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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 11:30



J
e t'ai aimée bien tard,
beauté ancienne et toujours nouvelle,
j
e t'ai aimée bien tard!
Tu étais au-dedans de moi-même,
Et moi j'étais au-dehors de moi-même.

C'était en ce dehors que je te cherchais,
et me ruant sur ces beautés, pourtant créées par toi,
j'y perdais ma propre beauté.
Tu étais avec moi, mais moi je n'étais pas avec toi…

Tu m'as appelé, tu as crié
et tu as triomphé de ma surdité.
Tu as brillé, tu as fait resplendir tes rayons
et tu as chassé les ténèbres de mon aveuglement.

Tu as répandu l'odeur de tes parfums :
J'ai commencé à les respirer et j'ai soupiré après toi.
J'ai goûté la douceur de ta grâce
et j'ai eu faim et soif de toi.

Tu m'as touché et mon cœur est tout brûlant d'ardeur
pour la jouissance de ton éternelle paix.

Saint Augustin – Confessions.
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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 11:29

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 11:16

 

"l'Eglise submergée par les "béquillards, les aveugles, les mendiants et les simulateurs" dénoncés par Bernanos est aussi l'Epouse radieuse et virginale. Source de sainteté dans la vie privée ! Source de civilisation, d'ordre et de paix dans la vie publique !

L'Eglise, mère des libérateurs d'esclaves. Mère institutrice des peuples barbares.

Mère des moines défricheurs, agriculteurs, bâtisseurs et éducateurs.

L'Eglise mère des cités refuges du moyen-âge. Mère des hôpitaux et des orphelinats.

L'Eglise mère du respect de la femme et de l'honneur familial. Mère de l'esprit chevaleresque. Mère des seules mesures qui firent reculer la guerre, et en humanisèrent les heurts.

L'Eglise mère des écoles répandues partout et pour tous. Mère des universités. Mère de ces docteurs, dont Condorcet fut contraint de reconnaitre qu'on leur doit toutes les notions essentielles de la métaphysique et de l'épistémologie.
L'Eglise seule à
professer encore aujourd'hui l'objectivité de la connaissance intellectuelle contre l'agnosticisme plus ou moins complet de l'idéalisme, du sensualisme, du positivisme etc...

L'Eglise, mère des plus nobles figures de souverain que le monde ait jamais connues.

L'Eglise mère des encycliques sociales. Mère protectrice des droits de la personne contre le totalitarisme moderne. Mère protectrice des corps intermédiaires. Mère

protectrice des sources de la vie contre le néo-malthusianisme, l'avortement, la strérilisation, l'euthanasie.

L'Eglise, mère protectrice des arts. Mère du grégorien. Mère de nos basiliques et de nos cathédrales.

L'Eglise mère des saints. Mère des apôtres et des martyrs.

Pour une troupe de "béquillards, d'aveugles,de mendiants et de simulateurs",

qui dit mieux ?

Mieux par la constance de la durée ?

Mieux par l'universalité des réalisations ?

Mieux par la qualité, l'héroïcité des services rendus ? "

 

 Jean Ousset,

extrait des des Actes du Congrès de Lausanne 1968 , "le sens chrétien de l’histoire »

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 11:13

Quelle que soit la part de vérité dont un homme dispose, il ne saurait l'imposer à autrui sans premièrement la faire aimer, et il ne la fera aimer que par les oeuvres.
Bernanos

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 11:10


Montmartre s'affiche dans ses collections

L’exposition ici présentée propose une sélection d’affiches parmi celles que conserve le musée de Montmartre dans ses collections permanentes.
Ce nouvel accrochage tend à mettre à l’honneur un aspect  jusqu’alors peu exploité : la collection exemplaire d’affiches lithographiques conservée par le musée autour de personnalités représentatives : Toulouse Lautrec, Steinlen, Chéret, Willette, Forain, Grün…

La présentation permet d’approcher les grands établissements qui ont fait la renommée de Montmartre à la fin du XIXeme siècle et au début du XXeme, ce par le biais des premières « réclames ». A cette période, on assiste à l’explosion artistique de la Butte : les lieux de divertissements se multiplient ; on voit toutes les classes sociales se côtoyer au sein de ces nouvelles institutions. Cabarets, théâtres, cirques…, tous ont recours à la publicité et le développement de l’affichage en ville s’accélère.

C’est l’époque à laquelle Toulouse Lautrec se passionne pour la lithographie et offre au Moulin Rouge ainsi qu’à Bruant, La Goulue, Yvette Guilbert ou Jane Avril, leurs lettres de noblesse. Steinlen s’illustre au Cabaret du Chat Noir. La frénésie gagne tous les artistes montmartrois comme les établissements. Chacun veut son affiche. Celle-ci révolutionne le monde de la publicité ainsi que la physionomie des rues parisiennes.
« L’affiche devient un art à part entière ; un révélateur social. »

au Musée de Montmartre : http://www.museedemontmartre.fr/

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 11:09

"Aujourd’hui on rencontre parfois des concitoyens qui semblent pris de la crainte de se montrer particulièrement dévoués à la patrie. Comme si l’amour de sa terre pouvait signifier nécessairement un mépris envers les terres des autres ; comme si le désir naturel de voir sa propre patrie belle, prospère à l’intérieur, aimée et respectée à l’étranger, devait être inévitablement une cause d’aversion à l’égard d’autres peuples".

Voilà ce que le Pape Pie XII remarquait il y a juste un demi-siècle, ajoutant : "C’est notre devoir de rappeler à tous que la doctrine catholique exhorte précisément les Catholiques à nourrir un amour profond et sincère envers leur patrie”.

lu sur le site de l'Espace Bernanos de Saint Louis d'Antin

http://www.espace-bernanos.com/

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 10:44

Vient de paraître :

Faut-il saluer la laïcité positive ?

le nouveau numéro du mensuel  "Permanences"

Parlons clerc

Se défaire de la peur servile

Evénement

Alexandre Soljenitsyne : mort d’un patriarche

Actualité

Vie : A propos des dons de gamètes -

Médias : Journal de 20h : ite missa est -

Chronique de Bénédicte Chéron

Ecologie, modes et néants

Dossier

La nouvelle laïcité : une nouvelle opportunité pour les catholiques

La « laïcité positive » sonne-t-elle le glas du laïcisme ?

La laïcité positive, un instrument politique au service de l’islam

L’islam est-il un atout ?

Face au laïcisme et au communautarisme : le rôle irremplaçable du chrétien

Culture

Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp

Donner la France à aimer autour de nous

Le livre d’histoire

Les enquêtes de Nicolas Le Floch

Le sens de l’histoire humaine ; son accomplissement de l’Incarnation à la Parousie

Autres numéros

 www.ichtus.fr

 

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 09:18

Pub


Et si vous faisiez connaître Petrus Angel à trois amis ...


Et si vous vous inscriviez à la "newsletter" ...
MERCI

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 09:16
23 septembre : Saint Padre Pio

Frère Narsi Decoste in "Le Padre Pio", décrit ainsi la messe du Padre Pio :

« On ne venait pas à San Giovanni pour voir une clinique ultramoderne ou pour entendre des récits de conversions ou de guérisons spectaculaires. La plupart des pèlerins disposaient d’un jour, parfois d’une matinée: ils venaient assister à la messe du Père Pio. Ceci est très remarquable quand on sait qu’ils arrivaient parfois de fort loin, souvent d’Amérique. Naturellement, certains profitaient d’un séjour en Italie, Rome, Naples ou ailleurs, pour faire un saut jusqu’à San Giovanni; beaucoup repartaient le même jour. Ils étaient venus uniquement pour cela.

Dès deux ou trois heures du matin, les lourds autobus déchargeaient devant le couvent leurs occupants, surpris de voir déjà la place de l’église noire de monde. On attendait patiemment l’ouverture des portes pour entrer ; en attendant, on récitait le chapelet.

Pour l’incroyant qui venait simplement en curieux, la messe du Père Pio était peut-être une cérémonie comme toutes les autres ; mais, pour le croyant, elle était d’une valeur infinie par la présence réelle du Seigneur que le célébrant appelle infailliblement sur l’autel par les paroles consécratoires. La messe a toujours et partout la même valeur, là où elle est célébrée validement: pourquoi vouloir assister à celle du Père Pio? Indubitablement parce que ce capucin rendait tangible la mystérieuse et pourtant réelle présence.

On comprend, dès lors, que rien ne peut être ajouté à sa grandeur, à sa valeur, à sa signification, qui est uniquement limitée par l’impénétrable volonté de Dieu.

Lorsque le Père Pio célébrait la messe, il donnait l’impression d’une si intime, si intense, si complète union avec Celui qui s’offrait au Père Eternel, en victime d’expiation pour les péchés des hommes.

Dès qu’il était au pied de l’autel, le visage du célébrant se transfigurait. Il ne s’y trouvait pas seulement comme prêtre pour l’Offrande, mais comme l’homme de Dieu pour témoigner de son existence, comme prêtre qui portait lui-même les cinq plaies sanglantes de la crucifixion sur le corps. Le Père Pio possédait le don de faire prier les autres. On vivait la messe. On était fasciné. Je puis dire, qu’à San Giovanni seulement, j’ai compris le divin Sacrifice.

Cette messe durait longtemps ; cependant, à la suivre dans sa longue célébration, on perdait toute notion de temps et de lieu. La première fois que j’y assistai, j’ai regretté qu’elle touchât à sa fin. Avec stupeur, je me rendis compte qu’elle avait duré plus de deux heures!

Toute la vie du Père Pio était centrée sur le saint Sacrifice de la messe qui, disait-il, jour par jour, sauve le monde de sa perdition. Brunatto, qui assistait généralement le Père et eut le bonheur de le servir, témoigne que, pendant les années de son isolement, la célébration durait jusqu’à sept heures. Plus tard, elle fut limitée par l’obéissance et durait environ une heure.

Oui, vraiment, cette messe du Père Pio était un événement inoubliable et on avait raison de vouloir y assister au moins une seule fois.

Lorsqu’il quittait la sacristie, le Père était généralement soutenu par deux confrères, car ses pieds transpercés le faisaient atrocement souffrir. D’un pas lourd, traînant, incertain, chancelant, il s’avançait vers l’autel. Outre les stigmates, il passait encore toute la nuit en prière; ce qui fut vrai tout un demi-siècle.

On l’aurait cru écrasé sous le poids des péchés du monde. Il offrait toutes les intentions, les demandes, les supplications, qui lui avaient été confiées par écrit ou oralement, de l’univers entier. II portait, en outre, toutes les afflictions, les souffrances, les angoisses pour lesquelles on venait à lui et dont il s’était chargé. C’est pourquoi l’Offrande de cette messe était si longue et si impressionnante.

Il faisait tout pour détourner l’attention de lui. Il évitait tout ce qui pouvait être spectaculaire dans son maintien, son expression, ses gestes, dans sa manière de prier et de se taire; et pourtant, son maintien, sa façon de prier, son silence, et surtout les longues pauses, dans toute leur simplicité, étaient vraiment dramatiques.

Lorsque, dans le silence recueilli d’une foule intimement unie à lui, le Père Pio prenait la patène dans ses mains sanglantes et l’offrait au Père Tout-Puissant, elle pesait lourd de cet énorme amas de bonnes oeuvres, de souffrances et de bonnes intentions. Ce pain qui allait tantôt prendre vie, changé en Celui qui, seul, réellement, était capable de payer complètement la rançon des péchés des hommes.

Ce n’était pas seulement les principales parties de la messe qui étaient remarquables, dans cette célébration. Le Père Pio célébrait toute la messe avec la même attention soutenue, visiblement conscient de la profonde signification de chaque mot, de chaque geste liturgique. Ce qui se passait entre Dieu et lui demeurait un mystère, mais on pouvait en deviner quelque chose dans certains silences, dans certaines pauses plus longues; les traits de son visage en trahissaient parfois son intense participation au Drame qu’il vivait. Les yeux fermés, il était souvent en conversation avec Dieu, ou transporté en extase dans la contemplation.

Seul, un ange serait capable de décrire dignement cette messe. Les plaies permanentes de son corps n’étaient que les signes visibles du martyre intérieur qu’il subissait avec le «divin Crucifié». C’est pourquoi, l’attention de l’assemblée était fixée sur le point culminant du Saint Sacrifice: la Consécration.

En effet, ici, il s’arrêtait un instant comme pour se concentrer. Une lutte semblait s’engager entre lui, qui tenait dans ses mains l’hostie immaculée et, Dieu sait, quelle force obscure et invisible qui, sur ses lèvres, retenait les paroles consécratoires chargées de force créatrice.

Certains jours, la messe était pour lui, à partir du Sanctus, un vrai martyre. La sueur couvrait son visage et les larmes coulaient le long de ses joues. C’était vraiment l’homme des douleurs aux prises avec l’agonie. Involontairement, je pensais au Christ au Jardin des Oliviers.

On voyait clairement, qu’en proférant les paroles de la Consécration, il subissait un réel martyre. A chaque mot, un choc semblait parcourir ses membres. Serait-il possible, comme certains le pensent, qu’il souffrait alors plus intensément la Passion du Christ et que les spasmes pénibles, qu’il réprimait autant que possible, l’empêchaient un moment de poursuivre? Ou devons-nous interpréter à la lettre les paroles du Père disant que le démon s’aventure parfois jusqu’à l’autel? Dans son attitude si impressionnante, on assistait donc à une lutte réelle contre Satan, qui, à ce moment, redoublait ses efforts pour le tourmenter. Les deux suppositions sont acceptables.

Souvent, lorsqu’il quittait l’autel, après la messe, certaines expressions involontaires et révélatrices lui échappaient. Comme se parlant à lui-même, il disait par exemple: « Je me sens brûler... » et aussi: « Jésus m’a dit... ».

Quant à moi, j’ai été, comme tous ceux qui ont eu le bonheur de participer à cette messe, vivement impressionné par cette émouvante célébration.

Un jour, nous posions au Père, la question: «Père, qu’est votre messe pour vous?».

Le Père répondit: « Une union complète entre Jésus et moi ».

La messe du Padre Pio était vraiment cela: Le Sacrifice du Golgotha, le Sacrifice de l’Eglise, le Sacrifice de la dernière Cène et aussi notre Sacrifice.

Et, encore: «Sommes-nous seuls à être rangés autour de l’autel pendant la messe?

– Autour de l’autel, il y a les Anges de Dieu.

– Père, qui se trouve autour de l’autel?

– Toute la Cour céleste.

– Père, la Madone est-elle aussi présente pendant la messe?

– Une mère peut-elle rester indifférente à son Fils? ».

Et dans une lettre que le Père écrivit, en mai 1912, nous apprenons que la Sainte Vierge l’accompagnait à l’autel. La Mère de Dieu et notre Mère n’a évidemment pas d’autre souci que celui de son Fils Jésus qui devenait visible, à nos yeux, dans la chair du Padre Pio, blessé par amour pour Dieu et ses frères.

« Père, comment devons-nous assister à la messe?

– Comme la Sainte Vierge et les saintes femmes, avec amour et compassion. Comme saint Jean assistait à l’Offrande Eucharistique et au Sacrifice sanglant de la Croix. »

Un jour que la foule des pèlerins était particulièrement dense dans l’église de San Giovanni, le Père me dit après la messe: «Je me suis souvenu de vous à l’autel!». Je lui demandai: « Père, avez-vous à l’esprit toutes les âmes qui assistent à votre messe? ». Il répondit: « A l’autel, je vois tous mes enfants comme dans un miroir!».

Toute la vie du Père Pio a été une Passion de Jésus. Sa journée entière était la continuation du Sacrifice de la messe.


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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 18:41


" Le temps ne pardonne pas les choses
qui se font sans lui "

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 11:46

Samedi 4 octobre 2008 20h30
Concert du Trio Slava à la Chapelle St-Bernard,
34 place Raoul Dautry Paris 15ème

Si vous ne voyez pas les photos, cliquez sur "Afficher les images" de votre navigateur

Le Trio Slava
Récital de chants et de musiques russes et classiques

SimonMichaJulia Une soprano exceptionnelle accompagnée par une balalaika et un piano.
Au cours de ce concert vous entendrez les chants russes classiques et traditionnels et les interprétations virtuoses de la balalaika et du piano du répertoire
romantique
russe...

Julia Bouslenko :
chant (soprano)
Micha Tcherkassky : balalaika
Simon Gregorcic : piano

Extraits musicaux et plus d'informations : www.balalaika.eu
 
La Chapelle Saint-Bernard : 34, place Raoul Dautry Paris 15ème
Entrée sous la grande horloge à gauche de la gare Montparnasse
Métro Montparnasse-Bienvenüe (lignes 4, 6, 12, 13)

Entrée libre
 
email : trioslava@balalaika.fr  
Concert parrainé par le site de la balalaika
logo

à l'occasion de ce concert vous pourrez vous procurer le CD de Micha Tcherkassky

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 11:23

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22 septembre 2008 1 22 /09 /septembre /2008 10:19



« Faites attention à la manière dont vous écoutez »

      Écoute en silence. Parce que ton coeur déborde de milliers de choses, tu ne peux pas y entendre la voix de Dieu. Mais dès lors que tu te mets à l'écoute de la voix de Dieu dans ton coeur pacifié, celui-ci se remplit de Dieu. Cela requiert beaucoup de sacrifices. Si nous pensons, voulons prier, il faut nous y préparer. Sans délai. Il ne s'agit là que des premières étapes vers la prière, mais à ne pas les accomplir avec détermination, jamais nous n'atteindrons l'ultime étape, la présence de Dieu.

      C'est pourquoi l'apprentissage doit être parfait dès le début : l'on se met à l'écoute de la voix de Dieu dans son coeur ; et, dans le silence du coeur, Dieu se met à parler. Puis, de la plénitude du coeur monte ce que la bouche doit dire. Là s'opère la jonction. Dans le silence du coeur, Dieu parle et tu n'as qu'à l'écouter. Puis, une fois ton coeur entré en plénitude, parce qu'il se retrouve empli de Dieu, empli d'amour, empli de compassion, empli de foi, il revient à ta bouche de se prononcer.

    
  Souviens-toi, avant de parler, qu'il est nécessaire d'écouter et seulement alors, du tréfonds d'un coeur épanoui, peux-tu parler et Dieu t'entendre.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997 )

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 11:18

 Un jour, un homme rentre du travail pour trouver le chaos qui règne à la maison.
Ses enfants, encore en pyjama, jouent dans la boue du jardin.

Sur le gazon, tout autour de la maison, il y a des cartons de repas congelés et des boîtes de jus de fruits par terre.
Quand il entre dans la maison, c'est encore pire :
La vaisselle sale est éparpillée dans toute la cuisine, le repas du chien est renversé sur le sol, la vitre est brisée et traîne par terre sur une grande surface et il y a du sable par terre, sur la table de la cuisine et les meubles.
Dans la salle de séjour, il trouve des jouets, des vêtements et une lampe renversée.
A ce moment, l'homme a très peur qu'un malheur ait touché sa femme.
Il se précipite au second étage et là, stupéfait, il trouve sa femme encore en pyjama assise dans le lit en train de lire un livre.
Elle se retourne en souriant et lui demande :
- Comment était ta journée ?
- Mais que s'est-t-il passé ici aujourd'hui ?!?
Souriante...
- Tu sais, chaque jour en rentrant, tu me demandes ce que j'ai fait durant la journée et quand je réponds que je me suis occupée de la maison et des enfants... Tu me dis :   - C'est tout ?
- Eh bien, aujourd'hui, je n'ai rien fait !
Envoyez cette blague à toutes les femmes que vous aimez, elles le
méritent bien !!

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 09:32
Le film de Costa Gavras doit être retourné...

Benoît XVI défend Pie XII

Benoît XVI a rendu hommage aujourd'hui à l'action de son prédécesseur Pie XII durant la seconde guerre mondiale, lors d'une audience accordée dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo aux membres de la fondation américaine Pave the way. Cette association vient de tenir à Rome un colloque visant à réhabiliter l'image de ce pape. Le pape allemand a remercié l'association d'offrir à

"l'opinion publique la possibilité de mieux connaître ce que Pie XII a promu et accompli en faveur des juifs persécutés par les régimes nazis et fascistes".

"Il n'a pas épargné ses efforts, partout où ce fut possible, pour intervenir en leur faveur, directement ou à travers des instructions donnés à des individus ou des institutions de l'Eglise catholique".

Il a relevé que le colloque a notamment mis en lumière les interventions accomplies "secrètement et silencieusement" par Pie XII

"pour tenir compte des situations concrètes de ce moment historique complexe [car] c'était la seule façon d'éviter le pire et de sauver le plus grand nombre possible de juifs."

lu sur
http://www.lesalonbeige.blogs.com/

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 09:21


"pendant très longtemps les catholiques ont été victimes d’un mépris intellectuel incroyable : on dit « les cathos », les « ravis de la crèche », les imbéciles heureux en pensant à eux. Depuis le mal-nommé siècle des Lumières, l’infâme catholicisme est synonyme d’obscurité et de stupidité. La science et la technique marchaient avec le progrès, et l’on voit d’ailleurs où elles nous ont mené, sur le plan écologique, esthétique ou cognitif (comparons Bossuet à Angot pour voir). L’Église en échange, se voyait chargée de tous les maux, en dépit du fait qu’elle exerça le magistère durant un millénaire et demi, qu’elle inventa la musique et recouvrit la terre d’Europe d’un blanc manteau d’églises, comme disait Raoul Glaber. Mais, complexée par les succès scientifiques ou politiques du modernisme, son clergé avait peut-être fini par croire qu’elle n’était plus au niveau. Avec Benoît XVI, nous avons obtenu réparation. Il a restauré nos cerveaux. Le mens est au niveau de l’anima. [...] avec Benoît XVI, nous avons droit à un retour de saint Thomas d’Aquin. Les pères de l’Église sont revenus, studieux, pour nous éclairer. Et je ne vois pas la mitraille de l’inculture et de la dérision contemporaine l’arrêter comme cela."
Nicolas Bonnal
sur
http://www.libertepolitique.com/public/index.php

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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 08:34
19 septembre 1846
Apparition de Notre-Dame de la Salette


Le 19 septembre 1846, sur les pentes du mont Planeau à près de 1800 m, deux enfants bergers, Mélanie et Maximin, illettrés et pauvres jouent à faire un paradis avec les fleurs de la montagne. Après avoir partagé un frugal repas vers midi ils s'endorment au soleil, puis recherchent leurs vaches éloignées et voient une grande clarté, une sorte de globe de feu tournoyer d'un éclat insoutenable. Dans la lumière apparaît une femme assise sur une pierre dans le paradis des enfants, les coudes sur les genoux, les mains lui couvrant le visage. Elle pleure. Elle ressemble, au dire de Maximin, à une pauvre mère que ses, fils auraient battu. « Avancez, mes enfants, n'ayez point peur. Je suis ici pour vous contez une grande nouvelle. » Se levant elle ressemble à une servante ( bonnet, fichu, tablier) qui serait reine. Sa tête s'orne d'un diadème de rayons, sa robe est pailletée d'étoiles. Elle cache les mains dans ses manches, serrant contre Elle le crucifix vivant qu'Elle porte sur la poitrine suspendue à une chaîne. Aux extrémités de la traverse de la croix sont visibles un marteau et des tenailles entrouvertes. Elle porte une guirlande de roses jouxtant une chaîne sur ses épaules. Elle pleure abondamment.
La Dame leur parle « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils : il est si fort et si pesant que je ne puis le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres… vous n'en faites pas de cas. » Elle indique les deux choses qui appesantissent le bras de son Fils : le travail du dimanche et les jurons grossiers des charretiers. Elle se plaint des gens qui manquent la messe… Viendront des châtiments divins redoutables pour les paysans : pommes gâtées, semences mangées par les bêtes, blés en poussière, noix mauvaises, raisins pourris… famines… convulsions de petits enfants, qui se sont réalisés. Pourtant la Dame promet la postérité si les coeurs changent. « S'ils se convertissent, les pierres et les rochers se changeront en monceaux de blé et les pommes de terre se trouveront ensemencées par les terres. »

« Se convertir c'est déclouer Jésus sur la croix » dira le Curé d'Ars. Elle interroge ensuite les enfants « faites-vous bien votre prière et leur recommande de la faire soir et matin. La Vierge Marie nous montre la chaîne qui, un jour, doit enchaîner Satan, c'est le collier de roses, le rosaire qui doit lier l'ennemi. A la Salette elle vient nous apprendre que seul le chapelet nous donnera la victoire. Après leur avoir confié un secret à chacun la Vierge Marie, ses pieds ne touchant plus terre leur dit et redit « mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple. »


le texte complet ici :  http://lasalette.cef.fr/article.php3?id_article=7

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 15:01
        
La joie de la catéchèse
 
 
 
 
La joie de la catéchèse 
de Olivier Teilhard de Chardin

" Un nouveau printemps de la catéchèse ", tel fut l'appel de Jean-Paul II aux Evêques d'Ile-de-France un an avant sa mort. Ce livre veut contribuer à ce printemps. L'An 2000 fut l'occasion du Jubilé mondial des catéchistes. L'auteur relit aujourd'hui ce qui leur a été dit à Rome comme une " prophétie de l'avenir ". C'est ainsi que nous recevons les homélies et conférences de ce Jubilé (Cardinaux Stafford, Castrillôn Hoyos, Ratzinger, Jean Paul II, décembre 2000). Elles sont ici publiées avec trois autres documents peu connus sur la catéchèse et l'enseignement catholique (1983, 1997, 2004). L'auteur introduit ces textes par une réflexion riche et simple, stimulante pour la joie de la catéchèse. Ces textes parleront à tous ceux qui sont attelés à la transmission de la foi, que ce soit en famille, en paroisse ou dans une école catholique. Ils aideront les responsables de la catéchèse ou de la pastorale scolaire pour leur réflexion théologique et pour l'organisation du catéchisme de l'Eglise dans les lieux concrets de leur mission. Les catéchistes et les parents, premiers catéchistes de leurs enfants, sont appelés à voir la rencontre catéchétique comme une rencontre avec Dieu et à s'y impliquer personnellement, en montrant le Christ comme
Jean-Baptiste - pour leur joie, pour celle des enfants et des jeunes. Ce livre paraît au moment où les Evêques de France donnent des orientations pour la catéchèse : " nous faisons le choix de la pédagogie de l'initiation. " L'auteur aide à comprendre comment Dieu, par les catéchistes, initie lui-même l'enfant à le connaître et à vivre en chrétien. 

l'auteur
Olivier Teilhard de Chardin est né en 1957. Il est prêtre du diocèse de Paris depuis 2001. Il est actuellement vicaire à la paroisse Saint-Jacques -
Saint-Christophe de la Villette dans le 19e arrondissement, et Vicaire épiscopal pour la catéchèse.
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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 15:49

pour les pressés , des extraits des paroles du Pape sont ici : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/leglise_benot_xvi/index.html

pour les moins pressés, les plus sérieux, l' "intégrale" est sur le site du Vatican :
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/travels/2008/index_francia_fr.htm

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 14:17

 

 Petrus Angel revient de voyage ...

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14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 13:52
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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 21:00


A l’heure où le mariage est si déprécié, où l’amour est souvent dépouillé de certaines de ses dimensions ; alors que les histoires bien souvent finissent par un mariage au lieu de commencer par celui-ci…c’est un délice de lire cette Lettre à Laurence, témoignage d’une histoire authentique, vécue il y a quelques décennies seulement.

L’auteur, descendant d’une branche des ducs de Bourbon, abandonne à 44 ans une carrière de brillant diplomate pour se consacrer à l’écriture ; il sera d’ailleurs élu à l’Académie française. C’est en 1987 qu’il publie cette Lettre à Laurence, en hommage à son épouse décédée trois ans auparavant.

Ces pages, où l’auteur tutoie sa femme, retracent en quelques traits quarante ans de vie conjugale, où les grandes déclarations romantiques et éphémères s’effacent au profit d’une tendresse inébranlable, bâtie au fil des jours, des craintes et des espoirs, des joies profondes et des épreuves amères.

Il en ressort une sagesse étonnante, et des réflexions précieuses, telles que : « Donner sa vie, ce n’est pas la risquer, pendant quelques minutes, dans l’excitation du danger, c’est l’engager dans le combat quotidien, l’exposer à l’usure, aux traverses, la répandre goutte à goutte dans l’effort et parfois la souffrance. Cela, on ne peut le faire pour plusieurs, on ne peut le faire que pour un seul être auquel on s’attache non pour l’étouffer, mais pour l’aider à vivre. »

L’auteur fait part de ses fragilités, de sa solitude de veuf mais aussi de son éternel émerveillement devant celle qui est “sa raison ardente.” A savourer absolument.

Imelda 

Gallimard Folio, 118 pages, 5,30 euros. 

                                                                                         lu sur http://e-deo.info/

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13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 20:37

Au Paradis, paraît-il, mes amis
C'est pas la place pour les souliers vernis
Dépêchez-vous de salir vos souliers
Si vous voulez être pardonnés...
...Si vous voulez être pardonnés.
Félix Leclerc

Les paroles de "Moi, mes souliers" sont ici :
http://www.paroles.net/chanson/18489.1
la chanson, avec de belles images de l'Acadie et de Québec, est ici : http://video.google.fr/videoplay?docid=501137082752549388&ei=9BbMSKSlMJyu2gKmhMjFAg&q=felix+leclerc+moi+mes+souliers&vt=lf&hl=fr

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 21:24
« La foi c’est vingt-quatre heures de doute, moins une minute d’espérance. »
Bernanos, avant de mourir 
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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 21:13

 « le bourgeois calfeutré dans son bien-être ne se laissera jamais convaincre d’aveuglement et d’injustice envers les vaillants qui se tuent pour lui. Avare de son cœur et de sa reconnaissance autant que de ses fatigues et de son argent, il trouvera plus économique de se persuader qu’ils ne l’ont fait que par un amour coupable du risque et de l’aventure, dont ils sont justement punis »   Isabelle Rivière, Sur le devoir d’imprévoyance



Quand j’étais étudiant, j’avais lu un livre qui s’appelait « Le devoir d’imprévoyance », qui est un très beau livre, d’Isabelle Rivière, la femme de Jacques Rivière, le converti, ami des Maritain et qui a écrit un petit traité d’économie, aux éditions du Cerf. Malheureusement aujourd’hui il est épuisé mais si vous pouvez mettre la main dessus, c’est une perle, ce livre ! et donc elle parle du devoir d’imprévoyance, en s’appuyant sur les textes de l’Écriture où le Seigneur dit : « Arrêtez de toujours stocker, prévoir, de vous appuyer sur les biens, laissez moi vous donner ce que vous voulez chaque jour », et en particulier ce texte très beau de la Manne où il est bien dit : « acceptez de prendre ce que je vous donne chaque jour et ne stocker pas pour le lendemain » ! Or nous sommes dans une société où on passe son temps à accumuler les couches d’assurances, de protections, de machin… enfin nous sommes habités par la peur et là, vraiment nous avons appris à exercer de façon volontaire – ce n’était pas difficile puisque de toutes façons, pendant une grande partie de notre vie nous n’avons jamais pu avoir un mois d’avance de réserves. Parce que pour nourrir les 8… bon, ça a toujours été un peu difficile ; et donc les choses étaient simples mais en même temps chaque fois que on avait un don – on a eu beaucoup de dons. On pourrait vous donner un nombre incroyable d’exemples de dons qui nous ont été faits de façon très anonyme parfois certains des frères nous disant implicitement, mais on a toujours, toujours eu une aide, un don, un appui, quelque chose de providentiel lorsque nous étions dans un moment un peu difficile. Là aussi nous avons appris à partager, c’est-à-dire que vous recevez quelque chose, il ne faut pas tout prendre, il faut le donner aussi.

 

http://www.presenceettemoignage.org/enseign/Fichefeux.htm

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