938).
Pour voir des extraits du spectacle, cliquez
ici

http://www.magazine-litteraire.com/



BERNANOS, Compagnons inconnus
05:56 - 19 févr. 2009 
youtube.com
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 18:02


A la maison, tous les soirs,

je me mets à mes devoirs

Je commence par mes devoirs citoyens,

Je recopie les pétitions citoyennes de la semaine

Et je les signe.

Puis je m'entraîne aux démarches citoyennes

Et aux prochaines manifestations citoyennes.

Toute l'école y va deux fois par trimestre,

On s'amuse bien. Le maître nous dit quoi crier,

Mais nous, on triche. On crie :

« Durand, salaud, le peuple aura ta peau », ou bien:

« Dupont, t'es foutu, la jeunesse est dans la rue ».

Durand et Dupont, c'est des profs qu'on n'aime pas.

Le devoir de valeurs, c'est fastoche :

Tu réponds « valeurs républicaines»

Et t'as tout bon.

En sciences nat', pareil. Tu torches dix lignes sur

La bête immonde qui rôde toujours, et c'est gagné.

Pour le devoir de repentance,

Faut se mettre à genoux sur la moquette

Et demander pardon pour tout ce qu'on a fait

Ou pas fait, arrière-grands-pères compris.

Le plus dur c'est les devoirs de mémoire

A cause des dates.

y a des années où faut, des années où faut pas.

Pour 1940, c'est moitié-moitié.

La dernière fois, j'ai remonté jusqu'à Henri IV,

Total, j'ai eu zéro.

La prochaine fois, je m'en tiendrai

Aux heures les plus sombres

Et j'aurai dix-neuf.

 

p.c.c. FRANÇOIS LE CHAMPI.

 

in  " Ils en font trop ! "  , ouvrage collectif du Club des Ronchons, L’Age d’Homme,  1998 (déjà) 

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 11:10
 

La classe était recueillie et les plus habituellement dissipés n'avaient pas coeur à troubler le silence. Debout sur l'estrade, avec la gravité qui convient aux proclamations publiques, la maître commença la dictée du problème:

- Tandis qu'un train de marchandises...

 Ce début fit excellente impression sur le petit Fernand Ballavoine, le rouquin du sixième banc près de la fenêtre. On n'est pas arrivé jusqu'à la classe du certificat sans savoir que l'expression tandis que est plutôt favorable au développement narratif, poétique même, et c'est pourquoi, démarrant de la sorte, le train de marchandises avait une chance de fôlatrer dans la campagne, sans souci d'horaire ni d'aiguillage, avec une désinvolture de véhicule romantique. Le maître d'ailleurs avait attaqué le récit comme du Hugo et sa main droite elle-même, sa belle main crayeuse aux longs doigts instructifs, avait esquissé un geste ailé, déclamatoire, bien assorti au style de cette locution conjonctive. Naturellement, il ne fallait pas s'y fier.

- Tandis qu'un train de marchandises part de Tonerre à dix heures trente-trois, dix heures trente-trois, répéta le maître en articulant les chiffres avec une sévérité qui remettait toutes choses en place, à dix heures trente-trois, en direction de Paris, virgule...

" Je vois ce que c'est, pensa Fernand Ballavoine, ça promet !" Il posa son bout de zan humide sur le couvercle de son plumier, puis, consciencieusement, sauta sur le marchepied de la locomotive, décidé à suivre les évènements de près.

La composition de calcul, Gallimard, Paris, 1949

On peut lire la suite de l'histoire ici ...
http://paroissesaintjean.frbb.net/le-saviez-vous-f27/probleme-de-calcul-t265.htm




La composition de calcul  est une nouvelle de Jacques Perret; elle vient de paraître dans le recueil "Enfantillages". Visitez http://www.jacques-perret.com
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 11:03


Petrus Angel vous recommande vivement cette lecture spectacle les 13 & 20 mars :

 


Dialogues des Carmélites

 


LECTURE SPECTACLE

DIALOGUES DES CARMELITES

de Georges Bernanos

D'après une nouvelle de Gertrude Von Le Fort
et un scénario du R.P. Bruckberger etde Philippe Agostini

Jeudi 5 mars 2009 à 20H30

Eglise des Billettes - 24 rue des Archives - Paris 4e - Métro  Hôtel de ville

10 euros

EGALEMENT
ESPACE GEORGES BERNANOS
vendredi 6, 13 et 20 mars à
17H30
Espace Georges Bernanos - 4 du Havre Paris 9ème - Métro: HAVRE CAUMARTIN

Renseignements et réservations : Compagnie de la Pléiade, tél 01 46 99 88 83

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 22:42
 

Textes choisis de Dom Delatte, ordonnés en forme de retraite. 11,8x18, 96 p.
Cette « Retraite avec Dom Delatte » est un recueil de textes du Père Abbé extraits de ses notes manuscrites et groupés autour d'un thème central : la vie surnaturelle en ce qui la constitue essentiellement : l'union à Dieu par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Sans doute l'enseignement de dom Delatte était-il d'abord destiné à ses moines, mais n'étant que le pur écho de l'évangile et de saint Paul, il convient à tous les baptisés, à ceux-là aussi qui, au milieu des soucis et des distractions du monde, veulent garder et faire fructifier le trésor divin qu'ils portent en eux.
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 22:28


"Il faut des actes, il faut marcher sans cesse, il faut courir. Les actes sont les fils de notre vie, ils la traduisent, ils la développent."

dom Delatte .
règle de st Benoît.
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 18:29

 

- Comment se fait-il que cinq euros à la quête paraissent plus importants que cinq euros en courses ?

- Le temps est-il aussi long quand il s’agit d’un sermon ou d’un film ?

- Que choisir entre un chapitre de la Bible et cent pages du dernier best-seller ?

- La première place au concert ou au théâtre et la dernière place à l’Eglise sont-elles sur le même plan ?

- Accorde-t-on plus de crédit aux articles du journal qu’aux écrits de la Bible ?

- Est-il plus facile de lancer potins et commérages que de parler de Dieu ?

- Une messe plus longue que prévue et les prolongations d’un match de foot sont-elles ressenties de la même manière ?

- Très occupé(e)s, nous le sommes, et pourtant ne nous semble-t-il pas plus facile de récupérer du temps pour finir notre sudoku que pour faire notre prière journalière ?

Posez-vous ces huit questions ; elles faciliteront votre réflexion. Des symptômes pourraient apparaître, attristants peut-être, voire inquiétants, qui vous éclaireraient sur la malice d’une anémie spirituelle naissante ou chronique. Auquel cas, une ‘cure’ dans une maison de silence et de prière serait peut-être à envisager pour retrouver une foi plus tonique.

Prière :

Sois attentif, Seigneur, à la louange et à la prière que nous te présentons.
En faisant un bilan de santé qui risquerait de nous décourager,
nous nous tournons vers la Vierge Marie pour qu’elle nous apprenne,
ou réapprenne, à vivre en joyeuse harmonie avec son Fils.
Notre faiblesse est grande, mais nous croyons que ta grâce est puissante.

 reçu de
www.serviam.net      Carême 2009 sur Internet,

Si vous voulez inscrire un ami, cliquez ici ...

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 13:13
Le Petit Nicolas, quinquagénaire fringant !

À 50 ans, il joue toujours dans la cour de l’école avec Clotaire, Eudes ou Agnan - le chouchou de la maîtresse. Gamin craquant créé en 1959 par René Goscinny (1926-1977) et Jean-Jacques Sempé dans Sud-Ouest Dimanche, le Petit Nicolas souffle ses cinquante bougies avec la parution de dix histoires inédites, regroupées dans Le Ballon et autres histoires inédites. Écrites à la fin des années 50, elles sont agrémentées de 70 nouveaux dessins en couleur, réalisés par Sempé à la demande d’Anne Goscinny, la fille du scénariste.

Le Petit Nicolas, c’est selon cette dernière « une partition écrite pour deux voix, dont l’une s’est tue il y a plus de trente ans - reste l’autre ». Dans la préface de ce nouvel album, elle assure que « Sempé a arrêté le temps sans pour autant le remonter ; Nicolas a le regard peut-être un peu plus sombre, le regard d’un enfant qui aurait cinquante ans d’histoires derrière lui. »

Dans ces nouveaux récits, plaisamment datés et néanmoins curieusement actuels, on se moque avec le héros et ses camarades du pull-over à canards d’Agnan, on se languit de la télé de Clotaire ou on va voir une opérette au théâtre avec Tonton Eugène. « L’univers du Petit Nicolas est un monde idéal, précise Sempé. C’est l’enfance que René Goscinny et moi aurions voulu avoir. » On s’y replonge avec délices le temps de 150 pages.

Le Ballon et autres histoires inédites. Par Sempé et René Goscinny. IMAV éditions, 19 €, le 5 mars 2009.
http://www.bodoi.info/news/2009-03-05/le-petit-nicolas-quinquagenaire-fringant/13054

En exclusivité « Le pull-over »,
http://www.lefigaro.fr/livres/2009/02/26/03005-20090226ARTFIG00386-une-nouvelle-inedite-du-petit-nicolas-.php
l'un de ces textes retrouvés par Anne Goscinny dans les cartons de son père. Retrouvez d'autres nouvelles inédites à partir sur lefigaro.fr.
 

Par ailleurs, l’Hôtel de ville de Paris accueille, à partir du 6 mars et jusqu’au 7 mai 2009, une exposition gratuite de documents inédits de Goscinny et Sempé autour du Petit Nicolas.
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 22:42


L’ homme moderne à trop à faire et il voudrait tout faire. Comme il n’y arrive pas, il court, il s’énerve, tombe dans la surexcitation ou le découragement. Finalement, il devient intolérable, abrège sa vie, ne fait pas ce qu’il voudrait faire et fait à moitié tout ce qu’il fait. C’est un échec. Il faut réagir à tout prix contre ce nervosisme.
LE GRAND SECRET
*
Ne dis jamais: “je suis débordé”. Tu le croirais et ce serait désastreux.
*
Tu as plus de temps que tu l’imagines à ta disposition, mais (ne te rebelle pas trop vite contre ce que je vais te dire) peut-être que tu passes ton temps à perdre ton temps.
*
Les grands hommes font dix fois plus de travail que nous, en dix fois moins de temps. Pourquoi ? ils savent s’organiser, ils protègent leur calme, ou ils sont capables de le reconquérir. Ils se mettent tout entier dans chaque tâche. C’est le grand secret.
*
N’écris jamais : ‘Je n’ai pas une minute à moi, je ne t’envoie qu’un mot... j’aurais désiré..,”etc. Ecris immédiatement ce mot, tout simplement. Tu gagneras du temps et protégeras ton calme.
*
Ne dis pas au visiteur: “je ne peux te recevoir qu’un instant, je ne te fais pas asseoir etc. Et ne le garde pas un quart d’heure en faisant autre chose. Fais-le asseoir et garde-le dix minutes calmement
*
On te demande un rendez-vous. Ne commence pas par protester: “c’est impossible, je suis pris...”, etc..., puisque tu finiras par donner une date. Dis en souriant: “Mais oui Volontiers 1” Et offre la première date libre, même si elle est lointaine.
*
Tu ne gagneras jamais du temps à faire plusieurs choses à la fois. A table, lorsque tu verses à boire, tu remplis chaque verre l’un après l’autre. Dans la vie, il faut emplir à son tour chaque minute ; sinon, certains instants déborderont tandis que d’autres resteront vides.
* Répète-toi sans cesse: pour l’instant, je n’ai qu’une personne à recevoir: celle que je reçois ; je n’ai qu’une lettre à écrire: celle que j’écris ;
je n’ai qu’une chose à faire : celle que je fais.
SI TU VEUX ETRE FRATERNEL, GARDE TON CALME.
*
On ne se confie pas à l’homme débordé, on devine qu’il n’y a pas de place chez lui pour les soucis des autres ; il déborde !
* Si
plusieurs fois, on te dit: “je n’ai pas osé vous déranger tel jour... car vous aviez l’air très pressé”, c’est grave, car bien d’autres sont venus et repartis et ne l’ont jamais dit... Or, ce jour-là, ils avaient peut-être besoin de toi.
DORS !
*
Dormir et se détendre, ce n’est pas perdre du temps, c’est en gagner. Le besoin de sommeil et de détente varie selon les tempéraments et l’âge. Essaye de te connaître sur ce point, accorde-toi exactement ce qu’il te faut pour préserver ton équilibre et ne va surtout pas gâcher ce que tu as décidé par des scrupules ou des regrets.
DIEU N’EST PAS UN MAUVAIS PERE.
*
Le temps est un cadeau que Dieu nous fait. Il nous en demandera un compte exact. mais rassure-toi, Dieu n’est pas un mauvais père. On a toujours le temps de faire ce que Dieu nous donne à faire.
*
Quand tu manques de temps pour tout faire, arrête-toi quelques instants et prie. Puis fais ton emploi du temps sous le regard de Dieu. Ce que loyalement tu ne peux pas faire, laisse-le; Dieu ne te le donne pas à faire.
* Quand tu as découvert ce que Dieu désire te voir faire, alors laisse tout et mets-toi tout entier dans cette tâche. Dieu t’attend là, à ce moment, à cet endroit et nulle part ailleurs.

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